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Un visiteur
4,5
Publiée le 11 février 2013
Un film sensible et passionnant sur les femmes en Arabie Saoudite. La petite fille est remarquable, les acteurs sont convaincants. Je regrette de ne pas comprendre l'arabe, cela aurait probablement été une aide sur le film. Passionnant.
Le film est un V.O.. Il faut donc, le regarder devant sa tv, pour comprendre l'histoire. Pour moi, c'est simplement, l'histoire d'une enfant, qui s'est mis en tête, d'avoir un vélo, pour courir au côté de son copain, un autre enfant. C'est intéressant, de savoir qui, en réalité aura le vélo. Certaines coutumes saoudiennes ne sont montrées qu'en arrière plan. Je donne 4 étoiles et demie, pour l'histoire générale.
Haifaa Al-Mansour réussit un double exploit. Celui d'être la première femme arabe à tourner un film,et la première tout court à pouvoir filmer en Arabie Saoudite. "Wadjda" est un conte rafraîchissant et éloquent sur l'émancipation extrêmement compliquée des femmes du Golfe Persique. On y découvre une manière de vivre qui nous ramène en arrière,même s'il n'est pas question de juger étant donné les différences religieuses et culturelles de chaque pays. L'idée suprême,c'est de suivre l'histoire à travers les yeux d'une gamine de 12 ans,qui n'a aucune intention de rentrer dans le rang,voulant obtenir une bicyclette et échapper au port du voile. La banlieue de Riyad,vaste,désertique et faussement apathique est un cadre étonnant pour comprendre les rouages sociaux et les codes rigides de ce pays. Si la mise en scène est appliquée sans être transcendante,le discours atteint une puissance émotionnelle et réflexive peu commune dans le cinéma actuel. À découvrir impérativement.
Je comprends pourquoi ça a fait un petit buzz ^^. J'ai trouvé l'histoire hyper touchante. Il y a une pointe de malice chez la petite héroïne qui fait vraiment plaisir. Et les questions que ça soulève en fait tout simplement. Ce paradoxe de modernisme et de tradition religieuse m'échappe vraiment. Comment ça se fait que pas plus de femmes que ça s'interrogent, envient, se rebellent contre ce système en étant aux premières loges pour voir le monde "occidental". Beaucoup de respect pour la réalisatrice, vraiment. J'aime beaucoup le postulat simple de départ "je veux un vélo" qui ouvre sur une plus grande réflexion.
Voila le film qu'il ne faut pas rater. Déjà 300 000 spectateurs , mais il en faut encore plus . C'est un signal politique d'y aller. Il faut montrer aux Saoudiens et aux musulmans intégristes qu'il faut évoluer , que la femme est l'égale de l'homme. Bravo à la saoudienne qui a réalisé ce film surtout dans des conditions difficiles. Elle était obligée de diriger par téléphone en restant cachée dans une voiture! Courrez y
Un film saoudien réalisé par une réalisatrice saoudienne avec des acteurs tous saoudiens sur le territoire même de l'Arabie Saoudite, c'est en tout point un film historique ! Il est au-delà de cet aspect une plongée dans une société saoudienne qui reste globalement très méconnue dans les pays occidentaux et qui bénéficie en plus de la vision de ceux et celles qui vivent cette réalité et non d'un point de vue étranger. La réalisatrice met en scène une jeune fille : Wadjda, 12ans, qui rebelle se met en tête de s'acheter un vélo pour faire la course avec son ami Abdallah ; or au pays du Prophète les filles ne font pas de vélo... Par le biais de ce personnage très attachant et de son aventure, Haifaa Al Mansour tresse le portrait de son pays où le conservatisme de la société, muselée par une religion omniprésente, enserre les individus dans un carcan qui les étouffe. La réalisatrice bien qu'elle use du point de vue des femmes n'est pas pour autant tendre avec elles, elle n'hésite pas à montrer qu'elles peuvent être tout aussi réactionnaires que les hommes (en témoigne la réaction outrée de la mère de Wadjda quand elle voit son amie Leïla travailler à visage découvert au milieu d'hommes) et elle montre également le poids des traditions qui pèse sur les hommes qui se retrouvent obliger à prendre, par exemple, une nouvelle épouse si la première se retrouve incapable de leur donner un fils, quand bien même ils n'auraient ni les moyens ni l'envie de prendre en charge une nouvelle famille. À la fois conte charmant sur une petite fille qui veut un vélo et radiographie de la société saoudienne "Wadjda" est un long-métrage rare qui mérite amplement que l'on s'y intéresse, ne serait-ce que pour encourager une réalisatrice très courageuse et d'autre vocation du même type au pays des lieux saints de l'islam.
La petite Wadjda porte un fantastique film sur la condition des femmes en Arabie Saoudite, obligée de se cacher face aux hommes et n'ayant pas le droit de faire du vélo. Avec la petite rebelle Wadjda qui veut faire la course avec son ami on à une idée de départ qui permet de peindre un portrait semble t'il fidèle de cette société, de plus le film n'est pas dénué d'humour et nous fait vraiment passer un bon moment.
De nos jours, à Riyad, Wajdja, 12 ans, moderne, dégourdie et indépendante, dénote au milieu des jeunes filles de son âge. Elle rêve de s'acheter un vélo pour faire la course avec son ami Abdallah. Mais, en Arabie Saoudite, une jeune fille comme il faut ne fait pas de vélo.
Cette histoire simple permet à Haifaa al Mansour de montrer le quotidien des familles d'Arabie Saoudite. Un pays mené par des traditions archaïques et séduit par un modernisme de plus en plus présent. Si les femmes sont les premières victimes de ces traditions, les hommes n'en subissent pas moins cette pression mais ni elles, ni eux, ne semblent prêts à se lever pour s'en détacher totalement. Le récit d' Haifaa al Mansour est fluide, distrayant et édifiant. Un beau film.
Je n'ai pas été très ému par cette histoire mais il faut remettre les choses dans leur contexte. La démarche de la réalisatrice est très courageuse et elle réussit à entrouvrir la porte pour des sujets de société très importants. Il faut penser que c'est un film saoudien tourné en Arabie Saoudite et donc c'est déjà bien de voir ces sujets au cinéma. Un film très intéressant à découvrir.
Quand on est amateur de films d'ailleurs, la tentation de découvrir le cinéma saoudien est tentante car assez rare. J'adore le cinéma iranien, israélien... Wadjda, joliment porté par sa jeune héroïne dénonce assez bien la société patriarcale du pays, sans appui, et délivre tout au long du film ses messages, polygamie, rôle négligeable des femmes, absurdité et manque total de liberté des femmes... La force est de l'avoir fait passer à travers le prisme d'une jeune fille émancipée dont les baskets très présents dans le film symbolisent une société en mutation, et qui ne rêve que d'un simple vélo, réservé aux garçons.... Mais l'ensemble reste un peu lisse à mon goût.
c'est une merveille ! la réalisatrice donne ici la place à l'espoir et ne tombe jamais dans les clichés. Les acteurs sont brillants et attachants on espère que ce film ouvrira la porte à la prise de parole et sera un jour retransmis dans des "salles de cinéma" en Arabie Saoudite
Après les Femmes du bus 678 pour l'Egypte...une Séparation pour l'Iran, un nouveau témoignage d'une société cadenassée, d'un ordre établi qui ne laisse aucun choix à une femme en dehors de celui d'épouse et de mère et si possible d'un garçon. Premier film surgi du désert et de l'Arabie Saoudite, réalisé par une femme et qui ne sera jamais présenté dans son pays...malgré la fraîcheur et l'optimisme de la fillette on sort étourdi devant ces témoignages d'un quotidien où les éducatrices sont font les meilleures alliées du pouvoir religieux..
À la fin des années 1940, un nouveau mouvement cinématographique voit le jour en Italie. Il a pour but d'être aux plus proches des hommes et de la vie réelle. Il se nomme le néoréalisme, et Wadjda, le premier film saoudien réalisée par une femme, s'en inspire clairement. On suit dans cette oeuvre historique une petite fille rebelle voulant un vélo à tout prix (rappelant de loin l'excellent Voleur de bicyclette de De Sica, réalisé en 1948).
Dans la banlieue de Riyad, capitale de l'Arabie Saoudite, le désert semble dominer le paysage. La vie de Wadjda ressemble à celles de beaucoup de filles de son pays, partagée entre l'école et la maison. La réalisatrice a choisit de filmer le quotidien de cette enfant par de nombreux aspects documentaires (décors réels, scènes du quotidien, personnages véridiques). Ce sont sûrement ces partis pris qui rendront le récit creux au départ, auquel il faudra s'habituer.
Wadjda n'est pas juste une gamine qui veut une bicyclette. Elle représente la liberté que toutes les femmes veulent, avec cette innocence caractérisant si bien l'enfance. Elle se servira de la religion à ses propres fins en renvoyant l'islam à ses propres paradoxes. Elle et son copain symbolisent la nouvelle génération, et l'on voit en eux la métaphore d'un nouvel espoir, libéré du poids des traditions et de la religion.
Wadjda est un film purement féministe, qui dénonce les inégalités de son pays comme l'a fait récemment Les femmes du bus 678. L'image du professeur notamment, évoque sûrement l'hypocrisie générale qui s'est installée dans ce pays, où le proverbe « fais ce que je dis, pas ce que je fais » n'a jamais pris aussi bien son sens.
Avec de très bonnes actrices (autant la fille que la mère) et certaines scènes poignantes, Wadjda fait partie de ces oeuvres rares qui montrent le chemin et ouvrent les esprits. C'est un film nécessaire plus qu'artistique. Une oeuvre historique plus qu'esthétique.
Film passionnant et émouvant sur l'enfance et la vie des femmes dans un pays où leurs conditions de vie est très restrictives. A voir absolument Très touchant
13/20 : La réalisatrice Haifaa Al Mansour a eu le courage et le cran de réaliser ce film qui dénonce les pensées et les actes de l’Arabie Saoudite, un pays conservateur.
La jeune actrice Waad Mohammed qui interprète Wadjda, est convaincante dans ce rôle auquel nous nous attachons puisque cette dernière, doté d’un fort caractère, n’accepte guère d’être soumise face à toutes ces règles injustes et de ne pas pouvoir faire ce que les hommes font. Wadjda est une jeune fille détachée des autres, qui a du répondant et qui n’hésite pas à surmonter des obstacles parfois difficiles afin de réaliser son rêve : avoir un vélo.
Haifaa Al Mansour nous démontre ici ce que les femmes doivent subir au quotidien : d’innombrables injustices. En effet, il est donc lamentable de constater qu’ici, les femmes ne sont pas autoriser à parler, à rire ou à chanter en public, par risque que les hommes les entendent. Tout ceci est d’une telle absurdité qu’on en viendrait même à en rire, en se disant : « non, attends, c’est une blague ? Ce n’est pas possible ! ». Il est interdit aux femmes de pratiquer le vélo et parfois même, certaines petites filles (d’environ 10, 12 ans) sont contraintes de se marier avec des hommes bien mûres. Pour conclure, dans ce système pitoyable, les femmes ne servent qu’à préparer la cuisine pour leur mari, se faire belle à leurs yeux et à faire des enfants. Dès qu’elles sortent dehors, elles doivent s’infliger le voile, voire même la Burqa. Inadmissible !
Il est dommage que le film soit bâclé par moments, l’enchainement de l’histoire étant trop rapide.
WADJDA est un film intéressant qui nous permet de ne pas oublier que dans ce pays, les inégalités Hommes/femmes persistent de manière extrême.
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