Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Nicolas V
92 abonnés
1 283 critiques
Suivre son activité
3,0
Publiée le 18 février 2015
Plus un drame apocalyptique qu'un film d'action, The Rover est a voir pour les habitués du genre."La route" version Mad max : les references sont nombreuses dans ce film sombre et violent grace au style de l'excellent Guy Pierce mais bien trop lent. L'envie constante que ça s'accelère ne nous quitte pas.Bref : intéressant mais bien trop de longueurs.
Malgré la bonne surprise d'un Pattinson plus convainquant que jamais en bouseux australien un peu simplet, le film ne parvient pas à trouver le ton post apocalyptique nécessaire à la crédibilité de son histoire. On se retrouve donc plutôt dans un road movie lambda, où un homme poursuit ses agresseurs pour se venger dans un pays de non droits. La réalisation est aussi plate que le scénario et l'absence d’atmosphère finit d'endormir le spectateur le plus assidu. Quand il y a un bon réalisateur et un bon scénario, le minimalisme peut payer (le sublime the road de John Hillcoat - un autre australien!), quand c'est aussi plat et sans originalité que the rover, c'est juste une daube. A oublier.
Exercice de style assez classique sur la survie de l'homme dans un monde post-apocalypse, 'The rover" peut être vu comme une réflexion sur la place de la loi et de l'ordre dans la société. Car quand il n'y a plus de règles, plus de justice comme ici, c'est la loi de la jungle et l'homme n'est plus qu'un animal, voire inférieur. Guère riante donc, cette aventure, ce road-movie désertique et désespéré à la "Infectés" (hélas, là, pas de Piper Perabo). Et si notre curiosité est éveillée dans un premier temps, ce voyage énigmatique devient monotone comme une longue route en ligne droite et tombe peu à peu dans le train-train. Remarquons cependant la composition de Robert Pattinson, assez intéressant dans ce rôle de demi-demeuré. Cela se confirme toutefois : la fin du monde sera bien triste.
Michôd parvient à créer les conditions d'une empathie avec un personnage central égoïste et monstrueux. Le plus c'est une scène finale déconcertante, et la prestation d'acteur de Robert Pattinson.
David Michôd est un réalisateur australien qui s'est fait remarquer en 2011 avec la sortie de son premier long-métrage, Animal Kingdom. The Rover sort donc 3 ans plus tard et prend également place dans le paysage australien, qui joue ici une place prépondérante. Son désert y est aussi menaçant que la présence des hommes, tous hantés par le vice, dans ce qui semble être un monde post-apocalyptique qui n'est pas sans rappeler l'univers de Mad Max. Le personnage principal est incarné par Guy Pearce, qui jouait également dans le précédent film, et qui n'avait plus fait grand chose de bon depuis. Il se fait voler sa voiture, objet devenu assez rare dans ce monde de chaos, au tout début du film, et va donc faire tout ce qui est en son pouvoir pour la récupérer, d'où le titre du film. Il est intéressant de voir que le second rôle qui va l'épauler dans sa mission est également interprété par un acteur habituellement mauvais, Robert Pattinson, et que lui aussi se sublime pour offrir une belle prestation. La violence, la folie et la menace qu'elles représentent sont omniprésentes dans cette Australie profonde qui nous offre ses paysages à couper le souffle, où l'avenir de nos deux protagonistes semble incertain. Une chose est sûre, ce réalisateur là est bourré de talent, et il devrait nous offrir encore d'autres pépites dans les années à venir.
Redoublant d'ingéniosité quand il s'agit de jouer avec les corps inanimés de ses personnages, The Rover épate par sa maîtrise rythmique et son sens de la démesure. Dans des paysages aux étendues presque infinies, la violence humaine ne connaît elle-même pas de limite. Preuve en est, ces pauvres chiens abandonnés par leurs maîtres trop occupés à reconstruire leur vie autour du Dieu Dollar. Si Guy Pearce ne m'a que peu convaincu, je suis resté impressionné par la performance du décidément très surprenant Robert Pattinson, campant un personnage un peu idiot, dont l'humanité rejaillit paradoxalement sur le spectateur au travers de ses élans de violence. Si les références cinématographiques sont évidentes, on apprécie la touche personnelle d'un réalisateur qui semble avoir décidé de bâtir son propre cinéma avec ses propres règles. On regrette quelques facilités scénaristiques, des non-dits un peu embêtants qui posent question sur la crédibilité de certaines retrouvailles un peu forcées, mais que c'est bon. Que c'est bon de profiter d'un spectacle unique, à contre-courant, osé, qui prend le risque de perdre son spectateur. Ça ne fera pas l'unanimité, mais ça vaut la peine de s'y plonger pour s'y faire sa propre opinion. Après la petite erreur que fut War Machine, je continue d'espérer énormément en Michôd.
Plombé sous la chaleur du soleil Australien, "The Rover" est un road movie silencieux dont l'apreté visuelle et la performance de Guy Pearce essaie en vain de faire oublier l'absence totale de scénario. David Michod a fait l'économie des dialogues au profit de regards et de silences qui en disent beaucoup plis longs. Et en même temps, on se demande bien ce que ses 2 protagonistes auraient pu se raconter étant donné la faiblesse de la trame scénaristique qui peut être résumée de la manière suivante : "un homme se ait voler sa caisse par 3 mecs et cherche à la récupérer". Alors 1h40 n'est pas une durée insupportable pour un film, mais c'est déjà trop long pour "The Rover".
Un pur chef-d'oeuvre! Des personnages très intéressants et très creusés, du suspens, de l'action et une relation inattendue entre deux hommes totalement opposés qui s'installe... Un western moderne, cru et magnifique. A voir!!!
Un ex-agriculteur qui n'a plus foi en la nature humaine et un braqueur simplet traversent le désert australien, ultra précaire et violent, en quête de vengeance. Un road movie quasi mutique qui laisse beaucoup de questions sans réponses. Un autre film du festival de Cannes.
Ambiance froide pesante et prenante. L'interpreation de Guy Pearce est bonne mais je suis un peu déçu de Pattinson. Il est bon mais ca manque un peu de folie tout ca. Le côté "Mad Max" est ici très limité, juste un prétexte pour rendre le film encore plus glacial. Un petit coup de coeur pour le final.
Dans un décor désertique et poussiéreux à la "Mad max" , un mystérieux homme , silencieux , se fait voler sa voiture devant un local miteux qui sert de bar. De là démarre un road movie ou notre étrange personnage sans histoire , sans passé, est prêt à tout pour retrouver son bien. Tueur sans remords et sans pitié, notre homme porte l'unique intrigue de ce film à lui tout seul, un dénouement bien décevant après 1h42 d'attente.
Un western post-apocalyptique moderne teinté d’une douce ironie Très justement récompensé au Festival de Sundance et aux Australian Institute Films Awards (Oscar australien), ce film séduit la critique tant par sa dextérité à introduire deux personnages qui n'ont rien à voir ensemble et parcours un désert en voiture dans un thriller que par sa contribution à la renaissance du cinéma australien. The rover et un bon film qui se met entre mad max et la route.
Les 20 premières minutes sont grandioses. Une course poursuite lente, stressante, intrigante. Des acteurs parfaits, des décors splendides et un suspens instantané. Avec l'arrivée de Patinson, que je ne porte pas dans mon cœur il est vrai, le film devient moins accrocheur. On délaisse le suspens et la "vengeance" (un grand mot pour un si petit point de départ) pour laisser place à quelques scènes chiantes.
Un film de vengeance d'un homme qui n'a plus rien à perdre (et qui s'ennuie un peu aussi). On est lâché directement dans ce monde froid et sombre où l'optimisme n'a pas sa place. Un film au rythme lent, surprenant au début mais on se laisse prendre par le duo Pattinson (un vrai changement) et Pearce (énorme comme d'habitude) qui sont justes géniaux. La musique expérimentale donne un certain cachet au film, il manquait un je ne sais quoi pour avoir là l'un des meilleurs films de l'année.
Guy Pearce est ultra charismatique comme à son habitude et je tire mon chapeau à Robert-twilight-fragile-Pattinson qui livre une grosse performance d'acteur ! Je ne l'ai pas vu dans le Cronenberg Metropolis mais il m'a mis la puce à l'oreille... Concernant le film, ambiance post apocalyptique fascinante, du rythme et un dénouement qui pousse à la reflexion, j'adhère.