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Votre avis sur L'Air de rien ?
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IL y a de ces films qui sortent du lot, vous touchent, vous marquent....L'air de rien fait partie de ceux là et c'est une heureuse découverte....Il m' a fait penser par son élégance au film "à l'origine" avec François Cluzet, qui parlait d'un homme qui après usurpation d'identité faisait contruitre une autoroute....Ici l'histoire est beaucoup moins grave mais l'élégance est identique....D'abord dans la caméra, les plans sont travaillés, ils sortent de l'ordinaire en rendent hommage à l'ordinaire (plan sur des détails, une plaque d'huissier, travelling sur une compétition de moto cross, plans fixes souvent superbes)....La caméra ne nous ennuie jamais et ça c'est un régal.....L'histoire ensuite mêle la nostalgie d'une époque (Michel Delpech) avec la dure réalité qui frappe notre pays.....Les temps sont difficiles, même pour les huissiers au grand coeur....Car cette histoire est la rencontre d'un huissier avec Michel Delpech, criblé de dettes et qui pour s'en sortir sort de son anonymat de trente années pour se faire quelqu'argent....C'est du cinéma qu'on aime, il est bien fait, il contient de l'humour sans être une comédie, un humour serti dans le désespoir des situations.....Si vous aimez Michel Delpech ou pas, ce film raconte une belle histoire avec beaucoup de grace....On doit se laisser tenter car il parle aussi du choc des générations en faisant intervenir dans son propre rôle, Miossec en chanteur......Un film chaleureux que je recommande.....
Un scenario et une histoire qui aurait pu donner un bon film , des acteurs plutot bien mais l'on s'ennuie la plupart du temps.Pas de rire , pas d'emotion , film plat , fade.Vraiment dommage.
Un film à la fois tendre et drôle dans lequel un huissier au grand coeur va relancer la carrière de Michel Delpech pour lui éviter la saisie. Cet huissier a hérité du cabinet de son père et on sent que ce n'est pas vraiment sa vocation. Ce père disparu qui était justement fan de Delpech... La boucle est bouclée. Le rythme du film est très lent et colle avec la nostalgie voulue par le réalisateur. Les acteurs sont excellents et arrivent à insuffler l'humanisme de leurs personnages à la perfection. Michel Delpech est tellement étonnant de justesse que je le suppose comme ça dans la vie. En tous cas il fait preuve d'une sacrée dose d'humour et d'auto dérision pour jouer son propre rôle dans des situations où il n'est pas à son avantage. Ca change un peu des égos surdimensionnés de ce milieu...
Un film sensible et touchant, qui dit avec modestie et pertinence des choses tres justes sur la paternite ou le metier d huissier de justice, et les qualites que ce metier demande (comme de pouvoir reconnaitre au premier coup d oeil un bois de noyer). Gregory Montel est superbe.
L'Air de Rien est un film de Grégory Magne et Stéphane Viard sorti en 2012.
Ce long métrage met en scène Michel Delpech criblé de dettes et dont l'huissier (Grégory Montel) va se prendre d'affection pour l'aider à remonter la pente. C'est un très joli film, sobre, élégant, calme, comme le chanteur qu'il observe. L'art du déséquilibre est présent ici : les personnages semblent en constant décalage, à côté de leurs pompes ( spoiler: Grégory ne veut pas être huissier, il l'est pour prendre la succession de son père
). Ces deux personnages vont se nourrir l'un de l'autre pour aller vers la lumière de manière très naturelle, ils sont pudiques l'un envers l'autre et ça leur va bien. Cette histoire qui suit 90 % du temps les deux protagonistes principaux laisse peu de place aux autres personnages. A noter une apparition sympathique de Christophe Miossec dans son propre rôle.
Ce film est comme une chanson de Delpech : agréable, sincère, touchante. Un joli moment, même pour qui n'est pas spécialement fan du chanteur.
Ce long métrage met en scène Michel Delpech criblé de dettes et dont l'huissier (Grégory Montel) va se prendre d'affection pour l'aider à remonter la pente. C'est un très joli film, sobre, élégant, calme, comme le chanteur qu'il observe. L'art du déséquilibre est présent ici : les personnages semblent en constant décalage, à côté de leurs pompes ( spoiler: Grégory ne veut pas être huissier, il l'est pour prendre la succession de son père
). Ces deux personnages vont se nourrir l'un de l'autre pour aller vers la lumière de manière très naturelle, ils sont pudiques l'un envers l'autre et ça leur va bien. Cette histoire qui suit 90 % du temps les deux protagonistes principaux laisse peu de place aux autres personnages. A noter une apparition sympathique de Christophe Miossec dans son propre rôle.
Ce film est comme une chanson de Delpech : agréable, sincère, touchante. Un joli moment, même pour qui n'est pas spécialement fan du chanteur.
Un premier film simple, original, bien écrit et avec une vraie profondeur : parfois, on a du mal à savoir où s’arrête la réalité et où commence la fiction ! De l’humour bien senti et parfois très second degré
spoiler:
(l’annulation du concert de Miossec et sa participation obligée en guest-star du « rival » ou les huissiers qui font signer un document en français à un étranger qui ne comprend visiblement pas le français)
. C’est une sorte de road-movie avec deux personnages très complémentaires (l’huissier-tourneur et le chanteur-rembourseur) : l’huissier n’est pas fait pour son métier et trouve en cette activité de tourneur quelque chose qui lui correspond mieux. Le chanteur, lui, très loin de la vie de M. Tout le Monde fait ce qu’il sait faire de mieux et se laisse guider dans cette nouvelle aventure. On assiste à quelques moments pathétiques et beaucoup d’autres très sympathiques. Le film est porté par un solide duo d’acteurs : Michel Delpech joue bien son personnage de chanteur sans le sou et sur le retour et Grégory Montel, que je découvrais ici, est vraiment parfait dans son rôle.
La Bande Originale est formidable : On voit qu’il y avait du texte dans les chansons de Michel Delpech et certaines paroles sont très adaptées au propos du film. Je pense par exemple à « Quand j’étais chanteur » :
« Les gens de la police
Me reconnaissaient.
Les excès de vitesse,
Je les payais jamais.
Toutes mes histoires
S'arrangeaient sur l'heure.
On m'pardonnait tous mes écarts
Quand j'étais chanteur. »
. C’est une sorte de road-movie avec deux personnages très complémentaires (l’huissier-tourneur et le chanteur-rembourseur) : l’huissier n’est pas fait pour son métier et trouve en cette activité de tourneur quelque chose qui lui correspond mieux. Le chanteur, lui, très loin de la vie de M. Tout le Monde fait ce qu’il sait faire de mieux et se laisse guider dans cette nouvelle aventure. On assiste à quelques moments pathétiques et beaucoup d’autres très sympathiques. Le film est porté par un solide duo d’acteurs : Michel Delpech joue bien son personnage de chanteur sans le sou et sur le retour et Grégory Montel, que je découvrais ici, est vraiment parfait dans son rôle.
La Bande Originale est formidable : On voit qu’il y avait du texte dans les chansons de Michel Delpech et certaines paroles sont très adaptées au propos du film. Je pense par exemple à « Quand j’étais chanteur » :
« Les gens de la police
Me reconnaissaient.
Les excès de vitesse,
Je les payais jamais.
Toutes mes histoires
S'arrangeaient sur l'heure.
On m'pardonnait tous mes écarts
Quand j'étais chanteur. »
Un film plein de charme où le spectateur, indulgent et nostalgique, suit d'un oeil attendri autant qu'amusé un huissier velléitaire qui, en mémoire de son père, utilise sa fonction pour s'improviser manager-chauffeur-homme à tout faire de l'idole d'icelui, un Michel Delpech au regard de cocker neurasthénique qui finira par retrouver les sensations de ses heures de gloire. Des seconds rôles bien typés, une apparition de Miossec en chanteur privé de concert et une mise en scène qui arrive à masquer le visible manque de moyens font passer les 90 mn sans ennui jusqu'au final, où l'huissier, tel le chasseur dans la chanson, préférera s'emmener en promenade.
L’idée de base du scénario, plutôt originale, se trouve désamorcée par un récit peu cohérent, sans substance et qui ne parvient pas à maintenir l’attention. Dommage, car Miche Delpech et son allure bonhomme dégage une belle présence à l’écran malgré une certaine inconsistance dans l’écriture de son personnage. Déception, donc.
voilà un petit film qui n'a l'air de pas grand chose mais qui m' a fort ému tant les rapports entre les deux personnages sont simples et sensibles ! on est loin des blagues potaches et du strass qui font le succès de Stars 80 , que j'ai bien aimé néanmoins .Delpech ne fait pas grand chose et tout est juste grâce à son intériorité riche .le comédien qui l'accompagne est parfait aussi . Bref j'ai l'impression d'avoir passé un bon moment avec deux amis , en ferez vous de même ?
On passe un bon moment, mais il n'y a pas de quoi se taper le cul par terrre. Pour les nostalgiques de Michel Delpech, excellent en chanteur désabusé.
Quand quelqu'un fait faillite viennent les redoutables huissiers de justice. Ils exécutent les décisions rendues par les tribunaux par exemple les expulsions pour non-paiement du loyer ou la saisie de biens. Je dois avouer que je ne suis pas très intéressé par la relation entre ces huissiers. En revanche tout ce qui concerne le chanteur pop Michel Delpech est loin d'être dérivé et sort des sentiers battus. Je n'ai jamais été un grand fan mais quand j'entends "Chez Laurette", "Les Divorcés" ou "Marianne" sur un fond nostalgique a la radio ça me rappelle toute ma jeunesse. Delpech a été l'un des rares artistes à dépeindre sa vieillesse et il a fallu un beaucoup de courage pour chanter une chanson comme "Quand J'étais Chanteur" et il est décédé en 2016. C’était un artiste très réussi dans les années soixante et dans les années soixante-dix . Michel Delpech apparaît comme un homme qui a trouvé la tranquillité d'esprit, il ne semble pas jouer un rôle car il agit naturellement. La plupart du temps dans le film L'Air de rien, ses scènes ressemblent plus à du cinéma vérité qu'à une histoire fictive. Pendant tout le film il fait profil bas mais en tout cas le public n'a d'yeux que pour lui. Lorsque les huissiers évaluent ses biens il fait comme s'il s'en moquait montrant son mépris pour les biens matériels. Le titre du film est parfaitement justifié car vous ne penseriez pas à le regarder...
L'air de rien... Idéalement trouvé comme titre... C'est vrai que ce film a l'air de rien, et en fait, n'est presque rien... Une bonne dose de café avant de le regarder sous peine de s'endormir avent la fin: je n'ai rien contre la lenteur, mais là, c'est trop; on adhère pas à cette histoire trop peu crédible. Quelques passages m'ont fait pensé à l'atmosphère de "Tandem" de Patrice Leconte mais on est très loin de cette réussite.
Et je vous jure que c'est un FAN absolu de Delpech qui vous parle,
Et je vous jure que c'est un FAN absolu de Delpech qui vous parle,
Pas un grand film certes mais Delpech est émouvant dans un rôle plein d'autodérision 4 ans avant sa mort.
Le résumé explique que "Grégory Morel, huissier de justice se met en tête d'aider Michel Delpech à rembourser ses dettes et l'entraîne sur les routes d’une improbable tournée" ... ça donnait envie... sauf qu'au bout de 45 minutes, toujours pas de tournée. Le film met un temps fou à s'installer et j'avoue être partie au bout de 50 minutes... quand arrive la première scène de tournée. J'en pouvais plus... Outre ce problème de lenteur et de scènes inutiles, la réalisation. Certes c'est un choix, on aime ou on aime pas. Mais le côté caméra à l'épaule, collée au visage des acteurs, c'est suffoquant. On a pas de notion d'espace, on ne respire pas, l'image tremble, les plans sont moches... Bref ce film est dur à digérer et c'est bien dommage car les acteurs font un bon boulot et on se dit que ça aurait pu être une petite comédie sympathique.
moyen + pour l'originalité; ce n'est pas très marrant et il y a même de la mélancolie. Ce n'est pas une comédie pure mais plutôt une comédie dramatique ou bien alors créez une autre catégorie par exemple: comédie ni drôle ni triste !
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