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    Adieu au Langage
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    Le Blog Du Cinéma
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    111 abonnés 297 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 22 janvier 2015
    (...) Dans ADIEU AU LANGAGE, Godard critique notre société comme artificielle, incohérente, vide et pour cela il déconstruit l’outil cinématographique en lui même. De la caméra stylo il est passé à la caméra bulldozer. Le montage désordonné, le son agressif, les couleurs saturées, tout tend à détruire l’idée du réalisateur, auteur, avec un langage subtil, libre et éloquent que divulguait la nouvelle vague avec l’idée de « caméra stylo » (cf Alexandre Astruc, Naissance d’une nouvelle avant garde: la caméra stylo 1948). Le titre du film peut alors prendre plusieurs sens, l’adieu au langage est celui du langage cinématographique, littéraire (avec l’omniprésence des livres opposé aux téléphones portables), et oral (avec le montage sonore qui coupe les phrases ou les rend presque inaudibles).

    Le résultat est un film qu’on pourrait qualifier d’expérimental. Dans le sens où plus qu’un film avec une réelle narration c’est un film réflexif sur le langage. Il y a bien sûr l’histoire latente du couple et du chien mais le tout est si incompréhensible, qu’il est préférable de le prendre avec distance et humour pour ne pas s’arracher les cheveux. C’est une sorte d’essai qui tend à critiquer notre société. Voilà une critique de l’homme qui ne voit plus la réalité, la nature aveuglé par les écrans. C’est aussi la répression, avec les deux agents secrets Allemands tout droit sortis de James Bond ou Matrix, qui apparaissent sitôt que quelque chose d’important va être dit dans une discussion. C’est la censure. Le choix de l’Allemand n’est pas anodin, il fut un langage d’oppression avec un lourd passé historique. L’abolition du langage arrive paradoxalement dans un film très bavard. Mais les paroles sont incohérentes, coupées, répétées, le volume varie sans cesse de l’inaudible à l’assourdissant, si bien que plus que des dialogues c’est un opéra sans harmonie (...

    L'intégralité de notre avis à propos d' ADIEU AU LANGAGE, sur Le blog du Cinéma
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 25 mai 2014
    Mon premier Godard , C'était le Mépris. J'ai dormi . Mon dernier c'est Adieu au langage. J'ai dormi. Récompensé à Cannes en 2014, l'année ou la palme d'or est attribuée à un film turc qui fera dix entrées.
    On a compris : pour Cannes, le grand public , c'est de la m......pourtant c'est lui qui fait vivre le cinéma depuis Mélies. CQFD
    Moorhuhn
    Moorhuhn

    149 abonnés 579 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 juin 2014
    Expérience déstabilisante mais qui a su me captiver. Pendant une heure et dix minutes, Godard nous transporte dans un film où virevoltent les images en tous genres, où les sons s'entrecroisent et où les réflexions s'enchaînent, tantôt longuement, tantôt succinctement. Et pour tout vous dire, j'étais particulièrement emballé au début de cette aventure. On rentre directement dans le vif du sujet (ou plutôt "des sujets") et Godard ne nous lâche plus. On a l'impression qu'à chaque fois qu'une idée germait en lui, il prenait sa caméra pour la traduire à l'écran. Dans ce pèle-mêle d'idées, de sons et d'images, il est revanche parfois difficile de s'y retrouver. Godard utilise différentes formes de langages et son montage est déroutant. J'aurais franchement préféré que Godard laisse parler davantage l'image. Certaines scènes sont éblouissantes de beauté, par ce qu'elles filment, par ce qu'elles racontent et je suis déçu que ces scènes soient coupées si brusquement, alors qu'elles montraient du vrai, de la beauté. Et une fois encore, les expérimentations sonores de Godard m’agacent plus qu'elles ne m'impressionnent.

    Mais sur la forme, je resterais plutôt élogieux. L'utilisation de la 3D est étonnante, j'aime aimé ces deux passages où chacun de nos yeux voyait une image différente dans la même scène. Je ne pense pas qu'un autre cinéaste ait fait ça dans le passé, en tout cas c'était surprenant et bien vu. La scène devenait plus intrigante, plus intense même. Après outre le son, on retrouve les acteurs pantins qui ne m'émoustillent pas une seule seconde. Quitte à prendre en exemple un autre film de Godard qui parlait de langage et du sens des mots, je préférais le traitement d'Alphaville. Plus simple, moins surjoué, plus "vrai" et beaucoup plus subtil. Mais d'un autre côté, certains passages m'ont franchement remué. Difficile de passer à côté de la courte scène où ces deux enfants jouent et s'éloignent vers l'horizon. Il y a de l'humour aussi, on passe d'ailleurs à peu près par tous les états. Et j'aime ça, ça rend le film particulièrement vivant bien que ces ressentis ne soient pas tous positifs.

    Après l'appréciation de ce film sera surtout subjective. Et mieux vaut se laisser emporter plutôt que de l'intellectualiser (non pas que le film soit vide de sens mais pour le coup, il vaut mieux le ressentir que chercher à tout comprendre). Pour ma part je suis agréablement surpris, et même si je n'adhère pas à tout ce qui est proposé ici je ne peux que conseiller l'expérience car il y a beaucoup de choses à en tirer et le travail de forme est très intéressant. A ne voir qu'au cinéma et en 3D en revanche, indispensable pour profiter pleinement de l'oeuvre. Ça donne envie d'approfondir Godard encore. En bien ou en mal, il ne cessera jamais de me surprendre.
    Tumtumtree
    Tumtumtree

    175 abonnés 534 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 29 mai 2014
    J'y allais à reculons mais je ne suis pas déçu. Le vieux Godard propose ici un montage/mixage très libre d'images et de sons croisant poésie et philosophie. Le rythme effréné évite les lourdeurs (fréquentes dans les derniers films du maître). Poursuivant son exploration des nouvelles technologies (amorcée dès A bout de Souffle), Godard s'empare de la 3-D d'une façon radicale. On ne reverra jamais plus le relief utilisé ainsi ; la liberté artistique est ici totale. Enfin, le film travaille les thèmes et les formes bien connus des godardiens. On retrouve des citations déjà connues, des fragments musicaux, etc. Mais le renouvellement est bien présent, notamment par le thème de l'animal et de son rapport au monde. Godard est comme le vieux Titien : il libère son style, le rend sale et sublime à la fois.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 22 mai 2014
    Une expérience hors du commun... une 3D comme on en a jamais vue au cinéma. Godard nous fait mal aux yeux et aux oreilles, mais - ah- dieu que ça fait du bien !
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 25 mai 2014
    Avis mitigés avant et après la projection d’Adieu au Langage présenté en compétition officielle au 67ème festival de Cannes. D’un coté les personnes qui ont ovationné le film, de l’autre les indignés d’une telle sélection. Le juste milieu n’a pas sa place devant cette œuvre, sûrement la dernière de son auteur qui, pour la première fois de sa carrière est récompensé à Cannes, par le prix du Jury (Ex-aequo avec le Mommy de Xavier Dolan).

    A 83 ans, Jean-Luc Godard entreprend l’écriture d’une nouvelle page du cinéma, commencée en 1960 avec A bout de Souffle, qui prend sa dernière forme aujourd’hui, avec l’appui des nouvelles technologies. Adieu au Langage est original dans sa forme, tourné avec des go-pro, smartphones, appareils photos et autres caméras de point, le tout en trois dimensions. L’ensemble ressemble plus à un film familial dans lequel le cinéaste intègre son étude qu’à des images vraiment travaillées au service du propos. Bien entendu il y a du neuf dans le film et Godard, l’un des rares réalisateurs de sa génération à se questionner sur la 3D et son utilisation. Le plan le plus marquant est certainement celui où un homme dialogue avec une femme, cette dernière pivote et se dirige dans le hors champs, grâce aux deux caméras utilisées pour la 3D, Godard reste sur l’homme mais suit aussi la femme. L’œil droit regardant l’image de la femme, l’œil gauche celle de l’homme. Le hors champs n’existe plus mais le spectateur, désormais omniscient, se tort de douleur dans son fauteuil. Car il faut dire qu’à jouer avec la 3D, à inventer et développer une nouvelle perception du cinéma (se défaire d’un langage cinématographique pour le renouveler) on en ressort avec un mal de tête désagréable et surtout un mal aux yeux considérable.

    La suite ici:
    Antonin T.
    Antonin T.

    37 abonnés 48 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 9 juillet 2014
    Loins de l'intelligence de son propos le film vaut surtout pour l'expérience visuelle qu'il propose.
    JLG invente une nouvelle forme de cinema Adieu au langages est un film restera.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 22 mai 2014
    "Adieu au langage" est un film godardien, un film de l'"homme qui en savait trop", un film qui parle pour tout dire et, en même temps, pour ne rien dire, un film bavard-buvard qui absorbe tout pour le dégorger tel quel sur le spectateur, béat et pétrifié, qui n'en croit ni ses yeux ni ses oreilles et qui, parfois, n'en croit pas un mot mais qui suit, qui essaie de suivre, même quand il n'en peut plus, qui suit parce que "ça parle"... Oui, "ça parle", comme disait Lacan, mais ça parle de quoi ?... Justement, Lacan : "Je parle aux murs (...) Je parle tout seul (...) A vous de m'interpréter". C'est cela, Jean-Luc, à nous de vous interpréter, à nous de trouver le sens, à nous de savoir où vous voulez en venir, vous qui, comme Lacan ou comme Héraclite en son temps, cultivez le mystère, l'ellipse, le sous-entendu, vous qui semez la confusion par la profusion, vous qui vous délectez de l'embrouillamini. Vous brouillez les pistes à loisir mais le faites si brillamment qu'on vous pardonne. On vous pardonne car vous êtes un "inventeur", un des seuls encore à porter haut la création cinématographique, tout le monde ou presque le dit. C'est vrai que vous suintez l'intelligence, le génie et votre film, une fois de plus, le prouve qui est, pour moi, pauvre de moi, pauvre spectateur lambda, quasi inaccessible. C'est comme si vous m'aviez jeté un gros paquet de fils enchevêtrés en disant "démerde-toi !" : des mots, des citations, des images, des lumières, des couleurs, des sons, des vibrations, des hommes qui chient, des chiens qui pissent, bref, tout un fatras, tout un entrelacs de signes, de stimuli, de sensations, une somme éblouissante, au sens propre comme au figuré, d'indécidables en 3D, sur lesquels je me suis cassé les dents, je me suis irrité les yeux et entortillé les neurones sans parvenir à vous comprendre... Parfois, Jean-Luc, vous me mettez en colère, vous savez, j'ai envie de vous traiter d'abscons et encore, je suis poli. Oh, bien sûr, de loin en loin, par les échappées du feuillage, on aperçoit un petit truc, on capte des bribes de vous, on attrape furtivement un bout de sens. Tiens, vous aimez votre chien, ça se sent, votre chien philosophe qui passe et repasse, un péripatéticien sans doute. Vous aimez Jacques Ellul car vous aimez les visionnaires, les visionnaires comme vous-même qui l'êtes plus que tout autre. Et puis vous aimez Gustave Courbet car vous aimez le sexe de la femme, l'Origine du monde. Là, Jean-Luc, vous montrez tout, vous montrez tout mais, encore une fois, vous ne démontrez rien... pour le spectateur lambda, s'entend. Mais j'y songe, peut-être faites-vous des films destinés aux seuls très gros QI ?... A moins que vous ne soyez le seul à savoir vraiment ce que vous voulez dire, peut-être que vous déroulez votre tapis, votre vision godardienne du monde et, qui m'aime me suive... ou ne me suive pas, rien à foutre, à-Dieu-vat ! Peut-être que c'est ça ou peut-être pas et, si ça se trouve, vous-même ne savez pas au juste où vous allez, où vos pas vous conduisent et qu'il vous arrive aussi de vous prendre bêtement les pieds dans le tapis. Qui sait ? Enfin, voilà, Jean-Luc, Monsieur Godard, pour votre film, j'hésitais entre zéro et vingt mais on ne met pas zéro à un poète génial sous prétexte qu'on en le comprend pas -car vous êtes un grand poète, c'est certain- un poète qui, de plus, écrit peut-être là ses dernières strophes, fait ses adieux au langage mais aussi à son public et sans doute à lui-même. Alors, Monsieur Godard, votre film, c'est cinq étoiles que je lui mets, c'est "attention chef-d'oeuvre !". D'ailleurs, soyons clair, un film de vous ne peut être qu'un chef-d'oeuvre. Mais le vrai chef-d'oeuvre, Monsieur Godard, ce n'est pas votre film, c'est vous, c'est vous-même : Jean-Luc Godard, chef-d'oeuvre en péril, qui dit "Adieu au langage". Définitivement ?
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 27 mai 2015
    Avec "Adieu au langage", Jean-Luc Godart est définitivement passé maître dans l'art du cadavre exquis audiovisuel... Comment résumer l'histoire brièvement ? Un couple n'arrive plus à communique, un chien arrive et les ramène aux choses simples de la vie. Ou bien peut-être n'ai-je pas tout capté ! Les dialogues sont récités de façon presque théâtrale mais les images sont filmées à la main, pour un plus grand effet de réel. Le cinéaste cherche sans cesse à brouiller les frontières pour que chaque spectateur se fasse sa propre interprétation. Mais lorsqu'on conceptualise tout et n'importe quoi, l'œuvre gagne plus en vacuité qu'en profondeur. C'est une sorte d'art contemporain sur grand écran où l'on doit creuser encore et encore pour ressentir en soi des résurgences personnelles. J'ai du mal avec cette démarche ! Le spectateur non initié est forcé à s'adapter aux dernières fantaisies du grand gourou, sous peine d'être exclu... J'ai eu en effet très vite l'impression d'être mis de côté, moi qui considère qu'une structure narrative, même minime, est unes des clés de l'évasion au cinéma. Il ne suffit pas de juxtaposer des séquences aléatoirement pour obtenir un produit abouti ! N'importe qui aurait été taxé de superlatifs dévalorisants, mais vous comprenez, là c'est Godart ! On ne touche pas à l'un des précurseurs de la "Nouvelle Vague" qui tant apporté au cinéma français. Je ne suis pas suffisamment ouvert d'esprit diront les fans du cinéaste et autres puristes. Laisse toi porter par tes sens, le film se ressent plus qu'il ne s'analyse... Je ne suis rentré à aucun moment dans "Adieu au langage", ça c'est un fait, et ces 70 minutes m'ont paru interminables car indéchiffrables. Le voir en 3D n'aurait certainement pas changé la donne. N'en déplaise aux vrais de vrais cinéphiles, il faut savoir s'arrêter à un moment, Jean-Luc. A côté de votre dernier film, déchiffrer le "Da Vinci Code" est ludique ! Un expérience "cinématographique" que je vais vite m'empresser d'oublier.
    WutheringHeights
    WutheringHeights

    112 abonnés 930 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 mai 2014
    (...

    Difficile de résumer ce film kaléidoscope mais Godard réussit le tour de force de passionner encore avec son génie, celui d'exploser les codes du cinéma pour en faire sa propre matière poétique.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 5 juin 2014
    A la frontière du Cinéma et de l'art contemporain. Pas d'histoire filmée qu'on pourrait résumer et/ou raconter à ses amis lors d'un dîner, non Godard propose une expérience de Cinéma qui aurait pu être une installation vidéo dans un musée d'art moderne. Le discours n'en reste pas moins très intéressant et pertinent sur ce Monde. L'adieu au langage est un vibrant hommage au Cinéma mais il fait être armé pour le comprendre.
    Bulles de Culture
    Bulles de Culture

    139 abonnés 634 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 juillet 2014
    Il faut le dire tout de suite : les films estampillés 3D ne m'attirent pas vraiment. Être obligé de porter des lunettes pour voir un film qui n'utilise pas toutes les potentialités de ce medium, c'est insupportable. Les expériences comme Avatar et Gravity ne sont pas légion. Alors quand un cinéaste aussi reconnu que Jean-Luc Godard s'empare de la 3D relief pour un long métrage, forcément, on se précipite. Parce que "God-Art", comme dirait le "faquin".

    Au final, si l'Adieu au langage annonce une envie de nouvelles images de cinéma, la route tracée par le cinéaste (et son chien) annonce des lendemains prometteurs.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 28 mai 2014
    Adieu au Langage est probablement l'un des plus beau film que j'ai vu cette année j'ai été hypnotiser par ce film pendant toute la séance et même après je trouve sincèrement que c'est un super film même si je n'ai pas tout saisi j'ai vraiment passé un très bon moment devant et contrairement a ce qu'on a pu me dire ce n'est pas chiant du tout bien au contraire je ne me suis pas du tout ennuyer pendant les 1h10 que dure le film je le trouve même trop court enfin voila je me répète beaucoup mais moi j'ai vraiment aimé ce film et je projette de le revoir.
    bouguichris
    bouguichris

    7 abonnés 16 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 27 mai 2014
    Film navrant mon dieu monsieur godard la 3D n'est pas fait pour vous
    norman06
    norman06

    355 abonnés 1 679 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 26 juin 2014
    De belles images en 3D et un sens du montage saisissant, ce qui est le minimum syndical attendu de la part de l'auteur de "Pierrot le Fou". Pour le reste, JLG est fidèle à lui-même et confirme qu'il n'a plus rien à dire depuis trente ans.
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