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Un visiteur
3,5
Publiée le 12 juillet 2014
un univers intriguant porté par un duo d'acteur surprenant et attachant. la violence d'un futur proche virevolte comme la poussière face au vent dans un désert sec et abîmé.
Regardez ce film d'une manière ou d'une autre : il vaut largement les 1h40 de votre temps. D'abord, le film réussit par l'interprétation majestueux des deux acteurs à l'affiche. Robert Pattinson campe un truand arriéré et simplet dont ses mimiques et sa façon de parler rendent le personnage attachant et dont son interprétation est rafraîchissante par rapport à son premier personnage de vampire balai-dans-le-cul (Vous voyez bien de quoi je veux dire.). Mais la meilleure interprétation reste celui de Guy Pearce qui incarne un personnage mystérieux, froid et imprévisible, à la fois perturbant et perturbé, devenant ainsi fascinant par sa violence difficile à saisir. La mise en scène est aussi intéressante. Posée, élégante et épurée, elle permet, d'une part, de nous imprégner d'un univers à la "Mad Max" de bush australien post-apocalyptique qui deviendra de plus en plus familier avec nous et, d'autre part, d'avoir un rythme lent qui permet une certaine imprévisibilité à l'intrigue. C'est d'ailleurs ce dernier qu'il faut noter. Les péripéties de l'histoire sont sublimes dans leur absurdité, le tout se résumant en un road movie semé de morts et de violence dans le but de récupérer une voiture volée dont le contenu du coffre est très cher au personnage de Guy Pearce que je ne vous spoilerais pas parce que je suis quelqu'un de sympa. Au final, le film dispose d'une ambiance réussie avec un discours sur le chaos et l'apocalypse en chacun de nous, racontant que tout le monde peut être à la fois dénué de morale et rempli d'humanité. Bref, faites-moi confiance : regardez "The Rover".
THE ROVER...Australie , Mad Max..The ROVER. Moderne, cinéma, Cannes. THE ROVER. J'ai pensé tout de suite à Curiosity, le ROVER Martien. Mais pourquoi? Pourquoi alors que ce serait THE ROVER, LA VOITURE. Pourquoi? Je sais pas moi même. Je suis allé voir ce film pour un marathon perso que je fait pour la fête du cinéma. Entre Cannes, Villeneuve-Loubet et Grasse, je surf d'un ciné à l'autre pour voir un max de film dans les meilleurs conditions. Mais pourquoi un film comme sa? Perso, pour moi c'est un film du quotidien de tous les jours, voilà pourquoi j'aime pas trop ce genre de film. C'est un film pour les fans de la Reine d'Angleterre de Cannes! Un film pour les gens qui passent leurs temps entre ROLLS, FERRARI et BUREAUX INFORMATIQUE HIGH TECH. Voilà, c'est pour sa. C'est pour sa que ce film a été présenté à Cannes. pour que les co-sanguins se sentent à l'aise chez eux, chez eux à Hollywood..ou à Cannes mais pas chez moi !
Sorte de road-movie apocalyptique à l’ambiance très western, The Rover captive dès ses premières secondes. Se passant en Australie dans un futur proche, « 10 ans après la chute », le film est clairement centré sur ses personnages. Il met en scène un duo atypique : Guy Pierce et Robert Pattinson. Le premier est un homme froid et déterminé, dont la violence et l’obstination tendent presque vers la folie quand il se fait voler sa voiture par des malfrats. Quand à Robert, le frère d’un des malfrats, il joue un magnifique looser, pleurnichard et bavard, dont les mimiques irrésistibles et la manière de s’exprimer le rendent progressivement attachant. Ces deux hommes que tout oppose vont donc partir ensemble, l’un pour récupérer sa fameuse voiture, l’autre pour rendre des comptes à son frère qui l’a lâchement abandonné. Voguant à travers un désert poussiéreux à la Mad Max, ils vont croiser sur leur route de nombreuses embûches, qui se finiront très souvent en bain de sang.
Mais à la différence de la saga de George Miller, The Rover délaisse totalement les enjeux du scénario pour insister sur l’évolution de la relation entre Guy Pierce et Robert Pattinson, passant du mépris complet à une certaine amitié. La démarche peut ainsi paraître assez simple et ultra-rabâchée, mais apporte étrangement un vrai bol d’air frais, sûrement due à une mise en scène léchée et à des décors australiens absolument fascinants. Tous ces éléments contribuent à donner au film une ambiance hors du commun.
A défaut d’être ambitieux, The Rover met en scène des acteurs aux prestations remarquables, notamment pour Robert Pattinson qu’on n’attendait pas de ce côté-là, et avec une atmosphère envoûtante proche du surréalisme. On pourrait presque dire qu’avec l’immoralité teintée d’humanisme de ses personnages, le film développe une réflexion pertinente sur l’Homme en général. Rien que ça.
Exercice de style assez classique sur la survie de l'homme dans un monde post-apocalypse, 'The rover" peut être vu comme une réflexion sur la place de la loi et de l'ordre dans la société. Car quand il n'y a plus de règles, plus de justice comme ici, c'est la loi de la jungle et l'homme n'est plus qu'un animal, voire inférieur. Guère riante donc, cette aventure, ce road-movie désertique et désespéré à la "Infectés" (hélas, là, pas de Piper Perabo). Et si notre curiosité est éveillée dans un premier temps, ce voyage énigmatique devient monotone comme une longue route en ligne droite et tombe peu à peu dans le train-train. Remarquons cependant la composition de Robert Pattinson, assez intéressant dans ce rôle de demi-demeuré. Cela se confirme toutefois : la fin du monde sera bien triste.
Sur le papier, ce film du réalisateur du très bon " Animal kingdom" qui se passe dans le bush australien dans un univers sans gouvernement, ni justice, ni police..deja vu dans "Mad Max" ou meme "The proposition",une sorte de western post-crise, 10 ans après la chute donnait envie". Au final, on voit un road-movie assez lent, coupé de scènes de violence un peu répétitives, confrontant Guy Pearce, très peu loquace et Robert Pattinson en paumé attachant. Pas passionnant, malgré une direction artistique convaincante.
The Rover est un western post-apocalyptique à la beauté âpre et rugueuse, une ballade funèbre embrasée par la chaleur et gorgée de tableaux à la fois majestueux et cinglants où Guy Pearce et Robert Pattinson prouvent l’immensité de leur talent.
Ambiance dépouillé face mad max (je dit "façon" car pour moi nous en sommes loin et ce serai dommage d'aller voir ce film en attendant du MadMax .... deception sinon
J'ai découver une facette sympa de Pattinson dans ce film ! Enfin sorti du role d'Edward ... et c'est pas mal !
Certains passages sont long c'est vraie ... mais bon l'image est vraiment belle alors cela compense.
C'est un film où si on a pas lu le résumé avant... On se demande bien où l'on est tombé. Nous sommes directement plongé dans le vif du sujet, sans prologue sur le passé de l'environnement et du personnage principal (il m'a d'ailleurs fallu écrire cette critique pour connaître son nom). L'environnement est posé : milieu désertique de l'Australie, en ruine depuis l'effondrement économique suite à la fermeture des mines (sa aussi je l'ai compris avec le résumé) et personnage auquel on a volé sa voiture et qui compte bien traverser tout le pays pour la récupérer. Sa ne vous parler pas.... Et pourtant. La beauté de ce film est renfermé dans sa réalisation et son casting. La réalisation de David Michôd est magnifique, démontrant bien le contexte à travers cette caméra qui finie par nous sembler cacher pour plus de réalisme. Elle capte également bien la lumière qui nous présente les choses différemment, en clair visuellement c'est beau ! Le scénario, si l'histoire est prenante, intéressante je dois toutefois avouer que je l'ai parfois trouvée longue en raison de la pauvreté des dialogues. Il faut reconnaître qu'on est pas assaillie de répliques en tout genre pour combler et c'est à ce moment là que le casting est merveilleux et démontre tout son talent. En effet, en absence de dialogue ce qui construit le film ce sont le jeu des différents acteurs qui peuvent ainsi prouver ou non qu'ils ont le talent des grands. Guy Pearce, merveilleux, le charisme de cet acteur suffit à en faire un personnage intéressant. Comme si le rôle était fait pour lui. Son personnage doit avoir dix phrases à son actifs (et je crois que je suis gentille) mais tout passe par son regard, ses mimiques, sa prestance et sa présence à l'écran. Une force à tout épreuve qui pointe toutefois une fragilité de temps à autre, se dévoilant petit à petit sans dire mot. Et ce n'est qu'au dernier moment que j'ai réussi à comprendre le dénouement sur la quête de cette voiture (à quelques secondes que le film nous le dévoile). Si vous souhaitez découvrir Robert Pattinson en dehors d'un rôle de vampire dégueulasse pour lequel il n'est pas convaincant, foncez, il est brillant. Il campe Rey, un jeune embarqué dans un gang par son frère, il a un léger retard mental et de nombreux tics. Un charisme qui n'est pas envié et une démarche à faire peur. Tout en ayant plus de phrases que Guy Pearce, sa ne l'empêche pas de nous démontrer son talent d'acteur et c'est vraiment réussi, plus rien avoir avec un acteur de romance fantaisiste, cette fois il a les dents pourris et sa ne l'empêche pas de sourire. Son personnage fini par nous être attachant et on apprécie le travail qu'il met en place pour nous le paraître plus réel. S'il suit la carrière de Dicaprio après Titanic, je valide. Depuis Cosmopolis, je pense qu'il est à surveiller on serait bien surpris. J'ai beaucoup aimé ce film, que j'aurais tendance à conseiller mais il est très particulier, un schéma qui se rejoue sans cesse mais qui nous démontre l'évolution des personnages au fil de la route. Il peut sans aucun doute paraître long aux personnes qui attendent du rythme et de la baston. Il y en a, mais il faut avant remettre le contexte d'un désert australien abandonné et donc de longue traversée. J'aurais tendance à dire que c'est un western moderne mais j'aurais peur de me faire taper sur les doigts. Dans tous les cas, j'ai été conquise et je le reverrais avec plaisir.
Bien difficile après le visionnage d'avancer un quelconque avis positif ou négatif sur "The Rover". Alors, essayons de décortiquer son contenu, avec, en premier lieu, la réalisation. Dans un monde complètement désert et à la limite de l'anarchie, Michôd nous offre des clichés dont on ressent la souffrance et le souffre, clichés agrémentés d'une mise en scène aux petits oignons. Tout ceci n'est pas sans nous rappeler le Nouveau-Mexique de Breaking Bad, son ambiance froide, son absence de pitié pour les plus faibles. Très bon point de ce côté là. Alors fâchons nous un peu en nous tournant vers le scénario... Comme bon nombre de réalisations ces dernières années, le vide total. Encore une fois, on essaie de nous convaincre sur la forme en laissant de côté le fond, et c'est vraiment dommageable de passer à côté car le cocktail aurait été parfait. Lisez le synopsis de l'oeuvre, vous aurez déjà presque tous les éléments. Enfin, les acteurs, parlons-en un peu car cela vaut le détour. Guy Pearce est absolument convaincant (et me fait aussi penser à Walter White dans la détermination et le sang-froid), alors que Pattinson, lui, est plus énigmatique et ne restera pas dans les annales, malgré un degré de folie assez élevé (n'en fait-il pas un peu trop ?). La conclusion est sans appel : les qualités technique sont indéniables mais mon ressenti est absent. L'oeuvre ne m'a pas touché ni su pris car cela manque clairement d'humanité et de chair (de musique aussi !). Dommage, le potentiel était clairement présent.
Du style et un duo d'acteurs excellent. La caméra très proche des personnages garantit immersion et sensation lors de fabuleuses scènes, contrastant avec des moments plats.
Une histoire simpliste au possible: un type se fait voler sa bagnole et tente de la récupérer. Dis comme ça, ça parait ridicule et pourtant tout le film repose sur la prestation de Guy Pearce, aussi torturé qu'inattendue dans chacun de ses faits et gestes. Il est également inquiétant et on se demande bien qu'est ce qu'a cette foutue voiture tout le long du film? La réponse sera donné et je trouve l'explication plutôt bien pensée. Reste également les paysages superbes d'Australie. Le film fait bien entendue grandement pensé à Mad Max mais la comparaison s'arrêtera au fait que ce film est un road movie avec un personnage mystérieux qui se situe dans les paysages désertiques australien. The rover est donc un film à voir même s'il en déconcertera plus d'un.