Un petit ours originaire du Pérou, y coule des jours heureux avec son oncle et sa tante. Un jour, un tremblement de terre fait tomber un arbre et tue l’oncle de Paddington, Pastuzo. Sa tante Lucy décide de finir ses jours en maison de retraite, et envoie Paddington au port prendre le bateau clandestinement afin qu’il vive sa vie à Londres, la ville de ses rêves. Hélas, la vie idyllique qu’il s’est imaginée ne va pas se passer comme prévu…
Arrivé à la gare de Londres, Paddington fait par hasard la connaissance de la famille Brown. Si Mme Brown, pleine de bonté et de générosité n’écoute que son bon cœur afin d’accueillir l’ours dans leur demeure, Mr. Brown, lui s’y oppose. Mme Brown fera toujours preuve d’une extrême bienveillance envers Paddington, qu’elle estimera comme l’un de ses propres enfants. Mr. Brown, lui, grincheux et dont on pourrait dire qu’il est « l’ours mal léché de la famille », mettra plus du temps à baisser la garde et accepter Paddington dans son foyer, excédé par les catastrophes en chaine dont il est à l’origine et qui commencent également à agacer le voisinage des Brown.
Le caractère « bonne pâte » n’empêche pas Paddington d’être victime de la double peine : il est à la fois un ours, et expatrié à Londres, ne connaissant personne. Et comme si cela ne suffisait pas, il est pourchassé par l’horrible Millicent Clyde cachée sous un physique de femme fatale et irrésistible (Nicole Kidman), qui ne cherche qu’à le capturer afin de l’empailler, et l’exposer au Muséum d’Histoire Naturelle de Londres.
Éprouvé par les nombreuses difficultés qu’il rencontre à Londres, Paddington se sent perdu, ne sait plus vraiment où est sa place. Cela donne lieu à quelques scènes très touchantes, notamment celle
où Paddington repense à son Pérou natal, ses racines, sa vie avec son oncle et sa tante… Et également cette scène très émouvante vers la fin, où se sentant de trop chez les Brown, il s’en va et se retrouve seul, la nuit, sous la pluie dans les rues de Londres. Paddington écrit souvent à sa tante Lucy restée au Pérou, lui faisant part de sa déception concernant son échec d’intégration à Londres, et dans la famille Brown.
Peu à peu, Paddington va se révéler indispensable au sein du foyer de la famille Brown et ces derniers se soutiennent dans l’adversité quand il s’agit de sauver l’ours des griffes de l’affreuse Millicent Clyde. Au final, après avoir passé des moments avec les enfants Judy et Jonathan, en étant toujours égal à lui-même, Paddington va donner un nouveau souffle à cette famille qui s’était enlisée dans la non-communication verbale. Les uns et les autres ne s’écoutaient plus et ne se comprenaient plus vraiment. Il va finir par se sentir vraiment chez lui au sein de la famille Brown, sans oublier sa tante restée au Pérou qui lui manque et à qui il donne régulièrement de ses nouvelles.
Déracinement, préservation des espèces, tolérance et acceptation de l’autre, volonté de ne pas oublier ses racines, hymne à l’Angleterre et à Londres… Nombreux sont les thèmes soulevés par « Paddington », premier du nom, bien moins léger qu’il n’y paraît, donc.
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