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LaPoesiedAtitla
3 abonnés
86 critiques
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4,0
Publiée le 2 mars 2013
Un très très bon film ! J'ai eu beaucoup de plaisir à suivre l'histoire de la petite Wadjda, pleine de malice, en quête d'un vélo pour faire la course avec son copain dans un pays où, non, les femmes ne peuvent en faire. Une histoire simple (mais pas simpliste), claire et nette. Le film est à la fois très drôle (grâce à un regard à la "Candide" sur les traditions de l'Arabie Saoudite et l'intelligence de la petite) et très sérieux, de part son propos et son militantisme face à l'obscurantisme. C'est un très beau film légitimement féministe, et ce qui est bien, c'est qu'il montre bien que ce sont les femmes elles-mêmes qui aident à entretenir leur triste condition. Wadjda est vraiment attachante, une fille comme j'aimerais en avoir !
Film hallucinant sur la condition de la femme dans la société saoudienne. Très instructif, flippant aussi. Si le film avait été inspiré d'un livre de Orwell, j'aurais pu croire à de la science fiction.
C'est unanime, il y a longtemps que je n'avais pas vu un film aussi soigné, on sent très bien que c'est une femme qui l'a produit à travers la subtilité et la délicatesse du jeu et de l'histoire. En même temps on reste dans un univers très féminin avec l'histoire de cette petite fille que l'on voit évoluer dans son milieu très fermé. Une performance pour la réalisatrice puisqu'il s'agit du 1er film saoudien, (pas de cinéma en Arabie Saoudite) réalisé par une femme et même si elle est femme de diplomate, et que ça a été plus facile pour elle d'(obtenir des autorisations, elle s'attaque quand même au sujet délicat de la condition des femmes dans ce pays. En même temps ça reste optimiste et léger, rien de tragique contrairement à d'autres films comme l'étrangère par exemple. On est pris dans le jeu de cette gamine pleine de vie, j'ai beaucoup aimé aussi le petit garçon, il est très beau, très lumineux.
Pour s'acheter le vélo dont elle rêve, Wadjda va entreprendre un bien étrange concours. L'action se passe en Arabie Saoudite, mais pourrait se dérouler dans un autre pays tellement le propos est simple et universel. Deux enfants, Abdallah et Wadjda qui se chamaillent en allant à l'école ; une maman qui se sent délaissée par un mari qui décide de prendre une seconde femme... Deux univers se côtoient. A l'extérieur de la maison, en toile de fond, la contrainte d'un islam radical est omniprésente, tchador, police des mœurs…A l'intérieur on découvre une liberté insoupçonnée, jean, musique "moderne", jeux vidéo… Wadjda traverse ce monde avec une insouciance, une liberté et une honnêteté rafraichissantes. Ce premier film réalisé en Arabie Saoudite, de plus par une femme, la réalisatrice saoudienne Haifaa Al Mansour, est un petit bijou. Si on retrouve bien sur, le dépaysement avec la banlieue de Riyad, les dialogues en arabe sous-titré, on est vite saisi par le charme indéniable de cette histoire simple. Admirablement joué par les deux jeunes acteurs, le film évoque aussi par petites touches les contraintes de la société saoudienne, sans jamais basculer (on devine pourquoi) dans la critique ouverte. Cela n'altère pas la prise de conscience. On prend de la distance et ce n'est pas désagréable.
Magnifique collection d'audaces cinématographiques en Arabie Saoudite, Wadja nous captive avant tout par la découverte de ses univers sociaux si cloisonnés et inaccessibles aux occidentaux. Les contraignantes traditions musulmanes objectivement dépeintes comme des valeurs éducatives et communautaires s'y fondent dans un conformisme ancestral théoriquement loin des excès islamistes. Mais cette quasi-chronique ordinaire d'une pré-adolescente du 21ème siècle démonte, à sentiments mouchetés, les tensions de l'asservissement féodal dans un pays de si forte influence dans l'Islam contemporain. Avec une justesse de ton sur la réalité de la condition féminine, Haifaa Al Mansour ne laisse aucun doute sur les aspirations progressistes de toutes les femmes y compris les plus soumises en apparence.
Dommage que le rythme est très lent et ca manque un peu d'evenements sinon une historie interessante comblant idées percues et nouvelles visions concernant la nouvelle generation en arabie saoudie
Film très bien... L'histoire est touchante sans jamais être ennuyante au contraire on veut en savoir plus à la fin.. Sur ce qui va se passer ensuite... Les actrices sont top surtout la petite fille et sa maman. C'est vraiment intéressant de voir le quotidien des femmes en Arabie saoudite. Ce film est touchant.je recommande !
Un très bon moment passé! Wadjda est très expressive, obstinée et rigolote, Le film, nous montre, à travers les yeux d'une enfant les règles, les limites, les barrières à ne pas dépasser dans ce pays où sont confrontées tradition et vie moderne. L'obstination de cette jeunesse dans un pays plein de contradictions est un bel espoir et fait de ce film un vrai petit chef d'oeuvre.
Un excellent film sur la condition des femmes dans ce pays mais tourné avec malgré tout pleine de légèreté . la jeune Wadjda est trés attachante émouvante espiègle en elle souffle le vent du renouveau de la liberté pour les femmes qu'elle a comprise malgré ses 13 ans . Avec son petit partenaire de jeux ils forment un petit couple attendrissant complice . vraiement une grande réussite je n'ai d'ailleurs entendu àla fin de la séance que des éloges de la part des spectateurs présents .
Un joli conte, une ode à la liberté très touchante et poétique. L'actrice principale se débrouille fort bien. Je crois que c'est un très bon choix pour commencer si l'on souhaite se lancer à la découverte de "cinémas d'ailleurs".
Magnifique. Ce film montre l'austérité de la vie d'une petite fille qui souhaite plus de liberté. On découvre l'Arabie saoudite au quotidien.Très belle démonstration que Dieu ou Allah, est à l'écoute de toutes et tous, en toute circonstance, et sur toutes ses formes.
Film courageux et émouvant, qui montre bien sûr la dure condition de la femme saoudienne, qui non seulement est victime de la charia, mais à laquelle vient se rajouter l'ignorance la plus crasse (même chez les ingénieurs), les traditions les plus obscurantistes et l'hypocrisie la plus totale. Difficile de survivre en gardant sa dignité. Cette leçon sera donnée par une petite fille de 12 ans, intelligente, maligne et têtue, pour laquelle le paradis se situe au niveau d'un vélo. Vélo interdit aux femmes... Par le Coran ? Euh, non, le prophète n'avait pas de boule de cristal, d'ailleurs les femmes à son époque cheminaient à dos d'âne (ce qui d'ailleurs, pouvait avoir les mêmes effets "néfastes" !). Pourquoi cette interdiction : risque de perdre sa virginité ou rendre stérile, au choix ! Je crois plutôt, que cet acte d'indépendance est totalement inacceptable par la gente masculine. C'est au milieu de cette folie, de cette société obsédée par le sexe que Wadjda va tenter de préserver sa liberté et sa dignité. Ce qu'il faut remarquer aussi c'est le rôle des femmes dans la transmission de tous ces interdits, elles sont à la fois victimes et bourreaux. Elles me font penser à ces femmes battues qui, jamais, ne dénonceraient leurs tortionnaires, ayant au plus profond d'elles-mêmes intégré leur indignité. Fait exceptionnel, sa mère, honteusement abandonnée,spoiler: va à la fin, prendre le parti de Wadjda
Un conte arabe moderne, Wadjda est un film intéressant à voir. Il arrive à être à la fois gai, triste, tendre et dur. Tout cela sans réellement accuser personne en fin de compte. Vraiment un très bon film.