Avis : La Momie - Page 8

excellent film divertissant surtout la Momie effrayante de réalisme.

je comptais ne pas aller le voir mais au final pas déçu franchement

Beaucoup de féérique, un peu d'humour, un peu d'horrifique, mais pas trop, un Tom Cruise égal à lui même, c'est à dire très bon, ...etc...bref dans l'ensemble plutôt une réussite même si cette "momie" ne vaut pas à mes yeux les précédentes. On ne s'ennuie pas et c'est là l'essentiel.......

Film décevant un des plus mauvais film de Tom Cruise histoire sans queue ni tête j'ai hésité avant d'y aller et je regrette d'avoir vu ce film sans consistance .

Un chef d'œuvre !!! Un Film Avec une Momie (La Manette) qui déchire sa race !! Tom Cruise prouve une fois de plus qu'il est le meilleur acteur de Tous les teMps !
Sublime et vive la Scientologie !!!

Alors là, je ne vais pas passer par quatre chemins mais il faut absolument éviter ce film !! Ce n'est pas possible, avec une promo surdimensionnée, qui vendait du rêve, là pour le coup l'expression s'applique sans problème !

Autant le concept est sympa autant on sent les scénaristes un peu pris de court âpres 30" ! Ils veulent faire de la surenchère au 1er opus résultat Ca part à volo ... apres l'avion c'est n'importe quoi ! Et que dire des 5 dernières minutes oú on nous vend Déjà la suite ! Bâclé !

Est ce une remake de la nuit des morts-vivants de 1968 .Des dialogues convenus á la limite de l´infantilisme.Cela se regarde mais sans plaisir .Un film que tom Cruise n´aurais pas du tourner ,on est loin des missions impossibles

A la limite du navet ! Scénario et réalisation indigne d'une production hollywoodienne. Tom Cruise est limite crédible. Le film est décevant.

Une plaisanterie sous bandelettes. C'est ringard et long. Je sais pas la raison du pourquoi il accepta ce rôle. Tom Cruise s'auto-momifie avec médiocrité en plus. Ensuite, tout ce qui se met en place s'enlise dans le sable. Gavage de répétita sous flashback. Même les passages qui se passe à Londres sont trop peu concluant. La sensation positive reste Sofia Boutella dans le rôle de la momie revancharde. Mais bon trop insuffisant. Cette fausse nouvelle version ne vaut absolument pas les deux premiers volets de Stephen Sommers.

En tant qu’inconditionnel des Monstres Classiques de la grande époque d’Universal dans les années 30 et 40 (Dracula, Frankenstein, le Loup-Garou, l’Homme invisible, le Monstre du Lac Noir…), j’ai été particulièrement enthousiasmé par l’annonce du studio de revenir à ses premières amours en créant un univers étendu (façon Marvel) baptisé Dark Universe et consacré au bestiaire maison. Certes, le "Van Helsing" avec Hugh Jackman avait fait beaucoup de mal au genre et les différentes apparitions des fameux monstres sur grand écran ces dernières années n’ont pas été des coups d’éclats ("Dracula Untold", I Frankenbstein", "Wolfman"…) mais j’avais envie de croire qu’en traitant sérieusement le sujet et, surtout, en revenant aux fondamentaux de l’horreur gothique (élégance de la mise en scène, richesse des personnages, récit à portée métaphorique…) avec une pointe de modernité, il y avait moyen d’offrir aux fans un troisième âge d’or (après Universal dans les années 30 et la Hammer dans les années 60). Malheureusement, ce doux rêve semble assez mal parti. Pourtant, j’étais prêt à accepter le choix de "La Momie", comme film-pilote et ce bien que ce titre évoque, pour le public contemporain, davantage les sympathiques films avec Brendan Fraser que l’original de 1932 avec Boris Karloff. J’étais, également, d’accord avec le choix de Tom Cruise comme premier rôle et, en filigrane, sa présence comme fil conducteur sur les autres films. Certes, l’acteur ne peut pas s’empêcher de phagocyter tous les projets auxquels il participe mais il a su prouver son savoir-faire avec la saga "Mission Impossible" et la perspective de le revoir dans un registre plus horrifique n’était pas pour me déplaire. Enfin, j’ai été emballé par l’idée de faire du monstre enrubanné une femme, ce choix apportant une vraie originalité par rapport à ses prédécesseurs. Idem pour l’idée de situer l’action de nos jours et pas au début du siècle, ce parti-pris permettant de proposer autre chose. Bref, tout semblait réuni pour que le film soit un petit bijou… ce qui est loin d’être le cas ! Soyons clairs : le problème principal est aisément identifiable… à savoir l’écriture du scénario ! Il semblerait que les producteurs aient eu bien du mal à déterminer le ton qu’il voulait donner à leur film. Annoncé, dans un premier temps comme très sombre (c’est qu’on attendait !), il faut croire que l’intrigue a finalement effrayé les financiers (ou Tom Cruise, si on en croit les rumeurs) au point d’injecter une dose particulièrement disproportionnée d’humour, d’action et de morale (le militaire cynique et égoïste va bien vite devenir un homme bon et altruiste), tout en gommant tout ce qui aurait pu être terrifiant. Résultat : "La Momie" a sans cesse le cul entre deux chaises, au point de ne jamais faire peur et, pire encore, d’être réellement amusant par moment. spoiler: Les hallucinations du héros
sont assez symptomatiques de ce problème de ton et, dans l’absolu, on aurait sans doute pu accepter que le film soit "léger" et fun, plutôt que gothique. Le remake de 1999 s’assumait comme tel et fonctionnait très bien. Cette satisfaction a minima (au vu du projet de base) est malheureusement impossible dans la mesure où "La Momie" est sans cesse ramener à ses intentions originelles par le biais de scènes d’épouvante très premier degré, qui ont bien du mal à fonctionner dans la drôlerie ambiante et paraissent même sacrifiées. spoiler: L’affrontement final
en est un parfait exemple, tout comme spoiler: le face à face un peu grotesque entre le héros et le Dr Jekyll se transformant en Mr Hyde
. Autre souci de taille du scénario : il ne prend jamais le temps de bien exploser les tenants et les aboutissants de l’histoire, les enjeux dramatiques étant balancés à la tête du spectateur pour être aussi rapidement évacués. Le seul fait que spoiler: le personnage de Tom Cruise survive sans une seule égratignure à un crash d’avion après avoir été entreposé dans une morgue, sans que cela ne crée plus d’émois que ça
aurait dû faire comprendre aux scénaristes qu’ils faisaient fausse route… Même chose pour spoiler: le retour spectral puis à la résurrection de son pote
dont je cherche toujours l’explication. Quant au spoiler: sort final de ce pauvre Tom Cruise
, il oscille entre le prévisible et l’incompréhensible, ce qui n’est pas un mince exploit… Rajouté à cela une mise en scène sans grande originalité, qui pourra se targuer, tout au plus, d’avoir ajouté une cascade au palmarès de Tom Cruise (la séquence de la chute de l’avion en apesanteur) et une BO (signée Brian Tyler) pas trop mal mais pas non plus transcendante, il n’est guère surprenant que "La Momie" ait déçu à sa sortie. Pour autant, je ne le qualifierai pas de bouse, ni même de mauvais film, comme beaucoup l’ont fait. Car, malgré tous ses défauts (liés, pour bon nombre d’entre eux, à l’attente suscitée), il se regarde sans déplaisir, réserve quelques séquences sympas et des dialogues plutôt amusants et donne envie d’en savoir plus sur spoiler: l’organisation secrète Prodigium menée par le Dr Jekyll qui servira de lien entre tous les films (pour peu que le Dark Universe ne soit pas mort-né)
. Et puis, le casting reste très appréciable avec Tom Cruise dans son habituel emploi d’action man marrant (qu’il tient si bien), Annabelle Wallis en belle du héros (moins potiche qu’on aurait pu le craindre mais moins intéressante qu’elle n’aurait dû l’être), Sofia Boutella décidemment excellente en Momie tout en rage et en séduction, Russell Crowe en classieux Dr Jekyll ou encore Jack Johnson en comique de service. Espérons que les futurs épisodes (on annonce "La Fiancée de Frankenstein" avec Javier Bardem et Angelina Jolie, "L’Homme Invisible" avec Johnny Depp) sauront tirer les conclusions qui s’imposent de cette déception et redresseront la barre.

Quand Dark Universe reprend l'un des plus grands mythes fantastiques de l'histoire, cela donne un blockbuster sans âme et sans grande cohèrence qui n'apporte aucune rèflexion! De plus le visuel ne prend jamais le jeu sur l'èmotion et le ressenti que l'on peut avoir sur ce genre de film! Tom Cruise fait du Tom Cruise et tout le mètrage tourne autour de lui! Une mèga star à l'affiche qui se la joue chevalier servant en se donnant à fond dans les cascades rocambolesques! Pour le reste, l'intrigue n'a rien d'originale et n'est uniquement là que pour mettre en avant les F / X spectaculaires! Annabelle Wallis, toujours aussi mauvaise actrice, fait ce qu'on lui demande de faire : courir, faire la tête, recourir! Russell Crowe, lui, laisse perplexe en Dr. Henry Jekyll! Quant à Sofia Boutella, dans le rôle propre de la momie, elle limite la casse comme elle peut! Mitigè à dèfaut d'être distrayant, "The Mummy" ètait pourtant ambitieux sur le papier! Mal ècrit, on a l'impression de voir un Direct-To-Video! Mieux vaux donc revoir la version de Stephen Sommers...

Il faudra désormais s’y faire, les univers partagés au cinéma vont devenir monnaie courante. Pour le meilleur mais aussi certainement le pire ! Au vu de la réussite artistique dans l’ensemble mais surtout du succès public rencontré par Marvel et ses super-héros, auquel DC Comics a légitimement emboîté le pas, d’autres projets semblables voient le jour. Warner a lancé son « Monster Universe » avec « Godzilla » et « Kong, Skull Island » tandis qu’Universal débarque aujourd’hui avec « La Momie » censée inaugurer son « Dark Universe » qui verra Frankenstein, l’Homme invisible ou encore le Loup-garou renaître de leurs cendres à travers des blockbusters connectés. Mais ici, on en vient à se demander ce que Tom Cruise est venu faire là-dedans en regrettant la dernière version de Stephen Sommers avec Brendan Fraser qui, sans être un chef-d’œuvre, s’avérait un excellent film d’aventures à l’ancienne.

On sent que les scénaristes ont voulu se démarquer des précédentes versions en actualisant le mythe tout en évitant la redite, mais force est de constater que le pari est loupé. Si le fait de délocaliser la majeure partie de l’action à Londres n’était pas forcément mauvaise, elle enlève beaucoup du charme exotique de l’histoire originale. Quant à la trame narrative générale, en voulant innover elle n’est que la copie de tant d’autres blockbusters. Une histoire banale et très peu emballante à base de malédiction et de vengeance. Quant aux personnages, ils sont tous aussi inintéressants les uns que les autres et purement fonctionnels. Un manque général d’aspérités, d’idées et de créativité qui plombe complètement ce blockbuster sans âme dont les effets spéciaux réussis ne marquent pas la vacuité et l’inutilité. Contrairement à Marvel et ses choix de réalisateurs étonnants mais souvent judicieux, Universal a fait la triste erreur de prendre un tâcheron aux commandes, le dénommé Alex Kurtzman, plus connu comme producteur.

On ne peut même pas vraiment se consoler avec les scènes d’action, toutes d’une banalité consternante et dont aucune ne marquera les mémoires. Et le fait de placer quelques traits d’humour destinés à flatter le grand public, ils ne font que rendre cette nouvelle version de « La Momie » encore plus formatée, et donc dispensable. Pire, cela annihile tout le potentiel horrifique de la créature. Quant à certains choix artistiques tel que le compère du personnage joué par Tom Cruise, vu sous forme de visions, est clairement ridicule. On suit donc poliment ces presque deux heures d’abêtissement cinématographique sans ennui, le tout passant relativement vite, mais avec la désagréable impression que l’un des monstres les plus populaires de l’histoire du cinéma vient d’être saccagé aussi vite qu’il a été exhumé. Universal a donc tout intérêt à revoir sa copie pour revisiter la suite de son catalogue de monstres car cette première mouture ressemble à un brouillon mal dégrossi qui fait peine à voir !

Maquillé sous un prétexte de ressusciter les monstres sacrés de la Hammer, cette nouvelle version de La Momie, presque vingt ans après l'excellente version de Stephen Sommers, n'est en réalité là que pour présenter un premier opus au bien nommé Dark Universe, sorte de MCU version monstres dépoussiérés. Produit, interprété et probablement à moitié écrit par Tom Cruise, le film d'Alex Kurtzman (People Like Us, autant dire un choix très discutable) n'est ni plus ni moins qu'un ratage intégral où tout ce casse la gueule du début à la fin. Mélangeant les genres pour donner un blockbuster informe et surtout désagréable, La Momie enchaine les séquences d'action boursouflées et les effets spéciaux hasardeux pour ne faire au final ni peur ni frétiller. On passera ainsi 1h40 en compagnie d'un Tom Cruise dans son plus mauvais rôle, exhibant sa plastique, ses pires vannes sexistes et son panel de grimaces aux côtés de la fadasse Annabelle Wallis et du sosie d'Oscar Isaacs dans le rôle d'un sidekick pas très rigolo, copie éhontée du Jack Godmann du Loup-Garou de Londres. Quant à Russell Crowe, il cachetonne comme jamais dans la peau de Jekyll/Hyde plus hideux encore que la version de Stephen Sommers (on parle du coup ici de Van Helsing). Zéro fun, zéro frisson pour cette histoire tirée par les cheveux qui se prend hélas bien trop au sérieux.

Je vais pas y aller par quatre chemins, mais je préfère de loin les deux premiers opus de "La Momie" de Stephen Summers avec Brendan Fraser et Rachel Weisz, beaucoup plus dépaysant que ce remake mal dégrossi. Qu'on reparte sur une nouvelle franchise Dark Universe reprenant l'histoire des plus grands monstres du cinéma, pourquoi pas, mais on a pas besoin d'un énième film d'action aux tendances fantastiques avec Tom Cruise en tête d'affiche ! Car, on va pas se mentir, mais tous ses films et tous ses rôles se ressemblent donc ça plaque une monotonie arythmique et prévisible peu convaincante. Le choix de sa partenaire, Annabelle Wallis, inconnue au bataillon, ne satisfait pas, et on aurait souhaité une plus forte tête pour faire front à cette momie ! Par contre, Sofia Boutella en momie, est superbe et colle parfaitement au rôle, avec une simplicité, un enchantement et un mystère qui lui sont propre. Sinon, le remake se conjugue entre une dose prononcée d'action assimilée à du fantastique (en tout cas, il n'y a pas d'horreur là-dedans c'est certain) et une petite touche d'humour. J'ai beaucoup aimé l'histoire qui englobe le personnage de Sofia Boutella avec ses flash-backs permettant d'éclaircir qui elle est et comment elle est devenue un monstre mais l'intrigue étant plutôt tournée sur Tom Cruise, on s’ennuie et on attend avec impatience les scènes de confrontation avec la Momie. Certes, le tout reste divertissant même si on sent exactement comment cela va aboutir. Un pacte passé avec le Dieu de la Mort, Seth, doit se conclure des millénaires après, et ce, afin de conquérir et d’assouvir sa vengeance. Même si le jeu de Tom Cruise est un peu plus ambiguë qu'un simple rôle de héros, on en reste pas moins déçu par sa capacité à incarner un rôle différent de "Mission Impossible"... Cela dit, la présence de Russell Crowe dans le rôle secondaire d'un certain Dr. Jekyll promet des échanges physiques fructueux, sans jamais trop rentrer dans les détails de ce personnage, et promet aussi qu'un prochain film alléchant, en espérant que les scénaristes ne vont pas développer une intrigue à partir d'un personnage parallèle, comme c'est le cas ici...

Et ainsi naquit le Dark Universe, nouvel univers étendu des studios Universal, en ce mois de juin 2017, ressuscitant son bestiaire du vieil Hollywood pour une fois de plus attiser la fascination des monstres de cinéma à renfort d'un casting 5 étoiles. C'est à Tom Cruise que revient la lourde responsabilité de lancer les hostilités, inutile de se pencher sur le yes man qui tient la caméra, le projet de cette réadaptation de La Momie lui est confié tel un flambeau qu'il faudra amener à bon port au bout de ces 1h40 pour éclairer la destiné de cette franchise fort coûteuse. Le pari était donc plus que risqué, d'autant plus que le cinéma d'épouvante classique mêlé à la recette typiquement blockbuster n'offre pas toujours l'alchimie espérée, la promo s'est même montrée poussive au possible où Tom himself a été jusqu'à tenir le crachoir de Yann Barthès en arborant son plus beau sourire pour nous vendre son dernier paquet de lessive, pas vraiment engageant me direz-vous... Il en était de même pour la bande annonce qui promettait davantage un ersatz de Mission Impossible qu'un film de momie, sans revenir sur l'accueil désastreux dont il a fait les frais de la part de la critique américaine, mal parti tout ça, mal parti …

Et pourtant justement je trouve que le film part bien, qui n'est pas sans rappeler la version de Sommers de 1999, l'histoire est introduite par la découverte d'un tombeau et du mythe de la Princesse Ahmanet datant de plusieurs siècles, qui pactisant avec Seth pour conquérir le trône d'Égypte fut capturée et momifiée vivante avant de ne pouvoir accomplir la prophétie de faire entrer un démon dans notre monde, tout cela pour évidemment la retrouver à notre époque. Nick Morton (Tom Cruise), dénicheur d'objet archéologiques en mission en Irak, déterre de manière fortuite la prison des sables et embarque le sarcophage de Ahmanet aidé de ses partenaires (dont la superbe Annabelle Wallis) à bord d'un avion militaire direction Londres, sans se douter que la malédiction est déjà en marche...

Sincèrement j'ai beaucoup aimé la première demi-heure du film car il y a à peu près tous les ingrédients pour tenir en haleine : le mystère, l'expédition, le fantastique, l'action, la tension, un peu de légèreté et bien sûr le charisme de Tom Cruise, il est même dommage que les trailers nous aient spoilé le passage de l'avion cargo, qui reste mine de rien l'unique moment de grand spectacle du film, argument vendeur qui dépendamment du récit passe plutôt bien, sans paraître tant exagéré. La suite repose sur la malédiction dont fait l'objet Morton, avec d'ailleurs un côté Loup Garou de Londres sympa lorsqu'il se retrouve hanté par les visions du cadavre vivant de son ancien coéquipier, Cruise apporte une petite touche de second degré à son personnage et la mise en scène joue également de cette idée, avant de basculer dans un cauchemar éveillé où il comprend que Ahmanet (Sofia Boutella) l'a choisi pour achever la prophétie. Le background des obscures rues londoniennes et des forêts brumeuses mise sur un univers gothique tout à fait bienvenu vis à vis de la retransposition moderne des classiques Universal, bien que la musique ait souvent tendance à appuyer lourdement les séquences d'action, en plus de quelques recours aux gimmicks quasi burlesques relativement inutiles lorsque l'épouvante s'invite.

Le premier vrai soucis du film apparaît en la personne du docteur Jekyll, incarné par Russell Crowe, car je ne comprends pas très bien ce qu'il vient faire dans cette histoire si ce n'est pour s'intégrer au fil conducteur du Dark Universe, un peu comme DC avec Wonder Woman dans Batman v Superman par exemple, c'est souvent ce côté partouze des segments d'univers étendu qui me pose problème car il ne reste que purement opportuniste pour en quelque sorte teaser la prochaine salve. Ce qui enlève au long métrage une partie de son identité propre pour en faire un produit, ce que je trouve dommage car il pouvait tout aussi bien exister par lui-même avec un autre "méchant", de plus la transformation en Hyde (Crowe surjoue comme un goret), et les grandes phrases de Jekyll qui précèdent, détournent plus l'attention de l'action principale qu'autre chose. Bien que la dynamique soit retrouvée par la suite où le registre "Tom Cruise Movie" s'allie au contexte fantastico-horrifique du soulèvement des monstres dans la ville, plus ou moins haletant, même si la réalisation montre ses limites quant à faire perdurer la tension et l'émotion par le cadre, les plans demeurent peu inspirés et la photographie quasi inexistante.

La dernière partie répond aux attentes de la dramaturgie instaurée le long du film, autant vis à vis du personnage de Annabelle Wallis que de celui de la momie, durant un instant le dilemme est posé à Morton et c'est intéressant de se retrouver dans l'expectative d'un dénouement à contre-courant, généralement dans ce type de blockbuster tout est attendu et on regarde ça passivement en finissant notre seau de pop-corn, qu'ici le doute est permis...

spoiler: Après ce n'est finalement pas une surprise absolue mais franchement il m'aurait été impossible de prévoir le destin de Morton et du rôle qu'il pourrait jouer à l'avenir dans un autre volet de la franchise, qui pour le coup m'intéresse car la définition du Mal reste toujours vague, et voir Cruise en démon mériterait assurément le coup d'oeil, en espérant bien sûr que ce soit pour un vrai rôle et non une figuration mode partouzard.


Ce Dark Universe est donc lancé de manière correcte, si l'on accepte que le mythe de la momie soit quelque peu sacrifié sur l'autel du spectacle et si l'on fait fi de ses dérives narratives, Universal s'engage assurément dans quelque chose de très commercial et périlleux, mais je dirais que le gage d'un divertissement rythmé et bien raconté épaulé d'un lead ultra solide peuvent remporter la mise chez le public. Pour cette Momie il ne faut pas se mentir, c'est Tom Cruise qui le porte à bout de bras de long en large et en travers pour lui éviter le naufrage, personnellement cet acteur peut me faire gober les pires inepties et ici l'opération a une nouvelle fois fonctionné, de plus identifié au genre action/aventure son aura permet à l'épouvante de coexister, tout comme donner du crédit au reste de la distribution, un peu plus faible sur le papier (Russell Crowe par contre...).

Ça passe.