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Gabith_Whyborn
37 abonnés
842 critiques
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3,0
Publiée le 14 juin 2014
Ce film garde une atmosphère hostile et crasseuse. Le jeu d'acteurs est bon, j'avoue que j'ai eu peur quand j'ai vu que Robert Pattinson avait le second rôle mais j'ai été agréablement surpris, on le retrouve dans un rôle de déficient mental et il a bien assuré. C'est un peu lent mais j'ai bien aimé. Le gros bémol c'est le scénario, c'est assez vide. On ne se pose qu'une question tout le long du film; pourquoi Eric veut-il a tout prix récupérer sa voiture? La révélation m'a beaucoup ému.
Dans une Australie post-apocalyptique à l'économie complètement effondrée, un homme se fait voler sa voiture par les membres d'un gang. Décidé à récupérer son bien, l'homme part à la poursuite des voleurs, accompagné par le frère légèrement attardé de l'un d'eux, qui a été blessé et abandonné. Les deux hommes se lancent alors dans un périple à travers des décors aussi secs et arides que les êtres qui les peuplent. Après la réussite d'"Animal Kingdom", David Michôd nous offre ici un film aux allures de western (les vastes paysages, les moments de tension avant l'explosion des coups de feu) et au ton résolument pessimiste. Le rythme volontairement lent de l'ensemble est à double tranchant : parfois il fascine, parfois il ennuie un peu mais on ne niera pas au film ses qualités. Si le personnage principal, campé par un Guy Pearce implacablement froid, nous est un peu hermétique, c'est pour mieux montrer l'effet qu'a l'univers dépeint par le réalisateur sur ses personnages, obligés de se déparer d'émotions pour survivre. Seule exception, le personnage incarné par Robert Pattinson (plutôt crédible), attardé qui croit encore en Dieu dans un univers qui semble exister pour nous prouver le contraire. Si au final, "The Rover" aurait gagné à être un peu plus court, l'ambiance qui s'en dégage et la beauté de certaines scènes en font un film qui vaut le détour.
LA performance de Guy Pearce , qui tient le film comme jamais. Une mise en scène brute et prenante. Dommage qu'il y ait autant de longueurs , et le final me laisse perplexe (ce qu'il y a dans la voiture) tant cela parait invraisemblable que ça soit encore la - et intact apres tout ce temps !
le film part sur un bon rythme qui s'accélère au fur et à mesure, on peut s'attendre à un film proche du style de Tarantino, mais contre toute attente, le réalisateur semble avoir eu du mal combler le temps par la rencontre des deux personnage. On tombe alors dans un rythme beaucoup plus lent pendent une grande partie du film jusqu'au retour de l'action concrète. Ce film est loin d'être mauvais mais j'ai senti une cassure après le départ fulgurant, ce qui m'a un peu déçu. A noter, une très bonne prestation de Robert Pattinson.
Film étrange et dérangeant à mi-chemin entre Mad Max et La Route auxquels il emprunte la situation, le monde tel qu’il pourrait être après une crise économique mondiale. L’action se situe dans le désert australien, dans des étendues de rien d’une beauté à couper le souffle autant par la lumière que les prises de vues. Une road movie menée par un Guy Pearce bien trop absent des cinémas français et Robert Pattinson qui est entrain de devenir un sacré bon acteur avec lequel il va falloir compter, là dans le rôle d’un jeune garçon débile léger, il est impressionnant de vérité. Peu de dialogues mais qui peuvent être percutants et très justes, la violence latente et qui éclate par moment car lorsque l’on n’a plus rien on s’accroche à la moindre miette que l’on ne veut pas perdre, une bande son très étonnante par contre un film très lent qui prend son temps !!! un reproche : scénario assez faible, on aimerait avoir un peu plus d’explication sur la situation économique du pays, le pourquoi, où sont les habitants de ces contrées, pourquoi n’y a-t-il plus de femmes ? et même si petit à petit les 2 personnages se dévoilent un peu, cela reste très léger et laisse un manque. J’ai apprécié ce film car il est d’un réalisme qui fait froid dans le dos, on se dit qu’il ne faudrait pas grand-chose pour que l’on en arrive là !!!
Le scénario n'est pas très captivant, le rythme est souvent lent, mais j'ai aimé l'ambiance, et surtout l'excellente et surprenante interprétation de Robert Pattinson, dans un rôle particulièrement différent de celui du vampire de Twilight.
Aujourd'hui que tout un chacun peut en quelques clics se bricoler son petit itinéraire n'importe où dans le monde civilisé, le road-movie a beaucoup perdu de son charme dépaysant. C'est le cas ici, pour cette resucée de Mad Max sous influence bergmannienne ( du moins est-ce ce qu'aimerait faire croire l'amer Michôd ) où rien ne fonctionne et qui inflige au spectateur une scène finale censée éclairer le personnage central mais ne parvient qu'à le faire hésiter entre stupéfaction incrédule et fou-rire incoercible.
Robert Pattinson en attardé mental nous fait une belle performance par rapport au mutisme de Guy Pearce, ce road-movie dans le bush australien est au final trop lent et l'assouplissement nous guette régulièrement
Que reste-t-il d'humanité quand il n'existe plus de civilisation, quand les survivants misereux d'un apocalypse préexistant errent sur une terre dévastée, sans autre destin que ceux de finir exécutés, victimes anonymes d'une violence trop commune? David Michôd s uit la chasse impitoyable d'un homme, le seul dont le regard est encore imprégné de compassion, à la recherche de sa vielle guimbarde rouillée, étonnamment irremplaçable. Le sang-froid et l'implacable sévérité, qui rappellent beaucoup l'attitude imperturbable du mythique inspecteur Harry, dont fait preuve le héros dans sa quête, participent à faire de ce film un petit chef d'œuvre du genre. A travers le désert Australien, intrinsèquement ostile, qui semble simplement imaginé pour servir de décors naturel à ce polard du bout du monde, Michôd parvient à nous faire prendre conscience de la fragilité de notre société et de la nécessité de préserver au mieux d'une violence contagieuse et dévastatrice. Pour y parvenir il n'hésite pas à faire executer la presque totalité des personnages de son film, sans le moindre état d'âme, apparent. Lors du dénouement on comprend pourquoi ce déchaînement de haine, mais le prix à payer est élevé.
A coté de Pearce, le Delon du Samouraï a l'air d'un agité du bocal, Pattinson a dû regarder Rainman en boucle et le "déferlement de violence" décrit par la critique se résume à de brefs et rares gunfights souvent filmés hors-champ. Entre deux, chaque regard est si appuyé, chaque plan se veut tellement signifiant que le spectateur risque l'AVC à y chercher du sens Restent les gueules burinées et les décors de l'Outback australien, ce qui fait peu au total. En plus, on entend même pas Led Zeppelin.
Dans un paysage aride un homme, sorte de cow boy fatigué à la Clint Eastwood se fait voler sa voiture et sans se départir de son calme apparent et las se lance à la poursuite des voleurs. Il va ramasser sur la route le frère d'un des voleurs qui a été abandonné mourant par la bande. Une relation silencieuse va les lier peu à peu l'un à l'autre. On ne sait quelle catastrophe a frappé l'humanité. On ne rencontre que des survivants qui se barricadent chez eux et ne connaissent plus comme relation avec l'autre que l'argent, la violence, la peur. Le "héros" traverse le pays et son histoire comme si plus rien n'avait d'importance, sinon, ce que nous découvrirons à la dernière image. Nous sommes dans un monde où les chiens méritent plus de respect que les hommes! Le principal défaut du film est une lenteur inutile et des plans trop longs et trop "signifiants". Il a le pessimisme pesant. Pattison en demi dingue ne convainct pas. Pourtant on ne reste pas insensible, comme si on reconnaissait, à notre corps défendant, quelque chose qui ressemble aux rapports glaçants de notre société!