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    The Rover
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    3,0
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    273 critiques spectateurs

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    Chris Art
    Chris Art

    78 abonnés 398 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 juin 2014
    (...) bien que l’influence madmaxienne reste forte, Michod préfère s’en affranchir en livrant un film à l’identité aussi bien visuelle que scénaristique affirmée. Cultivant ainsi la différence sur de nombreux aspects de son long-métrage, Michod opte alors pour un resserrement de son intrigue, préférant s’attarder sur l’évolution de ses personnages au sein de cet univers asphyxiant plutôt que de dresser un constat alarmiste sur le sort de la population entredéchirée entre sa volonté de survivre et sa volonté de s’en référer aux institutions vacillantes.
    Et en opérant de la sorte, Michod surprend car le manichéisme régnant sur Mad Max se retrouve ainsi effacé au profit d’un désespoir et d’une animalité ambiante nourrissant tous ses personnages et notamment la bande de braqueurs, poursuivie sans relâche par Eric.
    (...) A l’instar d’un Drive de Nicolas Winding Refn, le film malgré sa violence omniprésente et son ton sec et épuré, est très doux ! Un paradoxe obtenu grâce à un montage qui, non soucieux de coller au ton sec et rapide de Mad Max, préfère se concentrer sur la longueur du voyage et sur la déchéance d’un monde en pleine implosion.
    Résultat, le montage, loin des délires steam-punk baroque de George Miller, est quasi onirique ! Un onirisme, qui doublée de plans atmosphériques et totalement maitrisées, rendent le voyage presque agréable, et loin de l’animalité exposée au grand jour par les protagonistes.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 16 juin 2014
    film sans interet pas d'histoire pas d'action peut de dialogue on sort de la salle en boitant
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 16 juin 2014
    Cet atmosphère suffocante, cette violence brute, l'intensité, le fait d'aller à l'essentiel et la fin qui explique ce que vient faire le personne de Guy Pearce dans cette histoire...tout y est pour me plaire!
    Antoine D.
    Antoine D.

    44 abonnés 4 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 16 juin 2014
    Je n'étais pas fatigué, et pourtant je me suis endormi. Je ne suis pas aussi extraordinaire que ces gens qui ont apprécié le film et qui sont fiers de ne pas avoir besoin de scénario, de dialogue ou même de film pour passer un bon moment au cinéma. En quelque mots: il y a des gens à l'écran mais on ne sais pas ce qu'il font, pourquoi ils le font, aucune réaction d'aucun personnage n'est logique à aucun moment.
    Personne ne semblait avoir apprécié le film en sortant de la salle.
    orlandolove
    orlandolove

    134 abonnés 1 722 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 15 juin 2014
    Après l'excellent "Animal Kingdom", David Michôd était attendu au tournant. Son nouveau métrage "The Rover" n'est pas sans qualités (belle mise en scène, ambiance mortifère) mais le scénario trop épuré et le jeu assez monolithique de Guy Pearce m'ont un peu laissé de côté. Quant à Robert Pattinson, bien qu'il surjoue parfois un peu, il montre un vrai talent. Pour Michôd, la confirmation attendra encore un peu.
    etoile_du_jaguar
    etoile_du_jaguar

    3 abonnés 106 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 15 juin 2014
    Mauvais. Du n'importe quoi, l'histoire est sans intérêt et on se demande bien ce qu'est venu faire Pattisson dans cette galère. Il dit faire attention à ce qu'il choisit comme rôles et au scénarios de ses films, sinon il risque de gâcher sa carrière.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 15 juin 2014
    Un film rare: un jeu d'acteurs excellent à tel point qu'on plonge littéralement dans l'histoire qu'on vie avec les personnages. Réalisme, expression forte à travers les images alors que les dialogues sont de strict minimum, parce que tout passe à travers les images. Une perle du cinéma. A voir absolument et en VO de préférence. Le sujet est de l'actualité.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 15 juin 2014
    Excellent entre Drive et du Dumont... à voir absolument !!!!!!!
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 14 juin 2014
    Pour ma 1001ème critique sur "Allociné", je ne pourrai hélas pas être aussi élogieux que dans la précédente. En gros, le pitch du film, c'est : un type (Eric) se fait voler sa bagnole (une "Rover" ?) par des malfrats en cavale. Cela lui fout vraiment les nerfs, en fait pas vraiment pour la bagnole, mais pour une raison assez futile qu'on ne découvrira qu'à la fin. De fil en aiguille, parti à la poursuite des vilains en compagnie du frère un peu débile de l'un d'entre eux (Rey) et abandonné pour mort par la bande, il va semer les cadavres derrière lui, le tout sans un décigramme d'émotion. L'histoire se déroule dans une Australie "post-apocalyptique" où tout -- ou presque -- semble permis. Ca m'a laissé assez froid et je n'ai été pris d'empathie pour aucun de ces personnages frustres et cradingues, évoluant avec une lenteur digne des meilleurs "Derrick". De plus, amis de la VO, à moins que vous ne soyiez un autochtone et/ou ayiez une oreille très affutée, une bonne partie des dialogues (dialectes ?) vous semblera difficile à comprendre : les sous-titres vous aideront grandement ! Robert Pattinson (Rey) a changé de registre : ce rôle lui va plutôt bien. Quant à Guy Pearce (Eric), ce n'est pas la mémorisation des dialogues homéopathiques de son personnage de "taiseux" qui l'aura beaucoup fatigué...
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 14 juin 2014
    Guy Pearce tjs aussi bon. Rob a su faire de bons choix après twilight où il excelle. Bon film ça change des films habituels qui passent au cinéma . Rythme lent mais qui tient en haleine
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 14 juin 2014
    Beaux paysages, la réalisation est maîtrisée. Hélas, le film est particulièrement ennuyeux, avec une fin ridicule. Je déconseille.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 13 juin 2014
    Très belles images, direction d'acteur parfaite, musique au diapason, c'est dommage il manque juste un scénario qui tienne vraiment la route, la fin est juste ridicule.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 13 juin 2014
    Fascinant est le meilleur terme que l’on pourrait appliquer à The Rover, le deuxième long métrage de David Michôd. Servi par la photographie soignée de Natasha Braier, et la musique entêtante d’Antony Partos, The Rover propulse Robert Pattinson au sommet de son art, le confirmant comme le plus inattendu, et surprenant, talent du moment. Michôd distille une savante alchimie entre thriller futuriste, où l’on sent l’influence de Mad Max, et ambiance de western halluciné.

    Le film s’ouvre sur un panneau laconique déclarant que « la chute » a eu lieu dix ans plus tôt. Nous sommes en Australie. Eric (Guy Pearce) rentre dans une bicoque insalubre, et se sert un verre d’eau. À tombeau ouvert, arrivent alors trois compères qui après avoir endommagé leur voiture, volent celle d’Eric. Celui-ci se lance à leur poursuite, et sur la route, il croise Reynolds (Robert Pattinson), un quatrième complice qui a été blessé, et erre, tout aussi seul.

    Nous ne savons pas de quelle chute, il peut bien s’agir. Au vu du climat d’apocalypse se déroulant sous nos yeux, on devine une catastrophe économique ou bien écologique. Peu importe, notre personnage principal évolue dans un monde en décrépitude, ravagé, où la pauvreté et le système D sont devenus la norme. Perdu dans l’immensité du bush australien, les survivants occupent des maisons délabrés et vendent du matériel de récupération. Ici, et là, parmi les presque-mort, réside des noyaux d’humanité, de petites communautés soudées dans l’adversité. Les relations sociales semblent respecter des codes, les transactions se passent globalement bien, mais la violence est toujours là, tapie dans l’ombre, et prête à exploser.

    La musique dodécaphonique, insistant sur des percussions primitives, donne le tempo à ce rythme soutenu de tensions croissantes. À peine sa voiture volée, Eric se lance à sa poursuite. On comprend qu’il veuille récupérer son bien mais la détermination qui l’anime est telle que l’on finit vite par s’en étonner. On n’en vient presque à s’interroger sur le titre du film, mais la voiture n’est pas une Land Rover. Courir ainsi après une voiture, y mettre tant de haine et de rage, illustre la déshumanisation à l’œuvre en cet homme taciturne, cachant de lourd secret, alors même qu’il n’y a plus rien à cacher. Il n’y a plus rien à cacher car rien n’est puni, il n’y a plus d’État, plus de loi. Dans sa quête de rédemption, Eric poursuit ses méfaits avec une subjectivité qui ne le fait pas rentrer dans nos cœurs. Alors qu’il épargne une mère maquerelle vendant son petit fils au plus offrant, il abat sans ménagement un nain qui ne veut pas baisser le prix de son arme. Alors même que cette solution ne s’impose pas et qu’elle rentre en contradiction avec l’importance qu’il donne au souvenir des morts, et à leur sépulture.

    Le voilà, qui s’entiche peu à peu de Reynolds, un simple d’esprit facilement manipulable mais qui garde, au-delà de sa faiblesse, une foi certaine. Eric va le transformer peu à peu, et le rendre à l’image de ce monde désolé, dénué de compassion. Les remords qui tourmentent ces deux vagabonds errants prennent de moins en moins de place dans leur psyché. Au détour d’une conversation, Eric regrette de n’avoir jamais été condamné, l’absence de jugement le laissant seul face à ses actes. Avec une ironie certaine, un fait revient souvent dans le film : l’argent reste omniprésent, et malgré l’effondrement de nos sociétés, les marchands de fortunes réclament des dollars américains. Comme si la prégnance de la croyance mortifère en l’argent-roi demeurerait, même dans l’anarchie la plus totale. Seule une médecin, vivant à l’écart, a débarrassé sa vie de cette emprise malsaine. L’on ne sait pas de quoi elle vit, cependant, sûrement un retour à la terre, et un peu de troc. Dans un tel monde, l’obsession de posséder des dollars est simplement surréaliste.

    Dans un univers de prime abord assez sobre, The Rover diffuse par petites tâches, le mal qui le ronge. Au bord de la route, on croise des hommes crucifié, comme des rappels de la souffrance christique qui semble avoir envahi le monde. Comme on peut s’y attendre, des firmes, travaillant de façon bureaucratique, emploient des milices chargées de se procurer des esclaves pour les mines australiennes. Un des miliciens remplit une fiche de renseignement comme s’il était encore nécessaire de ficher les événements. De la main d’œuvre gratuite, n’est-ce pas le but qu’il poursuivait déjà avant le crise ? On croise également dans The Rover de multiples références, la plus flagrante étant certainement la première scène, où d’un calme olympien, Eric suit les voleurs de voiture. Très peu bavard, les rattrapant tout en les laissant s’échapper, Eric rappelle le chauffeur anonyme du Duel de Steven Spielberg. De même, certaines scènes comme l’assaut de la maison de la doctoresse rappelle le meilleur du cinéma de Sergio Leone. Nul besoin de jouer dans la surenchère d’action testostéronée pour faire monter la tension, le regard transperçant de Guy Pearce, et l’incrédulité hagarde de Robert Pattinson suffisent, comme en leur temps Clint Eastwood ou Lee Van Cleef savaient le faire.

    Écrit, et réalisé sur du papier à musique, The Rover fait honneur au deux genres dont il est issu, le western et la science-fiction dystopique, le tout mâtiné d’un aspect coup de cœur, la relève de Mad Max réactualise l’idée d’un monde apocalyptique sans apocalypse dénoncé comme la suite logique d’une certaine décadence consumériste. Seule la fin, inattendue, redonne un peu d’humanité à notre héros, et par là-même, nous redonne un peu d’espoir.

    Venez lire nos autres critiques sur Une Graine dans Un Pot :
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 14 juin 2014
    Une ambiance glauque mais pas tant que ça quand on compare avec The Road ou Mad Max. De bons acteurs mais dont on ne comprend pas très bien les
    motivations (on peut être simplet sans pour autant vouloir tuer son frère) et qui répètent toujours les mêmes questions encore et encore en vain.... C'est bien simple j'avais envie de distribuer des claques pour que les mecs répondent!! Bref c'est tiédasse comme film, pas assez brute ou alors trop, pas assez d'empathie ou même de compréhension des personnages, trop long/lent.
    César D.
    César D.

    36 abonnés 616 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 juin 2014
    'the rover", c'est la voiture, non? je me suis posé la question. à part ça, Guy Pearce est fidèle à lui-même, c'est à dire excellent, et ce brave Robert Pattinson a bien bossé également. ce road-movie aride comme le désert dans lequel il a été tourné vaut le détour, même s'il n'est pas d'une grande originalité. à part peut-être la raison pour laquelle le héro s'obstine à vouloir récupérer sa voiture. on ne le découvre qu'à la toute dernière scène, et là, tout devient clair. et ça m'a fait chaud au coeur, même. mais chut, je n'en dirai pas plus..!
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