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FaRem
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2,0
Publiée le 30 septembre 2014
Adapté d'un comics et écrit par le scénariste du très bon "Doghouse", "The Scribbler" est un thriller de science fiction qui nous plonge dans un univers étrange avec une histoire qui se passe dans une grande tour qui porte bien son nom (La tour des fous). C'est un film original qui va au bout des choses et de son délire à part peut être pour l'aspect comics un peu délaissé. L'histoire est un peu complexe ce n'est pas évident de tout comprendre au début mais au fil des minutes on se rend compte que finalement le scénario est assez bien écrit et tout devient plus clair néanmoins j'ai assez vite décroché c'est le genre de film où il faut vraiment accrocher au délire mais ça n'a malheureusement pas été mon cas et au final, la seule chose que je retiens réellement de ce film est la très bonne performance de Katie Cassidy qui est bluffante comme elle est méconnaissable.
Le roman graphique "The Scribbler" de Daniel Schaffer était une bizarrerie aussi osée que très difficile à suivre, l'histoire d'une jeune femme souffrant de troubles de la personnalité qui assiste à plusieurs suicides mystérieux au sein du bâtiment psychiatrique dans lequel elle vit, un bâtiment tout aussi étrange puisqu'il n'est pas surveillé par un personnel médical et où ses occupants vivent "normalement". Se shootant à une machine électrique expérimentale, notre héroïne découvre peu à peu les raisons de ces disparitions tout en luttant continuellement contre elle-même. Une idée folle fidèlement mis en images à la case près par John Suits, petit réalisateur ambitieux qui réussit ici à mettre en scène un film encore plus bizarre que son modèle de papier... Le principal défaut de The Scribbler est le manque de cohérence entre les scènes d'interrogatoire de Suki, notre héroïne, par deux flics bornés situées au présent, les évènements antérieurs où se déroule l'intrigue principale et les divers flashbacks. De plus, on a du mal à vraiment cerner l'histoire aux premiers abords, la plupart des dialogues étant vociférés par des personnages décérébrés (rappelons qu'ils sont tous psychiatriquement instables). spoiler: Et l'arrivée impromptue de ce final aux allures de film de super-héros est donc d'autant déstabilisant que finalement cohérent avec l'histoire (encore plus déstabilisant donc). Toutefois, le film reste continuellement intrigant, ben soutenu par une mise en scène envolée et un casting surprenant comprenant Katie Cassidy (la Laurel Lance de "Arrow" ici méconnaissable), Garret Dillahunt (le leader des violeurs dégueulasses dans La Dernière Maison sur la gauche), Michelle Trachtenberg (éternelle Dawn dans "Buffy contre les vampires", elle aussi méconnaissable), sa comparse de "Buffy" Eliza Dushku et le toujours aussi transparent Michael Imperioli (The Call, Oldboy). Au final, mélange de thriller surnaturel et de superhero movie fantasque, The Scribbler reste un film inégal basé sur un roman graphique lui-même déjà inégal mais qui vaut toutefois le détour pour les amateurs de curiosité bien barrées.