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    Dark Places
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    3,4
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    262 critiques spectateurs

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    HamsterPsycho
    HamsterPsycho

    114 abonnés 1 182 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 avril 2015
    Seconde adaptation d'un roman de la talentueuse romancière Gyllian Flynn. L'ambiance est complètement différente de Gone Girl (tiré de "Les Apparences"). Dans Gone Girl, le thriller est présent, il se tisse au jours le jour, dans l'angoisse de ce qui va arriver.
    Dark Places (tiré de "Les Lieux Sombres") vise à élucider un triple homicide dans le passé enfantin de l'héroïne. Pour autant, le spectateur ressent l'actualité de l'enquête, le sentiment que tout n'est peut-être pas achevé, grâce à une action en 3 temps entremêlés : l'enquête actuelle, les souvenirs confus d'une gamine d'à peine 10 ans et la réalité des évènements passés. Ces trois axes de temps se mélangent habilement.
    Toutefois, le scénario est loin d'être une surprise à 100%, le plus important étant sans doute la lutte psychologique de Charlize Theron face à ses souvenirs, ses certitudes remises en cause, et sa relation avec un frère que tout accuse. A ce titre, la prestation de Charlize Theron confirme, s'il était encore utile de le faire, sa large palette de comédienne.
    sonia-f
    sonia-f

    1 abonné 65 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 avril 2015
    Magnifique Charlize Theron, façon garçon manqué à qui on a oublié d'apprendre à sourire, qui produit également ce film dont la résonance avec son expérience personnelle nous paraît insurmontable. Elle en fait une force et livre une interprétation très juste du personnage chaotique de Libby Day.
    Formidable thriller, qui fait tomber nos barrières les unes après les autres presque malgré nous, et dont la fin imprévisible vient nous cueillir délicatement, sans défense et à fleur de peau. Car chacun de nous garde dans un ''endroit sombre'' sa part de souvenirs douloureux, bien à l'abri derrière des portes fermées à double tour.
    Mention spéciale pour le doublage, notamment de Charlize Theron : les intonations de Barbara Kelsch, alias Sarah Lund dans la série danoise The Killing, ont eu raison de mon scepticisme par rapport à la VF.
    On pardonne aisément les quelques erreurs de montage ou de script qui se glissent ici ou là, pour ne retenir qu'une expérience magique de cinéma, de celles qui nous bouleversent et donnent toutes ses lettres de noblesse au 7ème art.
    Sébastien L
    Sébastien L

    10 abonnés 507 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 avril 2015
    C'est plutôt pas mal et bien joué (Chloë Grace Moretz est vraiment douée et mérite d'avoir le vent en poupe, je trouve), mais une grande partie de la solution finale est hyper prévisible et se devine au début du film (elle nous est dévoilée dans une situation pseudo anodine, mais on devine tout de suite qu'ils ne disent pas ça pour rien). Donc c'est un peu dommage pour ce genre de film.
    ffred
    ffred

    1 698 abonnés 4 019 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 16 avril 2015
    Gillian Flynn n'a pas de chance avec l'adaptation de ses romans à l'écran. David Fincher avait déjà raté l'an passé celle de Gone Girl (qui avait au moins une certaine élégance, froide et lisse), Gilles Paquet-Brenner foire totalement celle de Dark Places. On se demande déjà ce que le réalisateur de Les Jolies choses et de Elle s'appelait Sarah vient faire là. Tout est raté. Le scénario est mal écrit, pas de suspens, pas de profondeur, pas d'ambiguité, une voix off envahissante, des flash-backs incessants et lassants, une fin plus que décevante. La mise en scène est plate, insipide, impersonnelle. L'interprétation rattrape à peine les choses. Pourtant le casting est de choix. Mais Charlize Theron n'est vraiment pas bonne. Elle a l'air aussi embarrassé que nous devant sa prestation. On ne croit pas du tout au personnage. Surnagent seulement les seconds rôles. Tye Sheridan (Mud) et Christina Hendricks (Lost River) sortent du lot. Nicolas Hoult et Corey Stoll s'en sortent bien aussi tandis que Chloe Grace Moretz fait du Chloe Grace Moretz. Bref, un beau ratage qui aurait pu sortir directement en DVD...
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 16 avril 2015
    Le film distille une histoire bien étrange et insidieuse où plane le satanisme et les rumeurs. Même si le scénario n'atteint pas le malsain et la perfection de Gone Girl, ce Dark Places réserve de belles séquences.
    zoupeurman
    zoupeurman

    13 abonnés 328 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 15 avril 2015
    Thriller bien ficelé sur les 3/4 du film, belle intrigue, le spectateur s'interroge autant que l'héroïne sur les faits réels, d'autant plus que sa propre réflexion est étayée par des flashbacks du point de vue de différents personnages. Tout ça pour... un final décevant à souhait. Une fois que toutes les pièces du puzzle sont assemblées et qu'on a une vue d'ensemble de l'histoire, on est face à un mélange incongru balancé a la tête du spectateur comme pour lui dire "on ne savait pas trop comment justifier les 2h écoulées alors on a fait n'importe quoi".
    Zoé B.
    Zoé B.

    461 abonnés 118 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 avril 2015
    Marrant comme les films, ces temps-ci, nous arrivent par deux. Après l’imposture artistique ("Big Eyes" et "Un homme idéal"), puis le deuil ("Voyage en Chine" et "Les châteaux de sable"), le sujet de cette nouvelle semaine ne serait-il pas Christina Hendricks ? Christina Hendricks ou la mère courage. Dans "Dark Places" et "Lost River", qui portraitent tous les 2 une Amérique à bout de souffle, Kansas City vs Detroit, elle incarne en effet le même genre de personnage, une femme seule qui se débat pour sauver sa maison et assurer la survie de ses enfants. Très loin donc du rôle qui l’a rendue célèbre, la secrétaire pulpeuse de "Mad Men". Le film de Gilles Paquet-Brenner évoque la faillite des petites exploitations agricoles, celui de Ryan Gosling s’appuie sur les ravages des prêts hypothécaires, le rêve américain s’y porte aussi mal. Mais la comparaison s’arrête là. "Lost River" est une fable, presque un film d’anticipation, le genre après la bombe. On y voit des gens qui tentent de survivre sur les décombres du monde. "Dark Places" au contraire est ancré dans l’Amérique d’aujourd’hui, et si la crise du monde rural en est la toile de fond, c’est aussi une des clés de ce thriller très retors. Alors oui, on pourra toujours opposer le film à celui de David Fincher, "Gone Girl", adapté lui aussi d’un roman de Gillian Flynn. Gilles Paquet-Brenner n’a pas le talent de l’américain, sa mise en scène n’a pas cette fluidité exceptionnelle. Et il n’a pas pu compter, comme pour "Gone Girl", sur l’auteur(e) pour adapter elle-même son livre. Mais justement, "Dark Places" en apparait d’autant plus estimable : C’est un projet entièrement porté par le cinéaste. Il est allé chercher les droits du roman, en a fait seul l’adaptation et il signe une réalisation aussi efficace qu’élégante, qui vaut largement celle à l’œuvre dans les écuries d’Hollywood. Ajouté à ça, un casting assez remarquable : Charlize Theron au départ plutôt improbable en Libby Day et finalement très convaincante, Chloé Grace Moretz aussi perdue ici que véneuse, le jeune Tye Sheridan qui n’est plus tout à fait l’enfant de "Mud" ou de "Joe", et la scotchante Christina Hendricks dont je parlais plus haut. Enfin, un sens de l’image très affuté, qui affecte aux 3 récits entremélés 3 styles différents de filmage. Le résultat n’est pas inoubliable, mais au moins il rassure : Il y a une vie après "Gomez & Tavarès".
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 15 avril 2015
    Si Gillian Flynn ne s'est pas impliquée directement dans l'écriture du scénario de Dark Places, seconde adaptation d'un de ses romans après Gone Girl, elle a toutefois organisé pour Gilles Paquet-Brenner une visite guidée de Kansas City, sa ville d'origine. Elle expliquait récemment lui avoir montré des rues, quelques fermes afin qu'il s'imprègne d'une ambiance de Midwest en crise qui allait servir de toile au fond au film. Il restait à mettre sur la toile – que l'on a beaucoup vue dans le cinéma américain de ces dernières années – l'héroïne de Dark Places: Libby Day, femme célibataire dépressive, incapable de surmonter le souvenir traumatisant du massacre de sa famille, survenu lorsqu'elle avait sept ans. Vingt-cinq ans après les faits, Libby Day est invitée dans le Kill Club, un cercle privé qui réunit des passionnés d’affaires criminelles. Le massacre de sa famille l'a rendue populaire, on apprend même qu'elle en a fait un livre où elle apparaît comme la petite orpheline de l'Amérique: Libby Day a trouvé sa place dans la mythologie criminelle des Etats-Unis. Narratrice dans le roman de Gillian Flynn, elle raconte comment les médias ont fait d'elle "la courageuse Baby Day, la Petite Fille perdue, la pathétique petite rousse de sept ans aux grands yeux bleus, la seule survivante du Massacre des Prairies, des Meurtres déments du Kansas, du Sacrifice Satanique à la Ferme (2)". On voit immédiatement ce que Dark Places partage avec Gone Girl - je parle ici des romans de Gillian Flynn : une façon de ramener l'existence de ses personnages à des schémas narratifs simplistes (la piste sataniste dans Dark Places) à des archétypes (le mari forcément coupable dans Gone Girl) susceptibles de séduire le plus grand nombre. Sans doute est-ce la raison du succès des deux livres. Mais leur transposition à l'écran pose un piège redoutable: comment ne pas donner au spectateur l'impression qu'on lui raconte une très mauvaise histoire? Ce piège, Fincher l'a très subtilement contourné dans Gone Girl, en soulignant la médiatisation de la disparition d'Amy, transformant celle-ci en mauvais feuilleton policier, atteignant même le registre du soap lorsque Nick accepte de passer à la télé pour adresser un message à sa femme. Bien moins subtil, le scénario de Dark Places semble avoir été écrit par les membres du Kill Club, c'est-à-dire par des fans n'ayant qu'une idée en tête: rétablir la bonne version des faits. Sachant que la version donnée par Libby Day accuse son frère Ben et projette sur le massacre de sa famille le spectre du satanisme, le film n'a plus qu'à examiner d'autres hypothèses avant de nous faire voir - ce sera notre récompense - la vraie scène de crime. Pourquoi Libby Day a-t-elle menti? Pourquoi son frère, Ben, a-t-il été accusé de pervertir les (très) jeunes filles? Pourquoi Mme Day (la mère) était-elle endettée au point d'envisager sa propre disparition? Le film ne fait que soulever vaguement ces questions, comme dans un épisode d'Affaire non élucidée (la très mauvaise émission d'enquête qui remplace épisodiquement Faites entrer l'accusé le dimanche soir sur France2). Où réside, dès lors, l'obscurité promise par le beau titre Dark Places? Dans le tableau d'une Amérique exsangue, ravagée par la crise? Que l'on revoie plutôt l'Illinois du magnifique It Follows sur ce thème. Dans les portraits des personnages secondaires? Tous sont sacrifiés et les acteurs, abandonnés, semblent jouer comme s'ils étaient encore dans d'autres films (notamment Tye Sheridan qui semble être resté dans Joe). Dans le personnage de Libby Day? Réduit à sa silhouette masculine (des cheveux courts, une casquette), il semble surtout à offrir à Charlize Theron une occasion de descendre du podium doré de J'adore de Dior pour se frotter à l'Amérique profonde. Il n'y a donc pas un coin d'ombre dans Dark Places, pas la moindre zone d'ambiguïté ou d'instabilité. A l'image de Libby Day, qui interroge les témoins de l'assassinat de sa famille selon une structure qui est reproduite à plusieurs reprises dans le film (un témoin = un flash-back), Dark Places marche droit vers la résolution de son énigme et finit par atteindre une clarté qui est le comble de la désolation.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 15 avril 2015
    Tout en subtilité... L'intrigue se déroule petit à petit laissant place à un questionnement grandissant. Seul bémol : Charlize Theron un peu mollassonne dans son rôle...
    Jorik V
    Jorik V

    1 271 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 15 avril 2015
    Ce thriller est une déception. Il a beau être adapté d’un roman de Gillian Flynn comme « Gone Girl » de David Fincher, il ne lui arrive pas à la cheville. Comme quoi la base narrative a beau être de qualité, il en faut plus pour réussir un chef-d’œuvre du genre. Tout est beaucoup trop linéaire et sans aspérités ici. La structure du film enchaîne platement flashbacks retraçant les jours précédant le meurtre au centre de l’histoire et le présent sans pour autant dynamiser le long-métrage. Et l’enquête se déroulant de nos jours aligne tout aussi mollement un déroulement attendu : enquête, rencontre avec un protagoniste des faits, information, enquête, rencontre, etc.
    On suit donc tout cela avec un ennui poli jusqu’à la révélation finale, certes inattendue, mais qui ne nous cloue pas non plus sur notre siège. En outre, le français Gilles Paquet-Brenner, qui réalise son premier film outre-Atlantique, ne parvient jamais à procurer une quelconque atmosphère à son thriller. Lui qui avait su nous surprendre à ce niveau avec son film le moins connu « U.V. », retrouve ici la qualité esthétique banale du mauvais film d’action « Gomès et Tavarès ». Les images ne sont pas désagréables à regarder mais elles sont d’une trivialité confondante. A aucun moment il ne transcende son intrigue par un climat visuel et sonore innovant ou dénotant de ce que l’on peut voir depuis vingt ans dans le genre.
    Quant à Charlize Theron elle est au strict minimum syndical de l’interprétation. Elle ne joue pas mal mais se borne à incarner une jeune femme traumatisée par un drame de son enfance avec les clichés inhérents au genre : peur de l’autre, casquette, visage fermé, mains dans les poches… Un jeu si attendu sans être mauvais qu’on lui préfère celui de Christina Hendricks, émouvante en mère éplorée. Le film se suit sans déplaisir mais son manque d’originalité et l’ombre de « Gone Girl » ne jouent définitivement pas en sa faveur.
    Nico F
    Nico F

    208 abonnés 706 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 avril 2015
    Très bon film... ambiance dark.. bon scénario et ses acteurs au top.... bref on est concentré du début à la fin... à conseiller
    Eponaa
    Eponaa

    213 abonnés 1 143 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 15 avril 2015
    J'aime les thrillers mais j'ai trouvé celui ci un peu longuet avec quelques scenes en trop. Sinon, bonne intrigue et bon jeu d'acteurs en personnages tourmentés. Ceux qui n'aiment pas les flash back s'abstenir.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 15 avril 2015
    Ah mais qu'elle déception ! Je m'attendais vraiment à un thriller soutenu au suspens haletant; mais ce n'est pas le cas. Le suspens est présent certes, mais tellement mal exploité. Beaucoup de gens encense le montage, pour ma part il rend le film bancale. Quand on pense au mystère qu'entour le meurtre, c'est dommage de pas en tirer quelque chose de meilleur. Une partie importante du film ressemble à True Detective spoiler: les cultes sataniques
    , mais là, rien... Les dialogues sont de plus par très élaborés, le monologue de fin est navrant. Les acteurs sont cependant irréprochables. Bref une belle déception pour moi qui suis fan de ce genre de film. Dommage.
    Rudy M
    Rudy M

    62 abonnés 908 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 avril 2015
    Un thriller à l'atmosphère très noire
    Charlize Theron est une nouvelle fois très convaincante dans son rôle mais il manque un petit quelque chose pour en faire un très bon film
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 14 avril 2015
    Le scénario tient en haleine bien qu'il soit un peu prévisible. Je trouve ce film plutôt violent psychologiquement, qui révèle une histoire sombre sur une famille bien tourmentée. Charlize Theron donne de l'épaisseur au personnage, comme si dans son regard on pouvait presque lire les failles sur son identité. Ce n'est pas franchement un film original, mais il vaut le détour et il y a un bon jeu d'acteurs.
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