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Anne Marie T
1 abonné
8 critiques
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1,5
Publiée le 8 mai 2014
ok avec la critique la plus négative la plus utile: documentaire ennuyeux cautionnant ( ?) mystère! un système politique absurde et totalitaire au delà de tout ce que l'on peut imaginer dont les femmes semblent complices au premier degré et dont la seule revendication serait de pouvoir faire du vélo , figurer sur l'arbre généalogique ou travailler à visage découvert à l' hôpital ..Peut -être et c'est ce que j'espère en effet cela pourrait vouloir dire que pour pouvoir faire un film qui dénoncerait l'horreur de la condition féminine la réalisatrice ne pouvait pas aller au delà .
Premier film saoudien à naitre qui en profite pour exposer la condition de la femme dans un pays qui la prive totalement de liberté, tout ça via l'histoire d'une petite fille pleine de vie à l'esprit libéré. La réussite du film tient au talent de la réalisatrice qui avec justesse et délicatesse nous dresse un portrait clair et limpide des mœurs de son pays, le tout sans aucune provocation.
Trois étoiles pour le principe, premier film saoudien! ça se fête ! je dirais que c'est encourageant pour l'avenir même si l'intrigue n'est pas au premier plan. J'aurais peut-être préféré une découverte culturelle plus proche de la réalité car pour le peu que j'en sais, ce film a l'air bourré de clichés et de fantasmes.
Wajda est une merveille d'intelligence : pas de tragédie , d'effets , de frimes . Un quotidien autre , rassurant par son humanité et par la force libératoire de la transgression , extrêmement inquiétant par ce qu'il montre d'étouffant et d'hypocrite dans ce régime totalitaire .
Magnifique moment de cinéma. Les comédiennes sont attachantes, l'histoire instructive et éclairante sur le quotidien des saoudiennes, et la réalisatrice a le don de raconter. Bravo et merci. C'est exactement cela que je cherche au cinéma.
Simple et Touchant! Interprétation très touchante en effet de la petite héroïne qui vous prend dès le début. L'histoire est on ne peut plus simple mais cela m'aura permis de découvrir un peu plus les conditions de vie de ce pays qui reste très pudique et protectionniste. La religion et ses "obligations" y sont traitées objectivement: la réalisatrice ne fait pas l'éloge de l'Islam et ne diabolise pas non plus et cela se ressent. On suit alors le film sans à priori, on prend et on se fait son idée tout seul. Un film que je conseillerai à tout le monde.
Film magnifique parce qu'original, surtout venant d'Arabie Saoudite. C'est un peu la vie de tous les jours de ces habitants d'Arabie Saoudite qui, brusquement, se révèle à notre regard ébahi d'Occidentaux. Une révélation!
Un premier long-métrage par Haifaa Al-Mansour que je trouve réussi et innovant. Forcément, c'est le premier film réalisé par une femme saoudienne, mais aussi en raison des sujets traités : condition de la femme en Arabie Saoudite, religion, société saoudienne, relations hommes-femmes, rêves d'enfants, ... j'y ai découvert un pays, des coutumes, des difficultés à se créer une identité propre et revendiquée... Le vélo est ici le symbole de la liberté pour Wadjda, auquel elle tient plus que tout. Ce film montre le cheminement d'une jeune fille à l'aube de l'adolescence, bien décidée à se battre pour obtenir ce qu'elle souhaite dans un environnement où tout l'en empêche. On a hâte de voir ce que va devenir Waad, ainsi que les prochains films d'Haifaa Al-Mansour, et je ne cache pas que le destin de Wadjda m'intrigue également !
Réalisée par une femme, un film sublime et percutant qui aborde courageusement le thème difficile de la condition féminine en Arabie Saoudite grâce à un récit simple mais riche. Une petite merveille interprétée par une jeune actrice pétillante.
À peu de choses près, c'est le même point de départ que le premier Tim Burton (Pee Wee), sauf qu'on est pas aux States! On est plutôt dans ce genre de pays (l'Arabie Saoudite pour ne pas le nommer) où la plupart des mariages sont arrangés, où les femmes (je met deux points parce que la liste est longue) : n'ont pas le droit de conduire - et c'est valable pour les vélos aussi - ni de sortir découvertes, ni de manger avec les hommes (à qui elles n'ont pas le droit de parler dans la rue) ni de mettre de trucs moulants spoiler: (Et merde! diront les optimistes déçu comme moi) . Et aussi con que ça puisse paraître la polygamie est autorisée...
Même si le film se déroule dans cet environnement hyper réac', on étouffe pas une seconde. Sans avoir l'humour qui faisait le sel de Pee Wee (hésitez pas à demander si vous voulez que j'arrête de comparer des films qui ont rien à voir entre eux), c'est assez léger dans la façon de traiter le sujet, ce qui m'a pour le coup rappelé Persepolis. Vous me direz c'est normal, du point de vue d'une gamine.
Évidemment le vélo, qui représente le Saint Graal, n'est qu'un prétexte pour dénoncer les incalculables injustices en Arabie Saoudite et particulièrement en ce qui concerne les femmes, les vrais héroïnes du film. Elles subissent sans arrêt le système, et on est gêné pour elles, comme lorsque la mère de Wadja doit se trouver un nouveau chauffeur, ou qu'une élève de genre 10 ans montre des photos de son mari deux fois plus vieux qu'elle.
En bref, c'est un film court mais pas dépourvu d'ampleur, qui fait partie de cette catégorie rare des films "clandestins" qui ont réussi à passer la frontière (qui arrête une mouche en plein vol, vous comprenez, elle portait pas de voile). En lieu et place d'un plaidoyer chiant sur les droits des femmes (et c'est fondamental, rien de misogyne là-dedans je tiens à le dire) j'y ai vu un récit initiatique beau, porté un vent de liberté plus fort que toutes les lois conservatrices possibles. Peace.
Haifaa Al-Mansour réussit un double exploit. Celui d'être la première femme arabe à tourner un film,et la première tout court à pouvoir filmer en Arabie Saoudite. "Wadjda" est un conte rafraîchissant et éloquent sur l'émancipation extrêmement compliquée des femmes du Golfe Persique. On y découvre une manière de vivre qui nous ramène en arrière,même s'il n'est pas question de juger étant donné les différences religieuses et culturelles de chaque pays. L'idée suprême,c'est de suivre l'histoire à travers les yeux d'une gamine de 12 ans,qui n'a aucune intention de rentrer dans le rang,voulant obtenir une bicyclette et échapper au port du voile. La banlieue de Riyad,vaste,désertique et faussement apathique est un cadre étonnant pour comprendre les rouages sociaux et les codes rigides de ce pays. Si la mise en scène est appliquée sans être transcendante,le discours atteint une puissance émotionnelle et réflexive peu commune dans le cinéma actuel. À découvrir impérativement.
se cacher, ne pas parler trop fort , ne pas se maquiller , ne pas faire de vélo....la liste est longue et non dre le coran , se marier a 12 ans sortir et se cacher entièrement voilà la triste réalité du sort réservé aux femmes. cette petite wadjda est une rebelle et essaye malgré tout de vivre et être heureuse.
Un petit bijou de fraicheur,d'impertinence,de légéreté sur un sujet grave et qui plus est,réalisé par une film joue sur l'opposition entre l'innocence d'une jeune ado qui ne comprend pas où est le problême face à la rigueur,aux contraintes imposées aux femmes (pourquoi (qu)aux femmes?)imposés par la religion.A priori ce film est produit en partie par l'Arabie Séoudite et c'est quand même surprenant voire déroutant.
Bien surévalué que ce "Wadja".... Bien que la réalisatrice a du se mouiller énormément pour que ce long métrage aboutisse, que la critique acerbe qu'elle émet sur son pays est a souligner et a défendre, le long métrage n'atteint pas pour moi des sommets! La critique est belle, défendre la condition féminine et essayer de faire changer les chose et faire évoluer les meures et les pensée a travers cette petite fille, oui c'est honorable et il faut défendre cela! La réalisation est étonnement accessible, presque trop, elle paraît quelque peu occidentale et pas assez percutante et ne se démarque pas, on ne se dit pas que le long métrage a été réalisé en Arabie mais carrément en Europe! Et a la différence d'un film de Farhadi on ne ressent aucune profondeur ni originalité dans la réalisation et dans le traitement! Mais le symbole est fort, beau, percutant et prenant! Et rien que pour ça c'est a voir!
Visionné en rattrapage sur la chaîne cryptée. Une curiosité ethnographique que ce "Wadjda", fort loin du grand film que la critique compassionnelle occidentale a voulu y voir - les bobos ont adoré ! Montre dans toute son horreur ce qu'est une société islamique, fossilisée dans l'obscurantisme. L'Arabie saoudite, ce pays où les femmes n'apparaissent pas sur les arbres généalogiques, n'ont pas le droit de conduire, sont des silhouettes macabres, voilées de la tête aux pieds dès que mariées (souvent dès l'enfance), ne sont que des pondeuses, au service de maris volontiers polygames (surtout quand elles n'ont pas donné de fils à leur seigneur et maître, comme ici la mère de la petite héroïne). L'Arabie saoudite, à régime théocratique, où la distraction de l'année pour les collégiennes est un concours "coranique", où l'on psalmodie les sourates - seul texte de référence. L'Arabie saoudite, où les petites filles n'ont pas le droit de faire de vélo, car le frottement des organes génitaux sur la selle leur ferait courir un risque d'indécence ! Pas de point de vue - pourtant réalisé par une Saoudienne.... Le maximum compatible avec la charia, sans doute. La gamine est attachante, mais "l'intrigue" tient sur un timbre-poste, et la mise en scène est ultra basique.