Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Alligator 427
25 abonnés
133 critiques
Suivre son activité
5,0
Publiée le 21 mars 2013
Comment ne pas tomber sous le charme de Wadjda, de son sourire et de son obstination à être une petite fille, comme les autres, dans un pays pas comme les autres ? Comment ne pas être fasciné par cette plongée dans le quotidien d'une partie des femmes d'Arabie Saoudite ? Comment ne pas porter aux nues ce regard simple et plein de fraîcheur ? Merci pour ce moment exceptionnel.
Trois étoiles pour le principe, premier film saoudien! ça se fête ! je dirais que c'est encourageant pour l'avenir même si l'intrigue n'est pas au premier plan. J'aurais peut-être préféré une découverte culturelle plus proche de la réalité car pour le peu que j'en sais, ce film a l'air bourré de clichés et de fantasmes.
Une fois de plus il est question, dans ce très beau film, de la condition de la femme dans les pays arabes, ici l’Arabie Saoudite, l’un des plus conservateur. Difficile d’imaginer la condition de vie de ces femmes sous le poids de la religion, et la jeune Wadjda n’est pas exempte, mais comme c’est une petite maligne elle ne va pas se laisser embringuer et va tout faire pour obtenir ce qu’elle convoite, un vélo, chose absolument interdite pour une femme dans ce pays. On est sous le charme de cette jeune fille espiègle qui n’a pas la langue dans sa poche, sans le savoir elle mène un combat contre l’oppression des femmes dans son pays. Allez voir ce film, il mérite votre attention. 4 étoiles.
Que dire ... Cinématographiquement, ce film n'a rien de remarquable. La mise en scène est digne d'un documentaire. Et d'ailleurs ce film est avant tout un documentaire sur la condition désastreuse des femmes en Arabie Saoudite. Si l'on considère ce film d'un point de vue documentaire, alors ce film mérite bien quatre étoiles. Le scénario expose la dureté d'existence de cette condition féminine. Reste le charme de cette jeune Wadjad et de son petit copain. Le sourire et la ténacité de cette jeune fille touche. Ils apportent une note de poésie rêveuse à ce monde traditionnel pesant. Alors ... oui, ce film mérite d'être vue et j'aimerai revoir dans vingt ans cette Wadjda, avec l'espoir qu'elle pourra librement faire du vélo, conduire sa voiture et choisir l'homme avec qui elle voudra rêver des heures heureuses.
... Ce film, Prix du meilleur film Art et Essai au Festival de Venise, a le mérite de la nouveauté et d'un record : le premier grand film saoudien a été réalisé par une femme Haifaa al-Mansour au pays des machos-machos ultra-conservateurs où les femmes n'ont même pas le droit de conduire.
L'histoire de cette adolescente tenace qui apprend à psalmodier par cœur des versets du Coran pour participer à un concours de lecture du Coran et gagner le prix qui lui permettra de s'acheter le vélo de ses rêves nous permet de pénétrer dans l'intimité de la middle class saoudienne. Nous avons été surprises, même si on en a déjà entendu parler, du contraste entre l'occidentalisation de la vie domestique : vêtements (jeans slim, t-shirts), écrans de télévision plats et apprentissage du "Coran facile" par l'intermédiaire d'un quizz video.
Une tranche de vie qui pourrait se dérouler en Occident : l'histoire d'un couple qui va se défaire, celle d'une gamine déterminée et effrontée mais transposée dans le contexte d'une culture éloignée de notre quotidien car vivant sous la dictature de la Charia.
L'oppression est sensible à travers les contraintes vestimentaires et les brimades subies à l'école religieuse, la menace d'un mariage précoce et le statut de la mère enseignante mais soumise aux décisions de son mari. Le film réussit malgré tout à rester léger grâce à l’énergie de cette gamine rebelle, à l'humour et à la joie de vivre qu'elle communique.
Tous publics. Coup de cœur à conseiller aux ados qui ne sont pas rebutés par la V.O.
Un film très attachant avec une petite rebelle dans un monde où tout est contraignant pour les jeunes filles. Le force de ce film est le sujet et la mise en scène, car pour tout européen, on a du mal à comprendre comment vivent les femmes dans un monde voilé. Ce film nous permet d'éclaircir ce brouillard avec la vision d'une adorable adolescente. Toutes les contraintes sont retranscrites de manières simples. On comprend très vite les difficultés des femmes mêmes si celles-ci ont les moyens.
Wadjda, 12 ans, a un petit sourire espiègle et préfère chahuter avec son voisin Abdullah, plutôt que de s'appliquer à l'école. Elle porte jeans et baskets, mais pas l'abaya. Tête nue à Ryad, même quand on est une fille de son temps, c'est pas correct. Et c'est encore moins admissible qu'elle rêve d'avoir un vélo pour battre son copain à la course: la-bas, ce rêve est réservé aux garçons. Quand on est une petite fille au royaume wahhabite, on le reste en attendant qu'on vous ait trouvé un mari. Même sa mère, coquette et plutôt aisée, ne peut rien à çà! Parce qu'en Arabie Saoudite, personne ne peut s'affranchir du poids du religieux et de l'école coranique ou Wadjda fait quasiment figure de rebelle jusqu'à ce qu'elle accepte de participer à un concours de récitation du coran, pour s'offrir le vélo tant convoité. Fière et obstinée, Wadjda comprend mieux que la génération de ses parents certains blocages sociétaux. Et quand elle décide de mettre le pied dans la porte des préjugés, elle laisse son pied coincé jusqu’à ce que ça s’ouvre… Un « petit film » sensible qui montre davantage qu’il ne dit. Et si le sujet est mince, reste la fable universelle sur l’émancipation féminine qui en dit long sur l’état de la société wahhabite aujourd’hui.
Troisième visionnage et toujours aussi enthousiasmé: c’est tendre, beau et intéressant. Ce film sur la condition féminine saoudienne est édifiant, fin, instructif, émouvant et sensible. La belle amitié des deux gamins (Waad Mohammed craquante) rappelle Jeux Interdits. Le scénario est sans faille... et chapeau d'avoir réussi à le faire passer! C’est un bijou.
"Wadjda" ou le rêve éveillé d'un bouleversement des mœurs. Ce premier film saoudien est une jolie révélation ! La petite comédienne, pleine d’insouciance, est attachante et détachée des réalités qui l'entourent et briment son existence. Si on comprend bien, à travers ce film, que les femmes sont totalement soumises, l'étude de ce phénomène manque selon moi de profondeur. Haifaa al-Mansour expose plus qu'elle dénonce réellement, trop de sagesse peut-être ... Elle est largement pardonnée, pour ce premier film. Le vélo comme prétexte au récit du film est judicieux, quoique peu percutant. La fin du film est un peu à l'eau de rose mais peu importe, ce film est réussi et je vous le conseille !
Emouvant, percutant et non dénué d'humour, ce très beau film dénonce sans trop en faire, avec simplicité et délicatesse, les difficultés des femmes saoudiennes.
Film drôle et touchant ...et très intelligent. La force de ce film est qu'il dénonce avec subtilité le conservatisme insupportable de l'Arabie Saoudite et nous fait passer un grand moment de cinéma. Exactement comme La Séparation. Wadjda est aussi bon que ce dernier...voir mieux...
Ce très beau film de Haifaa Al Mansour saoudienne s’attache à faire entendre la voix des femmes. Dans ce pays où les bicyclettes sont réservées aux hommes car elles menacent la vertu des jeunes filles, Wadjda, 12 ans, baskets et jeans sous sa tunique, rêve d’avoir un vélo. Serait-elle la Rosetta d’Arabie Saoudite ? Un voyage émotionnel vraiment touchant.