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    Steve Jobs
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    354 critiques spectateurs

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    elriad
    elriad

    430 abonnés 1 856 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 5 février 2016
    rejet absolu de ce biopic ennuyeux, verbeux et linéaire. Danny Boyle nous a habitué à plus de flamboyance et d'inspiration. Ici, les boucles du récit en forme de flashbacks hasardeux, la personnalité même de Steve Jobs, les scènes interminables et redondantes entre son ambition professionnelle et sa vie privée font de ce pavé un indigeste et narcissique film pour initiés. Une grande déception !
    SebLefr3nch
    SebLefr3nch

    187 abonnés 686 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 février 2016
    Et de deux. C'est le deuxième biopic sur le fondateur de la pomme croquée et on peut dire qu'il change des habituels biopics que nous livrent continuellement les américains. En effet, l'histoire est divisée en trois actes, chacun se situant avant une conférence présentant un nouveau produit. Avant chacune d'entre elles, on suit Jobs et cinq personnes de son entourage qui ont marqué son existence. On comprend, à travers ces cinq relations, le caractère de Jobs, sa façon de travailler, ses conflits professionnels et personnels et son besoin de tout diriger. On a du mal à croire que ce se soit réellement déroulé ainsi mais cela donne une originalité, un nouveau souffle dans les biopics et ça fait du bien. Ce qui est plaisant, c'est que le film ne vend pas du Apple. C'est vraiment un film sur Jobs, contrairement au précédent biopic. Danny Boyle utilise différents procédés de réalisation pour coller constamment au sujet et au caractère du personnage. La première conférence est tournée en 16 mm donnant un style amateur. La deuxième est tournée en 35 mm donnant un style propre et plus affirmé. La dernière est tournée numérique très haute définition se rapprochant des derniers styles qu'a donné Jobs à la marque. Michael Fassbender est très bon. Il incarne incroyablement bien Jobs. Kate Winslet est parfaite, comme toujours. Seth Rogen est très étonnant. Il sort des sentiers battus et offre une belle performance. Un bon biopic sur l'un des hommes qui a révolutionné notre style de vie.
    Black-Night
    Black-Night

    184 abonnés 421 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 février 2016
    Steve Jobs est un bon film. Pas particulièrement admirateur ou fan de l’écurie Apple ou encore du bonhomme même s’il faut reconnaître qu’il a fait du bon job. J’attendais tout de même un peu plus de ce qu’offre ce vrai faux biopic. Découpé en trois parties se déroulant dans les minutes précédant les lancements médiatiques respectifs du Macintosh en 1984, du NeXT Computer en 1988 et de l’iMac en 1998. C’est donc uniquement concentré sur les discussions et conflits qu’il a eus avec ses proches justes avant les grandes conférences en particulier avec Joanna Hoffman, la responsable marketing, Steve Wozniak, son associé des débuts, John Sculley, le PDG d’Apple et sa fille Lisa. Pour un tel personnage y avait moyen d’en montrer plus même si ce qu’il nous est montré bien que parfois redondant, est maîtrisé. Le film est présent aux 88ème Oscars 2016 et est nominé pour l’Oscar du Meilleur acteur pour Michael Fassbender qui serait non démérité et pour l’Oscar de la Meilleure actrice dans un second rôle pour Kate Winslet qui serait non démérité également.
    L’aspect réellement technologique, dans le film de Danny Boyle, est en fait présenté et presque évacué en préambule. L’introduction du film nous livrait pourtant une archive fascinante et pleine de promesses, dans laquelle on y voit l’écrivain de science-fiction Arthur C. Clarke, coauteur de «2001 : L’Odyssée De L’Espace» avec Stanley Kubrick, décrire le début du XXIème siècle, en 1974. Il y dévoile sa vision du futur en prophétisant l’informatique d’aujourd’hui. Bonté divine cette intro est juste géniale.
    L’œuvre reste suffisamment intéressante pour ne pas trop s’ennuyer sur les 2 heures même si on n’en est pas loin vu qu’on tourne quelque peu en rond. Au final le portrait est brossé sous son côté du personnage détestable et le film ne mise que sur ça.
    Je retiens tout de même une excellente BO avec de belles compositions originales électrisantes qui apporte grandeur à la mise en scène et à l’ambiance atypique de l’œuvre.
    Le réalisateur Danny Boyle que j’adore signe ici son 11ème long métrage et l’on n’y reconnaît pas forcément sa patte habituelle. En revanche ses plans, et sa réalisation sont d’une justesse incroyable. Le casting fonctionne à merveille puisque Michael Fassbender y est plus que convaincant et les seconds rôles sont extra avec Kate Winslet, Seth Rogen, Jeff Daniels, Katherine Waterston, Michael Stuhlbarg, Sarah Snook. Perla Haney-Jardine, Ripley Sobo et Mackenzie Moss jouent toutes trois bien dans le rôle de Lisa sa fille à âges différents.
    Loin d’être un biopic fascinant ni même passionnant, il reste néanmoins un film plutôt bon dans son ensemble puisque maîtrisé surtout par des prestations bluffantes. Maintenant je m’en vais manger des pommes, des poires et des… avec Scooby-Doo ^^.
    Ma note : 7/10 !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 4 février 2016
    Excellent et même pas assez long ... Car beaucoup de choses a dire encore. Le film est très bon, c'est une approche personnel de steve jobs et non de sa marque Apple.
    Ricco92
    Ricco92

    219 abonnés 2 147 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 février 2016
    Sortir une seconde biographie de Steve Jobs moins de trois ans après le Jobs de Joshua Michael Stern constituait un pari risqué pour Danny Boyle. Ce dernier réussit à contourner cette difficulté en offrant un film à la structure originale. En effet, le film se déroule en trois séquences précédant à chaque fois une présentation publique d’un produit (le Macintosh 128K en 1984, le NextCub en 1988 et l’iMac en 1998) où la personnalité de l’homme d’affaires est mise en lumière dans ses rapports professionnels mais aussi privés. L’homme qui personnifia Apple pendant plusieurs années n’est d’ailleurs pas montré sous son meilleur jour. On y découvre un businessman qui ne s’intéresse qu’à sa réussite professionnelle, axée essentiellement sur le marketing, et qui méprise tout son entourage (ses collaborateurs et sa famille).
    Ainsi, plus qu’une biographie, Steve Jobs est un film à la structure originale qui est renforcée par les choix de mise en scène de Danny Boyle : la première séquence est filmée en 16mm, la seconde en 35mm et la dernière en numérique montrant ainsi l’évolution temporelle et technologique. La mise en scène et l’interprétation réussissent ainsi à accrocher le spectateur alors que le scénario et les dialogues abordent parfois des aspects techniques de l’informatique que le spectateur lambda peut ne pas complètement comprendre.
    Même si le sujet n’est pas obligatoirement le plus passionnant qui puisse exister (bien que Steve Jobs soit considéré par certains comme un génie, il est avant tout un homme d’affaires exécrable ne pensant qu’à sa propre gloire) et n’est d’ailleurs pas réellement traité, le film de Danny Boyle arrive ainsi à ne jamais être ennuyant grâce à sa structure originale, ses choix de mise en scène et la qualité de son interprétation (on y retrouve tout de même Michael Fassbender et Kate Winslet).
    Yetcha
    Yetcha

    875 abonnés 4 386 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 février 2016
    J'ai été plutôt déçu par le rythme inégal et les longueur de ce film. Si Fassbender est très bon et que l'histoire reste passionnante, la façon dont elle est tournée est très décevante, surtout de la part de Danny Boyle. C'est assez plat en dépit d'une histoire et d'un personnage haut en couleur.
    Sylvain P
    Sylvain P

    335 abonnés 1 355 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 4 février 2016
    A la vision de The Social Network, on pouvait se demander qui de David Fincher ou de Aaron Sorkin était le génie derrière ce film génial sur un sujet de geek. La réponse est dans Steve Jobs : Aaron Sorkin. Le sujet est à nouveau assomant et geek, mais le dialoguiste arrive à en faire une vraie pièce de théâtre en 3 actes pleine de réparties cinglantes et de rebondissements. Cependant, il vaut mieux connaître dans ses grandes lignes la vie de ce marketeur tyrannique car ce faux biopic les prends pour acquis (on peut revisionner le biopic peu inventif Jobs de Joshua Michael Stern qui s'arrête lui aussi à l'aube des années 2000).
    I'm A Rocket Man
    I'm A Rocket Man

    280 abonnés 3 101 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 23 février 2016
    Mais qu'est ce que c'est que ce film ? Je sais même pas pourquoi je mets 1 ? Sans doute parce qu'il y a Kate WInslet !!! Mais alors je n'ai jamais vécu un moment de solitude comme çà ! Scénario indigeste, scènes inutiles et surtout dialogues invraisemblables et si 'Hollywoodiens' ! C'est insupportable à suivre, on en ressort épuisé et saoulé et vraiment je ne le recommande à personne même pas à mon pire ennemi ! Une horreur ! Fuyez malheureux !
    Jonathan M
    Jonathan M

    130 abonnés 1 528 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 4 février 2016
    Du bavardage, encore et encore. Qu'est-ce que c'est barbant. Steve Jobs est vu comme un dieu, car ledit se voyait comme tel. Pourquoi pas. Non, je ne tenterais pas le rapprochement avec Shakespeare ou je ne sais sais qu'elle comparaison avec la vanité. Le personnage en lui-même est intéressant. Matière à faire deux films (je n'ai pas vu celui avec Ashton Kutcher) aussi pauvres? Fassbender très bonne idée, Danny Boyle pas mieux, mais le tout ne match absolument pas. Palme de l'ennui.
    vincenzobino
    vincenzobino

    114 abonnés 390 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 8 février 2016
    Magnifique huis-clos sur les coulisses d'Apple.
    Une année après Ashton Kutcher, c'est au tour de Fassbender d'entrer dans la peau de l'ancien milliardaire: j'étais un peu sceptique quand a la ressemblance mais force est de reconnaître que le récent interprété de MacBeth illumine l'écran en interprétant Jobs. Il est magnifiquement entouré par Kate Winslet, Seth Rogen et Jeff Daniels parfait: Boyle réussit parfaitement sa direction d'acteurs.
    Aaron Sorkin, scénariste de the social network (Fincher était du reste pressenti pour réaliser le film avant de quitter le projet) réussit parfaitement son adaptation du livre d'Isaacsson: ici pas question de démonstration visuelle et de leçon d'informatique. Nous vivons trois périodes fastes d'Apple sur trois Jours J de lancement de produits: Apple en 1984, Nexus en 1988 et IMac en 1998, et les coulisses avant chaque présentation.
    Cela pourrait paraître ennuyeux mais Sorkin par des dialogues savoureux, le montage et les plans sur les interprètes rendent les deux heures absolument passionnantes.
    A recommander vivement...
    crachou94
    crachou94

    23 abonnés 427 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 4 février 2016
    Steve Jobs est remarquablement interprété par Michaël Fassbender mais le film en lui-même est très long, sans relief, souvent technique, je me suis ennuyée.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 11 février 2016
    [...]Dès les premiers instants on est cloué au fauteuil, incapable de détourner les yeux. Fassbender nous hypnotise et quand bien même on commencerait à décrocher, A.Sorkin nous offre d'innombrables duels haletants: le plein en émotion est fait, la tension permanente nous maintient attentif et on ne saurait dire quel personnage oppose la plus belle résistance à Steve J[...]

    Mon Avis: 17/20
    NeoLain
    NeoLain

    4 934 abonnés 4 741 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 22 novembre 2019
    Étant un pro anti-Apple je n'attendais pas grand chose sur le biopic d'un certain Steve Jobs. Personnage emblématique ce qui n'empêche pas le fait d'être devant un tyran et homme détestable. Cela m'ennuie que Boyle est à la réalisation de ce film sachant qu'il fait parti de mes best réal all-time. Enfin bon, c'est comme ça faut accepter. Je garderai tout de même en mémoire deux passages, quant il tient impérativement et avec obsession que son MAC puisse dire bonjour puis quand il parle à sa fille du spoiler: I-Pod bien avant la venue de l'appareil. en question.
    Bon, sinon dans la filmo Boyle la musique est toujours un régal. Je précise pas mais Fassbender est bon. Oui j'ai voulu voir vraiment par curiosité. La curiosité de quoi ? Et bien ça va répondre à ta dernière question. Je suis contre son écosystème fermer. Et Steve tenait à être conservateur. Offrir un système de partage seulement d'Apple à Apple et non pas avec d'autres machines. D'ailleurs dans le texte de Fassbender, il exprime parfaitement à son pote. Ce sont des éléments comme ceci que je tenais à entendre ce qui me rassure de mon désaccord envers la politique de la pomme de Californie. Au moins je nie pas que le film est honnête sur certains points.
    JimBo Lebowski
    JimBo Lebowski

    394 abonnés 1 080 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 février 2016
    Trois petites années après le Jobs de Joshua Michael Stern voilà donc le nouveau biopic consacré au célèbre co-fondateur d’Apple, le projet avait déjà fait couler beaucoup d’encre comme chacun sait pour ses multiples désistements, que ça soit Fincher, DiCaprio, Bale ou même Sony. Universal reprit la main pour introniser Danny Boyle à la réalisation puis Michael Fassbender dans le rôle titre, le scénario signé Sorkin posé sur la table depuis le début demeura je pense la source principale du maintien à flot, celui qui avait rendu passionnant le parcours de Mark Zuckerberg dans The Social Network, de quoi rester malgré tout confiant de la qualité du rendu final, il n’y avait pas de raison (...).

    Le film est distinctement découpé en trois actes représentant trois moments de la vie de Steve Jobs, c’est je pense la principale qualité du film car il sort du schéma traditionnel du biopic, il n’a pas l’envie de se perdre dans une ligne communément appliquée et c’est tout à son honneur, d’ailleurs le fait que ces séquences soient quasiment en temps réel pour créer une immersion et une fluidité de mise en scène reste ambitieux. La première partie va se concentrer sur le lancement du Macintosh en 1984, échec commercial retentissant de la marque à la pomme, sur la mégalomanie maniaque du personnage, Boyle le dépeint comme un type détesté de tous, tel Jules César entouré d’ennemis guettant sa chute, cet acte est réussi dans le sens où il plante directement le contexte et ses protagonistes avec une efficacité redoutable, notamment grâce au jeu de Fassbender reflétant très bien le caractère hautain et vaniteux de Jobs. Demeurent quelques figures complaisantes lui tenant tête comme sa collaboratrice (Kate Winslet) et son PDG (Jeff Daniels), le film établit également les relations compliquées entre sa femme (Katherine Waterston) et sa fille ainsi qu’avec l’autre co-fondateur d’Apple Steve Wozniak (Seth Rogen), on comprend que l’ambition démesurée du créateur s’absout de tout sens philanthropique et murement raisonné, que ce dieu autoproclamé domine son destin, qu’il le provoque.

    C’est bien ce thème de la fermeture qui est mis en avant, qu’elle soit à l’image de l’architecture conceptuelle de ses produits, de sa personnalité mais également du cadre, car dès la seconde partie se déroulant quatre ans plus tard précédée d’une ellipse statistique nous voilà replacé une nouvelle fois entre les quatre murs d’un auditorium à l’aube du lancement du cube NEXT. Cette redondance résonne comme une dégradation, montrant un Jobs blessé mais certainement pas à terre, délaissé par sa propre société ne supportant plus son entêtement, où la logique commerciale prend le pas sur l'innovation artistique, la double confrontation avec Wozniak et Sculley image bien cela, autant la première pousse un peu la symbolique de l’homme orchestre (dans une fosse orchestrale, la belle affaire) que la seconde use de flashbacks admirablement intégrés pour encore une fois placer le contexte, c’est malin, sans doute la meilleure scène d'ailleurs. L’unique progression altruiste de Steve Jobs réside dans sa relation paternelle, sa maladresse puis ce rapprochement presque naturel envers sa fille font que ça reste assez touchant, on arrive à distinguer le point sensible du personnage et cette cloison dont apparemment elle seule détient la clé, et la troisième et dernière partie va principalement tourner autour de l’idée de la reconquête, autant du marché informatique que de son devoir de père.

    Pourtant cet acte qui nous téléporte en 1998 pour son retour à la tête d’Apple et le démarrage de la production de l’iMac trouve tout de même ses limites en terme de mise en scène, cette fois la redite à tendance à fatiguer, surtout en ce qui concerne la confrontation avec Wozniak, on en revient toujours au même point, la joute dans l’auditorium m’a semblé définitivement de trop, ça n’a plus rien à proposer à ce niveau là mais le scénario insiste en vain pour appuyer encore et toujours leurs désaccords idéologiques, il me semble qu’on avait très bien compris. Le personnage de Winslet est d’ailleurs à mon goût trop omniprésent, bien que l’actrice soit formidable (je l'adore mais j'ai vraiment fini par en avoir marre de la voir débarquer à tout bout de champ), cette constante répétition de séquences de dialogues s’étirant, et en définitive très/trop écrite voire théâtrale, fait que le film peine à véritablement trouver un second souffle et surtout un sursaut, Boyle habituellement adepte du montage survolté parait freiné par son sujet, reste tout de même une palette esthétique assez remarquable soulignant les époques et les représentations symboliques avec une élégance certaine. Le final quant à lui m’a paru basculer dans la facilité émotionnelle, venant régler les enjeux familiaux de manière bien peu subtile, tout en accentuant la glorification totale du type, ça tombe malheureusement à plat, bien que pour tout dire je ne sais pas trop comment il aurait pu en être autrement.

    Steve Jobs reste un biopic qui prouve son originalité dans sa structure, Sorkin a réussit à donner un intérêt scénaristique à la vie de ce personnage pas nécessairement adaptable, le casting est exempt de tout reproche avec un Fassbender appliqué pour incarner les nuances de son rôle avec retenue et habileté, ce triptyque en un garde une évolution et des points d’ancrage identifiables, le tout dans un écrin harmonieux. Seulement je dirais que le film a en quelque sorte le défaut de ses qualités, car à force de nous enfermer à l’intérieur de ce concept narratif il fini par provoquer la lassitude, certainement trop sage, posé et causeur pour un metteur en scène survitaminé comme Danny Boyle, il est fort dommage que le film ne trouve pas son rythme de croisière en deux heures avec cette multitude d’idées de départ.
    BeatJunky
    BeatJunky

    148 abonnés 1 930 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 25 avril 2016
    Aaron Sorkin est décidément un génie ! Après son superbe scénar' sur Zuckerberg (The Social Network) le volià qu'il remet ça avec Steve Jobs mais sans Fincher cette fois-ci. C'est Danny Boyle qui aura eu la chance d'adapter un de ses scénarios et le moins que l'on puisse dire c'est qu'il n'a pas foiré le Danny! Un film captivant de bout en bout! Rien à voir avec le "Jobs" de 2013 (Joshua Michael Stern) qui dressait un portrait un peu trop "lisse" de cet homme exigeant, compliqué pour ne pas dire perturbé. C'est justement ce côté de la personnalité de Jobs qui est bien mieux traité et ce, en seulement trois longues scènes. Pour arriver à être si crédible, il fallait dégoter LE bon acteur.... M.Fassbender aura brillamment réussi ce taf, il est tout simplement excellent! Dommage que Léo soit passé par là cette année, sinon la statuette était pour lui ! Les autres acteurs sont aussi, plus que convaincants particulièrement K.Winslet et S.Rogen. Le film est vraiment une réussite de bout en bout, pas une seconde d'ennui et surtout l'impression d'en avoir appris sur le vrai Jobs! Ce serait vraiment dommage de passer à côté parce que ni le scénario ni le film n'ai été nominé aux Oscars... Il le méritait amplement selon moi! A vous de voir!
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