Mon compte
    Wadjda
    Note moyenne
    4,1
    2736 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Wadjda ?

    357 critiques spectateurs

    5
    75 critiques
    4
    196 critiques
    3
    65 critiques
    2
    15 critiques
    1
    5 critiques
    0
    1 critique
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    willyzacc
    willyzacc

    78 abonnés 1 544 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 mars 2013
    La petite Wadjda porte un fantastique film sur la condition des femmes en Arabie Saoudite, obligée de se cacher face aux hommes et n'ayant pas le droit de faire du vélo. Avec la petite rebelle Wadjda qui veut faire la course avec son ami on à une idée de départ qui permet de peindre un portrait semble t'il fidèle de cette société, de plus le film n'est pas dénué d'humour et nous fait vraiment passer un bon moment.
    SansCrierArt
    SansCrierArt

    54 abonnés 420 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 mai 2013
    De nos jours, à Riyad, Wajdja, 12 ans, moderne, dégourdie et indépendante, dénote au milieu des jeunes filles de son âge. Elle rêve de s'acheter un vélo pour faire la course avec son ami Abdallah. Mais, en Arabie Saoudite, une jeune fille comme il faut ne fait pas de vélo.

    Cette histoire simple permet à Haifaa al Mansour de montrer le quotidien des familles d'Arabie Saoudite. Un pays mené par des traditions archaïques et séduit par un modernisme de plus en plus présent. Si les femmes sont les premières victimes de ces traditions, les hommes n'en subissent pas moins cette pression mais ni elles, ni eux, ne semblent prêts à se lever pour s'en détacher totalement. Le récit d' Haifaa al Mansour est fluide, distrayant et édifiant. Un beau film.
    reymi586
    reymi586

    466 abonnés 2 444 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 février 2013
    Je n'ai pas été très ému par cette histoire mais il faut remettre les choses dans leur contexte. La démarche de la réalisatrice est très courageuse et elle réussit à entrouvrir la porte pour des sujets de société très importants. Il faut penser que c'est un film saoudien tourné en Arabie Saoudite et donc c'est déjà bien de voir ces sujets au cinéma. Un film très intéressant à découvrir.
    Cecile M
    Cecile M

    26 abonnés 86 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 12 mars 2013
    c'est une merveille ! la réalisatrice donne ici la place à l'espoir et ne tombe jamais dans les clichés. Les acteurs sont brillants et attachants on espère que ce film ouvrira la porte à la prise de parole et sera un jour retransmis dans des "salles de cinéma" en Arabie Saoudite
    Jmartine
    Jmartine

    167 abonnés 672 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 novembre 2013
    Après les Femmes du bus 678 pour l'Egypte...une Séparation pour l'Iran, un nouveau témoignage d'une société cadenassée, d'un ordre établi qui ne laisse aucun choix à une femme en dehors de celui d'épouse et de mère et si possible d'un garçon. Premier film surgi du désert et de l'Arabie Saoudite, réalisé par une femme et qui ne sera jamais présenté dans son pays...malgré la fraîcheur et l'optimisme de la fillette on sort étourdi devant ces témoignages d'un quotidien où les éducatrices sont font les meilleures alliées du pouvoir religieux..
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 12 février 2013
    Film passionnant et émouvant sur l'enfance et la vie des femmes dans un pays où leurs
    conditions de vie est très restrictives.
    A voir absolument Très touchant
    djacno T.
    djacno T.

    37 abonnés 858 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 mars 2013
    Une histoire émouvante tournée avec beaucoup de conviction. Le regard sincère et le jeu juste des acteurs font de ce film un vrai moment de cinéma. Une très bonne surprise.
    Philippe C
    Philippe C

    97 abonnés 1 050 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 avril 2020
    Une très belle surprise que ce film d'une femme saoudienne au service de la condition féminie de son pays, une fenêtre ouverte sur un monde qu'on ne connait que par oui-dire et qui là, nous est montré simplement, celui d'un pays où les femmes sont sous la domination totale des hommes et de la religion, un monde où ce sont les femmes qui par éducation ou instruction qu'elles dispensent à leurs filles, perpétuent cette forme de ségrégation génrérale et dominatrice. On suit Wadjda, une préado, dans sa vie partagée entre sa maman dont le mari est en quête d'une deuxième épouse, l'école à la discipline de fer, et la rue où se déroulent ses jeux avec son jeune ami. Esprit éveillé, indépendant, presque rebelle, Wadjde rêve simplement d'avoir comme lui une bicyclette, le droit de s'en servir et de faire la course avec lui. Comportement progressiste inacceptable par la société, signe de débauche presqu'absolu. Le film oscille entre les scènes d'intérieur où l'on découvre des femmes comme les autres, féminines, à l'aise, elles fument, papotent, se maquillent et le monde de la rue où elle ne sont qu'une forme informe sous leur abaya. Wadjda montre par son aprcours, sa ténécité, son entêtement qui la pousse à s'investir dans un concours de plasmodie du coran et le gagner pour s'acheter le vélo de ses rêves avec le prix, son désarroi quand la directrice de l'école la spolie de son prix quand elle avoue son intention d'acheter un vélo. finalement sa mère, dépitée, humiliée et impuissante face au comportement de son mari, se joint à sa révolte en lui payant ce vélo.
    Une jolie fable, étonnante, bien filmée, bien interprêtée et de plus, un film utile.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 19 mars 2013
    Immense coup de coeur pour ce film pudique qui présente avec une grande simplicité et une grande intelligence une tranche de vie: celle d'une enfant de 10 ans dans l'Arabie Saoudite contemporaine. Elle souhaite avoir un vélo. Ce fait paraîtrait anodin dans un pays comme la France, mais revêt une dimension autre dans son pays. Pour cela, elle est prête à travailler dur pour remporter un concours de récitation du Coran qui lui permettrait de s'offrir ce vélo. L'occasion alors pour le film de nous révéler le quotidien des femmes en Arabie Saoudite, qu'elles soient adultes (la mère de Wadjda est un personnage fortement présent, ainsi que la directrice d'école très stricte et à cheval sur le respect de la morale) ou enfants. Malgré le constat difficile qui nous est dressé, aucun pathos dans ce film qui se veut tout sauf larmoyant ou moralisateur, mais au contraire, une certaine énergie et une fraîcheur chez ces femmes qui n'existent pas aux yeux de la société dans laquelle elles évoluent. La jeune actrice qui interprète l'héroïne est éblouissante. Un grand film comme on aimerait en voir plus souvent.
    velocio
    velocio

    1 299 abonnés 3 134 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 février 2013
    "Wadjda" est le premier film 100 % saoudien et il a été réalisé par une femme ! Dans la phrase qui précède, il y a 2 faits qui font de ce film une espèce de miracle : il n'y a pas de cinéma en Arabie Saoudite et la condition des femmes est absolument catastrophique. C'est d'ailleurs ce que Haifaa Al Mansour nous montre avec talent en nous racontant l'histoire d'une jeune adolescente de 12 ans qui rêve d'acquérir un vélo pour faire la course avec son copain. Têtue, opiniâtre, Wadjda se bat face à ses parents, face à la directrice de son école. Haifaa Al Mansour, on s'en doute, a rencontre pas mal de difficultés pour tourner ce film qui nous en apprend beaucoup sur son pays. On y voit, on y entend des choses qui ne peuvent que nous révolter. Toutefois, on peut se demander si ces énormités, par contre, peuvent révolter le saoudien moyen ! En tout cas, un film au niveau des 2 meilleurs films iraniens racontant la vie des adultes au travers d'histoires enfantines : "Bashu le petit étranger" et "Delbaran". voir critique complète sur www.critique-film.fr
    Hotinhere
    Hotinhere

    547 abonnés 4 954 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 1 avril 2020
    Réalisée par une femme, un film sublime et percutant qui aborde courageusement le thème difficile de la condition féminine en Arabie Saoudite grâce à un récit simple mais riche.
    Une petite merveille interprétée par une jeune actrice pétillante.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 12 mars 2013
    Contrairement à ce que l'on pourrait croire, le premier film saoudien n'est pas un déballage bling-bling. Filmé par une femme, le film raconte l'histoire simple et touchante d'un bout de femme têtue, tenace, et nullement impressionnée par sa condition féminine bridée. Avec une écriture subtile et une mise en scène efficace, la réalisatrice offre un voyage lumineux qui rafraichit le paysage cinématographique, et surprend malgré le choix d'un sujet plus qu'éculé. L'interprète du rôle-titre est une clé de la réussite de ce joli premier film. Bien au-delà du simple enfant-gadget, l'interprète de Wadjda compose un vrai personnage et rayonne dans un casting formidablement bien pensé. une vraie révélation à tous les niveaux et une excellente surprise.
    John Henry
    John Henry

    103 abonnés 707 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 février 2013
    C'est beau, c'est rare et c'est donc précieux ce genre film ! Un film militant, un film qui gueule, mais en silence, sans esbrouffe, sans pathos, sans misérabilisme, un film qui parle de la condition de la femme au Moyen Orient, sans la faire violer, sans la maltraiter, un film militant du quotidien, dans une intelligence infernale, dans une justesse incroyable !

    Le cinéma est tellement beau quand il est si humble, si intelligent, si beau et si intense. Et finalement, si ambitieux !
    dejihem
    dejihem

    137 abonnés 672 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 février 2013
    Dans la veine du ciné ma néoréaliste italien et iranien, voilà un film saoudo-allemand bien sympathique avec de charmantes interprètes. Sa vrai valeur vient de l'espace de dialogue entre islam rigoriste et l'enfance. L'émancipation n'est pas la réclamation principale, mais simplement pouvoir vivre sa vie de petite fille dans le pays riche le plus rétrograde du Golfe.
    Patrick Braganti
    Patrick Braganti

    91 abonnés 406 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 février 2013
    La réalisatrice, qui a auparavant commis trois courts-métrages et un documentaire remarqué Women Without Shadows, alimente la thématique par le biais d’une histoire toute simple, à la portée émotionnelle et universelle évidente. Wadjda âgée de douze ans vit avec sa mère dans une banlieue de Riyad. Gentiment effrontée, terriblement déterminée et persévérante, Wadjda, portant jeans et baskets, écoutant du rock, rêve de s’acheter un vélo pour pouvoir faire la course avec son copain Abdallah. Petit problème : en Arabie Saoudite, les bicyclettes sont réservées aux hommes puisque considérées comme menaçantes et contraires aux usages vertueux pour les femmes. Mais Wadjda est décidée à tout mettre en œuvre pour parvenir à ses fins.
    Une trame donc simple, qui confine à la parabole, sinon au conte. Celle-ci a d’abord le mérite de n’enfermer aucun des personnages, y compris les hommes, dans la caricature. Mais elle a aussi l’énorme avantage de dresser, presque en creux, un portrait précis et terrifiant de la condition faite aux femmes qui, de l’école à la vie professionnelle en passant par la vie publique, sont soumises aux diktats d’une religion qui les oppressent et les nient, recourant sans cesse aux notions de honte et d’indignité pour mieux exercer une autorité extrêmement coercitive. Paradoxalement, cela n’empêche pas que ces femmes bridées et humiliées développent des personnalités fortes. À l’évidence, le film n’en manque pas : Wadjda et sa mère, la directrice de l’école, inflexible et dictatoriale avec ses élèves. Au-delà des femmes, premières victimes d’un système annihilant toute expression de liberté (elles doivent ainsi faire appel à des chauffeurs pour se rendre à leur travail), c’est aussi la société dans son ensemble qui est contaminée par la pression exercée. Contre toute attente, le film s’avère souvent drôle et cocasse, grâce bien sûr à l’espièglerie malicieuse de la petite Wadjda qui ne manque décidément pas d’à-propos ni de ressources pour aboutir à ses fins, cela dût-il passer par les voies les plus inattendues.
    Dans un pays où on commence à percevoir des signes très frémissants de changement et d’ouverture, Wadjda apparait bel et bien comme un espace de liberté, chèrement et noblement acquis et défendu. Les cadres jusqu’alors resserrés dans la maison ou l’école de Wadjda vont au final s’élargir, offrant par la même occasion des perspectives nouvelles, inconcevables et symboliques, pour la petite fille qui choisit de vivre son rêve. C’est peu de dire notre soulagement à ce que les premières nouvelles qui nous arrivent du golfe persique soient porteuses d’autant d’espérance, sans toutefois enjoliver ou travestir la dure réalité. En plaçant au centre de son film une enfant, Haifaa Al-Mansour assure du coup la liaison avec ses grands prédécesseurs, Abbas Kiarostami ou Jafar Panahi.
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top