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titicaca120
382 abonnés
2 179 critiques
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3,5
Publiée le 3 mars 2017
faire deux films aussi rapprochés sur la même personne est un exercice assez périlleux. c'est pas si lointain nous avons eu deux guerres des boutons et plus près 2 Yves Saint Laurent. là on voit la personnalité de Jobs avec son caractère difficile et le fait de penser avoir toujours raison et le lancement de ses produits. Michael Fassbender est quand même habité par son personnage et nous livre une haute prestation.
Un biopic passionnant et bien foutu qui arrive à décrire subtilement la personnalité complexe du génie et cofondateur d'Apple, porté par l'énorme presta de Fassbender.
Je ne pensais pas que ce film ressemblerait à ça, je ne pensais pas qu'on allait se concentrer autant sur ce personnage, autant sur sa personnalité, notamment ses mauvais côtés. Je trouve ça bien quand même. Ça reste parfois déroutant et incompréhensible pour des novices en informatique ce qui gâche un peu l'ensemble qui n'est jamais ennuyeux !!
Danny Boyle dépeint un homme aussi antipathique que fascinant, qui se découvre dans l’ombre et à travers le regard de son entourage, dans un biopic scénique, bavard et entier. Peut-être trop bavard ? Si l’exercice est périlleux, Danny Boyle révèle un Steve Jobs en trois actes parfaitement cadencés et dynamiques, dans lequel on se perd toutefois avec plaisir et admiration.
Film tout aussi bon dans son fond que dans sa forme: Fassbender est parfait dans le rôle de Jobs, réalisation digne d'un maître et même en ayant lu la bibliographie, on est surpris par toute cette mise ne scène extra ! A voir !
Autant le dire sans détour : j'ai détesté "Steve Jobs". J'ai même réussi à m'y endormir. Pourtant, sur le papier, le dernier film de Danny Boyle (dont le méconnu Millions compte parmi mes films préférés pas très loin devant Slumdog Millionaire ou 28 jours plus tard) écrit par Aaron Sorkin (The Social Network, les sept saisons de West Wing) avait tout pour me séduire.
Steve Jobs n'est pas une cradle to the grave story, un biopic platement chronologique "du berceau à la tombe". Sorkin a explosé la biographie de Walter Isaacson pour lui donner plus d'unité. Il a résumé la vie de Steve Jobs à trois épisodes : le lancement du Macintosh en 1984, du NeXT en 1988 et de l'iMac en 1998.
Du coup, la biographie devient pièce de théâtre. La vie de Jobs se résume à ces quelques minutes d'hystérie qui précédent le lancement d'un nouveau produit dont le succès ou l'échec décideront de sa gloire, de son come back ou de sa consécration. Sorkin s'en donne à cœur joie en rédigeant des dialogues follement intelligents. On y retrouve la froideur géniale de The Social Network qu'il avait scénarisé et la maestria de Birdman - qui s'était tourné sans lui.
Le problème est que cette maestria tourne à vide. Noyée sous une musique envahissante, elle n'est pas immédiatement intelligible à ceux qui, comme moi, confondent Steve Jobs et Bill Gates, Apple et Microsoft. On ne nous dit pas en quoi Jobs était génial ni pourquoi ses inventions ont révolutionné le monde. On ne montre qu'une chose : un salaud tyrannique.
Je n'avais jamais douté de Danny Boyle, jusqu'à aujourd'hui. Ce film est tout simplement long, pesant et sans intérêt. Les dialogues sont usant et interminable. Pourtant le film est superbement interpréter. Mais l'ambiance pesante et l'absence de rebondissement pousse au sommeil très rapidement.
Alors je vous le dis tout de suite, Steve Jobs, la légende, l'ADN d'Apple, le gourou, je m'en bas l'œil. Je n'ai pas versé une larme le jour de sa mort et bien que je sois plutôt "Mac friendly", cet homme ne m'inspire ni sympathie, ni admiration particulière. Pourtant je suis allée voir ce nouveau biopic, encouragée par le casting 5 étoiles et la rumeur favorable. Et j'ai bien fait ! Ce n'est pas une biographie telle qu'on l'imagine, linéaire et hagiographique et tant mieux. Le film se concentre sur 3 périodes de sa vie correspondant à 3 lancements emblématiques, du Macintosh en 1984 à l'iMac en 1998. Et même si le contexte de tension liée à l'enjeu commercial est un écrin idéal, ce n'est pas réellement le sujet. Tout le monde connaît la réputation de Steve Jobs, peu sympathique, c'est rien de le dire. Génial et visionnaire, certes, mais aussi despote, intransigeant, arrogant et égocentré, il n'a pas que des amis. Le film ne tente surtout pas de gommer cet aspect de sa personnalité. On le voit à l'œuvre et on a mal pour ses victimes. C'est plutôt le portrait intime d'un être dont les débuts sur Terre n'ont pas été spécialement "câlins" mais qui a réussi à transformer l'essai au-delà de toute attente. C'est le parcours d'un homme qui apprend à devenir un père. C'est la trajectoire fulgurante d'un créateur en pleine résilience dont la blessure originelle n'a jamais tout à fait cicatrisé. C'est un cas d'école, c'est donc humainement passionnant et absolument bouleversant. Avec Aaron Sorkin au scénario (déjà l'auteur de "Social Network"), on pouvait s'attendre à des dialogues brillants. On n'est pas déçu, les joutes verbales qui transpercent le film de part en part sont extraordinaires et ne laissent aucun répit. Michael Fassbender est magnifique, tour à tour odieux, charmant, cinglant, touchant ou horripilant. Kate Winslet est parfaite en assistante dévouée qui ne se laisse pas faire. Long mais rythmé, complexe mais limpide, STEVE JOBS est un must.
Le deuxième film en trois ans sur l'ex-PDG d'Apple se place plus sur la personnalité de Steve Jobs et moins son parcours, se focalisant sur trois moments clés de sa vie professionnelle. Le résultat donne une bonne biographie du gars, même si ma préférence reste envers celle de 2013.
Une biographie qui s'intéresse au début de la carrière de Steve Jobs. Danny Boyle se focalise et joue sur la personnalité de Jobs, personnage atypique et assez dur, et sur son introspection en tant que père.
Qui se cache derrière l’une des personnalités les plus importantes du siècle ? Réalisateur d’objets pop, complexe et sulfureux, Danny Boyle s’est entouré de l’excellent scénariste Aaron Sorkin (déjà auteur du majeur The Social Network) pour livrer sa nouvelle création, sobrement intitulée Steve Jobs.
Trois dates et rien qu’une poignée de personnages pour tenter de percer le mystère Jobs. Voilà le beau pari que s’est donné ce tandem. 1984, 1988, 1998. Trois actes décisifs dans la carrière de l’américain, correspondant aux lancements de Macintosh 128K, NeXT Computer et l’iMac. Pour chacun de ces évènements, le cinéaste s’invite dans les coulisses du spectacle pour capter les quelques minutes précédant les discours de l’entrepreneur. Sa fille Lisa, le PDG d’Apple ou son ancien associé viennent alors l’affronter dans des joutes verbales physique, âpre et sans interruption.
Steve Jobs n’est pas un biopic, mais une vraie création artistique avec un parti-pris affiché. Sans jamais flatter gratuitement le businessman, Boyle dresse un portrait intimiste de celui-ci en ne s’intéressant qu’à quelques angles de sa vie. Accompagnées d’une nappe musicale aussi discrète qu’omniprésente, les séquences défilent sans temps mort et essouffleront certainement plus d’un spectateur. Ici, l’action ne se situe pas dans le geste, mais le verbe. Tout n’est que manipulation, argumentaire et compromis dans ce microcosme où des enjeux essentiels semblent se jouer.
Kate Winslet, humaine et attachante, affole un récit aux nuances agitées. Avec ses nombreux compte-à-rebours indiquant à Jobs que son discours approche, elle bouscule le public et dynamise ses attentes. Face à elle, Fassbender emploie encore son charisme malveillant à des fins fascinantes. Nerveux, tourmenté et paradoxalement totalement certain de ce qu’il fait, le germano-irlandais incarne avec une intelligence juste ce personnage démentiel.
Avec ses plans ultra-précis, décadrés et une mise en scène inspirée, le réalisateur de 127 heures livre une œuvre hybride, à la frontière entre le drame psychologique et la comédie sarcastique. Tous montés d’une main de maître par Harris (déjà instigateur du labyrinthe cérébral de Trance), les ellipses, les retours dans le passé et les flashs temporels édifient le mystère de ce mythe. D’où cette ambition débordante et cette soif de pouvoir peuvent-elle venir ? La réponse prend sens dans chaque pièce du puzzle de Steve Jobs. Elle est multiple et forme un tout.
Un biopic atypique sur le célèbre fondateur d'Apple. Centré sur les coulisses de trois des lancements de produits parmi les plus importants de Jobs, le film s'intéresse surtout à l'homme derrière le personnage. Le spectateur le suit de sa loge à la scène en passant par les coulisses. On voit le patron tyrannique, le génie condescendant, le père pétri de doutes... Steve Jobs est à nu. La mise en scène de Danny Boyle, plus sobre que d'habitude, n'en est pas pour autant moins élégante, au contraire, elle évite certains ressorts démonstratifs fréquents chez le réalisateur qui ne conviendraient pas tellement au sujet du film. Le scénario d'Aaron Sorkin, concis et touffu, donne au long-métrage un rythme condensé et intense qui ne faiblit presque jamais, ne laissant aucun répit aux acteurs, obligés de déblatérer des détails techniques et commerciaux à cent à l'heure, et aux spectateurs, contraints, eux, de bien suivre pour ne pas perdre le fil. Et, si c'est la force du film, c'est aussi sa faiblesse. Car le public a du mal à accrocher et à comprendre tous les enjeux racontés... Le scénario a tendance à tourner en rond autour du caractère ambigu du personnage, et à insister assez péniblement sur certains aspects du récit. Et puis, la sphère familiale et l'angle paternel sont assez mal amenés, bien qu'ils aient plus tard une grande importance dans le récit. Quoi qu'il en soit, "Steve Jobs" est un portrait on ne peut plus efficace et fidèle à la réalité, en témoigne l'excellent casting 4 étoiles, mené admirablement par Michael Fassbender, qu'on a jamais vu aussi impliqué et aussi gracieux : il est Jobs, sans transformation physique ! Un film littéral mais théâtral.
Si l’aura de Steve Jobs est bien évidemment au centre des préoccupations scénaristiques d’Aaron Sorkin et de Walter Isaacson (d'après son livre éponyme), la maestria dont fait preuve Danny Boyle élève le débat bien au-dessus du simple biopic. Un genre que le cinéaste renouvelle en lui conférant une dynamique sans relâche, des apartés qui fusent à la vitesse de la lumière, celle là-même qui ne cesse d’éblouir l’ensemble des comédiens. Michael Fassbender plus captivant que l’original, Kate Winslet excellente dans le rôle de l’assistante- confidente pour ne citer que ce duo éclairant de vérité. Qui rejaillit bien évidemment sur une mise en scène lumineuse qui peut pendant des plombes vous offrir des face à face incroyables, des moments d’une grande intensité, des instants hallucinants et palpitants. Et tout ça, même si vous ne connaissez rien à la révolution numérique, au développement des produits Apple ou des innovations techniques. C’est fascinant, on frôle le chef d’œuvre. Pour en savoir plus
Décevant au possible, Steve Jobs est d'une monotonie exaspérante. Se contentant de coller bout à bout de longs dialogues qui reposent tous sur l'invariable répétition de la même boucle d'échanges au cours de laquelle se mêlent deux conversations en une seule, il parle beaucoup pour ne finalement rien dire d'intéressant, la seule critique de la personne de Steve Jobs n'étant pas suffisante en elle-même. Le débit de parole est si élevé qu'il ne laisse pas plus de cinq secondes de répit - certainement pour insuffler un semblant de dynamique à un scénario qui manque de profondeur, à l'image des personnages, d'ailleurs, dont la description reste très superficielle. Pour ce qui est de la mise en scène, l'ensemble de l'histoire se passe à l'intérieur, accentuant encore la tension des interactions et est invariablement filmée en plans américains. Ce manque d'aération et de structure rythmique font de Steve Jobs un film étouffant et vide de sens que les qualités de jeu des acteurs ne peuvent aucunement rattraper.