Derniers Avis : Steve Jobs - Page 5

Des dialogues finement ciselés débités à un rythme infernal et un Michael Fassbender époustouflant dans le rôle titre. Le film est tourné comme un concert de rock : une énergie folle, aucun temps mort... Mais un non initié peut se perdre un peu dans le jargon informatique et quelques flashbacks imbriqués dans le présent et dont on ne saisit pas forcément la portée.

Je ne pensais pas que ce film ressemblerait à ça, je ne pensais pas qu'on allait se concentrer autant sur ce personnage, autant sur sa personnalité, notamment ses mauvais côtés. Je trouve ça bien quand même. Ça reste parfois déroutant et incompréhensible pour des novices en informatique ce qui gâche un peu l'ensemble qui n'est jamais ennuyeux !!

Avec un biopic sur la vie de Steve Jobs, l'homme qui a révolutionné l'informatique pour le grand public Danny Boyle livre un film remarquable bien aidé par la qualité de l'écriture du scénario d'Aaron Sorkin absolument remarquable. Loin du portrait élogieux que l'on peut craindre dans ce cas, le film montre un capitaine d'industrie en avance sur son temps, mais un être humain détestable souffrant d'un complexe de supériorité évident, lié à une enfance particulière. Pour cet aspect aussi il faut souligner la qualité de la mise en scène qui montre un public de convertis dans les salles des fameuses Keynote qui applaudis en attendant son idole qui en coulisse se comporte de manière odieuse avec tout son entourage. J'ai adoré la scène dans la fosse d orchestre entre Steve Jobs et Steve Wozniak incarnés par les excellents Michael Fassbender et Seth Rogen qui résume parfaitement le portrait que veut dresser le film de cet homme surdoué pour les affaires mais aveuglé par ses propres talents ne voyant pas ses erreurs et ses défauts. Le film a un côté pièce de théâtre mais dans le bon sens du terme tant il passe pour une joute verbal pendant deux heures entre les différents protagoniste. Évitant les défauts inhérents au genre Steve Jobs s'avère être un excellent film.

Un film moyen. Au niveau du scénario, "Steve Jobs" laisse à désirer avec des répétitions et beaucoup de longueurs. Les moments potentiellement excellents sont retirés du scénario, ce qui est dommage. Lorsque le film se concentre sur les inventions et le métier de Jobs, il le fait avec beaucoup de longueurs et de manière compliquée, si bien qu'on apprécie plus le côté "vie privée" du personnage plutôt que son côté "inventions" (alors que ce devrait être l'inverse). On découvre pourtant la personnalité de Steve Jobs, à la fois génial, absurde et cruel, mais toujours humain. Le tout est assez bien fait. Les acteurs sont bons mais sans plus. La fin est très bien, le côté génial d'un Steve Jobs tourné vers l'avenir est mis en avant de façon spectaculaire. Les dernières minutes sont d'ailleurs les meilleures du film.

Un film théâtral ! Des tirades remarquables, aiguisées par des répliques incisives, le tout étant quasiment toujours filmé sur une scène ou en loge renforce cet effet. Michael fassebender est splendide dans la peau du défunt génie de l'informatique. Retraçant les trois principaux faits d'arme qui ont forgés sa réputation, Danny Boyle ne s'arrête pas la pour autant et s'intéresse aussi au côté intime de l'homme qui se cherche en tant que père imparfait. Le film est globalement touchant, constamment intéressant mais pourtant parfois ennuyeux. Le flot de paroles n'y étant pas étranger...

Bon biopic revenat sur 3 dates importantes de lancement de produits pour Steve Jobs et d sa relation avec ses amis et famille !! Mickael Fassbender livre une prestation remarquable, totalement habité par son personnage !! Les dialogues sont prenants et diablement efficace !!

Le point de vue de Danny Boyle pour relater la bio de Steve Jobs est original ; une narration théâtralisée en trois actes lesquels correspondent à trois périodes-repères : lancement du Macintosh, du NeXT et du tout premier iMac. Trois dates : 1984,1988 et 1998. Juste avant la présentation et commercialisation du produit, les mêmes personnages interviendront, à une exception près, et contribueront à nous présenter un Steve Jobs au caractère bien trempé, parfois insaisissable, souvent inattendu. C’est aussi un portrait sans complaisance. Notamment avec l’intervention de Steve Wozniak lequel finit par oser remettre en question les compétences, que dis-je, le soi-disant génie de Steve Jobs ! Il sous-entend que la réputation flatteuse de Steve Jobs est usurpée ! C’est vrai, que l’on peut se poser légitimement la question. La force du film, moi qui jure par Apple, est d’en arriver à se poser la question : où se trouve véritablement le génie de Steve Jobs ? Mais le spectateur, qui peut s’égarer le temps de se poser la question, a une petite idée de son génie. Ce n’est pas un film bavard, ce sont des joutes verbales aux débits impressionnants, intenses et captivants. C’est une pièce de théâtre où tout passe par des dialogues ciselés et rythmés. Voilà pourquoi ce film est intense. A cela s’ajoute le jeu de tous les acteurs qui participent à cette intensité, à commencer par l’interprétation magistrale de Michael Fassbender. Tous sont au taquet. Tous ces personnages récurrents permettront à l’issue du troisième acte à mieux saisir les contours d’un Steve Jobs sensible. A voir et à écouter en V.O pour se rendre compte de leur performance. Voilà une bio ciblée, d’une précision chirurgicale qui se démarque de loin avec des biographies conventionnelles. Ce film dégage une telle vitalité que j’aurais bien aimé avoir plus de trois tranches de vie de Steve Jobs. Lignes écrites avec mon iMac, un iPod dans les oreilles !

Biopic d'un homme centré sur l'informatique gravissant petit à petit l'échelle planétaire de ses révolutions et de cette nouvelle ère numérique. L'idée de départ est superbe de s'intéresser à Jobs et de son ascension, cela dit ici le film est plus centré sur sa personnalité que sur les produits, marketing (Imac...) et ce qui en découlent jusqu'à nos jours même si cela est tout de même représentés. Le film m'a parus par moment assez répétitifs avec quelques scènes pas forcément nécessaires et je trouve que cela n'apporte pas réellement plus de détail sur la vie cette homme.
Autres détails qui me chagrine un peu se sont les acteurs froids et pas attachants mais pour qui en revanche jouent bien. Un peu dans la même ligné que The Social Network, le film Steve Jobs n'est pas particulièrement sublime et je m'attendais à bien mieux mais cela reste correct et à voir pour les fans de ce genre

faire deux films aussi rapprochés sur la même personne est un exercice assez périlleux.
c'est pas si lointain nous avons eu deux guerres des boutons et plus près
2 Yves Saint Laurent.
là on voit la personnalité de Jobs avec son caractère difficile et le fait de penser
avoir toujours raison et le lancement de ses produits.
Michael Fassbender est quand même habité par son personnage et nous livre
une haute prestation.

Portait centré sur le charismatique, le génialissime Steve Jobs le film arrive à montrer par trois dates bien espacées l'évolution du personnage. Très égocentrique et blessant, il blesse tout son entourage, ceux qui le suivent depuis le début et subissent ses humeurs. L'acteur incarnant Jobs est très bon, tout comme l'ensemble du casting. Il eut été intéressant de voir la réaction du concerné sur cette œuvre, un peu à l'instar de The Social Network.

Danny Boyle est définitivement un génie et, surtout, un des rares metteurs en scène capables de transcender, par sa puissance visuelle et son sens du récit, n’importe quel sujet. Il était, d’ailleurs, le seul nom me venant à l’esprit pour remplacer David Fincher après son départ du projet. Et, au final, son "Steve Jobs" est une petite merveille… et peut-être un de ses meilleurs films, dans une filmo qui compte, pourtant, déjà quelques pépites ("Sunshine", "Slumdog Millionaire" ou "28 jours plus tard", pour ne citer que quelques exemples récents). Il faut, néanmoins, admettre qu’il n’est pas le seul responsable de ce coup d’éclat, qui doit, également, beaucoup, au scénariste Aaron Sorkin (à qui on doit déjà l’excellent "The Social Network", auquel on pense énormément pendant ici). C’est lui qui a accouché de l’idée de génie qui change tout : évoquer la vie de Steve Jobs sous l’angle d’une tragédie shakespearienne en trois actes (soit la plus-value qui manquait au "Jobs" avec Ashton Kutsher). Ce parti-pris permet de resserrer l’histoire et, ainsi, de faire l’économie du classicisme propre à tout biopic en se permettant, au passage, de supprimer tout ce qui aurait pu parasiter le propos pour, au contraire, se concentrer sur l’essentiel. "Steve Jobs" se limite, ainsi, à une poignée de personnages qui reviennent lors de chacun de ses trois moments clés, à savoir trois présentations de lancement de produits. Si cette façon de faire tord un peu le cou à la réalité historique (certains événements évoqués ne se sont pas forcément déroulés lors des minutes qui précédent la présentation), elle n’en demeure pas moins génialement habile puisqu'elle permet de s’attacher aux personnages (formidablement denses) et, surtout, de faire de chaque seconds rôles le révélateur d’une facette de la personnalité ô combien complexe du créateur d’Apple. Son assistante Joanna (Kate Winslet, impeccable) est, ainsi, sa bonne conscience spoiler: qui tente de le rendre plus humain
, son pote Steve Wozniak (Seth Rogen, bien plus fin qu’à son habitude) est le fantôme de son passé spoiler: dont il tente de minorer l’existence au profit de sa propre légende
, John Sculley (Jeff Daniels) est le spoiler: père spirituel qu’il veut tuer
, son ex Chrissan (Katherine Waterston) est spoiler: son erreur de jeunesse qu’il refuse d’assumer
… Quant à sa fille Lisa, elle est le véritable fil conducteur du film à qui elle offre son point fort le plus inattendu. La relation entretenue entre Jobs et cette fille spoiler: qu’il ne voulait pas reconnaître
aurait, en effet, dû être le boulet de l’histoire et s’avère, au contraire, son catalyseur et la cause des moments les plus bouleversants du film spoiler: (le "je veux vivre avec toi" chuchoté par la petite fille lors d’une étreinte inattendue m’a tiré les larmes)
. On ne s’étonnera, d’ailleurs, pas vraiment que le personnage de Steve Jobs soit relativement peu épargné spoiler: (malgré un final peut-être un peu trop enjolivée, mais qui fait un bien fou)
. Plus que son perfectionnisme, sa mégalomanie et son intransigeance, c’est surtout son grand vide intérieur spoiler: (imputé à son adoption)
qu’on ressent à chaque seconde du film. La façon dont il tente de compenser ce vide par un refus de tout sentimentalisme, couplé par des gestes souvent maladroits et disproportionnés, achève de faire de Jobs un passionnant personnage de cinéma. La prestation de Michael Fassbender vient parachever le chef d’œuvre, tout comme les dialogues, qui sont d’une précision machiavélique. Sorkin a, d’ailleurs, d’ailleurs su trouver un équilibre parfait entre puissance dramatique, charabia informatique, clins d’œil fun pour les geeks, anecdotes incroyables spoiler: (voir, notamment, l’histoire du père de Jobs)
et punchlines bien senties (voire franchement drôles). Danny Boyle n’avait plus qu’à mettre son génie visuel au service de ce script fantastique... et c’est peu dire qu’il a parfaitement accompli sa tâche. Rythme parfait qui ne laisse pas une seule seconde de répit au spectateur, montage impressionnant, utilisation payante des flashbacks, rupture de ton, BO accentuant les effets… j’ai beau cherché, je n’ai pas trouvé de défauts à la réalisation ! On peut, du reste, mesurer la réussite du film au seul fait qu’il soit parvenu à évoquer la vie de Steve Jobs sans évoquer l’iPhone, qui restera, pourtant, comme son produit le plus culte ! "Steve Jobs" est, donc, une petite merveille injustement boudé lors de sa sortie et qu’il faut découvrir à tout prix !

Une vision, certes romancée, des plus grandes étapes de la vie de Steve Jobs.

Le partie pris des 3 actes similaires est assez astucieux et les flashbacks permettent d'instaurer du rythme et éviter une sensation de répétitivité.

Fassbender prouve une nouvelle fois ses capacités d'acteur et incarne un Steve Jobs plus vrai que nature (bien qu'on se demande si l'homme pouvait être aussi insupportable qu'il est ici décrit).

Enfin l'histoire est assez étonnante et les petites anecdotes dispersées de-ci de-là surprennent autant qu'elles amusent.

Un biopic intéressant.

Décevant. Première moitié du film bien trop longue et pour le reste le résultat est moyen. Pas un chef d'œuvre de Dany Boyle. Le film "Jobs" avec Ashton Kutcher est mieux réalisée et moins soporifique!

A travers le lancement de plusieurs produits, un portrait intéressant de Steve Jobs, un personnage typiquement américain, entre son côté visionnaire, son talent de communication mais aussi sa mégalomanie et son arrogance ainsi qu'une peinture de l'ampleur de la galaxie Apple. D'un point de vue cinématographique, Danny Boyle livre un film à la mise en scène stylisée, recherchée et évite brillamment les écueils classiques inhérents aux biographies, quelques idées très bien trouvées mais également quelques facilités assez grossières à l'instar du retournement final. Si Michael Fassbender joue très bien, il a tout de même un peu de difficultés à s'effacer devant son personnage, physiquement peu ressemblant sauf peut-être dans le troisième acte. Bien rythmé, peu de longueurs, un long-métrage instructif et qui réussit à nous plonger dans la psychologie de son sujet entre le véritable caractère et le personnage antipathique qu'il s'est créé. Pas mal du tout.

La narration est intéressante, mais ne raconte pas grand chose. Le film se laisse bien suivre. Aucun personnage n'est vraiment attachant ou detestable, la vie quoi ^^