Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
maxime ...
249 abonnés
2 069 critiques
Suivre son activité
3,5
Publiée le 28 juin 2020
Ain't Them Bodies Saints, titre originel oblige se situe vers un cinéma contemplatif, de proximité, à la hauteur de son histoire. David Lowery - que je découvre - va vers ce qui lui semble être de bon ton, une certaine modestie se dégage du pourtant grandiloquent cadre et mouvance du cinéma qu'il aborde et réalise. Le film traite d'ailleurs beaucoup de devoir, un thème qui reviens aussi au travers de ses autres inquiétudes, de ses tourments. Le sacrifice et l'abandon sont d'autres sujets interrogés sous les traits de la galerie de personnages crées.
Rooney Mara trouve une composante adéquate avec son talent. Elle est dans un premier temps dans les attentes, Ruth son personnage grandit et gagne en consistance avec les minutes. Ben Foster et elle ont quelques scènes très fortes ensembles je trouve. Ce dernier joue du contraste entre sensibilité et rudesse, un consensus périlleux dont-il s’acquitte relativement bien. Keith Carradine en vieux de la vieille hérite du rôle de patriarche, sa présence est sous-entendus, moyennement explicite, toutefois je trouve que le tout est très peu étoffé ... Casey Afflleck renoue avec ses habitudes, il incarne une nouvelle fois un personnage borderline, désorienté, à la marge. Il a pu se montrer très bon dans le registre, je trouve qu'il n'est pas dans ce long-métrage à la hauteur de ses prestations ultérieurs. Cela n'est que mon avis.
Le long-métrage souffre d'ailleurs de ses postures, malgré vingt dernières minutes sublimes, David Lowery manque d'emballé son intrigue sur son procédé et son discernement bien trop façonnés. Il manque dans se film un lâchée prise ... En revanche la durée du film est parfaite, le tempo n'est jamais entravé par une baisse de régime et ne s'étire pas non plus à la déraison.
Ain't Them Bodies Saints est de ses travaux qui ne tienne que sur une corde, une esquisse virevoltante dans le calme bien plus que dans le fracas, en cela une prouesse.
C'est très étrange de critiquer négativement un film qu'on a par ailleurs assez bien aimé en tout cas sur le plan formel. Tout est parfait ou presque, la réalisation, la photo, les acteurs. Mais voilà, à vouloir faire propre, soigné, à vouloir offrir une histoire simple, claire, lapidaire, Ain't them bodies saints n'a plus que la peau sur les os et ça ne me suffit pas, y a rien à bouffer dans ce film, y a rien qui me nourrisse, y a rien qui m'émeuve. J'aurais tellement voulu. Mais bon sang ne peut mentir. C'était emmerdant.
On s'ennuie sévère. Ce film aux allures de romance-western-film d'auteur bat des records d'indolence... A trop vouloir taper dans tous les registres il n'en reste qu'un grand vide confus, soporifique et banal. Il est interminable, et pourtant, il ne dure que 97mn... Ce film ressemble à "A la merveille", la beauté visuelle en moins. spoiler: Le mec va en taule pour sauver sa nana puis s'évade pour aller la retrouver. Voilà, c'est le pitch. Super. Il n'y a donc bien aucune contenance dans ce film qui traîne en longueur et pendant lequel j'ai fini quelques niveaux de Candy Crush pour faire passer la pilule mais en ayant encore un (vain) espoir de voir le réalisateur insuffler à son film une quelconque trace de passion, de suspens, ou même, tenez, de précisions. Car on sait pas qui sont ces gens, et par conséquent, on s'en tape le coquillard. Casey Affleck, acteur si juste et habité traîne son personnage tel un pantouflard et Rooney Mara, et bien, c'est un peu mieux mais la direction d'acteurs est si mauvaise qu'ils auraient pu tout aussi bien prendre une passante au hasard dans la rue. Un film plat et nul, tout comme la traduction de son titre "Ain't them Bodies Saints" qui était le seul élément qui valait le coup dans ce sale boulot cinématographique.
Je n'avais pas d'attente particulière, mais j'ai été déçu par la faiblesse de l'écriture, notamment des dialogues. Tout n'est pas à jeter dans ce film à l'atmosphère plutôt homogène et crédible, mais le manque d'intelligence provoque l'ennui.
Pas de violence inutile, malgré la légende écœurant "Bonnie & Clyde" collée à l'affiche de ce film qui n'a rien à voir avec cette prétention. Une très bonne photographie et la musique ajoutent à la qualité de cet excellent film.
Le directeur a pris du courage pour donner un titre en anglais qui ne peut être facilement traduit en une langue étrangère.
Je me suis plutôt ennuyé tout le long du film le scénario plutôt original ne m’a pas vraiment convaincu et je n ai jamais était capté par le récit ma foi trop simple et sur le même rythme du début à la fin. Les acteurs sont crédibles et l ambiances bonne rien a dire mais l’intégralité reste moyen même les dialogues les actions entre eux rien de passionnant.... pas vraiment le genre de film où je m attarde
Trois bonnes têtes d’affiche, Rooney Mara, Casez Affleck et Ben Foster font que cette histoire de passion amoureuse sur fond policier est bien interprétée, mais même si le film est bien réalisé avec une belle photo et quelques belles lumières, tout ça reste assez banal, un peu long par moment et donc plutôt ennuyeux. L’intrigue a déjà été maintes fois exploitée au cinéma et on ne peut pas dire que celui-ci se distingue par un suspens haletant, même si ça n'était pas la volonté du réalisateur. N’étant pas fan du genre et bien que ça ne soit pas un mauvais film, je n’ai que très moyennement apprécié.
C'est un premier long métrage et ça se sent. C'est un film que j'attendais avec impatience pour ses paysages texans et sa trame romantique: une histoire d'amour et de gangsters c'est toujours sympa! Dans l'absolu le récit n'est donc pas déplaisant, mais s'attendre à une grande fresque sentimentale est malheureusement illusoire quand l'ennui gagne chaque scène. "Les Amants du Texas" est en fait un film très passif, qui choisit de montrer au spectateur le résultat des évènement au lieu de les faire vivre à travers les personnages.
La réalisation se révèle parallèlement décevante. Elle est tout d'abord faussement esthétique et se prend très au sérieux. Les dialogues sont monocordes, tout comme l'air musical qui passe en boucle. La mise en scène prône la non-action mais ne fait pas le change avec l'émotion, dommage.
Les acteurs sont bien assortis, mais le jeu n'est pas fantastique: Casez Affleck ne fait passer aucune émotion, sa voix est désagréable (ah oui, il y peut rien le pauvre...). Rooney Mara affiche la même expression de scène en scène. On finit par compter les minutes.
En terme d'histoire le film se regarde bien, mais en terme de cinéma c'est un peu autre chose...
La première scène donne le ton : une conversation à mi-voix entre deux amoureux fusionnels. La nature, omniprésente, les ellipses narratives et ce climat de romantisme délétère qui va imprégner Les amants du Texas comme une éponge. D'emblée, le débutant David Lowery semble accepter les références, celles du film noir et de Malick (La ballade sauvage) ou Arthur Penn (Bonnie and Clyde), mieux, il les recherche à la limite de la photocopie. Le spectateur est sans arrêt tiraillé entre la contemplation d'une intrigue simple mais justement embellie par le regard d'un cinéaste extrêmement doué et cette tentation d'un film "à la manière de" sur un couple maudit. La mise en scène, épurée et dense, et surtout l'interprétation rauque et douce de Casey Affleck et Rooney Mara fera pencher la balance du bon côté, in fine. Parce que le lyrisme panthéiste et la force des sentiments de ses deux héros permettent à ces Amants du Texas, le plus souvent séparés d'ailleurs, et unis par un lien invisible, de toucher à cette grâce infinie d'une passion plus forte que tous les obstacles, la mort y compris.
Ennuyeux est le mot adapté à ce long film qui nous présente une version romantico-désabusée de Bonnie et Clyde, sans les courses-poursuites, bien sûr. Ce couple de braqueurs séparés par l'arrestation est une bonne trame narrative, mais encore faut-il y mettre du sien : les dialogues n'en finissent plus, le rythme brille par son absence, les plans qui durent sur des objets sans musique ni belle image (on a lu quelque part qu'il s'agissait de références à Terrence Malick ? Pauvre Malick...), les seconds rôles qui sont expédiés comme des malvenus (ils durent cinq minutes comme le petit rôle de Rami Malek à la fin, ou l'on ne veut pas s'en approcher ni en savoir plus sur eux) pour donner la quasi-exclusivité du récit au duo d'amoureux longue distance. Sauf que, sans contact, cet amour nous ennuie profondément, et ce n'est pas la scène spoiler: des retrouvailles qui va nous faire fondre... Long et sans émotion aucune, Les Amants du Texas s'offre une mise en scène qui remplace facilement les meilleurs somnifères.
Le scénario de Les amants du Texas est classique. Un couple de gangsters texans, Bob Muldoon et Ruth Guthrie, se retrouvent séparés. Bob se sacrifie par amour et va en prison. Ruth, enceinte, essaie de vivre malgré la séparation. Ruth réussit à se construire une vie avec sa fille. Elle est courtisée par le jeune sheriff Patrick Wheeler et protégée par Skerritt. L’équilibre qu’elle avait trouvé est fragilisé par l’évasion de Bob.
Le réalisateur arrive à nous faire croire qu’à un moment donné il va vraiment se passer quelque chose mais il ne se passe rien !! La fin est convenue et malgré les efforts du réalisateur, aucune émotion ne passe. Le film se concentre sur les personnages et sur la photographie beaucoup plus que sur le scénario. Le réalisateur s’applique à filmer les paysages désertiques et les champs texans au coucher du soleil, comme captivé la beauté de cette nature. La mélancolie qui se dégage du film est rythmée par une belle musique envoûtante. Le tout donne un résultat ennuyeux et sans émotion.
Casey Affleck est Bob, jeune homme prêt à tout pour retrouver sa belle. Il est très convaincant. La talentueuse Rooney Mara est Ruth, jeune femme amoureuse, douce, calme, mère célibataire dans l’attente. Elle adopte un masque de tristesse tout au long du film (qui agace un peu…) . Le couple fonctionne à merveille, se mettant en valeur l’un et l’autre. Ben Foster est le policier, sympa de le retrouver dans un rôle qui n’est pas celui d’un psychopathe !!
Les amants du Texas est un film sans saveur et sans émotion. ennuyeux !
c'est bien filmé avec de beaux plans, une belle interprétation aussi je dirai mais voilà, ça ne fait pas un film! le rythme y est bien trop long pour provoquer le moindre intérêt, on s'ennuie très vite face au manque évident de rebondissement. Pas nécessaire....
Un drame naturaliste très fortement inspiré par le cinéma de Terrence Malick, autant dans le visuel que dans le scénario, a tous les niveaux... Récit d'amour contrarié, le scénario raconte la cavale d'un homme qui va retrouvé sa femme et son enfant qu'il n'a jamais vu, mais va être bloqué par un flic tombé amoureux de sa femme durant sa captivité, un triangle amoureux qui pourrait devenir un quatuor tellement la nature a une importance dans l'intrigue, mais montrez la nature sans y donner de sens ne sert concrètement a rien... Vrai coeur du film, Rooney Mara est d'une fadeur impressionnante, bien loin de son excellente performance du "Millenium US" de Fincher, face a un Ben Foster tout aussi inintéressant, et un Casey Affleck qui semble plus jouer au psychopathe qu'a l'amoureux transi. Considéré comme le nouveau Malick, David Lowery fait, pour son premier film, un grand hommage a son maitre de cinéma qui semble être Malick : beaucoup de similitudes entre les deux styles, une certaine façon a filmer la nature de la plus belles des manières : en la montrant sans la transformer. Un drame très (voire trop ?) Malickien, mais qui ressemble plus a un tableau absente d'intérêt et de sens.