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Enzo Gagliardi-Kubrick-Scorsese-Flora Nolan
8 abonnés
60 critiques
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4,0
Publiée le 23 août 2018
La démarche était risquée mais le pari est plus que réussi !! Danny Boyle revisite le concept de biopic d'une manière surprenante et réussie. Quand la plupart des films de ce genre aiment s'étaler sur la vie entière d'un personnage, celui-ci ne s'attarde que sur les coulisses de la présentation des produits de la révolution numérique (comme une analogie des coulisses de l'homme derrière le génie que fut Steve Jobs par ailleurs). En deux heures, on en apprend bien plus sur la personnalité complexe du héros que nous le montrent la plupart des biopics. Remarquablement mis en scène pour une émersion totale, doté d'un montage époustouflant et fourmillant d'idées visuelles (comme toujours chez Boyle, cf trainspotting), les vraies forces du métrages sont son scénario munis de scènes touchantes ou incisives mais surtout de brillants dialogues ainsi que le jeu des acteurs (Kate Winslet prouve une fois de plus qu'elle est la plus grande actrice de sa génération volant même la vedette à Michael Fassbender). Néanmoins, on peut tout de même affirmer que le film a quelques longueurs mais le fait que l'on ne s'ennui pas est déjà une réussite énorme vu le pari que souhaitait relever le réalisateur.
Un film très bavard et ennuyeux. Les scènes sont interminables, pour la plupart consacrées aux disputes que cet inventeur génial et imprévisible, avait avec ses collaborateurs mais aussi avec sa compagne. Le cinéaste place ces situations juste avant le kick-off de présentation des produits majeurs de la marque, et réussi l'exploit d'occulter ou de minimiser ces présentations, qui ont fait la réputation de Jobs, notamment la présentation du Macintosh qu'il avait sorti d'un sac, un comble ! Les confrontations avec Sculley sont systématiques, bref ce film est alourdi par des scènes "à faire" . J'ajoute que ces scènes ont lieu en quasi totalité dans les coulisses , donc au sous-sol , le budget décors n'a pas du être trop élevé...
Steve Jobs est un long métrage assez particulier qui porte clairement la marque de son scénariste Aaron Sorkin. Très bavard, le film ressemble presque à une pièce de théâtre en trois actes. Au début passionnant dans la manière de nous montrer les coulisses des Keynotes, le procédé devient lassant et irréaliste à trop reproduire les mêmes discussions à chaque fois comme si ces personnes ne s'adressaient la parole qu'à l'occasion de ces grands rendez-vous. On pourra aussi s'étonner de voir que long métrage pourtant tiré de la biographie officielle de Steve Jobs nous offre un regard si dur sur le visionnaire. Après la déception du premier film, celui de Danny Boyle ne sera toujours pas le film ultime sur le créateur malgré les brillantes prestations de l'ensemble de son casting. Rendez vous dans deux ans pour un nouvel essai ?
En 1984, Steve Jobs présente, au nom d'Apple, le Macintosh. En 1988, il sort, en son nom, le Next. En 1998, de nouveau à la tête d'Apple, il lance l'iMac. Danny Boyle tente de dessiner le portrait du "génie" de l'informatique (et du marketing) à travers les coulisses de ces trois shows. Dés la 1ière démo, on découvre son cynisme, son ingratitude à l'égard de ses collaborateurs, ses colères et l'existence de sa fille non désirée. Les deux shows suivants déroulent et démontrent les mêmes choses. Les seules différences résident dans la position tenue par Jobs vis-à-vis d'Apple. Le scénario, qui n'a rien à dire, finit par se concentrer sur la relation compliquée de Jobs et sa fille. Pour nous tenir éveiller, des dialogues percutants, une Kate Winslet épatante et Michael Fassbender que l'on adore détester.
Biopic donc on passera sur l'histoire, l'intrigue. Je dirai juste à ce sujet que Steve Jobs semble toujours avoir été un grand orateur, un stratège ayant connu son lot d'échecs. Techniquement, il n'était pas au rdv, bref. Je n'admire pas la firme à la pomme, j'ai voulu voir ce film justement pour essayer en partie, de comprendre l'addiction mais aussi pour voir Fassbender qui me manquait, que j'adore et qui remplit encore bien sa mission. Au final, pas grand chose à dire sur ce film dont la réalisation ne pouvait faire de miracles avec une vie lambda. Je n'ai pas été conquis.
Danny Boyle a choisi de tourné ce film en se concentrant que sur des conversations d'avant présentations de produit . Dialogues en coulisse avec des personnes de sa vie privée et professionnelle. Le problème est la compréhension des faits. Plus sobre que dans le biopic avec Ashton Kutcher, la vie de Steve Jobs est nettement moins intéressante en conversation de règlement de compte. La ou le film gagne en originalité dans sa mise en scène , il y perd en intérêt, suspense, et enjeux scénaristique. A la limite d'ennuyeux, Steve Jobs nous berce dans son petit rythme constant, avec ces grands acteurs, comme un documentaire ou le fil du scénario s’efface de plus en plus mais nous capte néanmoins.
Moins percutant, distrayant et fun que le biopic précedent, Steve Jobs , contrairement à la personne, ne laissera pas une grande marque dans le monde du cinéma.
Je ne vois absolument aucun intérêt à regarder le biopic d'un homme de légende, qui retrace majoritairement ses ennuyeuses micro interactions avec ses connaissances. Que de temps et d'argent perdu pour financer la vision totalement vide et sans envergure du scénariste et du réalisateur...
J'ai eu du mal. Absolument fasciné par les réussites du bonhomme, et tout aussi horrifié par les méthodes de management (j'ai pu apprécier dans la vraie vie le fonctionnement d'un pervers narcissique manipulateur), j'aurais quand memes souhaité apprécier voir un peu des deux. Surtout après avoir vu le livre (un pavé pourrait on dire, tellement c'est dense, détaillé, et long à lire). Pour faire simple, c'est bien de parler de ses échecs, d'en faire des tonnes sur son "pseudo" abandon et ses relations compliquées avec sa fille (on est quand même dans la caricature hollywoodienne !), mais quelques mots sur Pixar (1001 pattes notamment, mon film préféré) et la façon dont il a imposé une perfection à tous les niveaux (scénario, image, montage, musique, bruitages...) ou meme sur la conception de l'iPod et iPhone auraient été un minimum non? Autant le premier film ne mettait en avant que le coté positif du personnage, il était bien nécessaire d'enfoncer le clou sur le côté sale type, autant se limiter à trois événements répétitifs sans grand intérêt était tout aussi dommageable. Tout ca pour entendre dans l'entourage "Ah quel sale type !". Bon oui c'est bon on le savait. Il suffit de lire les interview du réalisateur pour voir que l'objectif était uniquement de le montrer. Dommage.
Franche déception pour un film pour lequel pourtant je n'attendais rien de particulier. Le parti pris de ne montrer que l'arrière-scène de la vie de Steve Jobs, même s'il aurait pu être intéressant, est tout à fait curieux. Certes, la volonté du réalisateur était très probablement de dévoiler la face cachée de cette icône commerciale, mais montrer le personnage constamment dans les coulisses, derrière le rideau, dans les loges, sans jamais l'amener sur scène et le confronter à ses échecs (ces moments étant tout simplement éludés) donnent la désagréable sensation que le film ne démarre jamais et que Steve Jobs n'a jamais connu l'échec ou la remise en question. On voit bien sûr une face inconnue de l'homme, mais il me semble que l'on pouvait aussi attendre une alliance entre la personnalité publique et celle privée. Ici, que des messes basses, des conflits sous-jacents, et tout ce que l'homme a construit est une ellipse générale, ou alors à peine esquissée. En plus de ce parti pris raté, le film est extrêmement bavard et compliqué concernant le montage. Les conflits d'intérêts sont nébuleux, souvent inintéressants et mal exploités. On rentre dans des détails qui ne nous concernent pas ou ne nous intéressent pas, aussi les enjeux de fonds ne sont esquissés qu'en surface et c'est bien dommage. Ainsi, « Steve Jobs » déçoit beaucoup car il manque toute la moitié de l'intrigue, celle exploitée est quand à elle une sorte de grand flou artistique. On peine à trouver des qualités dans le film, on peut dire que les deux acteurs principaux (Michael Fassbender et Kate Winslet) sont là tout l'intérêt. J'ai donc toujours beaucoup de mal avec le style de Danny Boyle, c'est pourtant pas faute d'essayer.
Je n’ai pas vu le film sur Steve Jobs sorti l’année dernière, donc je ne pourrais pas les comparer, mais une chose est sure : l’approche employée par celui que j’ai vu est selon moi très bancale. D’une part, le film est en gros composé de 4 scènes de 30 minutes (reliées entre elles par simplement rien du tout puisqu’il y a de grosses ellipses temporelles), à chaque fois juste avant une présentation, et à chaque fois, les mêmes quatre ou cinq personnes viennent lui dire leurs quatre vérités les yeux dans les yeux, et à chaque fois, on se rend compte du fait que Steve Jobs était assez odieux. Faire un résumé est simple : tout cela est bien répétitif. Et peu crédible, parce qu’on aurait pu penser qu’entre-temps ils auraient pu s’expliquer aussi : le timing toujours identique manque grandement de réalisme. D’autre part, comme Steve Jobs est à chaque fois sur le point de faire lesdites présentations, il est bien pressé de finir les conversations, d’où, en plus d’un débit de parole très soutenu, une certaine stagnation. À part au niveau capillaire, on ne peut pas assister à une réelle évolution, puisque les personnages ne font finalement que ressasser le passé et qu’ils n’ont pas le temps de s’asseoir et de régler leurs comptes. Une approche plus posée et plus linéaire de sa vie (avec en prime quelques flash-backs s’il le faut) aurait été selon moi plus appropriée, ce qui, d’après ce que j’ai pu comprendre, a été fait par le film précédent. J’en conclus que le gros défaut de ce film-ci est d’être sorti après un premier exactement sur le même sujet, et donc d’avoir voulu se démarquer dans sa construction, ce qui sacrifie le très bon jeu d’acteurs (Michael Fassbender, mais aussi Kate Winslet et Seth Rogen) déployé pour occulter cette absence de réalisme majeur. Comme quoi, il n’y a pas que les français avec leurs deux La Guerre des Boutons qui ont encore des progrès à faire au niveau de la coordination…
L'exercice du biopic......qui vient concurrencer un précédent biopic ! Le premier film de Joshua Michael Stern avec Ashton Kutcher s'est voulu équilibré entre les côtés sombre de Steve Jobs et merveilleux moment de folle création. Ici nous avons un tableau très négatif d'un des créateur d'Apple. La négation de paternité et l'autoritarisme à outrance sont la ligne rouge de cette histoire. Même le biopic d'Armstrong est moins cassant. Pour ce qui est de la ressemblance physique, Michael Fassbender est aussi perdant face à Kutcher, si ce n'est dans la troisième partie. En parlant des parties, c'est peut être là, la seule réussite. Le fait de découper la narration sur les coulisses de trois lancements de produits est assez original. Du coup on reste sur notre fin, et on ne voit pas le show. Bref un biopic râté......et dire qu'il est nominé aux Oscars, je rêve !
malgré jeux des acteurs le film ne tourne uniquement sur la vie privée de Jobs ses relations avec ses proches dont sa fille ce qui ne m'a pas touché du tout en plus j'ai bcp toussé pdt le film ce qui a dû dérangé mes voisins pdt la projection moi pas
Notre équipe a vu ce film : Pour MAXIMUS il s'agit d'un biopic sur une personne passionnante pour un film qui l'est un peu moins : un traitement très original dans la forme mais peut-être trop pour ser servir le sujet. Il a donné une note de 6/10.| |DKAD a été un peu dérouté mais néanmoins admiratif devant ce "non-biopic" : il a aimé la griffe incomparable des dialogues d'Aaron Sorkin (rythme, humour constant et tirades de folie) et regrette que le néophyte manquera d'informations pour bien suivre le film. Il a donné une note de 7/10.| |Retrouvez notre "turbo-critique" sur notre page Facebook !
Trois raisons nous laissaient espérer un biopic réussi :
1/ Danny Boyle a évité l’écueil du larmoyant biopic à Oscars et les interprétations sobres mais réussies de Kate Winslet et Michael Fassbender sont de qualité, sans être grandiloquentes.
2/ La personnalité très dérangeante de Chrisann, la mère de la fille de Jobs, est très intéressante. Baba cool cupide, elle utilise sa fille dont elle s’occupe mal pour soutirer de l’argent à Jobs.
3/ La rancœur de Steve Wozniak est montrée de façon tout à fait percutante et juste.
Hélas, le parti pris narratif de Steve Jobs se révèle plutôt ennuyeux et semble avoir plus de raison d’être au théâtre qu’au cinéma.
0/5 si je pouvais mettre cette note, mais mon dieu c est quoi se film !!! Il dure 02h00 on a l impression qu il dure 04h00 tellement on se fait Chi.. Les acteurs ne font que s engueuler entre eux pendant tout le film ! Avec des dialogues interminables !!! Kate Winslet qui ne fait que stresser son monde et dire "il te reste 2 minutes vient vite " les acteurs sont tous moches et bien gras... Habituellement je ne critique pas le physique mais la c est tous des têtes a claques surgonfler au mac do franchement ! A part Steve qui est très bien, sans doute le plus mauvais film de Danny Boyle tout simplement :-\ je regrette d avoir perdu mon temps.