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Tumtumtree
166 abonnés
529 critiques
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4,5
Publiée le 29 mai 2014
J'y allais à reculons mais je ne suis pas déçu. Le vieux Godard propose ici un montage/mixage très libre d'images et de sons croisant poésie et philosophie. Le rythme effréné évite les lourdeurs (fréquentes dans les derniers films du maître). Poursuivant son exploration des nouvelles technologies (amorcée dès A bout de Souffle), Godard s'empare de la 3-D d'une façon radicale. On ne reverra jamais plus le relief utilisé ainsi ; la liberté artistique est ici totale. Enfin, le film travaille les thèmes et les formes bien connus des godardiens. On retrouve des citations déjà connues, des fragments musicaux, etc. Mais le renouvellement est bien présent, notamment par le thème de l'animal et de son rapport au monde. Godard est comme le vieux Titien : il libère son style, le rend sale et sublime à la fois.
Quelle vanité de tentative audiovisuelle. C'est d'une régression primale et primaire Godard est dans la posture d'un débutant à qui on a offert un camescope et qui essaye ensuite tous les effets de son logiciel de montage offert en bonus.l .Allez viens mon chien que je te filme (environ la moitié de la durée du film) On hallucine devant tant de mièvrerie. Peu de texte intelligible , aucun prpos digne de ce nom. Sans oublier une 3 D qui ne sert à rien et surtout pas approprié quand on passe son temps à filmer des fondus enchaînés et des flous artistiques On finit pas voir tout de travers !! Godard dit adieu au cinéma , il est temps qu'il s'arrête. Merci Cannes pour ce prix aux allures funestes in memoriam Godard est à bout de souffle.
Mais que c'est génial, le film s'appelle "Adieu au langage" et il rejette tout le langage cinématographique ! Godard est un génie ! ... S'il suffit de ça pour être génial, j'attends ma palme d'or. L'idée est peut être bonne, mais elle n'est là que pour accompagner une immense branlette intelectuelle, menée par un réalisateur qui se contrefiche du spectateur. Heureusement que quelques bonnes idées dans la 3D sont là pour étayer cette purge. On aurait bien aimé pouvoir comprendre ce qui s'y raconte, si seulement Godard avait voulu nous faire passer une information, et pas simplement nous dire "Regardez comme je suis intelligent et subversif".
Adieu au Langage est probablement l'un des plus beau film que j'ai vu cette année j'ai été hypnotiser par ce film pendant toute la séance et même après je trouve sincèrement que c'est un super film même si je n'ai pas tout saisi j'ai vraiment passé un très bon moment devant et contrairement a ce qu'on a pu me dire ce n'est pas chiant du tout bien au contraire je ne me suis pas du tout ennuyer pendant les 1h10 que dure le film je le trouve même trop court enfin voila je me répète beaucoup mais moi j'ai vraiment aimé ce film et je projette de le revoir.
Ce film a été pour moi un véritable choc. Au vu de la récente filmographie de Godard, je m'attendais à un film lourd et incompréhensible. FAUX! Adieu au langage est bien plus que du cinéma: c'est une expérience envoûtante unique. Cela faisait longtemps que je n'avais pas autant SENTI un film. Et la 3D y est pour beaucoup! Je suis sorti de la salle les sens combles, avec cette impression d'avoir vécu un avant et un après ce film...
Avis mitigés avant et après la projection d’Adieu au Langage présenté en compétition officielle au 67ème festival de Cannes. D’un coté les personnes qui ont ovationné le film, de l’autre les indignés d’une telle sélection. Le juste milieu n’a pas sa place devant cette œuvre, sûrement la dernière de son auteur qui, pour la première fois de sa carrière est récompensé à Cannes, par le prix du Jury (Ex-aequo avec le Mommy de Xavier Dolan).
A 83 ans, Jean-Luc Godard entreprend l’écriture d’une nouvelle page du cinéma, commencée en 1960 avec A bout de Souffle, qui prend sa dernière forme aujourd’hui, avec l’appui des nouvelles technologies. Adieu au Langage est original dans sa forme, tourné avec des go-pro, smartphones, appareils photos et autres caméras de point, le tout en trois dimensions. L’ensemble ressemble plus à un film familial dans lequel le cinéaste intègre son étude qu’à des images vraiment travaillées au service du propos. Bien entendu il y a du neuf dans le film et Godard, l’un des rares réalisateurs de sa génération à se questionner sur la 3D et son utilisation. Le plan le plus marquant est certainement celui où un homme dialogue avec une femme, cette dernière pivote et se dirige dans le hors champs, grâce aux deux caméras utilisées pour la 3D, Godard reste sur l’homme mais suit aussi la femme. L’œil droit regardant l’image de la femme, l’œil gauche celle de l’homme. Le hors champs n’existe plus mais le spectateur, désormais omniscient, se tort de douleur dans son fauteuil. Car il faut dire qu’à jouer avec la 3D, à inventer et développer une nouvelle perception du cinéma (se défaire d’un langage cinématographique pour le renouveler) on en ressort avec un mal de tête désagréable et surtout un mal aux yeux considérable.
Mon premier Godard , C'était le Mépris. J'ai dormi . Mon dernier c'est Adieu au langage. J'ai dormi. Récompensé à Cannes en 2014, l'année ou la palme d'or est attribuée à un film turc qui fera dix entrées. On a compris : pour Cannes, le grand public , c'est de la m......pourtant c'est lui qui fait vivre le cinéma depuis Mélies. CQFD
Quelle hypocrisie que de noter ce film au-dessus de 1 ! Je soupçonne les spectateurs d'avoir honte de dire ce que j'oserai pour ma part proférer : on n'y comprend rien, car ce film n'est pas fait pour être compréhensible et compris. Dès lors l'on peut apprécier la tentative esthétique, respecter le fait qu'un homme fasse ce qu'il veut de sa caméra, de son chien et de ses après-midis, mais certainement pas noter ce film comme un bon film (en l'absence de film !).
Il faut le dire tout de suite : les films estampillés 3D ne m'attirent pas vraiment. Être obligé de porter des lunettes pour voir un film qui n'utilise pas toutes les potentialités de ce medium, c'est insupportable. Les expériences comme Avatar et Gravity ne sont pas légion. Alors quand un cinéaste aussi reconnu que Jean-Luc Godard s'empare de la 3D relief pour un long métrage, forcément, on se précipite. Parce que "God-Art", comme dirait le "faquin".
Au final, si l'Adieu au langage annonce une envie de nouvelles images de cinéma, la route tracée par le cinéaste (et son chien) annonce des lendemains prometteurs.
On a quelques fois l'impression que (le génial) JLG se fout carrément de notre gueule, mais au bout du compte c'est totalement jouissif. pur film d'auteur, vraie expérience, Godard pousse le vice jusqu'à faire commenter son film et les réactions des spectateurs par les personnage de son film. Avec une très jolie utilisation de la 3D, un véritable coup de poing, qui en emballera certains (comme moi), qui en laissera d'autres de marbre, mais qui ne laissera personne indifférent.
Après avoir vu "Adieu au langage", j'imagine ce qu'ont du ressentir les premiers spectateurs du cinématographe. Tout d'abord, un malaise devant l'inconnu. Chez Godard, une utilisation époustouflante de la 3D, à en avoir le tournis, à tel point que la bande son vous imprègne sans que vous en compreniez le sens immédiat, à tel point que vous n'en croyez pas vos yeux. Des images ultra léchées en côtoient d'autres un peu merdiques... On se laisse aller et peu à peu... Miracle "Ah Dieux; Oh language"... On rentre dans le film, ou plutôt, on pénètre cette série de tableaux. Et c'est déjà la fin du film, la fin du rêve, l' adieu au langage..