Avis : The Invitation - Page 2

Nous venons de voir ce film proposé à 97% sur Netflix dans la catégorie Horreur/Thriller. Et bien dis donc... mauvais serait un mot bien positif pour ce navet de première catégorie. C’est un drame qui commence vers 1h20, soit 15 minutes avant la fin. La dernière image est intéressante, mais à part cela...

"The invitation" repose sur un solide scénario anxiogène où il faudra patienter jusqu'aux dernières minutes pour avoir le fin mot de l'affaire. Ce film est un huis clos qui n'est pas pour les amateurs d'action ou de sensations fortes spoiler: (la fin est toutefois sanglante et réaliste)
mais qui s'adresse plutôt aux amateurs de thrillers et de suspense psychologique.

Je confirme comme beaucoup de commentaires, mieux vaut avoir son téléphone à coté pour ne pas s'ennuyer puisque l'élément déclencheur arrive littéralement vers la fin du film.
Et au vu de l'absence de réaction des invités face à toutes les situations bizarres auxquelles ils ont assisté au cours de la soirée, la scène finale n'est finalement pas si difficile à croire: le monde est complètement crédule...
SPOILER: pour une fois, c'est pas un.e Noir.e qui meurt en premier

Un thriller haletant qui joue sur la paranoïa en instaurant une ambiance pesante et malsaine.Un homme se voit envoyer une invitation de son ex femme et de son nouveau compagnon pour une soirée deux ans après la mort de leur fils ou toutes les connaissances communes sont également conviées.Arrivé sur place l'homme va se rendre compte que quelque chose cloche et que son ex femme a bien changé et se comporte de façon étrange tout en confiant qu'elle aurait rejoint une sorte de nouvelle communauté pour pouvoir accepter la mort de leur fils et trouver enfin l'apaisement et le deuil.Franchement j'ai pas décroché une seule fois du film malgré son rythme lent, la tension est palpable et on ne sait plus à qui vraiment faire confiance.Quelques défauts sont tout de même la spoiler: comme le faite que le nouveau compagnon d'Eden ne se joigne pas au tueur de la secte pour éliminer le couple de David alors que les coups de feux dans une maison ça s'entend légèrement mais lui continu de errer avec son couteau en bas sans entendre le remue ménage en haut on va dire qu'il y a petite tricherie.
Mais dans sa grande majorité c'est cohérent et aborde un sujet très pertinent spoiler: comme l'embrigadement par des gourous de gens fragiles ou en détresse psychologique pour arriver à leurs fins et en plus causer des dommages collatéraux, c'est d'ailleurs plus que jamais d'actualité à cette époque!
Donc conclusion, super et je conseille! 4/5

La petite découverte qui le fait carrément!
Thriller/huis-clos qui monte crescendo.
Mise en scène inintelligente et montage impeccable.
Logan Marshall-Green est parfait.
A consommer sans modération

vraiment pas terrible le film met 1H20 chrono à démarrer , trop de longueurs à mon goût , un film et une fin sans surprise, dommage , l'ambiance est certes pesante mais assez bien exploitée pour éviter de s'endormir

Quelle belle surprise pour ce film indépendant. Regardez le les yeux fermés. Certes un peu long à démarrer mais après ça envoie !!

Par hasard. Un heureux hasard. The Invitation s'est présenté à moi comme une délicieuse invitation avec un pitch aussi intriguant que déroutant. Ce huit-clos offre - au même titre qu'une partie de Cluedo - une pléthore de personnages qui vont se dévoiler progressivement jusqu'au dénouement certes attendu mais redoutablement efficace. De la paranoïa à la violence, la frontière est immensément mince. Le film fonctionne essentiellement pour son casting - toutes et tous excellents dans leur rôle respectif même si ma préférence se porte sur John Carroll Lynch et Emayatzy Corienaldi. Je ne connaissais pas la metteuse en scène mais cette dernière, Karyn Kusama insuffle une personnalité suffisament forte pour nous offrir des visuels de qualités. De la délicatesse au désordre, là aussi la frontière est mince. Finalement, The Invitation est un cru qui mérite plusieurs visionnages pour se consommer pleinement. Un thriller qui flirte avec les tréfonds horrifiques sans devenir une chose indigeste et nauséabonde. Il y a presque une sensualité qui s'en dégage. Un amour viscéral qui va conduire au plus grand des massacres : mais est-ce vraiment la violence ou bien la vérité qui éclate au grand jour qui blesse le plus ? Tout bonnement excellent.

Franchement déçue.
Ce n'est en rien un film d'horreur mais plutôt un psychodrame. Le soit disant suspens jusqu'au presque dénouement ne m'a fait ni chaud ni froid.
Ce n'est pas trop mal joué et c'est bien filmé.
J'ai noté 2/5

C'est mou c'est long on comprend pratiquement tout le dénouement dès le début du film spoiler: faut pas avoir un don extralucide pour comprendre qu'il va s'agir en fait d'un suicide collectif
mais il vous faudra vous armer de patience car l'action commence au bout d'une bonne heure. Bref c'est chiant comme un épisode de Derrick ...

Nul nul nul nul nul jamais vue plus nul
Un film 1h30 sois disants violant etc
Déconseiller au moins de 16 ans
Pour 2 coup de feu et un coup de couteau dans les 10 dernières minute de film (Oui car tout le long du film il se passe rien du tout)

The Invitation appartient décidément à la catégorie des films d'horreur qui font peur, voire très peur, et comme au fond faire peur demeure le but premier du cinéma d'épouvante, on peut conclure que le film est à la fois réussi et très bon. Car il fait monter la tension en crescendo tout au long de ses 1h40 de durée et fait battre notre coeur de plus en plus rapidement jusqu'à ce plan final assez diabolique pour l'arrêter net.
Perfectionniste et brillant, on ne peut que saluer l'intelligence du long métrage, bien représentée dans la scène d'introduction où le loup renversé en voiture ''est tué afin d'abréger ses souffrances'', et qui annonce de manière très habile le final du film et son intrigue même.
The Invitation est donc terrifiant, génial et original.

Un très bon thriller qui se laisse regarder avec un suspense incroyable
la scène du repas final est juste wouah !!! Puis les jeux des acteurs joue super bien j'adore ce genre de films quand c'est joué comme ça Bravo à eux

aujourd'hui je comprends pourquoi il avait été élu meilleur film au festival de Sitges 2015 C'est mérité

Personnellement, j'ai adoré ce film ; avec cette ambiance pesante, la sensation de malaise qu'éprouve le héros nous est parfaitement communiquée. Et on se pose beaucoup de questions ... Quelque chose ne vas pas, mais est-ce juste notre imagination ...? Je conseille fortement ce film.

On peut dire que Karyn Kusama est une réalisatrice qui se cherche encore un genre de prédilection ou bien qui s'avère très éclectique : elle gagne en notoriété avec le film sportif-dramatique Girlfight (2000), enchaîna par de la science-fiction avec Aeon Flux (2005), s'essaya à la teen-comedy horrifique avec Jennifer's Body (2009) et plus récemment a tourné The Invitation, un film s'inscrivant dans le thriller psychologique et le huis-clos. Quelque part on ne peut que respecter cette diversité filmographique dans la mesure où Kusama aime la prise de risque et n'hésite pas à changer son fusil d'épaule. Qu'en est-il donc de The Invitation ?

Will est un homme meurtri par un évènement tragique qui a brisé le couple qu'il formait avec Eden, ils se sont perdus de vue et ont perdu le contact durant deux années, puis Will a rencontré Kira qui est devenue sa compagne. Ils se rendent à une soirée organisée par Eden et son compagnon David dans l'ancienne maison de Will visant à réunir leurs amis respectifs et à tourner un chapitre de leur vie. Mais les intentions d'Eden et de David tout comme celles de leurs amis Sadie et Pruitt qu'ils ont rencontré lors d'un séjour au Mexique sont obscures et Will commence à devenir suspicieux sur les motifs réels de cette invitation...

Le ton est donné : on se doute que quelque chose de malsain est à l’œuvre et la progression de l'intrigue le rappelle sans cesse au spectateur. Il y a cette tension qui va crescendo à la manière d'un film de Tarantino (le côté provocateur en moins), cette mécanique froide que l'on retrouve dans plusieurs gros polars et thrillers scandinaves. On flaire immédiatement un truc pas net à l'instar de Will, témoin oculaire de situations et d'actes troublants mais qui à l'instar d'un fantôme tente de montrer par son côté silencieux et interpellateur qu'un malheur s'apprête à tomber. Seulement on ne devine que petits bouts par petits bouts ce qui se trame, comment et pourquoi. Le doute est permis car on se demande si Will, si stoïque et si borderline à la fois, ne sombre pas dans un délire paranoïaque qui le conduira à sur-interpréter des faits qui ne sont pas avérés spoiler: (l'exemple le plus prégnant est sans aucun doute le passage où il découvre que son ami Choï, convive manquant de la soirée est arrivé en premier sur les lieux pour apporter un gâteau)
au risque de fragiliser un peu plus les maigres liens affectifs et relationnels qu'il entretient, ce qui pourrait nous faire songer à des films type Festen (1998) ou La Chasse (2012) de Thomas Vinterberg, ou bien si son intuition est fondée et que les hôtes de la soirée ne sont pas clairs.

Par moments des flashbacks nous en disent un peu plus sur le précédent couple formé par Will et Eden, ainsi que sur l'épreuve qui a conduit à sa rupture spoiler: (en l'occurrence, le décès accidentel de leur fils au cours d'un barbecue avec leurs amis, décès ayant conduit Eden à tenter de se suicider et plongé Will dans la dépression)
au fur et à mesure que Will visite certaines pièces. A ce titre Logan Marshall-Green par ses attitudes, postures et ses expressions fermées parvient à nous rappeler la prestation d'un Mads Mikkelsen ou encore de Tom Hardy dans des rôles à fleur de peau. On compatit avec son personnage qui ne peut lâcher prise, qui ne peut oublier et s'égayer avec ses semblables et qui explose lorsqu'il relève des choses en apparence anormales spoiler: (ce qui paradoxalement lui évitera le pire)
. De son côté, Tammy Blanchard joue une Eden radicalement transformée après la tragédie, au sourire dissimulateur et au discours mystique, sur la même longueur d'onde que Michiel Huisman, à la fois doucereux et très trouble. John Carroll Lynch et Lindsay Burdge ne sont pas en reste : là où le premier est d'un calme olympien tout en inhibition, la seconde est exaltée et très décomplexée. Le reste des acteurs campent très bien leurs rôles respectifs, allant du couple homosexuel et classe moyenne au couple asiatique, tentant de profiter au mieux de la soirée mais tout à la fois inquiets et interloqués par les mises en gardes de Will et les actes étranges d'Eden, David, Sadie et Pruitt. Emayatzy Corinealdi dans son interprétation de Kira sert de contrepoids au personnage de Will, à la fois soutenante, aimante mais aussi soucieuse de l'état de son compagnon.

Alors que reprocher à ce film ? Sans doute ce que j'ai mentionné plus haut : sans être cousu de fil blanc, on sait rapidement de quel côté va pencher la balance du spectateur, aussi on sent que le but est de gagner du temps pour laisser le mélange bouillir jusqu'à déborder. Ce film est conçu comme une pulsion au sens psychanalytique : source, poussée, décharge, but. C'est très schématique et du coup on peut très vite spéculer et viser dans le mille spoiler: (Eden, David, Sadie et Pruitt se sont retrouvés fanatisés par les préceptes du gourou d'une communauté sectaire qui prône la fin de la souffrance humaine par le suicide collectif -même si on peut parler de meurtre avec préméditation ici- et veulent partager ça avec leurs invités
), mais on peut aussi être rebuté par ce déroulement très rigide, perturbant au point que l'on décroche car le malaise devient étouffant jusqu'à l'insupportable. En fait tout se joue dans les 20 dernières minutes, on peut se demander "Pourquoi nous faire mariner durant 1h20 pour ce que l'on pressent déjà" ?
Malgré ses imperfection, la mise en scène et le scénario captivent, à mon avis The Invitation dérange par la façon dont il aborde des thèmes qui nous concernent car ils peuvent nous arriver réellement, ça a déjà eu lieu et ça arrivera malheureusement encore, soulignant ce que nous savons que trop bien : spoiler: l'homme reste un loup pour l'homme, on ne peut jamais totalement connaître les gens et savoir ce qu'ils ont en tête ou ce qu'ils sont capables de commettre lorsqu'ils traversent des moments difficiles, faisant d'eux des proies de choix pour tous les gourous qui peuvent les pousser aux raisonnements les plus sordides et aux actes les plus extrêmes.
La fin est relativement inattendue selon si vous prêtez ou non attention à un certain passage, laissant place à un constat amer sur la condition humaine.
A vous de visionner ou pas ce thriller efficace, de mon côté j'attends de voir à quel genre Karyn Kusama compte s'attaquer.