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Plume231
3 933 abonnés
4 639 critiques
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2,0
Publiée le 9 janvier 2015
Pour tout dire je n'ai jamais été un immense fan du cinéma de Jim Jarmusch, et ce n'est pas "Down by Law", pourtant considéré comme un de ses films les plus réussis, qui va me faire changer d'avis. Pour les quelques points positifs, la photographie de Rob Müller est superbe, techniquement l'oeuvre est un plaisir à regarder, Roberto Benigni arrive à ne pas trop cabotiner et donc à donner une interprétation sobre par rapport à de nombreuses autres dans sa carrière et il y a deux ou trois moments réussis comme la danse "I scream. You scream. We all scream for ice cream" ou la fin. Mais autrement, on a l'impression de visionner un exercice de style, avec de nombreux trous scénaristiques, qui tourne très vite à vide. Impression de vide renforcée par le minimum syndical point de vue jeu de Tom Waits et de John Lurie. "Down by Empty" aurait été un titre plus judicieux. Je comprends tout de même qu'on puisse adhérer à ce film mais pour moi cela n'a pas été le cas.
A la suite d'un coup monté, deux gars vont être envoyé en prison, dans la même cellule. Au début l'ambiance est pas top mais a l'arrivée du troisième détenu, incarné par Roberto Begnigni, le film prend une autre tournure et il devient encore plus chouette! Y'a un peu trop de longueurs mais heureusement y'a un bon trio d'acteurs et des dialogues assez marrants
Down by Law, troisième film de Jim Jarmusch pourtant avec les qualités et les défauts d'un premier film. Une explosion d'idées, d'images, de gueules mais aussi des longueurs parfois vraiment insupportable. La cause ? Un scénario très pauvre, Jim Jarmusch ce concentre principalement sur les décors, les plans et l'ambiance qui est la principale "attraction" du long métrage, qui d'ailleurs aurait très bien pu être raccourci d'une dizaine de minutes au moins. Plus un film d'ambiance qu'un film à scénario, Jarmusch nous fait apprécier son film quoi qu'il en soit. Martin, Le Frisson de la Pellicule.
Jack et Zack sont deux malchanceux crédules qui vont partager la même cellule à la suite d'un coup monté. C'est dans cette prison qu'ils vont rencontrer Roberto, un drôle d'italien qui va les aider à s'évader. Le film de Jim Jarmusch prend le temps de présenter ses personnages à son public avant de les incarcérer. On y voit leurs relations avec le monde extérieur et la façon dont leurs affaires ont mal tourné. La narration se veut très lente, les plans sont longs et l'action est quasiment inexistante : une mécanique qui pourrait en rebuter plus d'un mais on y passe un savoureux moment si on arrive à entrer dans cette aventure portée par un trio d'exception. Le noir et le blanc sont très bien maîtrisés et offrent des plans merveilleux notamment avec le reflet de l'eau. Du grand cinéma rempli d'humour.
Un trio d'acteurs décontractés sont le point de mire de l'une des première réalisations de Jim Jarmush.
Plus qu'un film d'évasion, c'est la confrontation des égos des personnages qui est mise en scène, sous la forme d'une suite de sketches. Si les personnages de John Lurie et Tom Waits en viennent régulièrement aux mains, celui de Roberto Begninni apporte généralement une certaine légèreté humoristique dans les scènes.
Si le fond est rarement profond, on passe un excellent moment cinématographique, notamment grâce à la photo n/b que Jim Jarmush affectionne tant. Un film posé et agréable.
"Down by Law" est le type de films à l'atmosphère indéfinissable. A la fois désespéré, mélancolique et profondément drôle, ce film de Jim Jarmusch est un vrai beau moment de cinéma. Sous un rythme relativement lent, le trio composé de Tom Waits, John Lurie et de l'irrésistible Roberto Benigni nous entraine dans une aventure hors du commun. On pourra néanmoins reprocher une entrée en matière un peu longue (avant la prison), avec quelques scènes exagérément étirées. Mais le reste est un pur bonheur, remarquablement écrit et joué. Un film à part doté d'un sublime noir et blanc.
C'est vraiment trop lent, ennuyeux et conceptuel surtout la première partie. La deuxième partie nous réveille un peu mais c'est surtout grâce à l'énergie de Begnigni. Les deux autres acteurs ne sont absolument pas charismatiques et au final, on se demande où le réalisateur veut en venir. Très déçu compte tenu des super critiques...
On ne saurait être assez sévère avec ce genre de film. Un dessin animé de cinq minutes aurait mieux convenu pour exploiter le scénario. Reste le jeu des acteurs. Quelle tristesse de voir alors que Tom Waits joue Tom Waits, Roberto Binigni Roberto Benigni... Un jeu personnel ne faisant naître aucune véritable complicité. Jusqu'à ce geste symboliquement fort ou l'on s'échange les vestes a la croisée des chemins, idée ridicule qui même dans le court dessin animé aurait eu du mal a ne pas passer pour un gros cliché.
Le monde de Jim Jarmusch ne quitte pas l'Amérique profonde et mythique. Son monde se regarde dans des noirs et blancs éclatants. Son monde se passe souvent de mots et privilégie volontiers le hiératisme au mouvement. Son monde enfin s'intéresse aux gens sans envergure,à la recherche d'une identité ou à la poursuite d'un destin. Deux ans après le prix cannois pour "Stranger than paradise",Jarmusch y présentait "Down by Law"(1986) contant la rencontre de trois malchanceux en prison. La situation les réunit et ils s'évadent ensemble. La suite ne sera qu'aventures picaresques dans le Bayou de Guyane alors que les relations ne semblent vouées qu'à être éphémères. Malgré toute ma bonne volonté,je n'ai pas du tout été attiré par ce film,en manque considérable d'enjeux précis, et qui a du mal à nous attacher à ses personnages peu sympathiques.
"Je tire de l'absurde trois conséquences qui sont ma révolte, ma liberté, ma passion." Cette citation de Camus semble avoir été écrite pour le film, Jim Jarmush nous offrent ici l'une de ses œuvres les plus fortes. Réunissant dans une situation Beckettienne, trois acteurs encore inconnue du grand publique mais avec un talent indéniable. Des dialogues absurdes, de longs plan séquences, une esthétique magistrale dans l'utilisation du noir et blanc nous offrent une oeuvre incontournable sur le plan cinématographique.
Le silence est-il d'or chez Jarmusch ? le peu de dialogues et d'action qu'il injecte dans ses films le rangent comme un cinéaste hors pair dans le travail de la narration. Il s'agit ici de deux potes délinquants se retrouvant en prison en toute innocence, s'entendent mal, se disputent, et sont rejoints par un lunatique, Benigni, au comportement étrange qui en réalité redonne de la lumière dans la relation entre les personnages. C'est lui qui mène le fil conducteur, même s'il n'est pas très actif ( il ne court pas vite, il ne sait pas nager ). Et à la fin, les deux autres personnages, Lurie et Waits, après le départ de Benigni, ont toujours la même relation tendue, ne se parlent pas, et ne se serrent pas la main. Jarmusch établit une réflexion sur la relation humaine dans des situations extrêmes : l'emprisonnement, l'isolement, l'errance, dans un milieu triste ( favorisé par le noir et blanc) et crasseux ( prison, marécages ). Tout cela dans une histoire longue, aux nombreux plans séquences qui, avouons-le, font baisser plusieurs fois l'attention du spectateur. Ce type de narration n'est pas vraiment un défaut chez le cinéaste, puisqu'elle apporte un certain charme qui rend unique son style.
Super,grandiose , un des meilleurs films du cinéaste surréaliste Jim Jarmuch.La qualité de se Masterpierce est visuelle,tendre,drôle,dramatique,un film d'une très grande force et de vulnérabilité.
Une ballade dans le Bayous en Louisiane pour trois fugitifs,deux américains et un italien se rencontrent en prison,puis s'évaderont en traversant les égouts et le Bayous,Ils vont devenir inséparables.
Si le scenario et la mise en scène sont excellents,le trio d'acteur est d'une grande virtuosité ,les deux chanteurs de country rock,Tom Waits et John Lurie sont à mourir de rire et la star italienne Roberto Begnini est drôle,touchant et fait un numéro de charme à sa véritable compagne Nicoletta Braschi .Une véritable randonnée remplie de poésie.
Un de mes films préférés du grand cinéaste Jim Jarmuch.