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    The Rover
    Note moyenne
    3,0
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    Votre avis sur The Rover ?

    273 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 21 décembre 2014
    En un mot : Percutant, comme chacun des coups de feu du film. L'oginalité de ce western post-modern, transposé en Australie, est effrayant de réalisme de part la forte probabilité que ce futur se réalise dans les décennies à venir, plus que toute autre fin post-apocalyptique de SF. L'ambiance lourde et oppressante de certains plans silencieux (j'ai pas dit longs!) contraste avec les quelques scènes d'actions, courtes mais tellement efficaces et détonnantes. Les acteurs y sont très bons, Pattinson incarnant le rôle compliqué d'un garçon un peu simplet, prend une fois de plus le contre-pied de l'image de minet à midinettes de ses premiers films et confirme son talent d'acteur polyvalent. Mais la mention spéciale revient toutefois à Guy Pearce, au sommet de son art, à la fois grandiose et par moment véritablement effrayant dans ce personnage à l'apparence extrêmement froide mais empli d'une profonde colère, devenant hyper violent lorsqu'il perd le contrôle. Bref The Rover est un film viscéral, qui prend aux tripes et dont on ressort pas indemme.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 8 juin 2014
    Désolé pour les autres avis , mais c'est du vrai thriller, un super film, 2 acteurs grandioses. J'ai adoré ce film très original, franchement bravo et merci
    Fabien D
    Fabien D

    178 abonnés 1 136 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 juin 2014
    Après Animal Kingdom, le réalisateur australien David Michôd livre avec The Rover un film post-acopalyptique en forme de road-movie dans un pays déshumanisé ou seule sa propre survie compte. La mise en scène dépouillée au coeur d'une Australie vide et poisseuse fascine autant qu'elle dérange. Avec ses longs silences et ses scènes de route contemplatives, The Rover est assez anxiogène. Si cette forme un peu abrupt peut dérouter et ennuyer un peu (il y a quelques problèmes de rythme en milieu de film), elle est parfaitement incarnée par deux acteurs particulièrement bons qui font corps avec cet atmopshère déléthère. Guy Pearce incarne parfaitement cette figure d'homme dur, impossible à abattre face à un Robert Pattinson absolument incroyable en jeune homme perdu, simple d'esprit et à la recherche de quelqu'un pour s'occuper de lui. Les personnages sont sales et semblent progressivement se décomposer pour faire corps avec le paysage. Malgré des qualités indéniables, le film extèmement épuré manque un peu de psychologie et d'audace (la fin est très moralisatrice, le symbole de l'animal comme seul être ayant encore une valeur morale, c'est too mutch) mais mérite néanmoins d'être vu. Intéressant et beau à défaut peut-être d'être très original dans le fond.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 7 juin 2014
    Très rarement, je sors avant la fin! Là, c'était plus fort que moi : film nul, trop lent, sans vraiment d'histoire.
    Flaw 70
    Flaw 70

    259 abonnés 422 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 juin 2014
    David Michôd, cinéaste australien sorti de nulle part en 2010 avec son excellent Animal Kingdom, une chronique familiale sur fond de tragédie grecque incroyablement bien maîtrisé et puissante, et j'attendais avec impatience qu'il confirme son talent et c'est chose faite avec cette claque qu'est The Rover. Sans doute un des films que j'attendais le plus cette année qui promettais d’être un subtil mélange entre Mad Max et La Route mais qui est finalement bien plus que ça, c'est une oeuvre qui surpasse son genre pour élever les films post-apocalyptique vers des sommets qui n'avait encore jamais été atteint. Ici Michôd explore ses obsessions et ses thèmes déjà perçu dans son premier film à savoir l'animosité de l'Homme, ce qu'il est capable de faire pour survivre et défendre ce qui lui appartient et le contexte futuriste du film ce prête encore plus à cette étude de comportement. Le personnage principal taiseux et solitaire est clairement l'animal féroce qui refuse de lâcher son os et qui est près à brûler le monde pour récupéré ce qui lui appartient, et dans un monde sans foi ni loi il à tout le loisir de laisser parler sa barbarie. Au début il est peu attachant mais au fur et à mesure que le récit suit sa route on comprend le personnage et on commence à voir l'homme derrière la bête. D'ailleurs chaque personnages masculins sera une représentation animale, violente et stupide, et seul les femmes sembleront avoir encore un peu de bon sens. Le scénario dans sa globalité est une succession de bonnes idées que ce soit la trame épuré et d'une simplicité déstabilisante qui permet d'aller à l'essentiel en mettant en avant la stupidité de l'espèce humaine, la brutalité du monde et le désespoir dans sa forme la plus brute ou encore ce monde dystopique qui n'est jamais explicité, c'est le spectateur qui devra faire des déductions pour comprendre comment à évoluer le monde. Elles peuvent ce faire d'ailleurs grâce à des dialogues rares mais brillants qui joue sur les non-dits et qui sans l'air de rien en disent plus que de longs discours ou encore par quelques plans iconiques qui illustre la façon dont tourne désormais le monde spoiler: ( le train avec les caractères chinois )
    . Sinon les personnages sont incroyablement bien écrits et marquants, même le plus petit rôle du film à une personnalité qui lui est propre et chaque personnes croisées reste gravé dans la mémoire du spectateur et aucune des morts n'est anodine quelle soit filmés hors champs ou pas. La relation entre les deux personnages principaux est aussi très bien géré et touchante, elle ne parait jamais forcé et le lien qui ce crée entre eux semble vraiment authentique. Mais si on croit vraiment à l'univers c'est aussi grâce à cette absence totale de clichés et de manichéisme ainsi que part cette humanité latente qui traverse le récit car dans un monde brutale et désespéré c'est véritablement un quête d'humanité qui nous est livré une des plus belles et des plus mélancoliques. En ça la fin sera vraiment brillante, que ce soit la confrontation finale ou la révélation de ce que contient la voiture, ce sera cohérent avec l'ensemble tout en y faisant prendre un sens car certains indices avait été parsemé au cours du récit. Mais il est néanmoins impossible de prévoir ce qui se trouve dans la voiture ce qui fait que le choc en sera doutant plus fort et cette fin culotté est vraiment magistrale et risque de me hanté encore longtemps pour ce puissant message d'humanité qu'elle dégage. Mais la puissance du film viendra aussi de ses acteurs et de sa réalisation. D'abord les acteurs sont tous excellent mais la vraie surprise restera Robert Pattinson en attardé mental qui change de registre et s'impose clairement comme un très bon acteur et l'orientation que prend sa carrière s'annonce prometteuse car ici il est vraiment bluffant même si il n'éclipse jamais la performance titanesque de Guy Pearce qui lui est parfait, il en impose à chaque plans et c'est clairement un des meilleurs acteurs actuel mais qui est malheureusement peu reconnu. Sinon la réalisation est sublime avec une photographie magnifique et une bande sonore saisissante qui rend les éclats de violence encore plus percutants avec un travail impressionnant sur l'intensité des coups de feu qui nous prennent à chaque fois aux tripes pour accentuer le coté âpre des scènes. Et même si le tout joue sur les silences, les musiques qui sont viscérales et hypnotiques sont juste parfaite et magnifie l'ensemble. D'ailleurs l'utilisation d'une musique en totale opposition avec l'ambiance générale vient créer une rupture de ton bienvenu qui prête à sourire lors d'une scène avant la fin et il faut aussi noté un sens de l'ironie assez appréciable dans le film. Ensuite la mise en scène de David Michôd est comme le reste c'est à dire parfaite. Les plans sont longs, la violence est filmé de manière frontale et il se fixe sur le visage de ses personnages, il scrute chaque réactions, chaque lueurs dans le regard, il semble fasciné par eux et paradoxalement il nous fascine aussi. Le rythme est donc lent mais jamais ennuyeux mais il est clair que le film est adressé à un public averti car c'est un film exigeant qui demande une immersion totale. En conclusion The Rover est une oeuvre intelligente et viscérale qui m'a tellement captivé quelle m'a semblé parfaite, l'amour est aveugle et je suis tombé amoureux de ce film qui non seulement est une grosse claque mais aussi une grande leçon de cinéma et d'humanité qui trouve son message dans le désespoir et la brutalité. L'Homme est un animal comme un autre, un être de violence et de sensibilité et The Rover, la parfaite représentation de cet état de fait, est un véritable chef d'oeuvre.
    lilybelle91
    lilybelle91

    63 abonnés 914 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 11 juin 2014
    Un road movie post apocalyptique à la Mad Max 1, avec l’emblématique acteur du génial "Vorace" et la star montante Robert Pattinson, orchestré par le réalisateur du prometteur "Animal Kindom" ! Alléchant, excitant, OUI !!! D’où la déception devant cette histoire contemplative, lente, aux enjeux curieux !!! D’où une grande distance et incompréhension devant cet étrange voyage entre un justicier froid et un espèce de Gilbert Grappe...Grosse déception à la hauteur de l'attente !!!
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 7 juin 2014
    Ce film laisse perplexe. Se déroulant dans les plaines désertiques d'Australie 10 ans après 'la chute' (sorte de post-apocalypse), tout y est sale, violent mais intense. Tous les personnages sont seuls et on ne sait jamais vraiment ce qui motive leurs intentions. Ce qui rend difficile l'attachement aux personnages et on devient uniquement spectateur d'un enchaînement d'actions dont le but réel est bien difficile à déméler. Les acteurs sont corrects et vont bien avec l'atmosphère poisseuse qui règne, même si les nombreux tics dans le jeu de Robert Pattinson deviennent énervant dans les scènes de dialogues. Cependant on se rend compte très vite qu'il peut se passer quelque chose à tout moment ce qui réussit à nous tenir en haleine pendant tout le film. Difficile donc de dire à chaud ce que l'on retiendra de ce film
    Pierre L.
    Pierre L.

    20 abonnés 73 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 juillet 2019
    The Rover a de quoi séduire. On parle de drame et de science-fiction. Il bénéficie d'un casting restreint mais plutôt original et novateur avec Guy Pearce en tête d'affiche, ce qui devient rare, et Robert Pattinson, en plein émargement de ce que fut son début de carrière. En bref, un petit film indépendant et attirant, de la part du réalisateur d'Animal Kingdom, ô combien encensé par le critique.

    Le film est décrit comme étant un drame et de la science-fiction. Tout d'abord, je ne vois pas en quoi il s'agit de science-fiction. Peut-être le contexte, un énième film post-apocalyptique, façon La Route, mais rien de bien fantaisiste. On nous pose au milieu des terres australiennes et on nous dit "dix ans après la chute", c'est tout ! Après, nous suivons simplement l'histoire d'un gars un peu fou à qui on a volé la voiture, qui rencontre un autre gars laissé pour mort par ses copains voleurs de voiture. L'histoire s'arrête là et je ne peux m’empêcher de penser que le contexte n'est une fois encore qu'un prétexte pour nous tenir en haleine. Cela m'est assez rageant, car on a rapidement fait le tour.

    Le film bénéficie également de dialogues d'une pauvreté et d'une platitude consternantes. Mention spéciale à Guy Pearce, à mes yeux, pas plus charismatique qu'un rhododendron. Et attention, le film dispose en plus d'un slogan des plus originaux à son égard : "Craignez l'homme qui n'a plus rien à perdre." Whaa, il n'a plus rien à perdre quoi ! Et tout au long du film, les mouches peuvent voler à proximité de son visage et il s'en fout, tu vois. Il est impassible le mec. Robert Pattinson est un poil meilleur. Disons que ce genre de film le rend un peu plus mûr et lui permet de décoller sa carrière sous un nouvel élan. Il est instable et déglingué mais l'aspect creux qui ressort du film rend le jeu des acteurs davantage artificiel qu'original.

    Les petits points forts sont la photographie et la bande originale. Les deux se complètent parfaitement et offrent au film une ambiance oppressante et malsaine, accompagné de ralentis contemplatifs mais assez tocs. David Michôd semble avoir misé là-dessus mais en a cruellement oublié toute la profondeur que son film aurait pu avoir.

    Ce que je retiens de The Rover n'est malheureusement pas folichon. Un énième film post-apocalyptique auquel il ne ressort pas grand chose. J'ai la sensation encore d'avoir tourné en rond sans jamais aboutir. Un vrai manque d'originalité ; il suffit de mélanger La Route et le récent Joe pour obtenir The Rover. Les deux premiers films ne m'avaient déjà pas vraiment plu, celui-ci ne va pas relever le niveau. Le genre auquel on mise tout sur la forme et les "sentiments"; ça en fait des tonnes, ça pleure, ça regrette, ça n'a plus rien à perdre, quoi ; mais auquel on en oublie également tout le fond. J'ai attribué cinq juste parce que je suis incapable de descendre en dessous sur de genre de films. Ce ne sont pas des daubes, loin de là, mais je commence sérieusement à me braquer contre eux tant le renouvellement et la recherche d'originalité deviennent rares.
    Freakin  Geek
    Freakin Geek

    246 abonnés 883 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 juin 2014
    On ne compte désormais plus les films post apocalyptique qui nous montre une vision (prémonitoire ?) de notre planète où la seule loi qui demeure est celle du plus fort. C'est encore le cas dans The Rover, le nouveau film de David Michôd présenté hors compétition au festival de Cannes cette année.

    Dans un futur proche marqué par l’effondrement de l'économie occidentale, les hommes tentent péniblement de survivre avec les moyens du bord. Tout ce qu'il reste à Eric est sa voiture qui lui permet de vagabonder dans les zones désertiques d'Australie. Le jour où trois gangster tentent de lui voler, il va les poursuivre sans relâche pour récupérer son bien. En chemin, il retrouve leur complice dont il va se servir pour retrouver la piste des voleur.

    L'australien David Michôd n'a pas eu à aller bien loin pour trouver le décor de son film post apocalyptique. L'Australie était déjà le cadre de Mad Max, le plus culte de tous les films du genre. The Rover pourrait être considéré comme une sorte de préquelle au long métrage de George Miller qui se déroulerait des années avant alors que le monde tel qu'on le connait vient à peine de s’effondrer.

    The Rover est une sorte de western moderne dans lequel les voitures ont remplacés les chevaux. Les règlements de compte et les fusillades sanglantes dans un pays sans foi ni loi ne sont pas sans rappeller le Far West américain. Il vaut mieux se déplacer armé et se méfier de tous si on veut survivre dans cet univers qui a perdu tout ses repères.

    Ne vous attendez cependant pas à un gros film d'action façon Le Livre D'Eli car David Michôd a choisi de raconter son histoire sur un rythme très lent plus proche de La Route. Il prend son temps pour jouer sur les silences et nous laisser admirer les magnifiques paysages désertiques des terres australes. Des paysages qui rappellent aussi le film d'horreur Wolf Creek. David Michôd s'amuse aussi à faire planer le mystère sur les motivations du personnage principale à retrouver à tout prix sa voiture jusqu'à une fin pour le moins inattendue

    Déjà présent dans le premier film du réalisateur Animal Kingdom, Guy Pearce est à nouvea le rôle principal de The Rover. Il interprète le rôle d'Eric vagabond dont on apprendra au fur et à mesure du temps les lourds secrets qui en ont fait l'homme qu'il est. La véritable révélation du film est cependant Robert Pattinson qui dans la peau d'un redneck fini au pipi signe probablement sa meilleur prestation au cinéma. Il se montre ici en tout cas bien plus convaincant que dans la saga Twilight qui a fait sa gloire. Il a ici vraiment matière à jouer et nous épate réellement même dans les scènes muettes.

    Tout le film repose sur l'évolution de la relation entre ces deux hommes tout aussi paumé l'un que l'autre et qui n'ont pas vraiment d'autre choix que de s'entraider pour réussir à atteindre leur objectif. D'abord basé sur la haine, elle va se muer en une entraide proche d'une amitié qu'ils ne veulent pas s'avouer. Une relation compliquée qui ne fonctionne que grâce au talent des deux acteurs et une mise en scène impeccable.

    Très proche dans le style de La Route, The Rover est un film lent mais à l'esthétique très léché. Bercé par les images de paysages désertiques, toutes les scènes d'actions se ressentent comme de véritables uppercuts qui justifient à eux seuls l'interdiction aux moins de douze ans. Un film à découvrir en sachant à quoi s'attendre pour ne pas être déçu.
    Flore A.
    Flore A.

    34 abonnés 518 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 juin 2014
    The Rover est un road movie brutal au milieu des paysages arides australiens qui nous offrent de très belles images. Robert Pattinson surjoue un peu dans ce rôle à contre-emploi mais Guy Pearce est parfaitement borderline et porte très bien le film.
    Jonathan M
    Jonathan M

    130 abonnés 1 528 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 juin 2014
    Dans "The Rover", c'est Robert Pattinson LA confirmation. Exente "Twilight", la jeune muse Cronenberg confirme que le talent est présent. Un rôle, son meilleur jusqu'à présent, exercé avec classe. Un personnage travaillé, renfloué sur lui-même, qui met de côté les bonnes prestations de ses compère Guy Pearce et autre Scoot McNairy. Comme dans "Animal Kingdom", David Michôd nous rend une copie finale palote, fait de moment clé et divin, et d'autres de pure longueur agaçante, c'est dommage.
    Thierry M
    Thierry M

    158 abonnés 2 435 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 6 juin 2014
    Puree , c'est hyper lent et les dialogues assez niais . Bravo quand meme aux 2 comédiens principaux , mais film a oublier tres vite.
    gueguee91
    gueguee91

    18 abonnés 139 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 6 juin 2014
    Ba ... Bof quoi... Je ne comprends pas la beauté du film, ni l'excellent jeu des acteurs ... Moi j'ai trouvé ça long... Et puis j'ai trouvé ça trop "fou"... Et puis y a même presque pas de paroles dans ce film... Alors oui je ne dois rien comprendre au cinéma mais malheureusement ce n'est pas le genre de film que j'apprécie ... 2,5 étoiles pour Rob quand même ;)
    Dandure
    Dandure

    168 abonnés 203 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 juin 2014
    Attention, cet avis contient des spoilers tels que : spoiler: le plan le plus long est le premier. Comme ça, on est débarrassé.

    A mi-distance entre Mad Max et La route (autant de dialogues que dans le premier, autant d'action que dans le second), the Rover présente des visages crasseux, un anti-héros badasse, des bandits, un shérif, le dénuement matériel, la poussière du désert et une histoire de vengeance. La trame est plutôt basique: un "loup solitaire" et un "chien égaré" doivent faire équipe. Le plus réussit s'avère l'ambiance tendue tantôt aride et brûlante, tantôt sombre et poisseuse, cette transcription de far west à notre époque moderne où les voitures remplacent les chevaux. Dans leur monde, la méfiance est de mise, l'étranger un ennemi potentiel et la violence toujours latente. Bref, un pur western. Et non, c'est pas chiant, c'est juste un film qui prend son temps, le temps des voyages.
    traversay1
    traversay1

    3 563 abonnés 4 859 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 6 juin 2014
    Qu'est-ce qui différencie un grand d'un (simplement) bon cinéaste ? La capacité à sublimer un scénario qui n'a pas énormément à offrir. A la vision de The Rover, David Michôd, on est fort marri de le constater, fait partie de la deuxième catégorie Autant dans Animal Kingdom, il avait magnifiquement tiré partie d'une histoire complexe et dévorante,autant ici il ne sauve rien d'un récit qui s'étire en longueurs monotones, rythmé par des saccades d'ultra violence. Pire, il fait étalage d'un certain nombre de poses auteuristes dans ce western déglingué et post-apocalyptique, lointain cousin de Mad Max. Guy Pearce et l'étonnant Robert Pattinson sauvent ce qui peut l'être mais que dire des dialogues navrants où les réponses, quand il y en là, surviennent une bonne minute après la question. On ne désespérera pas pour autant du réalisateur australien. Donnez-lui un bon scénario et on en reparlera.
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