pour avoir lu la bio, connaitre (un peu) le personnage, et vu les 3 autres biopics sortis les années précédentes, ce film là est d'une très mauvaise facture. Il ne montre Jobs qu'avant ses shows, où viennent intervenir les figures emblématiques qui l'ont entouré pendant sa vie. Nul. Image incomplète d'une homme complexe. Nul. De chez nul.
D'un ennui profond. Parti pris de ne montrer que les avant presentation rate et sans interet. A moins qu'il ne soit que réellement egocentrique et detestable sinon biopic rate.
Une longue discussion technique et stratégique parsemée de bribes de vie privée étalé sur 14ans...faut s'accrocher car ça fait long et c'est lourd malgré un casting et une mise en scène au top!
Déçu.. On ne voit rien du film.. Ça discute dans les coulisses quoi. Ça aurait pu être intéressant car on découvre des phases méconnues de sa personnalité.. Mais difficile d'accrocher le spectateur avec si peu..
long, incomplet, mieux vaut réviser sa bio avant de le voir sinon vous allez (vraiment) rester sur votre faim. The social network dans le style biopic était largement mieux. mention spéciale pour kate winslet qui est vraiment une actrice complète (même si il y a quand même une scène un poil pas crédible, mais ça c'est à cause du scénar) quand on y pense ; j'adore cette nana.
C'est assez simple, je ne suis pas du tout rentrée dans ce film. Aaron Sorkin tient pourtant sa promesse avec des dialogues qui fusent, mais peut être un peu trop pour ce sujet qui ne m'a pas du tout captivé. Fassbender est bon, mais son personnage est inintéressant, cliché et prévisible. Je n'ai rien vu dans la mise en scène qui ait pu me capter. Le scénario est totalement inintéressant à mon goût et sa dramatisation en devient ridicule. On apprécie l'interprétation des acteurs, mais je n'ai rien vu d'extraordinaire. Je me suis ennuyée.
L'exercice du biopic......qui vient concurrencer un précédent biopic ! Le premier film de Joshua Michael Stern avec Ashton Kutcher s'est voulu équilibré entre les côtés sombre de Steve Jobs et merveilleux moment de folle création. Ici nous avons un tableau très négatif d'un des créateur d'Apple. La négation de paternité et l'autoritarisme à outrance sont la ligne rouge de cette histoire. Même le biopic d'Armstrong est moins cassant. Pour ce qui est de la ressemblance physique, Michael Fassbender est aussi perdant face à Kutcher, si ce n'est dans la troisième partie. En parlant des parties, c'est peut être là, la seule réussite. Le fait de découper la narration sur les coulisses de trois lancements de produits est assez original. Du coup on reste sur notre fin, et on ne voit pas le show. Bref un biopic râté......et dire qu'il est nominé aux Oscars, je rêve !
J'ai trouvé ce film magnifique de par l'interprétation de Michael Fassbender qui est bluffante dans ce role de Steve Jobs et de par la mise en scène de Danny Boyle en 3 actes d'une intensité qui donne à ce biopic une force et un réalisme fascinant qui envoute pleinement le spectateur. On découvre la face moins connue du personnage de Steve Jobs en dirigeant despotique, en père absent, en homme intransigeant avec peu d'états d'âme du moins ne le montrant pas mais on est magnétisé par la force de caractère qu'il dégage et qui lui a permis de transformer sa vision technologique en réalité et vivre un destin exceptionel marquant de son empreinte notre société au cours des 30 dernières années. Le charisme de Fassbender est total, la performance de Kate Winslet en Joanna est superbe, Jeff Daniels en John Sculley est remarquable, les joutes verbales dans chaque acte de lancement d'un nouveau produit (Macintosh, Next & iMac) sont magistrales et on est scotché durant les 2h de ce film qui parait ne durer que quelques minutes. Ce film dégage une intensité tel un coup de poing que je n'avais pas ressenti depuis longtemps, un grand Bravo au réalisateur et aux acteurs !
Le film parle de la période 1984-1998 et insiste tres trop lourdement sur la dispute avec sa femme et sa fille. On aurait aimé plus de detail sur le fameux "génie" . On l'a eu qu'à quelques reprises
Attention cet avis contient des spoilers tels que : spoiler: comme tant d'autres, les produits Apple souffrent d'obsolescence programmée. Ce n'est pas très original pour une fois.
Là où tant de biopics assènent le banal schéma chronologique, ascension, grandeur et décadence, Danny Boyle choisit un dispositif malicieux. Le film fait semblant de retracer 3 moments clé dans la vie de Steve Jobs, soit une heure avant le début de 3 conférences de lancement d'un produit. Coulisses, scène, flashbacks, vie publique, vie privée, tout se mélange dans un maelstrom qui verse côté théâtre augmenté plutôt que côté cinéma. Forcement moins virtuose (mais beaucoup moins futile) que Birdman, le film de Boyle parvient à compiler et faire vivre tous les sujets qui fâchent à propos de ce (anti) héros idolâtré ou décrié. Moralité : pensez différent.
Magnifique huis-clos sur les coulisses d'Apple. Une année après Ashton Kutcher, c'est au tour de Fassbender d'entrer dans la peau de l'ancien milliardaire: j'étais un peu sceptique quand a la ressemblance mais force est de reconnaître que le récent interprété de MacBeth illumine l'écran en interprétant Jobs. Il est magnifiquement entouré par Kate Winslet, Seth Rogen et Jeff Daniels parfait: Boyle réussit parfaitement sa direction d'acteurs. Aaron Sorkin, scénariste de the social network (Fincher était du reste pressenti pour réaliser le film avant de quitter le projet) réussit parfaitement son adaptation du livre d'Isaacsson: ici pas question de démonstration visuelle et de leçon d'informatique. Nous vivons trois périodes fastes d'Apple sur trois Jours J de lancement de produits: Apple en 1984, Nexus en 1988 et IMac en 1998, et les coulisses avant chaque présentation. Cela pourrait paraître ennuyeux mais Sorkin par des dialogues savoureux, le montage et les plans sur les interprètes rendent les deux heures absolument passionnantes. A recommander vivement...
Génie, showman et père indigne : l'histoire de 3 lancements de produits par Steve Jobs. On ne pourra pas reprocher le format original, novateur et très prometteur utilisé ici : mais à l'image du travail de Jobs c'est un échec au 2/3. Le scénariste avait trouvé un fabuleux angle d'approche à son biopic mais son développement n'est en rien convaincant : la répétition est franchement lassante, la démonstration lourde et le film se transforme en une boucle peu probante puisque n'ajoutant quasiment rien à chacune des couches de ce tryptique ; présentation tendue et dictatoriale d'un produit informatique (souci obsessionnel du détail), deux échecs sur trois imputables au maestro, une maman qui vient irrémédiablement chercher du fric pour le gâcher, des relations assez fraîches avec sa fille supposée (il n'y a que la fin qui ouvre sur un espoir), discussion avec le boss, dialogues houleux avec le vieux pote...etc. A peine découvre-t-on à travers ceci un père pas vraiment préoccupé de sa progéniture, reproduisant le modèle parental, un homme buté, égocentré ; le tout noyé dans d'interminables dialogues pas toujours pertinents. J'ai même à ce sujet connu Boyle beaucoup plus inspiré derrière la caméra, comme s'il était ici quelque peu assoupi par le format emprunté. Je ne vois vraiment que les acteurs qui m'aient particulièrement enchantés : Fassbender traçant sa carrière de façon irréprochable, Winslet et Rogen confirmant la variété de leur talent. J'admire tous ses artistes mais j'avoue que je ne suis jamais vraiment rentré dans le film et il me manque un tas d'informations que j'aurais espéré voir ici : plus de technique, plus personnel et moins de pure stratégie diluant tout le reste. Je lui préfère amplement Jobs...
L'acteur qui incarne Steve Jobs est impeccable, on s'y croirait. Mais j'avoue m'être ennuyé durant la projection. La façon de placer l'action (quand je dis action c'est une bien grand mot) 3 fois de suite durant le film dans les coulisses avant une conférence importante et toujours avec les mêmes intervenants fait redite. Les scènes sont bâties sur des dialogues à 2 personnages. Beaucoup de blabla et pour redire les mêmes choses: que Steve Jobs était un homme très très difficile à vivre. Je plains ses collaborateurs !
Le "Jobs" de l'Américain Joshua Michael Stern (en 2013, avec Ashton Kutcher) était un vrai "biopic", suivant sans imagination les lois du genre, pour une réalisation proprette. Le Britannique Danny Boyle procède tout autrement en 2015, grâce à une habile dramaturgie en huis-clos. Une vraie théâtralisation, en 3 temps, 3 "Impromptus", comme autant de temps forts du parcours compliqué de SJ sur le plan professionnel. La responsable marketing, Joanna Hoffman, son associé des débuts, l'autre "Steve" (Wozniak), le PDG d'Apple, un développeur, un journaliste.... sont de toutes les présentations annoncées, en coulisses. Cette suite récurrente accompagne le "chef d'orchestre" Jobs, amenant le spectateur, de plus en plus précisément, à appréhender la complexité du personnage. Cet entourage professionnel et amical révèle en creux les fêlures de l'homme d'Apple. Et plus encore la présence de Lisa (que l'on suit donc "back stage" à 6, 13 et 19 ans), la fille de Chrisann, sa "date" depuis le lycée, dont il nia longtemps la paternité. Un excellent Fassbender dans le rôle-titre rend cet ambitieux portrait (montrer l'homme derrière le "grand homme", avec des effets volontairement réduits) crédible, et passionnant. En bémol, quelques longueurs (le film dure 2 h 02).