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jerry974
14 abonnés
449 critiques
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4,5
Publiée le 10 juillet 2013
Un film qui nous fait découvrir par l'intérieur, la vie des femmes saoudiennes. Il y a une certaine forme de rébellion dans le cinéma d'Haifaa Al Mansour. Les normes sociales et religieuses qui nous sont montrées là peuvent sembler insupportable pour nous, occidentaux à la culture chrétienne. On est en Arabie Saoudite, où le pouvoir de l'Etat a sa raison d'être à travers les fondements de la religion musulmane. C'est vraiment un autre monde qu'on découvre par Wadjda. Par le petit bout de la lorgnette, on suit cette gamine effrontée, qui vit sa vie de petite fille hors des conventions sociales et des règles rigides imposées aux femmes de son pays. Elle nous fait respirer de cette manière, et le film devient heureux à travers son monde. Un bonheur à partager.
Parfait ! Un vrai grand beau moment de cinéma. De belles images, une belle histoire, bien racontée, des personnages intéressants et bien joués. Je n'ai rien à redire, ce qui est rare !
Le premier film à être tourné entièrement en Arabie Saoudite et par une femme !! Les bonnes nouvelles, c'est qu'il est aussi un film intéressant à regarder, avec des performances d'engagement, en particulier de la jeune actrice . Un film relativement léger, mais qui prendra soin de respecter la façon dont les Saoudiens vivent, une nécessité Il raconte l'histoire d'une jeune fille rebelle qui veut désespérément posséder un vélo. Il est doux, drôle. La représentation de Wadjda par la jeune actrice est remarquablement bonne. Quasi documentaire dans son réalisme. Le directeur fait un travail fantastique pour se déplacer le long de l'histoire en même temps montrant la discrimination / conditions que les femmes sont forcées d'endurer dans une culture conviviale pas très féminin. La représentation est en ai faite n est pas trop aigu, une clé pour faire le film . L'histoire est l'histoire, pas de rôle pour les femmes dans la société islamique. Cette dernière est une toile de fond et un sous terrain de sa propre destinée . 3.5/5
j'ai bien aimé ce film saoudien racontant l'histoire de wadjda, fillette de 12 ans vivant avec sa mère, dans ce monde conservateur ou les femmes vivent sous le poids des traditions wadjda essaye de faire bouger cela tout naturellement en passant pas sa tenue moderne, ses goûts musicaux et son caractère un peu rebel joli film
Quand on est amateur de films d'ailleurs, la tentation de découvrir le cinéma saoudien est tentante car assez rare. J'adore le cinéma iranien, israélien... Wadjda, joliment porté par sa jeune héroïne dénonce assez bien la société patriarcale du pays, sans appui, et délivre tout au long du film ses messages, polygamie, rôle négligeable des femmes, absurdité et manque total de liberté des femmes... La force est de l'avoir fait passer à travers le prisme d'une jeune fille émancipée dont les baskets très présents dans le film symbolisent une société en mutation, et qui ne rêve que d'un simple vélo, réservé aux garçons.... Mais l'ensemble reste un peu lisse à mon goût.
À la fin des années 1940, un nouveau mouvement cinématographique voit le jour en Italie. Il a pour but d'être aux plus proches des hommes et de la vie réelle. Il se nomme le néoréalisme, et Wadjda, le premier film saoudien réalisée par une femme, s'en inspire clairement. On suit dans cette oeuvre historique une petite fille rebelle voulant un vélo à tout prix (rappelant de loin l'excellent Voleur de bicyclette de De Sica, réalisé en 1948).
Dans la banlieue de Riyad, capitale de l'Arabie Saoudite, le désert semble dominer le paysage. La vie de Wadjda ressemble à celles de beaucoup de filles de son pays, partagée entre l'école et la maison. La réalisatrice a choisit de filmer le quotidien de cette enfant par de nombreux aspects documentaires (décors réels, scènes du quotidien, personnages véridiques). Ce sont sûrement ces partis pris qui rendront le récit creux au départ, auquel il faudra s'habituer.
Wadjda n'est pas juste une gamine qui veut une bicyclette. Elle représente la liberté que toutes les femmes veulent, avec cette innocence caractérisant si bien l'enfance. Elle se servira de la religion à ses propres fins en renvoyant l'islam à ses propres paradoxes. Elle et son copain symbolisent la nouvelle génération, et l'on voit en eux la métaphore d'un nouvel espoir, libéré du poids des traditions et de la religion.
Wadjda est un film purement féministe, qui dénonce les inégalités de son pays comme l'a fait récemment Les femmes du bus 678. L'image du professeur notamment, évoque sûrement l'hypocrisie générale qui s'est installée dans ce pays, où le proverbe « fais ce que je dis, pas ce que je fais » n'a jamais pris aussi bien son sens.
Avec de très bonnes actrices (autant la fille que la mère) et certaines scènes poignantes, Wadjda fait partie de ces oeuvres rares qui montrent le chemin et ouvrent les esprits. C'est un film nécessaire plus qu'artistique. Une oeuvre historique plus qu'esthétique.
De nos jours, à Riyad, Wajdja, 12 ans, moderne, dégourdie et indépendante, dénote au milieu des jeunes filles de son âge. Elle rêve de s'acheter un vélo pour faire la course avec son ami Abdallah. Mais, en Arabie Saoudite, une jeune fille comme il faut ne fait pas de vélo.
Cette histoire simple permet à Haifaa al Mansour de montrer le quotidien des familles d'Arabie Saoudite. Un pays mené par des traditions archaïques et séduit par un modernisme de plus en plus présent. Si les femmes sont les premières victimes de ces traditions, les hommes n'en subissent pas moins cette pression mais ni elles, ni eux, ne semblent prêts à se lever pour s'en détacher totalement. Le récit d' Haifaa al Mansour est fluide, distrayant et édifiant. Un beau film.
N'étant pas dans la peau d'un musulman, je ne peux mettre la note maximum, car il ne fait aucun doute que l'on s' adresse à un très large public. La condition féminine (pour rester politiquement correcte) est tirée très en douceur vers le haut. On abandonne volontiers nos convictions à ces enfants sans tabous. Excellent!!!
Il faut aller voir ce premier film Saoudien réalisé par une femme pour découvrir à travers le rêve et l'obstination d'une fille d'une douzaine d'années à posséder une bicyclette, plus que la condition féminine actuelle dans cette Emirat mais plutôt se souvenir de là d'où l'on vient car il n'y a pas si longtemps c'est dans la douce France que les mêmes entraves à liberté de vivre sévissaient avec autant de puissance.
Je suis allé à reculons voir ce film écrasé par une critique complaisante : comment écrire du mal du premier film réalisé en Arabie saoudite, qui plus est par une femme (qu'aurait-on dit si elle avait été lesbienne ou unijambiste ?!), traitant de la condition féminine ? Force m'est de ravaler mes sarcasmes (gloups) et d'avouer mon émotion devant ce film délicat et juste. La simplicité du récit - la vie quotidienne d'une famille dans la banlieue de Riyad - ne condamne pas le discours au simplisme. Malgré ses Converse et son goût pour la musique pop, l'enfant qui joue le rôle titre réussit à ne pas cabotiner. Elle est suffisamment mature pour comprendre le monde par son intelligence pétillante et suffisamment jeune pour ne pas être encombrée par cette puberté qui va bientôt l'écraser. Elle peut en toute innocence rêver de s'acheter un vélo pour pédaler aux côtés de son petit voisin sans que cela prête à mal. Et s'inscrire à un concours de récitation coranique en espérant en décrocher le premier prix malgré son peu de goût pour les cours de religion. Et on se surprend à avoir le cœur bêtement réchauffé en la voyant à la fin du film réaliser son rêve.
Ce film est donc une vraie découverte, un nouveau pays émerge dans le grand monde du cinéma, et ça fait vraiment du bien, une histoire touchante, mais sans moralisation inutile. Un vent de fraîcheur, aussi touchant que marrant et que je vous conseille vivement de découvrir. Ce coup d'essai est déjà un coup de maître, et en plus d'avoir fait un beau film, la réalisatrice fait passer un message pour la cause féminine non négligeable.
Quel beau moment j'ai passé là. Très beau film, la petite qui joue le rôle principal est superbe de justesse. Attachante par son désir d'affirmation et sa quête d'identité et de sens. Un film féminin et féministe sans mièvrerie ni agressivité. Simplement juste et beau. Je suis contente de ne pas l'avoir manqué.