Derniers Avis : The Rover - Page 18

Grosse claque cinematographique de plus le duo pattinson/Pearce est parfait !

Directement inspiré de l'univers de Mad Max, The Rover est un film lent et ennuyeux, sauvé par une photographie précise et de bons acteurs. Sans réel intérêt, il n'est même pas un divertissement. Adapté à un public adulte, il est à voir pour ses images, pour la relation Pearce-Pattinson et éventuellement pour son message d'humanité, mais pas pour son histoire.

Ce western impressionne et enthousiasme, au départ, pour sa radicalité scénaristique : le film ne s’embarrasse pas de scène d’exposition, ni même d’explications. La brutalité de ce futur implacable n’en apparaît que plus forte : voir ces inconnus (ils le sont tout autant entre eux que pour le spectateur) se battre pour la possession d’une voiture sans que leur but ne soit compréhensible si ce n’est la peur d’une violence plus grande encore accentue la désolation de cette après-fin du monde.
Dommage, alors, qu’interviennent ces dialogues à l’inanité terrifiante, censés accroître la tension, renforcer le mystère et l’inflexibilité des personnages, bref poser une atmosphère de durs à cuire qui finit par agacer. D’autant plus que Guy Pearce et Robert Pattinson cabotinent chacun dans leur registre…
Reste la radicalité, le nihilisme total de cette histoire qui fait de « The rover » un film marquant, à défaut d’être réussi. David Michôd n’est pas encore un maître, mais il est toujours aussi prometteur.

Une œuvre magistrale, puissante qui prend littéralement aux tripes par son âpreté, sa dureté, son obscurité. Guy Pearce, comme à son habitude, et Robert Pattinson, véritable surprise, sont excellents, électriques. Un film dans son ensemble peut-être moins abouti et maîtrisé que "Animal kingdom" mais aussi envoûtant et stylisé. Un monde post-apocalyptique qui fait beaucoup penser à la saga "Mad Max".

Un film post-apo décevant pour ma part,il y a de très belles images et le lieu (le désert Australien) est idéal pour ce genre de scénario.Mais le film fait décrocher pas mal du à des lenteurs qui en plus je trouve pas très réalistes,le protagoniste principal doit sortir deux phrases dans tout le film avec un Robert Pattinson qui joue très bien un jeune un peu retardé ou paumé je sais pas trop, en tout cas il arrive à faire confiance à un mec qui parle pas et qui dézingue tout le monde dans le but d'aller buter son propre frère... spoiler:
Le constat que pose le film après un effondrement économique et du au ressource de la planète pourrait s'orienter vers une déshumanisation et une moral douteuse est probable,d'ailleurs on voit que la présence de l'état se fait plus que rare et que les gens et mercenaires font leur propre justice .Aprés toute cette histoire pour pouvoir enterrer son chien qui se trouve dans le coffre de sa voiture qui s'est faite braquée par des mecs qui genre l'ont laissé dans le coffre pendant toute l'histoire drôle de logique…Et ce qui ma dérangé le plus c'est le coté très surjoué du film qui se prend beaucoup trop au sérieux,très peu d'échange ou même d'explications sur la survie qui peut agacer ou faire décrocher spoiler:
2/5

Déjà, avec Animal kingdom, l’australien David Michôd nous livrait un regard résolument fataliste sur l’humanité, mais, moins de quatre ans plus tard, son nouveau film, The rover, pousse la violence à un niveau suffisamment bestial pour choquer l’âme sensible du grand public. Dans un univers post-apocalyptique en tout point similaire à celui de Mad Max, la chasse à l’homme (ou plus exactement à la voiture volée) entamée par un Guy Pearce à la froideur tétanisante, épaulé malgré lui par un Robert Pattinson qui l’on se surprend à trouver magistral dans ce rôle d’attardé, utilise allégrement les codes classiques du western crépusculaire, à commencer par les plans contemplatifs sur ses vastes décors désertiques écrasés par un soleil pesant. La beauté lyrique avec laquelle est filmée l’utraviolence qui régit ce monde sans foi ni loi ainsi que la relation ambiguë entre ces deux personnages pourtant odieux rendent chaque montée d’adrénaline plus intense que de simples échanges de coups de feu, faisant de ce film d’auteur une œuvre radicale tellement loin des productions édulcorées hollywoodiennes qu’elle n’est, pour quiconque prétend rechercher des sensations fortes et de nouvelles expériences cinématographiques, à manquer sous aucun pretexte.

« Un film d’une sécheresse terrible, misanthrope, antipathique. Mais également une seconde révélation du talent de David Michôd pour donner de l’ampleur à un matériau difficile d’accès. Un film qui partage beaucoup avec le jeu vidéo « The Last of Us » » Georgeslechameau

Si le pitch apparaît clair à l’écrit, il l’est beaucoup moins à l’écran. On peine à trouver un point d’accroche pour rentrer dans le film. Aussi, il restera austère durant toute la projection. Le réalisateur, mettant de coté son scénario, choisit de se concentrer sur la technique. On sort donc avec une impression de distance du film.

Dénouement un peu creux, mais très belle photographie et jeu d'acteur.

Après son réussi premier long-métrage "Animal Kingdom", David Michôd repeint en 2014 son Australie chérie avec "The Rover" pour lequel il retrouve Guy Pearce. Mais c'est une Australie nettement moins sereine présentée, dévoilant même des allures post-apocalyptique. Conformément à son titre, le cinéaste met donc en scène un errant au but mystérieux, proche du cow-boy sans nom, conférant ainsi au film une teinte prometteuse d'antiwestern. S'il est réussi esthétiquement, "The Rover" est cependant moins emballant qu'il ne paraissait. Après un début suffisamment intrigant, le spectateur finit par lâcher complètement lorsqu'il s'aperçoit que le rythme ne décolle jamais de tout le visionnage. Ne reste qu'une intrigue au tempo extrêmement lent, mais d'une lenteur non maîtrisée. Au final, si l'idée n'était pas mauvaise, le chemin pour y arriver s'est révélé assommant. Comme si pour aller d'un point à un autre, le guide avait jugé lucide d'emprunter tous les détours les plus allongeants.

Un film de vengeance d'un homme qui n'a plus rien à perdre (et qui s'ennuie un peu aussi). On est lâché directement dans ce monde froid et sombre où l'optimisme n'a pas sa place. Un film au rythme lent, surprenant au début mais on se laisse prendre par le duo Pattinson (un vrai changement) et Pearce (énorme comme d'habitude) qui sont justes géniaux. La musique expérimentale donne un certain cachet au film, il manquait un je ne sais quoi pour avoir là l'un des meilleurs films de l'année.

Dès son tout premier long métrage David Michod provoquait la surprise. Animal Kingdom qui se centrait sur le destin d'une famille criminelle est désormais devenu un film culte qui à imposé son réalisateur dans le liste des cinéastes les plus prometteurs qui pourraient donner un nouveau souffle au 7ème Art. Il était donc logique d'attendre The Rover avec impatience à peine 3 ans plus tard histoire de savoir si David Michod passera du stade prometteur à celui de majeur. The Rover fonctionne en quelque sorte comme un western post apocalyptique ou la société que nous connaissons s'est effondrée pour laisser place à l'anarchie. C'est dans ce contexte qu'un ancien agriculteur se fait voler sa voiture part un gang, or cette voiture contenait un chargement précieux pour notre protagoniste qui va en conséquence devoir les retrouver au prix de prendre des risques et de finir dans un bain de sang.
Dès le premier plan on est plongé dans ce monde que David Michod impose à nos yeux, en un simple plan sur le désert une certaine tension nous monte à la gorge. Tension magique qui va augmenter dès le premier aperçu de Guy Pearce méconnaissable et camouflé par le maquillage et un regard à glacer le sang. Il n'en fallait pas plus pour nous transporter dans ce future comparable à un Blade Runner aride. C'est ensuite avec l'apparition du gang que le trip commence dans un réalisme fou croisant de nombreuse métaphores comme par exemple une scène du fusillade magnifiquement filmée ou Guy Pearce arrive dans le dos d'un soldat et le tue alors que ce dernier était lui même en train de tirer sur son partenaire incarné par Robert Pattinson. Cette séquence symbolise le fait que rien ne peu lutter contre l'injustice et la rébellion et que notre monde est définitivement perdu.
Le principal atout de cette épopée est qu'elle est filmée de manière quasiment brillante. Le film n'a pas été tourné dans un format numérique comme la plupart des longs métrages actuels mais bien en Super 35, un choix que la directrice de la photographie Natasha Braier justifie comme étant le meilleur pour tourner en décor naturel car The Rover a majoritairement été tourné dans un village de 90 habitants en Australie. The Rover est bel et bien la claque esthétique attendue autant maîtrisée au niveau de la direction d'acteurs qu'aux plans somptueux, presque poétiques jouant sur les éclairage.
La grande surprise du film est incontestablement Guy Pearce, étrangement touchant dans son personnage violent et imprévisible l'acteur se montre à la hauteur au même titre que Robert Pattinson en simplet paumé victime d'excès de violence qui donne au film un aspect primal.

Bilan :
The Rover peut à de nombreuse reprises évoquer Mad Max notamment à travers les décors mais loin du monument de George Miller, David Michod bâti le siens.

Le Scénario est bien ficelé même s'il n'est pas si compliquer que cela. L'histoire se base sur le vole d'une voiture et son propriétaire n'a qu'un seul but la récupérer. Le scénario prend aussi ses sources dans les western américain, mais en se basant dans le futur. Les cow-boys sont remplacé par des humains perdus et pauvres. Les shérifs sont remplacé par des soldats américains qui ont pris le contrôle de l'Australie. Cette modernité dans le scénario est sympas. De plus, cela rend les western accessibles tous. Avoir choisis le désert Australie est aussi différent dans westerns américains qui se passent dans le désert du Texas aux Etats-Unis. Le désert australien a une grande histoire et est pleins de secret encore non découvert avec ses civilisations, ses paysages... Alors que le désert américain n'est plus un secret pour l''être humain. Le gros problème du scénario sont les répétitions dans les répliques des personnages, cela peut être perturbant.

Eric est un personnage très mature. Il arrive à rester tranquille quelle que soit la situation. Le personnage n'évolue pas beaucoup le long du film. Mais le personnage fait passer un message qui est de "rester zen" quelque soit la situation. Rey est un personnage un peu déficient mental. Mais après l’abandon de son frère et la rencontre avec Eric, il va devenir un peu plus mature, malgré cela, il est un peu gamin. Le personnage est plus recherche que celui de Eric soit parce qu'il est plus intéressant soit parce qu'il est mieux jouer ou tout simple que c'est l’interprétation qui est ainsi. Les autres personnages sont des personnages avec peu d'apparition, mais chaque apparition est très forte. Chaque personnage est à sa place dans le film et sert à faire avancé l'intrigue.

Guy Pearce est un bien à sa place dans ce film. Son accent est très bon (en même temps, il joue souvent des australiens). Il joue super bien son personnage sans trop en faire. Il arrive à bien maintenir l'esprit du personnage tout au long du film. Il rentre totalement dans son rôle et ne laisse pas ses anciens rôles lui dicter ce nouveau rôle. Robert Pattinson a beaucoup changé. Il arrive à rentrer dans le personnage et a gardé les mêmes mimiques tout au long du film, notamment sa façon de se déplacer, sa façon de parler (en VO on le voit plus quand VF). Il fait remarquablement bien parler les émotions aux spectateurs. Et un petit plus sur la passage où il murmure un extrait de chanson. Les autres acteurs sont assez bons, on ne peut pas trop juger leur jeux, car ils sont pas très présent, malgré cela on peut dire qu'il conserve le même jeu tout au long du film.

La réalisation est juste magnifique. Le choix des paysages sont magnifiques, il représente bien le désert australien Les acteurs sont complètements transformés. Les maquilleurs et les costumiers sont juste supers d’avoir réaliser cela. Le fond sonore est magnifiquement réalisé avec des musiques qui vont biens avec les différentes situations. Il y a peu de faux raccords, du moins pas d'important qui gène au visionnage.
spoiler:
spoiler:


Le film est très sympas à regarder. Cela change des western classique. On découvre encore une autre facette du jeu d'acteur de notre cher Robert Pattinson. Le film est accessible à tous malgré la présence de violence donc le contrôle à 12 ans est justifié. Il est notamment à voir et à revoir sans modération pour les personnes appréciant les westerns, mais aussi les personnes voulant découvrir des films différemment réalisés avec de l'originalité.

4 ans après le bon mais pas renversant Animal Kingdom, David Michôd revient avec ce que beaucoup qualifie de Mad Max mais bon la comparaison s'arrête au faite qu'il se déroule tout deux dans un univers désertique, poussiéreux et post-apocalyptique.
The Rover c'est dur à décrire, l'humanité des gens a cessé d'exister, seul la survie compte, tuer quelqu'un n'a plus d'importance, du moins pas autant que maintenant, comme si bien écrit sur l'affiche, il faut craindre l'homme qui n'a plus rien à perdre et Guy Pearce joue cet homme, qui un jour va se faire voler sa voiture par trois voyous, dès les premières minutes on comprend que cet homme c'est le gars qui fallait pas faire chier, et tout le long on le suit accompagné de Rey frère d'un des trois voyous interprété par Robert Pattinson poursuivre ces voyous, son seul but: récupérer sa voiture, le seul bien qui lui reste.
Michôd qui ne m'avait pas forcement convaincu avec son premier film même si je lui avais reconnu du talent rehausse le ton et offre un The Rover captivant et magnifiquement maîtrisé, nombreux sont les paysages qui m'ont laissés bouche bée, ces levés/couchés de soleil rosés, ces plans si calmes et paisibles alors qu'on y voit de la violence, dans cette Australie abandonnée et asséché comme le cœur de ses habitants survivent les gens qui n'ont plus rien à quoi se raccrocher, des gens sans pitié, sans vie en quelque sorte, presque des morts vivants, une Australie où les mots compassion, pitié, joie, regret ou encore solidarité ont disparus à jamais, seul les mots haine, survie et colère règnent.
En plus des nombreux plans de paysages à couper le souffle, Michôd nous livre un scénario écrit avec soin et passion, une bande son violente qui colle parfaitement à l'ambiance dévasté du film, une réalisation et une mise en scène impeccable et là je rigole pas, c'est vraiment un boulot grandiose, niveau casting David Michôd reprend Guy Pearce qui avait déjà travaillé pour lui dans Animal Kingdom et nous en fait une vraie épave, une coiffure de cheveux faite au rasoir, une barbe cradosse, une chemise jaunâtre à cause de la transpiration et un short, le vrai look du gars qui s'en fout de tout et pourtant il en a sous le pied, Guy incarne magistralement ce personnage, les émotions rares sur son visage sont épatantes, le coté sauvage de l'humain dans toute sa splendeur, à ses cotés Edward ! Non sincèrement, Robert Pattinson est enfin un vrai acteur, il l'avait déjà pas mal prouvé avec Cosmopolis mais là il est fantastique, une vraie révélation, bluffant de chez bluffant, enfin je pourrais continuer les compliments encore longtemps mais je vais essayer de faire court, il incarne avec brio (avec qui ?! Ouais ça va, ça va) un gars un peu simplet, c'est franchement pas le truc le plus simple à jouer et pourtant il s'en sort remarquablement bien.

En gros Michôd nous offre un périple mouvementé, sanglant et peuplé de décors magiques ou le mot "loi" n'a plus aucune valeur, en un mot: Admirable !

Film à voir, bien joué par des acteurs formidables. Un duo surprenant qui nous emportent dans un monde "futur" violent et beau à la fois. La réalisation vraiment bien faite avec des décors naturels magnifiques. La fin surprend un peu quoi que avec du recul, elle parait presque logique. J'ai adoré