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    Wadjda
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    357 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 9 février 2013
    Un beau film pour un beau voyage et un bon électrochoc.
    gemini-hell
    gemini-hell

    26 abonnés 395 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 février 2013
    « Wadjda », ou la gamine au vélo, une douzaine d’années et un caractère bien affirmé. La fillette ne ménage pas son entourage, sait ce qu’elle veut et entend bien se faire respecter. En somme, c’est le portrait d’une pré-adolescente comme on en croise par pelletée. Oui mais voilà, l’action de ce film se situe en Arabie Saoudite et là-bas, lorsque l’on naît fille, il y a bien des libertés dont il faudra se résoudre à faire l’impasse toute sa vie durant. A travers le portrait de sa jeune héroïne, la réalisatrice réussit à décrire avec une grande justesse de ton et sans didactisme les codes d’une société qui assume haut et fort sa dévotion sans limite à une religiosité exacerbée où la domination de l’homme sur la femme semble être le privilège qu’il faut maintenir coûte que coûte. Malgré quelques flottements dans la mise en scène et un rythme inégal, ce film venu d’un pays où le cinéma n’a pas vraiment droit de cité nous surprend agréablement et mérite le détour.
    selenie
    selenie

    6 338 abonnés 6 204 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 février 2013
    L'histoire d'une fillette dans un pays islamique s'est déjà vu, on pourrait citer "Osama" (2003) ou "Le cahier" (2007) pour les plus marquants. Mais cette fois-ci ce film, salué au festival de Venise, marque l'Histoire d'un point de vue assez unique ; le premier film 100% saoudien et réalisé par une femme ! Avouons que rien que ça mérite un détour, surtout lorsqu'on sait qu'il n'existe aucun cinéma en Arabie Saoudite. Une fillette désire acheter un vélo pour gagner une course contre un ami... Un prétexte simple (comme "Le cahier"...) qui permet à Haifaa Al Mansour de montrer le quotidien du sexe "faible" en Arabie Saoudite. Avoir ses règles est honteux, les femmes mangent à part des hommes, les femmes doivent éviter de trop parler aux hommes, une fillette ne peut pas faire du vélo car ça rend stérile... etc... Si on connaissait plus ou moins tous ces paramètres ce film en montre toute la dimension stupide dans un film proche du documentaire. Le point de vue féministe est d'autant plus étonnant que ce film semble avoir passé la censure. La force du film est toute l'intelligence et la finesse de la réalisatrice. Tout en instillant ses idées féministes elle évite le pamphlet frontal et évite de juger directement les hommes. Aucun manichéïsme grâce à un époux/père aimant, non violent qui est lui aussi sous le joug du devoir, celui d'avoir un fils, tandis que le copain de Wadjda est adorable ; notons qu'on évite aussi l'écueil souvent automatique des autres copains moqueurs. Le seul point faible reste la mise en scène, peu inventive, très académique. Si le message de Liberté et de tolérance est magnifiquement démontré la réalisatrice se veut aussi réaliste avec une fin mi-figue mi-raisin. Bon point pour la jeune Waad Mohamed tout en malice et tenacité. Un beau film, nécessaire sans aucun doute pour son pays d'origine mais sur la forme d'autres films sont bien au-dessus ; la seule originalité étant d'être un film saoudien réalisée par une femme. Il faudra attendre le prochain film pour savoir si Haifaa Al Mansour sera une future Hana Makhmalbaf.
    ninilechat
    ninilechat

    74 abonnés 564 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 février 2013
    Vous ne serez pas déçu de ce voyage au pays des femmes cloitrées, tellement il y a de dynamisme et de vie dans ce petit bout de nana, Wadjda, douze ans, et bien décidée à aller au bout de ses envies!

    Et c'est quand même quelque chose que le premier film saoudien, tourné et produit en Arabie Saoudite l'ait été par une saoudienne -oui, une femme! Certes, Haifaa Al Mansour a eu la chance de naître dans une famille progressiste, de faire ses études au Caire, de travailler dans une compagnie pétrolière (où on l'initia à la caméra, pour des films promotionnels) et finalement d'épouser un américain, mais c'est bien elle qui a été financée par un membre de la famille royale et qui a dirigé le tournage, parfois (en ville) cachée dans son camion -régie pour ne pas avoir à côtoyer les techniciens mâles.... et choquer les passants. Drôle d'histoire, drôle de pays....

    Donc, notre petite Wajda (Waad Mohammed) est l'unique fille d'une famille aisée vivant dans les faubourgs de Ryad. Famille qui se délite: le père est sur le point de prendre une deuxième épouse.... Elle va dans une école où elle est telle quelle: indiciplinée et passablement insolente.... Elle porte un jean slim et des baskets sous sa blouse -quand on lui reproche de ne pas porter de jolies petites ballerines noires comme ses compagnes, elle peint les dits baskets en noir.... Et au lieu de chuchoter des petits secrets avec des copines, son seul ami est....un garçon, Abdallah (Abdullrahman Al Gohani) qu'elle fait d'ailleurs tourner en bourrique.... et qui veut cependant l'épouser, plus tard! Et ce qu'elle veut, Wajda, c'est un vélo, comme Abdallah, et pour faire la course avec lui.

    Wadjda a de la répartie, voire cruelle. Quand sa maman, la très jolie (quoique grassouillette...) Reem Abdullah, lui dit que le vélo, c'est interdit aux filles, et que si elle en faisait, elle ne pourrait jamais avoir d'enfant, elle lui rétorque "toi tu ne peux plus avoir d'enfants, et pourtant tu ne fais pas de vélo". Et elle économise, sous par sous, pour acheter le cycle de ses rêves qu'elle a même retenu chez le marchand, l"achetant" au moyen d'une cassette clandestine de chansons.... Elle réalise donc des cassettes clandestines, elle fabrique et vend des bracelets -scoubidou aux couleurs des équipes de foot.... et si une fille voit en secret, horreur! un fiancé, Wadjda fera passer les billets -moyennant finances.... Oui, une sacrée petite bonne femme. Et, voilà le grand concours..... de récitation du Coran. Avec le prix, là, le vélo, c'est tout de suite! Jusque là, Wadjda ne s'est pas particulièrement intéressée au Coran, se bornant à faire ses prières aux côtés de sa mère, mais là, elle s'inscrit, et ça a l'air vachement compliqué: en fait, le Coran doit être écrit dans un arabe ancien complètement différent de la langue parlée en Arabie Saoudite. Et il faut le psalmodier.... Attention: si une des fillettes a ses règles (toute la petite troupe se met à glousser comme toutes les gamines du monde....) elle ne doit pas toucher le saint livre: il faut le manipuler avec des kleenex.... Une des gamines apporte des photos (c'est interdit). Ce sont les photos de son propre mariage.... avec un vieux de vingt ans! (toute la petite troupe glousse...)

    Le collège est dirigé d'une main de fer par madame Hussa (la belle Ahd). Rien ne lui échappe. Deux fillettes qui s'isolent dans une arrière cour, cela déclenche toute une enquête (en fait, elles se vernissaient les doigts de pied en vert....). Deux ouvriers, sur un toit, peuvent VOIR les fillettes! Toutes s'enfuient, sauf Wadjda qui continue à jouer à la marelle. Ajoutons que si les hommes ne doivent pas VOIR les femmes, ils ne doivent pas non plus les ENTENDRE. Si des femmes bavardent sur leur terrasse, elles doivent le faire à voix basse pour que les hommes de la maison voisine ne puissent pas entendre le son de leur voix.... Hallucinant, non?

    Bien sûr, elle gagnera le concours. Mais hélas, quand madame Hussa lui demandera ce qu'elle compte faire avec son prix, elle répondra "acheter un vélo".... et le prix se trouvera aussitôt transformé en un don "pour nos frères palestiniens".... Wadjad est culottée, mais pas assez méfiante.

    Ce qui est hallucinant, c'est de voir à quel point les femmes défendent leur propre enfermement. Elles sont les premières geollières d'elles même. Madame Hussa est un vrai dragon. Comment comprendre cela? Elles peuvent travailler, par exemple enseigner (dans une école de filles, évidemment). Mais sont tributaire d'un taxi qui les prend en charge et ne verra, lui non plus, jamais rien d'elle qu'un fantôme voilé de noir. Ainsi la maman de Wadjda doit endurer plusieurs heures de transport, avec un taxi jamais content. Pour elle, se présente une occasion formidable: travailler dans un hôpital près de chez elle, où est déja sa meilleure amie, Aïcha. Elle n'a plus grand chose à attendre de la vie, cette jeune femme, maintenant que son mari est parti chez une plus jeune qu'elle. Que lui reste t-il, à part vieillir et grossir entre ses quatre murs? Eh bien, quand elle se rend compte qu'Aïcha travaille, visage découvert, au milieu d'hommes -elle s'enfuit. Elle ne peut supporter cette idée. Pourtant, quand on les voit, chez elles, entre femmes, en talons hauts, jeans moulants, et jolies blouses, elles ont l'air tellement élégantes, modernes, elles pourraient être italiennes.... Hélas, elles sont du pays des femmes cloitrées, et ne peuvent même imaginer que cela change.

    Sauf que, quand on voit Wadjda pédalant sur le vélo qu'elle a finalement obtenu, laissant Abdallah à la remorque, pédalant avec son slim bien collant et son abaya flottant au vent, jusqu'à la grande route, on se dit que, peut être, la nouvelle génération nous (et leur) réservera des surprises...

    Film à voir absolument, parce que c'est une plongée dans une société qui nous est totalement opaque, et à cause de cet épatant personne de petite fille, tellement tonique -on se dit qu'avec elle et l'héroïne des "Bêtes du Sud Sauvage", ce sont les petites filles qui sauveront le monde....

    J'aimerais bien savoir quel peut être le statut des deux jolies actrices, maintenant que le monde entier a vu leur chevelure, leurs bras, leurs formes? Qui peut me répondre? Sans doute ne sont elles pas saoudiennes et viennent elles d'un pays, comme le Qatar ou Bahrein, aux moeurs assouplies....
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 8 février 2013
    Wadjda

    Wadjda, 12 ans, a un petit sourire espiègle et préfère chahuter avec son voisin Abdullah, plutôt que de s'appliquer à l'école. Elle porte jeans et baskets, mais pas l'abaya. Tête nue à Ryad, même quand on est une fille de son temps, c'est pas correct. Et c'est encore moins admissible qu'elle rêve d'avoir un vélo pour battre son copain à la course: la-bas, ce rêve est réservé aux garçons.
    Quand on est une petite fille au royaume wahhabite, on le reste en attendant qu'on vous ait trouvé un mari. Même sa mère, coquette et plutôt aisée, ne peut rien à çà! Parce qu'en Arabie Saoudite, personne ne peut s'affranchir du poids du religieux et de l'école coranique ou Wadjda fait quasiment figure de rebelle jusqu'à ce qu'elle accepte de participer à un concours de récitation du coran, pour s'offrir le vélo tant convoité.
    Fière et obstinée, Wadjda comprend mieux que la génération de ses parents certains blocages sociétaux. Et quand elle décide de mettre le pied dans la porte des préjugés, elle laisse son pied coincé jusqu’à ce que ça s’ouvre…
    Un « petit film » sensible qui montre davantage qu’il ne dit. Et si le sujet est mince, reste la fable universelle sur l’émancipation féminine qui en dit long sur l’état de la société wahhabite aujourd’hui.
    Pascal C.
    Pascal C.

    30 abonnés 113 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 8 février 2013
    un film très bon tout en retenue, pudeur et qui montre à voir. pas voyeur et du coup démonstratif avec force. Évidemment la condition des femmes en Arabie Saoudite mais aussi la force d'une petite fille soutenue par sa mère. Très beau.
    khedije
    khedije

    1 critique Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 février 2013
    La vie est faite pour vivre et Wadjda en est l'image même dans ce monde où les conventions étouffent tout et tous. La réalisatrice montre avec finesse la brutalité de ces traditions et leurs contradictions. À voir sans hésiter.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 8 février 2013
    Film admirable dont la force est qu'il n'est absolument pas austère et larmoyant. Beaucoup d'occasions de rire, d'être ému.

    Pas de victimisation, bien au contraire la mise en valeur de la détermination, du courage de l'affirmation de soi à travers des scènes du quotidien intelligemment choisies, filmées avec une forte sobriété et une grande subtilité. L' intelligence de l'enfance, l'espoir.

    Après "Billy Elliott", "Joue la comme Beckmann", il y a "Wadjda".
    marcy-project
    marcy-project

    5 abonnés 27 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 8 février 2013
    Très grande surprise je ne m'attendais pas à vvire autant d'émotions et à etre autant pris par ce film il est tout simplement réussit.La petite Wadjda joue son role à la perfection.
    MenetouNahon
    MenetouNahon

    1 critique Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 8 février 2013
    Tres subtil, leger... Mais puissant et fort
    Merci pour ce film
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 7 février 2013
    À voir, c'est indispensable, impératif. La sincérité est toujours belle.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 7 février 2013
    Film superbe! la jeune actrice est épatante, pleine de vie, une fille de 12 ans tout à fait normale! L'histoire est toute simple à la base, mais démontre bien la difficulté d'être une femme ou une petite fille dans ce cadre-là. Un régal!
    Christophe L
    Christophe L

    8 abonnés 379 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 février 2013
    C'est avec une extrême douceur et beaucoup d'espoir que la réalisatrice a choisit de parler de la condition des femmes musulmanes à travers la religion, les coutumes, le mariage, l'éducation. C'est un film des plus passionnant, construit intelligemment, maîtrisé pour susciter la réflexion tout en restant plonger dans le divertissement. Il n'y a aucun excès de zèle, ni d'émotions pour l'émotion, ni de clichés. Casting d'inconnus de haute voltige composé entre autre de deux jeunes acteurs criant de vérité. Les femmes voilées n'ont plus de secrets. A ne pas manquer...
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 7 février 2013
    Un film vraiment très agréable à regarder et sans ennui (peut-être le rythme baisse-t-il juste un peu à certains moments) qui parvient même à nous faire prendre du plaisir et à sourire malgré la gravité du sujet qu'il traite. En tout cas, ce premier film saoudien par une réalisatrice est une réussie et s'appréhende comme une parfaite introduction à ce pays en nous plongeant au cœur des relations hommes / femmes, marquées par la soumission des femmes. Si ce film féministe ne doit pas nous faire oublier la montagne d'efforts qu'il reste encore à faire dans les sociétés occidentales (il ne faudrait pas qu'il soit un prétexte pour se dédouaner!), il montre le caractère taliban d'un pays pourtant traité avec bcp de respect étant donné les richesses dont il dispose.
    Au cœur de ce film : le vélo que veut Wadhjda, symbole de la domination des garçons qui ont seuls le droit d'en disposer selon la morale établie. Pour l'obtenir, elle utilise la religion (par le biais du concours) qui est reléguée à un moyen purement utilitaire en vue de l'émancipation de l'ordre moral religieux lui-même. Ordre moral religieux qui montre sa force et dont il est très difficile de se démarquer, bien qu'il soit plus ou moins perçu comme illégitime par certaines femmes (et pas uniquement Wadjda).
    Notons enfin un excellent jeu de Waad Mohammed.
    Courez le voir !
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 24 février 2013
    Un excellent film sur la condition des femmes dans ce pays mais tourné avec malgré tout pleine de légèreté . la jeune Wadjda est trés attachante émouvante espiègle en elle souffle le vent du renouveau de la liberté pour les femmes qu'elle a comprise malgré ses 13 ans . Avec son petit partenaire de jeux ils forment un petit couple attendrissant complice . vraiement une grande réussite je n'ai d'ailleurs entendu àla fin de la séance que des éloges de la part des spectateurs présents .
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