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Un visiteur
5,0
Publiée le 1 avril 2013
Wajda est un sacré coup de coeur. J'y suis aller car jetais arrivé en retard pour django ! Mais ma déception fut vite dissipée et on s'attache vite a wajda et sa maman. Son rêve est un vélo et a travers ce rêve, la réalisatrice traite un peu de la place de la femme en Arabie saoudite. Que d'émotions et de justesse pour un premier film très bien conçu !
Wadjda, le premier film saoudien est une merveille réalisé par une Saoudienne, qui me confirme une fois de plus la chance que j'ai d'être une femme libre et qui devrait être montré à tous les enfants occidentaux qui se plaignent sans cesse de ne pas avoir ce qu'ils désirent - A VOIR !!
Une très belle surprise qui fonctionne grâce au bouche à oreille. L'histoire de fond (une écolière qui rêve de s'acheter un vélo alors que les femmes n'en ont pas le droit, et qui va tout faire pour y parvenir) n'est qu'un prétexte pour parler de bien autre chose : la place de la femme en Arabie Saoudite. C'est surtout la forme qui fonctionne. Les dialogues sont drôles, percutants et tout en finesse. La jeune fille qui tient le rôle principal joue vraiment comme une adulte et mériterait de percer dans ce métier (mais ce ne doit pas être simple dans un pays qui n'a pas de salle de cinéma...). Ça fait un petit bout de temps que le film est sorti, mais la séance était complète alors que ce n'était pas une heure de pointe ! C'est vraiment un petit bijou...
Pour être explicite auprès du public occidental, la réalisatrice se laisse aller à certains écueils didactiques. La volonté d'éviter tout manichéisme pousse les personnages secondaires a demeurer sommairement dessinés : la mère et la directrice de l’école, l’une complice et l’autre ennemie, incarnent les deux pôles féminins. Seuls le rêve, l’obstination et la ruse sont les traits qui définissent ici l'enfance de façon succinte. Les sentiments de Wadjda manquent de trouble et d’ambiguïté. En découle un récit assez prévisible bien loin du foisonnement qui defini l'enfance. Haifaa al-Mansour procède à un découpage conventionnel, surtout dans les séquences d’intérieur (presque toujours dans la pénombre) , où le montage a tendance à surligner les émotions et à lisser le jeu des comédiens. Le film gagne par contre en force quand il prend la rue pour décor (inondé de lumière), le cadre permet enfin à l’œil de se promener dans l’espace, de découvrir un paysage inédit à l’écran.
Film très intéressant et qu'on suit avec grand plaisir même si on est révolté à certain moment ! La détermination de cette fillette est admirable et la jeune actrice joue merveilleusement bien. Tous les rôles d'ailleurs sont bien joués et mention particulière à la maman, qui est pathétique et aussi très jolie. Beaucoup d'émotion à la fin ! On sort bouleversé et on voudrait pouvoir changer le monde...
"Wadjda" ou le rêve éveillé d'un bouleversement des mœurs. Ce premier film saoudien est une jolie révélation ! La petite comédienne, pleine d’insouciance, est attachante et détachée des réalités qui l'entourent et briment son existence. Si on comprend bien, à travers ce film, que les femmes sont totalement soumises, l'étude de ce phénomène manque selon moi de profondeur. Haifaa al-Mansour expose plus qu'elle dénonce réellement, trop de sagesse peut-être ... Elle est largement pardonnée, pour ce premier film. Le vélo comme prétexte au récit du film est judicieux, quoique peu percutant. La fin du film est un peu à l'eau de rose mais peu importe, ce film est réussi et je vous le conseille !
Quel coup d’essai ! Le premier film de la RAU, tourné en RAU, et par une femme ! Et un film excellent, plein de finesse et d’intelligence, qui illustre, sans ostentation ni coup d’éclat, la condition inférieure de la femme dans ce genre de « civilisation ». Admirablement interprétée par des Saoudiennes pure souche, accompagné de très belles musiques, il captive et dérange malgré un rythme un peu lent. Les optimistes forcenés y verront un chant d’espoir et de liberté ; pour ma part, je crains que la situation honteuse de la femme musulmane ne s’améliore pas avant longtemps d’autant qu’elle est garantie par une grande partie des femmes elles-mêmes. C’est fort, le conditionnement ! Mais profitons de la joie de l’héroïne, rebelle et tenace, qui aura au moins gagné une victoire !
Au-delà du point de départ du film, c'est, encore une fois, de la condition féminine au Moyen-Orient qu'il est là question. Un film à l'apparente simplicité, qui aborde des thèmes universels. Il nous touche forcément. A voir et à faire voir autour de soi...
Beau film illustrant bien la place des femmes dans ce pays qui ne leur accorde que très peu de droits. On comprend et apprend par le regard d'une enfant rebelle la vie difficile que mènent les femmes. Chapeau a la réalisatrice
Flottant sur ondes positives, Wadjda est le tout premier film réalisé par Haifaa Al-Mansour. Poignant et touchant, il pointe du doigt la condition ultra stricte des femmes en Arabie Saoudite sans jamais dénigrer la religion musulmane. Extravertie, on suit la fillette Wadjda, ambitieuse et courageuse, qui fera tout pour réaliser ses rêves dont celui de pouvoir faire du vélo afin de jouer avec son meilleur ami de son âge. Très malicieuse, elle a acquis naturellement un comportement de garçon manqué et l’actrice qui l’interprète, Waad Mohammed, est douée dans son jeu. On s’attache à son personnage dès la toute première scène où on la voit déconcentrée parmi ses camarades (toutes des filles) de classe et qu’elle se fait remarquer et jeter du cours par la professeur de chants. Cette toute jeune actrice de 12 ans est d’origine Saoudienne tout comme le reste du casting. Si Wadjda réussit à nous émouvoir à plusieurs reprises, cela n’est pas sans compter sa mère, jouée par Reem Abdullah, qui, la tête haute, fait tout pour montrer le bon exemple à sa fille pour se comporter correctement dans ce pays qui prive la femme de tout plaisir et liberté. Mais de la voir souffrir secrètement du mariage polygame de son mari (et donc père de Wadjda) avec une autre, est une douleur flagrante qui parvient à nous nouer l’estomac.