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    La Belle endormie
    Note moyenne
    3,0
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    43 critiques spectateurs

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    Loïck G.
    Loïck G.

    336 abonnés 1 670 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 septembre 2013
    Bellochio est visiblement subjugué par cette idéologie de la mort que porte des gens qui ont toute la vie devant eux. Il en fait un film magnifique, accompagné par d’excellents comédiens dont Isabelle Huppert, Toni Servillo, et Alba Rohrwaher. Ce sont des histoires en parallèle autour du suicide et de l’euthanasie qui évoquent à la fois des destins particuliers et le sort de l’Italie berlusconnienne. Un mélange des genres parfaitement assimilé par l’un des meilleurs réalisateurs de son temps.
    Les bonus
    ★★½☆☆
    Une rencontre assez classique avec le réalisateur
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 2 août 2013
    Le titre original, Bella addormentata, est en italien celui du conte La Belle au bois dormant. On concèdera à cette princesse des charmants sursauts, mais aucun prince ne vient réveiller les sublimes lieux engourdis.
    Schwann
    Schwann

    10 abonnés 261 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 avril 2013
    Enfin du vrai cinéma ! Marco Bellocchio sait filmer, c'est indéniable. Ses sujets sont toujours très puissants, perturbants, ancrés dans une réalité qui semble souvent se soustraire. La belle endormie brasse des points de vue mêlés en revenant sur le sort d'Eluana Englaro, au coeur d'enjeux sociétaux et d'une religion catholique ancrée jusque dans les mentalités politiques. Tout est extrêmement bien construit. On regrette juste que l'histoire du médecin et de Rossa, même si elle est censée symboliser l'espoir, soit présente, car elle enlève une puissance que les autres histoires entrecroisées possèdent, puisque directement liées au thème de l'euthanasie. C'est peut-être toutefois là que Marco Bellocchio est grand, tournant son film vers l'universalité, quand il s'emparait à l'origine d'une histoire ancrée dans le temps.
    shimizu
    shimizu

    9 abonnés 228 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 mai 2013
    Comme dans "Vincere", son précédent film, Bellochio fait un gros travail sur le montage. Il télescope plusieurs histoires sur le même sujet, en posant toujours la même question : a-t-on le droit d'intervenir, au point d'imposer la vie à une personne, sans ou contre son gré ? Le résultat est pas mal, et ça a le mérite de ne pas être trop moraliste.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 24 avril 2013
    Un film aussi raté dans le fond que la forme. En toile de fond donc, des personnages improbables, volontairement présentés comme des grands 'écorchés vifs', imbuvables (à l'exception du sénateur). Leurs rapports ne sont donc que confrontations poussives et gratuites. Manquant totalement de subtilité, l'histoire du médecin et la junkie devient indigeste tellement elle est clichée, nourrie par des dialogues vides de sens. Isabelle Huppert au sommet de l'inutilité dans un rôle qu'on ne devine que trop, être celui de sa propre vie. Le cas d'Eluana Englaro, présenté dans la bande annonce comme le sujet du film, n'est qu'un fil conducteur reliant ces ennuyeux personnages et leurs histoires ineptes. Dommage, car c'est dans cette question de société que se cachait sûrement la substance nécessaire au développement d'un film intéressant. Et puis dans la forme, le résultat pèche terriblement aussi. Une image signée Daniele Cipri, incroyablement pauvre, sans vie et complètement floue (cf la tirade du sénateur). Les stigmates d'un amateurisme rebutant à ce 'niveau'. Le ratage est donc complet, Bellochio complètement endormi, mais vraiment pas beau.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 24 avril 2013
    un film choral intéressant mais mal construit. Les différentes histoires font du surplace mais le film est sauvé par quelques très jolies scènes et par une large exploration de son sujet.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 22 avril 2013
    "La Bella Addormentata" est un beau film qui traite de la tragique histoire d'Eluana Englaro tout en rajoutant parallèlement une histoire d'amour et des histoires de famille. On ne voit pas vraiment le lien entre toutes les histoires, mais elles ont chacune leur intéret. Les acteurs sont très bons et les thèmes abordés sont variés (l'amour, la politique, la dépression...), toutefois les sentiments des personnages et la chute de chaque histoire n'ont pas vraiment abouti, n'ont pas été vraiment creusés. L'histoire de Maria avec Roberto, Roberto avec son frère, Maria avec son père, Isabelle Huppert avec son fils, ou meme sa fille elle aussi dans un profond coma, le médecin avec sa patiente : ce film déborde de sentiments très forts et profonds malheureusement pas suffisamment exploités. Un beau film qui fait donc réfléchir sur la vie en elle-meme, mais qui aurait pu etre encore plus réussi.
    Christoblog
    Christoblog

    827 abonnés 1 674 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 avril 2013
    La belle endormie est construite autour d'un fait divers qui a divisé l'Italie : l'histoire d'Eluana Englaro, jeune fille plongée dans le coma depuis 17 ans, que son père a décidé de "débrancher", provoquant la colère du Vatican et moult débats, y compris au Parlement, tenté de légiférer en urgence.

    Marco Bellocchio ne montre à aucun moment Eluana ou... la suite ici :
    tixou0
    tixou0

    699 abonnés 1 999 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 21 avril 2013
    Le vétéran Bellochio (73 ans) livre là une oeuvre absolument magnifique. On ne pourra que regretter, après le même sort fait en 2009 par le jury cannois à l'excellent "Vincere", que celui de la dernière Mostra l'ait négligée. Scénario remarquablement construit en triptyque (l'histoire de Maria, qui a perdu sa mère, "endormie" ; celle de Rosa, Belle au bois dormant sous respirateur dans une maison-reposoir et veillée par la sienne ; celle de Rossa, suicidaire et "endormie" de circonstance), les volets 1 et 3 pouvant se refermer sur le 2, comme l'oeuvre picturale, Rosa prenant le relais d'Eluana (Englaro), Arlésienne ayant existé et dont le film utilise les derniers jours en fil rouge (février 2008 - affaire politico-médiatico-spirituelle de premier plan dans la péninsule). L'athée revendiqué Bellochio réussit pourtant un récit à 3 voix que l'on peut aussi lire très "catholiquement", autour d'une défense et illustration des vertus théologales : Foi de Maria, Espérance de la mère de Rosa, Charité dont Rossa sera entourée. Mais les grilles de lecture sont multiples, et on peut préférer la profane évidence : légitimité ou non de l'euthanasie, grâce et force de l'amour humain sous toutes ses formes (maternel, filial, conjugal - et même fraternel dans le cas de Roberto), lutte du spirituel et du temporel (et dévoiements de l'un et l'autre - féroce critique des dérives partisanes et compromissions de la classe politique par exemple, ou prêtre faisant un pari d'argent sur le moment où Eluana va mourir).... Les personnages sont mieux que des silhouettes à l'appui d'une charge, ou illustrant un propos - chacun existe dans sa complexité, avec des images subtilement symboliques (hallucinante vision de sénateurs cacochymes dans un bain de vapeur très Rome décadente) et un souci du détail remarquable (ainsi de celui incarné par Isabelle Huppert, mère de Rosa, grande comédienne d'origine française s'évertuant à l'ascèse des grandes mystiques dans une maison envahie de roses blanches, elle qui fut une "Dame aux Camélias" bouleversante - extrait du film de Bolognini en illustration). C'est beau, intelligent, passionnant (gageure tenue sur un sujet central pourtant très ardu a priori), et la distribution est de grande qualité (pour ne citer que quelques noms : Toni Servillo, le père sénateur de Maria, Maya Sansa en flamboyante et douloureuse "Rouge" - Rossa, et même le propre fils du metteur en scène, Pier Giorgio Bellochio, le "pâle" - Pallido, urgentiste et sauveur). Un très grand moment d'un grand maître à (re)découvrir.
    Felipe Dla Serna
    Felipe Dla Serna

    20 abonnés 240 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 22 septembre 2013
    Sur une bonne idée: l'affaire de la jeune femme plongée dans le coma durant 17 ans qui avait défrayait la chronique de l'époque Berlusconi a cause d'une loi controversée qui visait le droit à arrêter l'acharnement thérapeutique pour la conserver en vie végétative ou pas. Avec trois histoires particulières, semblables et en parallèle, mais avec de réactions différentes
    des personnages. Seulement la mayonnaise ne prend pas tellement et ça tourne à l'ennui. Du coup il a des moments soporifiques....Même Isabelle Huppert, que j'adore, je ne la vois pas dans ce rôle de actrice bourgeois catho décalé qu'on a du mal à justifier. Avec Belocchio, ce sont mes deux déceptions les plus notables de ce film ennuyeux.
    Laurent C.
    Laurent C.

    255 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 avril 2013
    La belle endormie est un film complexe qui traite avec envergure le problème de l'euthanasie. La réflexion éthique est présente tout le film, incarnée par des personnages denses et émouvants.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 16 avril 2013
    Marco Bellocchio est un cinéaste que l’on attend souvent avec une petite impatience. En effet, ses sujets, sa profondeur, son engagement ont su faire merveille auprès de spectateurs avides d’objets puissants. Cette nouvelle production, La Belle endormie, va essayer de continuer cette tradition cinématographique basée sur la qualité et l’exigence.
    dominique P.
    dominique P.

    836 abonnés 2 027 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 avril 2013
    Très beau film sur la vie, la mort, l'amour, le sacrifice, la famille...
    Toutefois tout cela est très triste et très dur.
    poet75
    poet75

    270 abonnés 703 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 avril 2013
    En novembre 2008, la justice italienne autorise l'interruption de l'alimentation artificielle d'Eluana, une jeune femme plongée dans le coma depuis 17 ans. Cela suscite aussitôt une vive émotion dans ce pays, des débats, des manifestations, etc. C'est cette affaire qui a inspiré ce film à Marco Bellochio: film choral où l'on voit divers personnages, tous, d'une manière ou d'une autre, confrontés à ce débat de conscience et de convictions autour de la vie et de la mort et s'affrontant ou se questionnant au sujet de ce qu'on appelle l'euthanasie. Bellochio ne nous livre pas, bien entendu, un film à thèse, mais il nous offre une galerie de portraits autour de ce sujet très contemporain. Le film est intéressant, mais il manque peut-être la virtuosité et l'inventivité dont le cinéaste faisait preuve dans "Vincere". Ici, peut-être parce que Bellochio veut trop en dire ou trop en suggérer, on finit par s'ennuyer un peu.
    norman06
    norman06

    346 abonnés 1 664 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 avril 2013
    Bellochio est toujours en forme avec ce mini film chorale autour de cas d'euthanasie. Une belle étude de mœurs, d'une belle élégance filmique.
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