La Belle endormie
Note moyenne
3,1
205 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
Votre avis sur La Belle endormie ?

43 critiques spectateurs

5
2 critiques
4
5 critiques
3
19 critiques
2
10 critiques
1
5 critiques
0
2 critiques
Trier par :
Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
Loïck G.
Loïck G.

349 abonnés 1 688 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 2 septembre 2013
Bellochio est visiblement subjugué par cette idéologie de la mort que porte des gens qui ont toute la vie devant eux. Il en fait un film magnifique, accompagné par d’excellents comédiens dont Isabelle Huppert, Toni Servillo, et Alba Rohrwaher. Ce sont des histoires en parallèle autour du suicide et de l’euthanasie qui évoquent à la fois des destins particuliers et le sort de l’Italie berlusconnienne. Un mélange des genres parfaitement assimilé par l’un des meilleurs réalisateurs de son temps.
Les bonus
★★½☆☆
Une rencontre assez classique avec le réalisateur
Pascal
Pascal

171 abonnés 1 773 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 5 décembre 2021
Le problème de ce film pour le spectateur français, est qu'il fait référence à un fait divers qui a pris une résonance politique très forte en Italie, mais qui est très peu connu dans l'hexagone. L'affaire Eluana Englaro pris toute son acuité en 2009 et devint le symbole de la lutte d'une partie de l'opinion contre une disposition légale qui a permis (à la demande de la famille) aux médecins, de cesser d'alimenter une victime d'un accident de la route , en état de vie végétative depuis 17 ans. Le gouvernement Berlusconi, soutenu par le Vatican et l'église, prépara une loi afin d'empêcher le corps médical d'accélérer la fin de vie de la jeune femme. Cette loi ne fût finalement pas votée, puisque Eluana Englaro mourut trois jours après l'intervention des médecins. Ceci étant dit, le film traite de cette affaire autour de trois histoires parallèles, qui interrogent sur le rapport à la vie. L'euthanasie est elle défendable ? En marge de cette question, Bellochio va plus loin dans sa réflexion puisqu'il se demande aussi pourquoi des gens meme jeunes et en bonne santé souhaitent mourir ? Leur souffrance, semble nous dire le réalisateur vient peut-être du fait qu'ils ne sentent rien représenter pour personne. Toute marque d'attention, d'intérêt, suffit à motiver la volonté d'exister. On vit finalement aussi grâce aux autres. Maintenant le film lui-même. Trop opaque pour un spectateur étranger, le film manque de clarté dans sa première partie, puisque on éprouve des difficultés à situer les options idéologiques des personnages. La seconde partie est plus réussie. Malgré tout le film est un peu décevant, même si le résultat final est honorable. On soulignera pour le spectateur français éventuel que Isabelle Huppert ne fait que quelques apparitions ( d'ailleurs pas très réussies) dans ce film choral. En conclusion, c'est un petit film du réalisateur de talent qu'est Marco Bellochio. Apparemment, le film obtint en Italie, un meilleur accueil qu'en France. C'est tout à fait compréhensible compte tenu des remarques précitées.
Roub E.
Roub E.

1 042 abonnés 5 071 critiques Suivre son activité

1,5
Publiée le 5 octobre 2020
Le sujet de l euthanasie m intéresse énormément et s il a été évoqué dans beaucoup de très bons films ( l inénarrable Million Dollar Baby), cette belle endormie m a laissé de marbre. En suivant plusieurs histoires différentes sur fond d une histoire qui a défrayée la chronique en Italie on a l impression de n'en suivre aucune et de rester à la surface du sujet. Le film donne à plusieurs moment un sentiment de redondance et traîne du coup en longueur. L intention est louable mais c est raté.
Emile Strogonoff
Emile Strogonoff

53 abonnés 98 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 10 avril 2013
Bigler un Bellocchio n'est pas chose aisée ! Rarement poilant, le zig nous balance à la tronche nos réalités tartignolles, nous mettant face à nos contradictions, nos faiblesses, nos lâchetés. En choisissant un fait de société ayant chamboulé l'Italie, il ne passe pas par quatre chemins et se paye les bondieusards et autres conservateurs. Faisant fi des dogmatismes, Coco-Bel-Oeil nous offre un hymne à la liberté qui ne manque pas de sel.
Bulles de Culture
Bulles de Culture

141 abonnés 634 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 5 mai 2014
Malgré son portrait pessimiste d'une Italie endormie, Marco Bellocchio nous offre, avec talent et sobriété, un film beau et fondamentalement optimiste.
Ykarpathakis157
Ykarpathakis157

4 987 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

1,5
Publiée le 22 mars 2021
La Belle endormie est un film confus, long et ennuyeux sur l'euthanasie. Deux événements réels servent de toile de fond à l'histoire. Les derniers jours d'une italienne Eluana Englaro dont les parents ont autorisé l'euthanasie après dix-sept ans d'état végétatif et le vote des politiciens italiens sur le droit à l'euthanasie pendant le gouvernement de Silvio Berlusconi. Les acteurs sont de premier ordre et la réalisation et le travail de caméra sont bons. Mais le scénario est un véritable gâchis pour ceux qui ne savent pas qui est Eluana Englaro et ce qui lui est arrivé. Il n'y a aucune explication sur l'ensemble de l'histoire ce qui oblige le spectateur à arrêter le film et à faire des recherches. Les histoires fictives entremêlées ne sont ni captivantes ni romantiques et il n'y a que des discussions superficielles sur le thème de l'euthanasie ou le fanatisme des personnes religieuses contre cette procédure. Les spectateurs qui ont vécu ou suivi le drame de cette femme pourraient peut-être apprécié ce film bien davantage mais pas moi...
rogerwaters
rogerwaters

149 abonnés 1 089 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 11 février 2016
Après l’excellent Vincere, Marco Bellocchio revient avec un sujet polémique sur le droit à la fin de vie qu’il traite avec beaucoup de retenue et de dignité, ce qui n’a pas toujours été son cas par le passé. On reconnaît en tout cas sa patte sur le plan esthétique (beaucoup de clair-obscur), ainsi qu’au niveau de la construction du métrage, plutôt parcellaire et chaotique, parfois bordélique. Dans tous les cas évoqués ici, il s’agit de traiter d’un endormissement et d’un éventuel réveil (des consciences ?). Si le film fonctionne parfaitement d’un pur point de vue intellectuel, il est plus aride que réellement émouvant. Le cinéaste cherche clairement à éviter le pathos et le mélo, mais rend l’ensemble peu aimable par des choix délibérément périlleux. Pas étonnant donc que le grand public soit passé à côté du film, pourtant magnifiquement équilibré sur le plan politique et gardant la juste distance avec un sujet difficile. Il est vrai que sa construction chaotique, ses soubresauts et ses aspérités ne rendent pas la projection facile d’accès. C’est la principale limite d’une œuvre à la fois admirable et irritante par bien des aspects.
Carlos Stins
Carlos Stins

81 abonnés 657 critiques Suivre son activité

2,5
Publiée le 16 juillet 2017
Les films qui résonnent avec l'actualité sont toujours passionnant, particulièrement lorsqu'ils s'attaquent à un sujet aussi épineux que le droit à l’euthanasie. Si "La belle endormie" est incontestablement pertinent par son sujet, il l'est beaucoup moins par sa forme et se révèle trop moyen pour convaincre. Comme je l'ai dis, le sujet est intéressant et le traitement qu'il lui réservé l'est d'autant plus car même si le film prend clairement position, il essaie de dégager toutes les subtilités et les nuances du problème. L'émotion est bien au rendez vous à travers des scènes fortes et grâce à son casting réussi avec en tete un Toni Servillo en grande forme et une Isabelle Hupert toujours aussi juste. Le problème ne vient pas de la réalisation, certes un peu classique, mais qui offre malgré tout quelques jolis plans. Ce qui pèche dans ce long métrage c'est sa construction narrative beaucoup trop lourde et répétitive. On suit à la fois quatre histoires, loin d’être toute aussi intéressante, et le fait de passer sans cesse d'une histoire à l'autre souvent sans connection crée un effet de lassitude. Le film est inégal car les histoires sont inévitablement hétérogènes dans leur qualité. De plus cela ralentit l'intrigue d'un film qui manquait déjà de rythme. "La belle endormie" laisse un gout d'inachevé car indiscutablement pertinent et touchant mais pas assez fluide et trop lourd, le film n'est finalement ni bon ni mauvais et se révèle être une petite déception.
Schwann
Schwann

10 abonnés 261 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 29 avril 2013
Enfin du vrai cinéma ! Marco Bellocchio sait filmer, c'est indéniable. Ses sujets sont toujours très puissants, perturbants, ancrés dans une réalité qui semble souvent se soustraire. La belle endormie brasse des points de vue mêlés en revenant sur le sort d'Eluana Englaro, au coeur d'enjeux sociétaux et d'une religion catholique ancrée jusque dans les mentalités politiques. Tout est extrêmement bien construit. On regrette juste que l'histoire du médecin et de Rossa, même si elle est censée symboliser l'espoir, soit présente, car elle enlève une puissance que les autres histoires entrecroisées possèdent, puisque directement liées au thème de l'euthanasie. C'est peut-être toutefois là que Marco Bellocchio est grand, tournant son film vers l'universalité, quand il s'emparait à l'origine d'une histoire ancrée dans le temps.
shimizu
shimizu

10 abonnés 228 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 9 mai 2013
Comme dans "Vincere", son précédent film, Bellochio fait un gros travail sur le montage. Il télescope plusieurs histoires sur le même sujet, en posant toujours la même question : a-t-on le droit d'intervenir, au point d'imposer la vie à une personne, sans ou contre son gré ? Le résultat est pas mal, et ça a le mérite de ne pas être trop moraliste.
Henrick H.
Henrick H.

4 abonnés 119 critiques Suivre son activité

2,0
Publiée le 6 septembre 2014
En partant d'une histoire qui secoua l'Italie récemment, Marco Bellochio tisse 3 histoires parallèles autour de la thématique du droit à la mort choisie. Une junkie souhaite en finir, une mère se bat pour que sa fille dans le coma continue de vivre et un sénateur doit faire un choix entre le vote d'une loi autorisant ou non l'arrêt de soins. La réflexion est intéressante notamment par rapport à cette mère qui ne vit plus tant que sa fille ne vit pas. Cependant, le propos est assez confus et la mise en scène ne permet pas de se projeter et de vivre les situations. L'ensemble est assez pénible à suivre tout particulièrement le choix du médecin de sauver à tout prix la junkie qui veut en finir, on ne comprend pas vraiment son choix et ses motivations. Une déception après l'excellent Vincere.
anonyme
Un visiteur
0,5
Publiée le 24 avril 2013
Un film aussi raté dans le fond que la forme. En toile de fond donc, des personnages improbables, volontairement présentés comme des grands 'écorchés vifs', imbuvables (à l'exception du sénateur). Leurs rapports ne sont donc que confrontations poussives et gratuites. Manquant totalement de subtilité, l'histoire du médecin et la junkie devient indigeste tellement elle est clichée, nourrie par des dialogues vides de sens. Isabelle Huppert au sommet de l'inutilité dans un rôle qu'on ne devine que trop, être celui de sa propre vie. Le cas d'Eluana Englaro, présenté dans la bande annonce comme le sujet du film, n'est qu'un fil conducteur reliant ces ennuyeux personnages et leurs histoires ineptes. Dommage, car c'est dans cette question de société que se cachait sûrement la substance nécessaire au développement d'un film intéressant. Et puis dans la forme, le résultat pèche terriblement aussi. Une image signée Daniele Cipri, incroyablement pauvre, sans vie et complètement floue (cf la tirade du sénateur). Les stigmates d'un amateurisme rebutant à ce 'niveau'. Le ratage est donc complet, Bellochio complètement endormi, mais vraiment pas beau.
anonyme
Un visiteur
2,5
Publiée le 2 août 2013
Le titre original, Bella addormentata, est en italien celui du conte La Belle au bois dormant. On concèdera à cette princesse des charmants sursauts, mais aucun prince ne vient réveiller les sublimes lieux engourdis.
Les meilleurs films de tous les temps
  • Meilleurs films
  • Meilleurs films selon la presse