Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
marv29
62 abonnés
469 critiques
Suivre son activité
5,0
Publiée le 29 décembre 2007
un très bon film, pionnier dans son genre qui inspira tout les plus grand classique du 7eme art. un bonne histoire tirée d'un roman culte, une ville dévasté pas une épidémie, une homme seule contre une horde de mort vivant. l'ambiance est glacial, la musique répétitive est bien orchestré ce qui en rajoute au sentiment de solitude. c'est un film de serie B, il a fait un bide a sa sortie n'empeche que je le trouve réussi en tout points même si sa lenteur est pesante n'oublions pas que la nuit des mort vivant est du meme type et pourtant il est culte. c'est un classique que je conseille a tout le monde.
L’authentique adaptation du roman "je suis une légende", malgré une interprétation impeccable et une grande mise en scène ne reçut pas les honneurs qu'elle méritait. Car n'en déplaise aux farceurs qui ramènent leur fraise sur des créations que l'envahissant environnement culturel actuel ne leur permet même plus de comprendre, ce film est un chef-d’œuvre tout comme "la nuit des morts vivants" qui s'en inspira. Vincent Price et sa voix off, splendide et ténébreuse, accompagne son personnage dépressif et alcoolique tout au long de cette histoire ahurissante. Il chasse à coups de pieux en bois des êtres accablés par les bacilles qui les ont infectés et transformés en vampires, lents et obstinés. Chaque soir, ces horreurs exténuent le pauvre homme en criant, comme une litanie, son nom depuis son jardin. Des scènes hallucinantes comme sa femme qui frappe à la porte alors qu'elle vient de mourir vous crispe sur votre fauteuil sans effet gore et sans le grand-guignolesque si fréquent aujourd'hui. La méthode et la patience avec laquelle on voit Vincent Price épointer des piquets sur son tour à bois est inquiétante, il nous insinue sa propre folie par son regard profond. Reste la scène du petit chien qu'il recueille, elle est désolante et admirable de dignité. Le film est à découvrir, mais, malheureusement, les copies nécessiteraient de bonnes restaurations pour le son et le noir et blanc splendide, afin de rendre un véritable hommage à ce film et au grand acteur qui en interprète le rôle principal.
Ce film de série B est devenu un classique du genre, qui sucita plusieurs remake dont "Le survivant" avec Charleton Heston et plus recement "28 jours plus tard" de Danny Boyle. Le charisme de Vincent Price et la très belle photo de Tonino Delli Colli ne sont pas pour rien dans la fascination de ce petit film fait en Italie. Malheureusement la mise en scène molle des zombies et les poursuites sans aucun souffle, nous rappelle que nous sommes bien dans un film de série B.
14 040 abonnés
12 481 critiques
Suivre son activité
3,0
Publiée le 5 mai 2022
La première et la plus satisfaisante adaptation du roman de Richard Matheson, parue dix ans auparavant! Bien que basè dans une ville amèricaine, le film est tournè en Italie avec une intro qui annonce vite la couleur : un monde mort, vide et silencieux! Des rues qui le sont tout autant! Et un dernier homme sur Terre qui se nomme Robert Morgan alias Vincent Price! Sa performance est certainement la principale raison de regarder "The Last Man on Earth" (1964). Un budget moyen et typique de l'èpoque, un grand sentiment de vide et de dèsolation, un rythme lent et le dèsespoir d'un grand acteur de l'èpouvante! Le film d'Ubaldo Ragona et Sidney Salkow mèrite pleinement le statut de classique culte même si une oeuvre mythique comme "Night of the Living Dead", ayant apparemment inspirè Romero, lui est supèrieure en terme d'ambiance oppressante, de trouvailles et de peur! Cela reste nèanmoins meilleur que "The Omega Man" (1970) et le surcotè "I am legend" (2007) avec Will Smith...
La première adaptation du roman de Matheson est bien plus fidèle à l histoire d origine que la dernière en date avec Will Smith. Si le film a vieilli par beaucoup d aspects, les affrontement entre le docteur et les vampires peuvent aujourd’hui prêter à sourire, l interprétation paraît aujourd hui vieillotte, la trame et le sous texte du film eux sont toujours intéressants .
Price chez les zombies. De nos jours, on connaît forcément l’adaptation de ce roman par Francis Lawrence avec Will Smith, à tel point qu’on a oublié que d’autres versions existent et notamment celle-ci qui est la toute première. L’histoire pour rappel : Un virus ravage l’humanité et transforme tout le monde en zombies vampires neuneus nyctalopes. Un scientifique se retrouve seul survivant et lutte chaque nuit pour sa survie, entre déprime et débrouille. Je n’ai pas lu le roman donc il ne s’agit pas ici d’évoquer l’adaptation. De même, ce film étant très différent de celui de Lawrence, on évitera la comparaison. Le film met un petit moment à s’installer et on oscille entre flash-backs sur le déroulement de la catastrophe et retour au présent. Certaines scènes de ces flash-backs sont particulièrement fortes comme la cité qui se vide de ses habitants progressivement ou l’apparition d’immenses charniers à la périphérie de la ville. Du côté du présent, il faut bien admettre que les espèces de zombies impressionnent peu et on comprend que notre héros se réfugie dans l’alcool pour tromper l’ennui. En revanche, l’ambiance est elle tout à fait délicieuse. On met en marche le pick-up, on se sert un petit dark whisky et on contemple le décor de bricolage de cet intérieur surréaliste de maison de banlieue. Et puisqu’on parle du décor, c’est la véritable réussite du film. Les plans extérieurs sont réellement fabuleux par leur mise en scène baroque d’une part et par l’immensité du décor d’autre part. L’essentiel de ses plans ont été tournés à Rome, dans le quartier EUR commandé par Mussolini. Au delà de l’aspect glauque de cette information, ce décor est somptueux et donne tout son relief à la mise en scène extérieure. Splendide et hors du monde. Le regret dans tout ça viendra, une fois n’est pas coutume de Vincent Price. Qu’on soit clair, j’adore ce type mais là, ça ne va pas. Il n’est pas l’homme de la situation et semble toujours subir l’action qu’on lui donne à jouer (les scènes d’action en particulier). Le reste de ce casting international n’est pas beaucoup plus convaincant. En bref, un chouette film de SF qui, s’il n’est pas pleinement réussi, parviendra à inspirer à Romero sa Nuit des Morts-Vivants et glissera un petit hommage final au Freaks de Browning. De belles références en somme.
La première adaptation du roman de R. Matheson, tournée avec la participation de l’auteur, quelques années avant que Romero ne relance le thème du zombie. « Je suis une légende » est bien moins spectaculaire que « La nuit des morts vivants », il n’y a pas l’invention quasi gore avec la dévoration des vivants, mais par contre on trouve dans les deux cas les proches du héros transformés en prédateurs. Le plus fort dans la fiction de Matheson est l’insistance sur la solitude de Morgan, son expérience de la mort de tout son entourage. On peut y voir une figuration fantasmatique très impressionnante du deuil et de la mélancolie, de la déréliction qui les accompagne. La fin a un aspect mythique un peu trop explicite et appuyé dans son actualisation des figures adamique et christique. La performance de Vincent Price est remarquable, avec son jeu à la fois excessif (à la limite du sur-jeu) et son inquiétante urbanité, jusque dans la douleur. Il semble réellement fait pour ce genre de rôles et de films.
Eh non lecteur, les premiers revenants n’ont pas vu le jour sous l’emprise de George A. Romero. C’est en 1932 qu’un ancêtre a lancé la mode, et, depuis, des dizaines de suiveurs exploitent le filon. Parmi eux, ce Je suis une légende, estampillé 64, qui place Vincent Price seul dans un décor post-apocalyptique, luttant pour se défaire d’une cohue de spectres pas vraiment dégourdis. Certes, ceux-là savent encore parler ou brandir un gourdin ; mais ils craignent l’ail, les pieux, les miroirs et une pichenette du bras. Nonobstant, quand la nuit vient, ils sont tous les mêmes pantins désarticulés inondant les rues de leurs convulsions pestilentielles. Cosignataire du script, Richard Matheson, l’auteur du récit original, a désavoué cette première d’un trio d’adaptations : imaginez donc s’il avait vu celle avec Will Smith. Econome en truquages et dans sa distribution, le tandem Salkow-Ragona préfère pointer l’objectif sur l’exil forcé, l’écrasante solitude du héros, lui qui face au désastre n’est plus que défenses et souvenirs douloureux. Encastré dans la psychose ambiante en vigueur à l’époque, l’essai souffle un vent brusque, plombé, étonnamment tragique, à mille lieux du remake dynamité qui viendra près d’un demi-siècle plus tard. Lui aussi, il aurait mieux fait de ne pas revenir.
De la filmographie d'horreur de Vincent Price, The Last Man on Earth (ou plutôt Je suis une légende, je ne sais pas pourquoi Allociné a souhaité répertorier ce film avec le titre en version originale) n'est pas le film qui m'aura le plus marqué. Le film adapte une nouvelle très connue de Richard Matheson et on sent que le film est limité par la technologie de son époque. Déjà, le caractère noir et blanc du film rend difficile la perception du jour et de la nuit (ce qui est problématique pour un film sur des vampires). Du coup, difficile d'être sensible à l'aube ou au crépuscule qui arrive. Ça n'empêche pas d'ailleurs d'observer que certains plans de nuit ont été tourné en plein jour. Les créatures ne sont pas particulièrement intimidantes : les maquillages sont désuets, ils marmonnent quelques mots mais agissent de manière complètement idiote, marchent très lentement, … comment dans les mauvais films de zombies. Et le choix de vouloir faire de ces créatures un intermédiaire entre les zombies et les vampires (du fait de leur aversion pour l'ail et le piolet ou par la présence de chauves-souris dans l'intrigue) me semble maladroit. Vincent Price est excellent dans le rôle principal. Il porte sur ses épaules le film (l'expression n'est pas volée, puisque pendant les ¾ du film, c'est le seul personnage que l'on voit). Le film est tout de même peu dynamique (et ce, malgré une durée de film très courte). Même la scène finale de fusillade n'est pas très palpitante. La fin est très étrangespoiler: (le héros abattu par d'autres humains), j'ignore si c'est celle du livre . Le film a dans son ensemble assez mal vieilli.
Un film très intéressant, première adaptation du roman de Matheson, un peu mélo par moment, mais vraiment passionnante. Vincent Price est un acteur mythique et le film doit bien être le premier à filmer des zombies, quelques années avant Romero.
Première adaptation du roman Je suis une légende de Matheson de 1954 c'est à priori la plus fidèle quoiqu'elle ne le soit pas complètement mais au moins elle suis la logique du livre et l'on comprend pourquoi il est appelé une légende. En 1964 l'histoire donc n'est pas trop changé et assez bien interprétée par Vincent Price. Le film est en trois parties ce qui est bien pour la compréhension. Ce qui est dommage est que quitte à changer un peu la fin elle aurait pu être différente. C'est bien de la S.F. et non de l'horreur comme le seront la plupart des films qui suivront cette thématique. spoiler: Le virus a contaminé rapidement le monde appelé virus européen à un moment. Le héros est immunisé à son avis du fait qu'il avait été mordu par une chauve souris vampire affaiblie, cela ne s'invente pas.
Si la troisième version de 2007 avec Will Smith est sans doute la plus connue, voici la toute première, tirée du roman de 1954 de Richard Matheson, réalisée en 1963 au générique, et non pas 64 comme il est écrit partout. Plus fidèle au scenario original, on assiste à la vie sordide et pathétique d’un savant, névropathe progressif de se retrouver totalement seul et unique survivant dans sa mégalopole depuis 3 ans, puisqu’apparemment immunisé contre cette pandémie ayant tué ou transformé les humains en créatures infectées semi-vampires, dangereuses, contagieuses, errantes et noctambules. Entre les flashbacks révélant les étapes progressives de la catastrophe, on assiste à ses chasses, fuites, approvisionnements, souvenirs, rires et larmes solitaires, et à ses illusoires victoires de chaque jour, jusqu’à l’arrivée encore plus redoutable d’un groupe d’humains mutés qui nous font presque regretter les zombies. Cette version cinéma, avec ses épisodes sans fluidité, ses jeux trop théâtraux et ses effets spéciaux périmés, perd malheureusement en attention et en crédibilité, sans pour autant que ce ne soit dû au rythme et aux moyens d’une époque. Cette aventure de science-fiction qui a donné le ton a bien des livres et des films depuis 65 ans y dénonce avant tout l’indécrottable ADN de la médiocrité humaine, responsable de tout, suicidaire, violente et désespérément présente jusque dans ses espoirs.
4 768 abonnés
18 103 critiques
Suivre son activité
2,0
Publiée le 21 juin 2021
Le jeu des acteurs n'était pas le problème de l'histoire c'est la motivation des personnages qui étaient le problème. Ce que Morgan le dernier homme sur Terre fait jour après jour tout au long des années ne se produirait jamais dans la vraie vie si sa situation était réelle. Price fixe intensément la caméra et ondule son front de temps en temps. Puis il va acheter de l'ail et il raconte au public qu'il est seul sur terre depuis trois ans. Mais qu'il entre dans un congélateur de l'épicerie locale rempli de viande vieille de trois ans sans avoir un seul haut-le-cœur est ridicule. Et personne de normal ne resterait au même endroit et ne ferait rien qui ne puisse pas révéler sa position aux vampires zombies c'est tout simplement risible...
Il faut juger par rapport à l'époque et faire fi de tout ce qui est ridicule: effets spéciaux qui se résument à un gros plan éclairé sur le visage expressif de Vincent Price, des vampires qui ressemblent à des morts vivants idiots et maladroits et mise en scène très théâtrale. On a même droit à la gousse d'ail et au pieu dans le coeur! Malgré cela c'est un excellent film qui ne vaudrait que pour les dernières minutes où la portée philosophique est sublime!