Paddington raconte l’histoire d’un jeune ours péruvien, fraîchement débarqué à Londres, à la recherche d’un foyer et d’une vie meilleure. Il réalise vite que la ville de ses rêves n’est pas aussi accueillante qu’il croyait. Par chance, il rencontre la famille Brown, et en devient peu à peu un membre à part entière. C’est l’histoire d’un ours qui porte un duffle-coat, un chapeau rouge, et raffole de la marmelade. Imaginé par l’écrivain britannique Michael Bond, l’ours et ses péripéties sont racontés dans plusieurs tomes.
Une polémique sur le film frappe dès sa sortie anticipée. Selon le comité de censure britannique, une scène fait référence à des pratiques sexuelles, et une autre encourage à la violence. Il n’y a pas plus ridicule et injustifié, car c’est un film qui se veut drôle, fédérateur, et humain. À travers Paddington, ce sont tous les préjugés sur les étrangers qui se reflètent. Une personne différente de nous ne vaut-elle pas notre aide, notre attention ? Pour moi, c’est un beau message à transmettre aux enfants. La tolérance et la compassion sont les maîtres mots de ce film.
C’est aussi pour son humour, et sa mignonnerie, que cet ours aux multiples bêtises nous convainc. Il est pataud, et veut toujours aider même s’il met souvent les pieds dans le plat… Les enfants rient à torrents quand Paddington se retrouve dans des situations plus abracadabresques les unes que les autres, l’encouragent lorsqu’il est déterminé à découvrir son protecteur, et s’exclament (littéralement, je vous assure) quand on menace cet être si gentil. Quant aux adultes, ils apprécieront les anecdotes sur la parentalité, qui non seulement change une personne du tout au tout, mais amène aussi avec elle la crainte perpétuelle.
Si vous aussi vous aimez la marmelade, les ours, et Londres, je ne peux que vous conseiller de foncer dès demain dans les salles avec vos enfants (ou ceux que vous trouverez sur votre passage, à vous de voir). Répandez autour de vous la bonne humeur que nous transmet ce film !