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Ewen Blake
158 abonnés
1 201 critiques
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2,0
Publiée le 23 avril 2016
Je suis très surpris à ne pas avoir accroché à Steve Jobs. Je ne suis pas un fan d'Apple mais j'adore Danny Boyle (quand il n'en fait pas trop visuellement, c'est le cas ici), les dialogues de Sorkin (The social Network est un bijou) et le jeu de Fassenber (Magneto est devenu le meilleur Villain de Marvel grâce à lui). Et pourtant malgré le choix ambitieux de sortir de la construction chronologique classique des biopics je n'ai pas été passionné. Le récit est construit sur des clins d'oeils et des détails : la poche de chemise, le PC qui doit dire hello, le cube parfait car un peu plus large à la base... Ces "real life facts" qui ont probablement donné des début de rigidité aux fans m'ont laissé complètement indifférents. Des détails qui par contre passionne un Jobs continuellement sur-sollicité dans des scènes limites théâtrale où la crédibilité est sacrifiée au profit de la performance et où le flot de parole tentent vainement d'éviter de perdre notre attention.
Un bon complément au film de Joshua Michael Stern finalement car on a un aperçu différent et surtout des éléments beaucoup plus détaillés sur certains moments de la vie de Steve Jobs et sur certains produits phares, à commencer par le lancement du Mac en 1984, le passage NeXt autour de 1988 et enfin l'iMac en 1998. Mais contrairement à l'autre film, on en apprend encore davantage sur sa vie privée et surtout sur les relations humaines compliquées qu'il entretient avec l'ensemble de son entourage, qu'il soit familial ou professionnel. C'est donc beaucoup plus bavard mais les mots sont choisis avec soin et les dialogues vont souvent mouche (entre Jobs et Sculley, joué par Jeff Daniels ou encore avec Woz, par un surprenant Seth Rogen). Michael Fassbender ne ressemble pas trop physiquement au créateur de génie au début du film (par rapport à Ashton Kutcher dans "Jobs" en tout cas) mais s'en sort très bien dans le rôle de cet hommes complexe. Kate Winslet est assez méconnaissable avec ses grosses lunettes typique des 80's mais réussit également son coup.
Je n''ai pas compris l'utilité de ce film. Pourquoi n'avoir abordé que 10 ans de la vie de cet homme brillant ? Surtout que sur ces 10 ans, le film ne tourne qu'autour de 3 jours... Pendant lesquels Steve Jobs est censé avoir eu toutes les conversations imaginables qui ont changé sa vie. Sinon les acteurs sont très bons, mis à part Michael Fassbender, qui semble penser à réplique suivante en permanence.
Le "Steve Jobs" de Danny Boyle, enfin un biopic pas les autres. Sélectionnant seulement trois actes de la carrière de l'homme, à savoir sans doute les tournants de sa vie et correspondant pour la plupart à la présentation de ses nouveautés, le réalisateur nous plonge dans les coulisses d'Apple et nous livre des échanges entre le visionnaire et les personnes gravitant autour de lui pour le moins passionnants, à commencer par son bras droit, la convaincante Kate Winslet. Le choix de Fassbender était inimaginable, et pourtant c'est une franche réussite, charisme sous le coude, le rôle lui va vraiment comme un gant. A la fois insupportable mais fascinant, le personnage est merveilleusement représenté, et la présence de "l'affect familial" est juste et pas inapproprié, nous offrant même dans les yeux de sa fille une merveilleuse scène finale. Voilà ce que j'appelle un biopic qui prend des risques et ne se limite pas qu'à évoquer, arrive à trouver un angle et à prendre même parti, que cela plaise ou non à tout le monde.
Film tout aussi bon dans son fond que dans sa forme: Fassbender est parfait dans le rôle de Jobs, réalisation digne d'un maître et même en ayant lu la bibliographie, on est surpris par toute cette mise ne scène extra ! A voir !
Danny Boyle a choisi de tourné ce film en se concentrant que sur des conversations d'avant présentations de produit . Dialogues en coulisse avec des personnes de sa vie privée et professionnelle. Le problème est la compréhension des faits. Plus sobre que dans le biopic avec Ashton Kutcher, la vie de Steve Jobs est nettement moins intéressante en conversation de règlement de compte. La ou le film gagne en originalité dans sa mise en scène , il y perd en intérêt, suspense, et enjeux scénaristique. A la limite d'ennuyeux, Steve Jobs nous berce dans son petit rythme constant, avec ces grands acteurs, comme un documentaire ou le fil du scénario s’efface de plus en plus mais nous capte néanmoins.
Moins percutant, distrayant et fun que le biopic précedent, Steve Jobs , contrairement à la personne, ne laissera pas une grande marque dans le monde du cinéma.
Biopic donc on passera sur l'histoire, l'intrigue. Je dirai juste à ce sujet que Steve Jobs semble toujours avoir été un grand orateur, un stratège ayant connu son lot d'échecs. Techniquement, il n'était pas au rdv, bref. Je n'admire pas la firme à la pomme, j'ai voulu voir ce film justement pour essayer en partie, de comprendre l'addiction mais aussi pour voir Fassbender qui me manquait, que j'adore et qui remplit encore bien sa mission. Au final, pas grand chose à dire sur ce film dont la réalisation ne pouvait faire de miracles avec une vie lambda. Je n'ai pas été conquis.
Malgré les termes compliqué et les lourds dialogues, Steve Jobs est une étude très intelligente d'un personnage hors normes. Michael Fassbender est tout simplement parfait et l'interprète à la perfection.
Je suis allé voir la première version de Steve Jobs, celle de 2013...rien à voir, on est a des années lumières... Ici, tout commence à mi parcours du génie, viré de Apple, il repart en solo et présente ses œuvres, enfin c'est tout ce qui s'y passe. On ne connait pas l'histoire, le tout début, comme les premières personnes recrutées, son garage ou il a commencé, la fulgurante progression, les technologies, les étapes concrètes de sa progression... non rien de tous cela , ici on ne voit que les démarrages en fanfare (inauguration de ses trouvailles devant un parterre de gens, strasses et paillettes). Les dialogues ennuyeux cache habilement des references de son histoires mais il faut les détectées, perdues dans le flots des phrases répétitives. Le personnage de Steve Jobs n'a rien du vrai, quelle imposture !, regardez la version de 2013, vous comprendrez...Un film raté, ennuyeux, qui n'est pas représentatif de l'homme génial que l'on veut découvrir...passez votre chemin!
Un film très bavard et ennuyeux. Les scènes sont interminables, pour la plupart consacrées aux disputes que cet inventeur génial et imprévisible, avait avec ses collaborateurs mais aussi avec sa compagne. Le cinéaste place ces situations juste avant le kick-off de présentation des produits majeurs de la marque, et réussi l'exploit d'occulter ou de minimiser ces présentations, qui ont fait la réputation de Jobs, notamment la présentation du Macintosh qu'il avait sorti d'un sac, un comble ! Les confrontations avec Sculley sont systématiques, bref ce film est alourdi par des scènes "à faire" . J'ajoute que ces scènes ont lieu en quasi totalité dans les coulisses , donc au sous-sol , le budget décors n'a pas du être trop élevé...
Danny Boyle nous surprend agréablement aux commandes de ce biopic. Il a déclaré récemment que « Steve Jobs est la une suite de The Social Network » et on est complètement d’accord avec ça. Le réalisateur décoche une mise en scène en adéquation totale avec le travail d’Aaron Sorkin. C’est passionnant et maitrisé de bout en bout, Danny Boyle nous montre une nouvelle fois qu’il est un très grand réalisateur. Il y a quelque chose proche de huis clos dans ce long métrage. On ne quitte pratiquement jamais les coulisses des différents évènement de la vie de Steve Jobs, sauf pour les flashbacks et l’une des dernières scènes du film. Cela nous montre à quel point Mister Jobs était enfermé dans son ambition, dans son rêve, dans sa conquête. Le montage de Jon Harris confirme également cette idée.
Parlons maintenant du scénario orchestré par l’excellent Aaron Sorkin. Le récit se divise en trois segments, trois des plus importants moments de la vie de Steve Jobs. On y voit l’échec, l’ambition et la réussite du fondateur d’Apple. Ce n’est pas tout, le scénariste prend soin de nous montrer la personnalité du personnage vis à vis de son environnement, de sa fille et de ses collaborateurs. On y découvre une personne aussi glaciale et méprisante qu’intelligente et déterminée. Il nous dégoute autant qu’il nous fascine et c’est bien évidemment grâce à l’excellente interprétation de Michael Fassbender. Le traitement des personnages est très bon, que ce soit pour Johanna (K.Winslet) ou Steve Wozniak (S.Rogen). Le côté relationnel est également bien ficelé, notamment la relation entre Steve et sa fille Lisa. Aaron Sorkin fait aussi référence à la religion et à la mythologie grecque. Les dialogues sont taillés comme il faut, le côté théâtrale vient de là aussi. On ne sait pas si tout est vrai mais c’est si millimétré et si passionnant, qu’on est complètement sous le charme de cette histoire. Danny Boyle a su parfaitement se calquer sur ce scénario, un véritable travail d’équipe.
La musique du film est l’œuvre de Daniel Pemberton. Il jongle efficacement avec l’électro et des compositions plus classiques. Cela nous rappelle un peu le travail de Mac Quayle sur la série Mr Robot.
Pour un projet qui battait de l’aile au départ, Universal a su le mettre entre les bonnes mains. Le travail Danny Boyle et Aaron Sorkin est savoureux du début à la fin. Le contrat est rempli pour toute l’équipe.
La critique complète et détaillée est disponible sur notre blog =)
Plutôt que de me coltiner une version proprette de la vie de Steve Jobs, j'ai préféré me reporter sur une version avec A. Sorkin au scénario, D. Boyle à la réalisation et M. Fassbender dans le rôle titre. Le projet aurait pourtant dû se faire avec D. Fincher à la barre et C. Bale en Jobs mais bon, le cinéma prend parfois des chemins détournés et ce film est loin d'être honteux au final malgré les différentes défections. Car pour une des rares fois de sa carrière, Boyle a mis ses effets de côté pour se mettre au service d'un scénario mais bon, il faut voir la qualité de ce dernier car A. Sorkin signe sans nul doute un véritable chef d'oeuvre à ce niveau. Les dialogues sont incisifs, parfaitement rythmés et construits tandis que la thématique du film s'éloigne du schéma classique du biopic pour raconter autre chose, celle d'une paternité contrariée d'un homme, pris entre sa créature industrielle et celle plus naturelle. Sorkin invente, compresse, extrapole pour tout faire tenir en 2 heures qui passent à une vitesse folle tandis que Boyle se sert de l'image pour appuyer les propos et rendre plus palpables certaines émotions. Les acteurs sont bien sûr tous brillants et signent des prestations d'une intensité et d'une classe qui frisent le génie. Un film magnifique, enivrant presque, qui raconte bien plus de choses que la simple évocation d'une vie mais parle aussi d'une certaine Amérique à travers l'explosion du numérique et du business. Du très grand art pour un film vraiment mature et passionnant. D'autres critiques sur
Accès sur la personnalité du charismatique Steve Jobs, on aurait aimé plus de rythme entre les échanges face à face entre Steve et les autres personnages...
Ce film est pour moi un huis clos pesant et interminable. L'idée de se focaliser uniquement sur certaines étapes de la vie de Steve Jobs est intéressante, mais la mise en image est à mon avis très pénible, ressemblant presque à une de ces pièces de théâtre dans laquelle 2 acteurs dialoguent durant des heures, lisant chacun un script, assis l'un en face de l'autre. Pour aller plus loin encore, il aurait été judicieux de réaliser ce film en vue 'à la 1re personne'. Car l'oeil de la caméra est constamment focalisé sur quelques anectodes dans la vie de Jobs, et elle les dépeint de manière totalement unidimentionnelle. Pour le film (en vue 'Jobs), les protagonistes ne sont que des décors, des interruptions dans le schéma d'idées du grand maître. Johanna Hoffmann n'a aucune vie réelle, son seul but est de remettre Jobs sur les rails, Woz n'est dépeint qu'en tant que gentil petit parasite quasiment dénué de tout intérêt (sauf lorsqu'il a quelques sursauts d'amour propre et s'oppose à son 'ami'), c'est tellement réducteur et injuste. Le seul qui force un peu le relief, c'est John Sculley qui offre un niveau de compréhension différent de ce que nous avions appris à l'époque. Reste Lisa, fille reniée par son père alors qu'il nomma pourtant le précurseur du Mac de son prénom, le film tente de lui donner une légitimité, et par conséquent, d'insuffler un semblant d'humanité au grand patron (galvaudant quelques idées pour le futur). Pour ma part, je trouve que l'exercice est globalement raté. Plutôt que de tenter de casser les codes et nous produire une oeuvre élitiste, Danny Boyle aurait pu élargir le champ de la caméra pour nous faire partager une oeuvre plus proche de Social Network que de ce quasi monologue théâtral. Bien entendu il n'est pas aussi ridicule que l'autre film 'Jobs' mais il aurait gagné à être bien meilleur. La référence reste donc pour moi le téléfilm 'les pirates de la silicon valley', les deux biopic sur Jobs m'ont globalement déçu. 2.5/5