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    Down by Law - sous le coup de la loi
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    4,0
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    98 critiques spectateurs

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    _Royal_
    _Royal_

    128 abonnés 1 600 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 5 septembre 2011
    Je suis presque sur qu'en 1986, le cinéma était déjà en couleur, mais bon, est ce bien une raison pour dénigrer ? ... Dans le cas présent oui. Même si ce n'est qu'un mauvais prétexte.
    stans007
    stans007

    23 abonnés 1 313 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 mars 2021
    Non loin des magnifiques paysages d’un bayou de la Nouvelle-Orléans, la rencontre en prison d’un ex-D.J., d’un proxénète et d’un touriste italien optimiste impénitent. Le scénario - trop léger - décrit les relations variables et difficiles entre les trois hommes. Une très belle photo noir et blanc (était-ce le bon choix?) mais on est loin de l’humour-béton de Dead man.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 10 février 2010
    J'ai rien contre le cinéma d'auteur et les films "intellos", au contraire, sauf quand c'est râté, parce que ça vire rapidement dans la catégorie "total naufrage". Et là Bingo ! Un film creux et vide, une pseudo-oeuvre chichiteuse à la mord-moi-le-...
    Voir tom waits et benigni (personne pour lui mettre une claque ?) hurler comme des hystériques pendant 1 quart d'heure '" I scream for an Ice Cream", y en a que ça fait sûrement marrer, moi ça me saoûle. Pas la peine de perdre son temps avec ce Jarmush là, passez directement à Mystery Train.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 15 août 2008
    Un film incroyablement beau et humain: on peut rire et avoir les larmes aux yeux d'un instant à l'autre.
    Jarmush nous montre encore une fois l'importance qu'il consacre à la musique dans ses films, avec la présence de Tom Waits, et on ne peut que s'en réjouir!
    L'histoire et assez simple et laisse une grande place au jeu des acteurs et à l'étude des sentiments humains, (spécialement dans la partie qui se déroule en prison).
    Un conseil : A VOIR EN VO, pour le plaisir d'entendre Benigni parler américain avec son accent italien!
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 1 février 2013
    Film magique qui nous evade delicieusement du cinema trop formate
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 6 janvier 2008
    Simple et éfficace, voila ce en quoi on pourrait résumer ce film, petit bijou du réal, on retrouve des personnages attachant, lier pour le pire, un Tom Waits dans son costare, à l'aise dans son -propre rôle-, un John Lurie grand, et un Roberto Benigni exellent. Dévorez le en Vo et laissez vous portez par ce road movie des plus génial...
    Musomuse
    Musomuse

    9 abonnés 237 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 novembre 2020
    Ce qui est amusant avec ce film c'est la simplicité avec laquelle les événements se produisent. Un problème? Le voilà. Une résolution peut-être, la voilà de même. Non pas que c'est bête. Je dirais que beaucoup de choses restent éclipsé par envie de montrer quelque chose d'assez appart. Tout est très vague, on ne sait jamais trop où on est, où on va. Maintenant ça n'altère pas la sensation de liberté.
    Je ne sais pas si c'est par ce que j'ai un truc avec le noir et blanc en ce moment où non; mais je trouve que quand il s'agit d'un film en noir et blanc avec un super choix d'éclairage et de pellicule on ressent beaucoup plus l'image comme si elle m'était plus naturelle. Moins truqué. En tous cas dans Down by Law la photo est très joli. Avec en plus une jolie BO. Pas très très dense mais avec une véritable ambiance et qualité. De ce qui est de la réalisation des décor c'est aussi très réussi, simple pour ne pas changer. Outre cela, il y a le montage qui m'a interpelé, souvent très long et pourtant parfaitement rythmé. C'est un peu une forme de théâtre filmé par moment car beaucoup de passage restent dans le spectacle. Après c'est un peu naturaliste sur les bords, mais les gros bords. Puisque ça semble très loin de nos vies tout de même.
    L'histoire et le scénario est tous de suite accrocheur et ne fais que progresser. Au départ c'est un peu flou sur certains traits, on ne sait pas vraiment à quoi on a affaire, puis ça se précise. spoiler: Le personnage de Roberto tout particulièrement est très attachant au sens où on est content de le voir à l'écran. Surement grâce au jeu de l'acteur très caricaturé, et encore. En tous cas c'est marquant de voir ce personnage.

    Sinon sur le propos du film je pense me cantonner à dire qu'il traite de l'errance. Pour des personnages complexes faisant des trucs quotidien à leur façon. Comment vie-t-on sa liberté en étant complétement livré à soit? Y-a-t il différentes possibilités de choix de vies? enfin je ne pense pas qu'il est raisonnable de développer d'avantage sur la trame; parce que je ne vois pas vraiment autre chose qu'un compte filmique très épuré de chichi. Et qu'il dit beaucoup dans sa poésie.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 11 octobre 2013
    "Je tire de l'absurde trois conséquences qui sont ma révolte, ma liberté, ma passion." Cette citation de Camus semble avoir été écrite pour le film, Jim Jarmush nous offrent ici l'une de ses œuvres les plus fortes. Réunissant dans une situation Beckettienne, trois acteurs encore inconnue du grand publique mais avec un talent indéniable.
    Des dialogues absurdes, de longs plan séquences, une esthétique magistrale dans l'utilisation du noir et blanc nous offrent une oeuvre incontournable sur le plan cinématographique.
    Nisan21
    Nisan21

    8 abonnés 147 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 novembre 2023
    On retrouve de Dead Man le beau noir et blanc ainsi que la musique qui semble sortir directement du film.

    Le rôle cliché de l'italien extraverti peut être agaçant, tout comme le jeu de l'acteur, mais au final, il ressort du film un vent de fraîcheur et de franche camaraderie.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 6 décembre 2007
    un film plein d'humour,comme jarmusch sait le faire
    encore du tres grand cinema,a voir et a revoir
    jarmusch est pour moi le plus grand realisateur de tous les temps
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 19 juin 2010
    Excellent film, en ce qui concerne la photographie Jarmusch montre une fois de plus son talent en ce qui concerne la maîtrise de la pellicule noir et blanc.
    Son style est très accrocheur, ainsi que ses acteurs. Tom Waits joue parfaitement son rôle, et sa musique donne une très bonne ambiance au film.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 17 octobre 2008
    Ahhh, Jim Jarmush. Rien à dire sur cette oeuvre émouvante et drôle.
    Mention spéciale au monologue en Anglais de Roberto Benigni sur sa mère, la tueuse des gentils petits "rabbits". (A voir en VO, bien sur)
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 25 novembre 2006
    Un film excellentissime de l excellentissime Jim Jarmush (avec le gigantissime Tom Waits). A voir absolument, un vrai bon moment de cinema.
    Caverneux Boutonneux
    Caverneux Boutonneux

    4 abonnés 55 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 16 novembre 2022
    Noter et surtout rédiger à propos d'un film de Jim Jarmusch est toujours un moment particulier pour moi. Son cinéma est tellement à l'écart des conventions qu'il est difficile d'avoir un avis concret sur ses œuvres, que ce soit à chaud ou à froid, et que le choix de mot le plus méticuleux n'est pas suffisant pour vraiment exprimer ce que j'en pense, dussé-je avoir déjà essayé avec certains de ses films. Et même lorsqu'avec ce Down by Law j'en arrive à mon dixième contact avec l'art selon Jarmusch, j'ai toujours du mal à me situer à l'égard du réalisateur, toujours entre la perplexité et la fascination, parfois plus de l'un et souvent plus de l'autre.


    Je n'ose pas imaginer l'état dans lequel quiconque n'étant pas familier avec l'ami Jim regarderait Down by Law. Ce qui joue en ma faveur, comme je l'ai dit, c'est qu'il s'agit tout de même du dixième film du bonhomme que je m'enfile, et qu'il faut avoir le courage de s'y frotter à plusieurs reprises avant de pouvoir rentrer dans ses délires. Moi-même ai-je dû passer respectivement par Permanent Vacation, Stranger Than Paradise et Night on Earth, trois œuvres assez déroutantes, avant de commencer à réellement apprécier son art avec les gifles monumentales que furent successivement Dead Man, Ghost Dog et Only Lovers Left Alive. Des films certes plus accessibles mais qui empruntent leurs racines aux premiers coups d'essais du cinéaste qui eux sont plus exigeants.


    Et si aujourd'hui je m'en tire plutôt bien avec son cinéma, c'est avant tout grâce au chemin que je me suis frayé au sein de sa filmographie. Et c'est pour cela que j'estime que l'affect personnel joue beaucoup sur notre appréciation d'un film estampillé Jim Jarmusch : on a bien tous commencé quelque part en se demandant ce que l'on vient de regarder. Et bien évidemment certains n'adhéreront jamais à cette came, se seront ennuyés et n'auront pas le courage de s'y frotter à nouveau. Même moi, ayant commencé avec son premier long-métrage et accessoirement celui qui m'enchante le moins, j'ai failli lâcher l'affaire. Mais c'est quand j'ai vu Night on Earth que les choses ont commencé à bouger en moi. J'avais déjà plus ou moins repéré une identité profondément marquée dans son cinéma dès mon premier contact avec, mais j'étais loin de me douter que ses films me marqueraient autant en fin de compte. Là où j'avais l'impression d'assister au désir d'un metteur en scène un peu trop en marge des normes qui joue à l'apprenti-sorcier avec les codes pour pas grand-chose, au final ça restait dans un coin de ma tête, justement car ça osait s'aventurer dans des sentiers encore inexplorés ; une nouvelle porte vers un cinéma qui sait proposer des expériences vraiment uniques. Sur le coup, je n'avais pas foncièrement adoré Night on Earth. J'y ai vu un film à sketchs basique et presque inutile. Mais des mois après, grâce à tous ces personnages qui m'ont marqué, grâce à cette ambiance nocturne qui nous envoûte sans que nous nous en rendions compte, ça me travaillait toujours et j'ai dû reconsidérer ma note, voire en doubler la valeur. Car l'air de rien ce n'était pas forcément ce que le film racontait qui m'avait marqué mais tous les petits à-côté sur lequel Jim Jarmusch semblait s'attarder plutôt que sur la trame principale. Ce n'était pas le film qui m'avait marqué, c'était Jim Jarmusch.


    Dès lors, n'importe lequel de ses films me laissait dans cet état si propre à l'auteur, cet état presque indicible dont seuls ses films ont le secret : je ne savais pas si j'avais aimé, et c'est ce que j'aimais. Alors certes le plaisir était variable d'un film à l'autre. Parfois je trouvais ça plus laborieux, moins palpitant, quelques fois longuet... Mais une chose restait immuable : ça me restait. Ça me restait en tant que tout ; ça me restait en tant que Jim Jarmusch, en tant qu'œuvre en général, en tant qu'univers à part. Certains ne s'y retrouveront jamais dans ce gloubiboulga de musique rock, de goût pour les esthétiques urbaines et de lenteurs presque contemplatives, mais ça comporte l'essentiel : une personnalité, présente depuis le début et qui n'a jamais manqué à l'appel en une quinzaine de films. C'est peut-être pour ça qu'il irrite autant, cet univers : c'est justement car il a une âme, et que personne ne peut plaire à tout le monde. Les films de Jarmusch se permettent d'être difformes et déroutants, car ils sont beaux ainsi. Leur essence est unique et inépuisable.


    Ainsi il m'a donc fallu dix films pour en arriver à ce niveau de compréhension de l'univers de cet auteur. Et je pense que découvrir Down by Law à ce stade était ce qui pouvait m'arriver de meilleur dans mon parcours de cinéphile. Désormais quand je lance un film de Jim Jarmusch, je sais à quoi m'attendre et je ne sais pas à quoi m'attendre. Je connais bien l'univers mais je n'en vois toujours pas les limites, et c'est avec excitation que je m'empresse de découvrir ce que l'esprit tordu du metteur en scène possède encore en sa besace. Mais dans Down by Law, j'y perçois enfin une finalité ; une quintessence. Et pour un aficionados avide d'exploration tel que moi, ça ne pouvait tomber mieux.


    Pourtant, ça ne saute pas aux yeux directement. J'entends souvent parler d'introduction poussive, d'absence de propos complexe, de manque de tenants et d'aboutissants, en bref tant de reproches dans lesquels je me retrouve lorsque je me positionne en tant que spectateur moyen. Mais lorsque je me remets dans les bottes de l'admirateur de Jarmusch que je suis, je n'y vois plus des reproches mais une méconnaissance de l'univers. Ce n'est pas pour tout ça que je regarde un film de Jim Jarmusch. Non ; je regarde pour l'aventure humaine. Je regarde pour voir des humains interagir comme des humains, voir des relations se forger et se séparer au gré du hasard, voir des personnages avant des histoires, et c'est tout le propos de Down by Law. Ce sont ces petits instants où on profite de notre humanité et de notre trop courte vie.


    Jack et Zack sont deux âmes paumées dans un monde qui rejette leurs natures respectives, tandis que Roberto semble agir selon sa propre rationnalité : il ne semble pas prendre en mesure la gravité de ses actes et dédie plus d'intérêt à ce qui est moins digne d'intérêt. Roberto, c'est la folie de l'univers de Jim Jarmusch incarnée là où Jack et Zack ont ce besoin de se laisser aller dans ce nouveau monde. Il y a un rattachement à la réalité dans Down by Law qui est souvent mis en opposition à la marginalité de l'auteur, opposition souvent présente dans la filmographie de Jarmusch (notamment Only Lovers Left Alive). Dès lors nous pouvons seulement affirmer que ce Down by Law n'est qu'une autre brique dans le mur, une énieme itération de l'univers avec lequel je vous rabâche les oreilles avec depuis bien des paragraphes.


    Mais Down by Law va plus loin. Il semble se présenter comme l'équilibre absolu entre toutes les fondations qui maintiennent cet univers en place. Et à mon sens il n'y a qu'une seule scène qui représente ça à merveille : "I scream, you scream, we all scream for ice cream !".

    Dans cette scène la part belle est laissée à la musique ; musique présente de manière explicite mais aussi meta puisque John Lurie et Tom Waits sont des musiciens avant d'être des acteurs, et que les musiques d'intro et d'outro ont été composé par ces joyeux lurons. La musique, moteur de l'art de Jarmusch pour rappel, est ici utilisée pour concilier des hommes qui sont rongés par la barrière du langage et du crime. L'un, Roberto, italien de langage, annonce innocemment son jeu de mot badant et - le chantonnant - invite ses compagnons de cellule à progressivement se prendre au jeu, ce qu'ils feront. Petit à petit, une complicité se forge et c'est toute la prison qui s'y met. Roberto a réussi à créer un cercle relationnel en utilisant les codes de l'univers dans lequel il se situe pour en tirer les thèmes récurrents, le tout dans une scène qui sort de nulle part.


    Voilà. Le génie de Down by Law. Le génie de Jim Jarmusch. C'est cette maîtrise du ton dans un environnement atypique. L'important n'est pas l'histoire d'évasion mais les personnages, dans le but de créer des scènes marquantes qui nous restent en tête. Ça, c'est Jim Jarmusch.


    Alors bien sûr que ne rien connaître de son art est la certitude de rester dubitatif face au film, et de se demander pourquoi lui ai-je accordé l'onction suprême, pourquoi ai-je grimpé au rideau. Mais mon rapport à son cinéma a décidé de mon affect. Par où je suis passé, par où j'ai commencé et jusqu'où je suis allé, j'ai trouvé en Down by Law une richesse faramineuse qui incontestablement va me rester en tête pendant longtemps.


    Alors oui, chef-d'œuvre, au sens littéral. C'est le chef-d'œuvre de Jim Jarmusch, et je l'affirme sans avoir vu tous ses films. C'est le chef-d'œuvre de Jim Jarmusch car c'est Jim Jarmusch lui-même. C'est la figure de proue de la filmographie d'un auteur qui avait - et a certainement encore - beaucoup de choses à dire. Était-ce un coup de chance que ce film me soit tombé dans les mains au moment opportun ? Ou un signe du destin ? Je ne le saurais jamais, mais je suis certain que je suis tombé sur la bonne personne au bon moment ; sur l'univers qui me correspond le mieux en fonction de ma culture et de ma vision de l'art.


    Au fond l'intérêt du cinéma c'est d'y trouver son compte. Et qu'il y ait des auteurs prêts à défendre cela mérite, qu'on le veuille ou non, le plus profond des respects. Je suis fier d'aimer Jim Jarmusch, l'homme comme l'univers qu'il a construit, et probablement que pour vous ce sont d'autres noms qui vous inspirent à votre tour à porter un regard nouveau sur la vie.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 10 octobre 2007
    Mon préféré de Jarmusch, avec Dead Man; tout y est: minimalisme de l'intrigue, noir et blanc, humour, rencontres improbables et surtout un ENORME Roberto Benigni. Je lui donne direct l'Oscar..
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