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Un visiteur
3,5
Publiée le 25 février 2016
Nous suivons Steve Jobs a trois moments décisifs de sa vie : les lancements de Macintosh, NeXT et IMac. Chaque chapitre du film se déroule à une heure avant le lancement. Les mêmes personnages reviennent systématiquement. Le parti pris de ne montrer que le Steve Jobs des coulisses, jamais sur scène (en soit le vrai) m’a beaucoup plu et évite le côté trop biopic de success story.
J'ai été plutôt déçu par le rythme inégal et les longueur de ce film. Si Fassbender est très bon et que l'histoire reste passionnante, la façon dont elle est tournée est très décevante, surtout de la part de Danny Boyle. C'est assez plat en dépit d'une histoire et d'un personnage haut en couleur.
Fassbender est absolument remarquable. La personnalité complexe et légèrement bornée de Steve Jobs est magnifiquement mise en scène. Le rythme du film est bon. Boyle a l'intelligence de ne pas prendre le risque de montrer une présentation à la Steve Jobs car cela est probablement impossible à reprendre.
En 1984, Steve Jobs présente, au nom d'Apple, le Macintosh. En 1988, il sort, en son nom, le Next. En 1998, de nouveau à la tête d'Apple, il lance l'iMac. Danny Boyle tente de dessiner le portrait du "génie" de l'informatique (et du marketing) à travers les coulisses de ces trois shows. Dés la 1ière démo, on découvre son cynisme, son ingratitude à l'égard de ses collaborateurs, ses colères et l'existence de sa fille non désirée. Les deux shows suivants déroulent et démontrent les mêmes choses. Les seules différences résident dans la position tenue par Jobs vis-à-vis d'Apple. Le scénario, qui n'a rien à dire, finit par se concentrer sur la relation compliquée de Jobs et sa fille. Pour nous tenir éveiller, des dialogues percutants, une Kate Winslet épatante et Michael Fassbender que l'on adore détester.
Un personnage névrosé magistralement interprété par Fassbender et un film au rythme effréné, Steve Jobs donne l'impression d'être l'adaptation cinématographique réussie d'une pièce de théâtre à succès
Je n’ai pas vu le film sur Steve Jobs sorti l’année dernière, donc je ne pourrais pas les comparer, mais une chose est sure : l’approche employée par celui que j’ai vu est selon moi très bancale. D’une part, le film est en gros composé de 4 scènes de 30 minutes (reliées entre elles par simplement rien du tout puisqu’il y a de grosses ellipses temporelles), à chaque fois juste avant une présentation, et à chaque fois, les mêmes quatre ou cinq personnes viennent lui dire leurs quatre vérités les yeux dans les yeux, et à chaque fois, on se rend compte du fait que Steve Jobs était assez odieux. Faire un résumé est simple : tout cela est bien répétitif. Et peu crédible, parce qu’on aurait pu penser qu’entre-temps ils auraient pu s’expliquer aussi : le timing toujours identique manque grandement de réalisme. D’autre part, comme Steve Jobs est à chaque fois sur le point de faire lesdites présentations, il est bien pressé de finir les conversations, d’où, en plus d’un débit de parole très soutenu, une certaine stagnation. À part au niveau capillaire, on ne peut pas assister à une réelle évolution, puisque les personnages ne font finalement que ressasser le passé et qu’ils n’ont pas le temps de s’asseoir et de régler leurs comptes. Une approche plus posée et plus linéaire de sa vie (avec en prime quelques flash-backs s’il le faut) aurait été selon moi plus appropriée, ce qui, d’après ce que j’ai pu comprendre, a été fait par le film précédent. J’en conclus que le gros défaut de ce film-ci est d’être sorti après un premier exactement sur le même sujet, et donc d’avoir voulu se démarquer dans sa construction, ce qui sacrifie le très bon jeu d’acteurs (Michael Fassbender, mais aussi Kate Winslet et Seth Rogen) déployé pour occulter cette absence de réalisme majeur. Comme quoi, il n’y a pas que les français avec leurs deux La Guerre des Boutons qui ont encore des progrès à faire au niveau de la coordination…
Mais qu'est ce que c'est que ce film ? Je sais même pas pourquoi je mets 1 ? Sans doute parce qu'il y a Kate WInslet !!! Mais alors je n'ai jamais vécu un moment de solitude comme çà ! Scénario indigeste, scènes inutiles et surtout dialogues invraisemblables et si 'Hollywoodiens' ! C'est insupportable à suivre, on en ressort épuisé et saoulé et vraiment je ne le recommande à personne même pas à mon pire ennemi ! Une horreur ! Fuyez malheureux !
Ce film est une insulte à l'histoire de Steve Jobs, la famille de Steve Jobs ainsi qu'a la biographie de Walter Isaacson. Tout est orienté sur l'histoire de Lisa, presque rien sur Apple, pas le discours de Stanford, rien. Qu'un très longue engueulade avec sa fille et sa mère. Vraiment du grand cinéma.
Si vous devez en regarder un, regardez l'autre film.
Sortir une seconde biographie de Steve Jobs moins de trois ans après le Jobs de Joshua Michael Stern constituait un pari risqué pour Danny Boyle. Ce dernier réussit à contourner cette difficulté en offrant un film à la structure originale. En effet, le film se déroule en trois séquences précédant à chaque fois une présentation publique d’un produit (le Macintosh 128K en 1984, le NextCub en 1988 et l’iMac en 1998) où la personnalité de l’homme d’affaires est mise en lumière dans ses rapports professionnels mais aussi privés. L’homme qui personnifia Apple pendant plusieurs années n’est d’ailleurs pas montré sous son meilleur jour. On y découvre un businessman qui ne s’intéresse qu’à sa réussite professionnelle, axée essentiellement sur le marketing, et qui méprise tout son entourage (ses collaborateurs et sa famille). Ainsi, plus qu’une biographie, Steve Jobs est un film à la structure originale qui est renforcée par les choix de mise en scène de Danny Boyle : la première séquence est filmée en 16mm, la seconde en 35mm et la dernière en numérique montrant ainsi l’évolution temporelle et technologique. La mise en scène et l’interprétation réussissent ainsi à accrocher le spectateur alors que le scénario et les dialogues abordent parfois des aspects techniques de l’informatique que le spectateur lambda peut ne pas complètement comprendre. Même si le sujet n’est pas obligatoirement le plus passionnant qui puisse exister (bien que Steve Jobs soit considéré par certains comme un génie, il est avant tout un homme d’affaires exécrable ne pensant qu’à sa propre gloire) et n’est d’ailleurs pas réellement traité, le film de Danny Boyle arrive ainsi à ne jamais être ennuyant grâce à sa structure originale, ses choix de mise en scène et la qualité de son interprétation (on y retrouve tout de même Michael Fassbender et Kate Winslet).
C'est un film extrêmement bien fait mais cela n'en fait pas un film qui dégage beaucoup d'émotions ou de ressentis. Le film se découpe en 3 tableaux, chacun étant un de ces fameux keynotes ou Jobs voulait et maîtrisait tout de A à Z. On y perçoit la personnalité extrêmement forte de Jobs, son envie de tout contrôler, aussi bien sur un plan personnel que professionnel, un vrai manipulateur aussi. Ses relations avec son acolyte co-fondateur et le PdG J. Sculley sont aussi très bien présentées comme celles avec sa fille et sa femme. Un homme visionnaire, oui mais un bourreau de travail manipulateur qui sera passé à côté de l'amour de ses proches, en tout cas c'est comme ça que le film le décrit.
Franchement, rien de transcendant - beaucoup, beaucoup de dialogues, souvent intéressantes, mais mieux vaut connaître un peu l'histoire de Steve Jobs avant d'y aller afin de suivre... Fassbinder et surtout Winslet étaient très bons.
Grand moment de cinéma! Pourtant rien n'était gagné : un thème peu "tout public", dans un lieu confiné, aucun temps mort verbal... Car ça discute sans temps mort sur des thèmes pourtant difficilement accessibles pour les non initiés. Et c'est passionnant. Grâce à un jeu d'acteurs juste époustouflants, mention à Mickaël Fassbender. Si Di Caprio ne l'emporte pas encore cette année, pensez à Fassbender alors! Il y a des acteurs de sa trempe qui respire leurs rôles, ils incarnent, même des personnages pourtant difficilement empathiques. Il nous donne à voir un Jobs plus vrai que nature autour de 3 moments clès. Et c'est ici l'idée brillante : que le privé et le pro s'entrechoquent durant 45mn avant le show! Danny Boyle a réussi un véritable exploit de rendre aussi fluides et puissantes ces joutes verbales, directes comme des uppercuts. C'est violent parfois, c'est dur mais tout aussi jouissif. La caméra virevolte, on en a le vertige. Le propos, même complexe, reste clair et les messages évidents. On passe de la plus grande "haine" envers ce génie (de l'esbroufe ? Du marketing surtout!) à l'empathie la plus totale. Ses relations sont toutes ambiguës, mais riches. Boyle dresse là un portrait unique et sans concessions. On aime ou pas...on adule même pour des millions de personnes. Pour les non initiés, on découvre même un univers et une manière de révolutionner le monde assez spectaculaire. On en ressort abasourdi et presque enivré aussi. Par tant d'intelligence (le réal, les acteurs comme Jobs), mais aussi de mesquinerie, de déshumanisation comme d'émotions. Comme un résumé de nos sociétés!
Film complètement à côté de la plaque sur toute la ligne. 2 h heures de blabla interminables et sans intérêt. Lisez plutôt l'excellent biographie écrite par Walter Isaacson..
Très bon film, très bon jeu d'acteur et je suis impressionné par la qualité de ce jeu. Très attendu pour moi par rapport aux bandes d'annonces, au début j'ai été un peu perplexe : le film était lent et il n'y avait que du blabla. La seule qualité de ce début était la mise en scène. Après m'être accrocher un samedi soir, au bout d'un bon 3/4 d'heure j'ai réalisé la qualité de ce film. Et puis ce fut pour moi la révélation: ce film est juste génial ! Il ne parle pas des exploits de Jobs chez Apple mais des relations familiales qu'il avait avec sa fille et sa femme ! Je conseille ce film à tout les amateurs de film biopic. A regarder en bonne forme !