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1,0
Publiée le 25 novembre 2018
J'attendais l'action et finalement je le regrette. Amplement plus nul que le 1, on a droit à une histoire bidon entrecoupée d'explosions, de fusillades et de combats. Le scénario est vide et n'a ni surprises, ni tension, ni profondeur. Tout est prévisible, stéréotypé et ennuyeux au possible. De plus, les incohérences sont légions. Bref, un blockbuster grand public comme j'en ai horreur !
Grandiose ! Voila le mot qui vient à la sortie de la séance…Grandiose comme la qualité des effets spéciaux, grandiose comme la puissance des scènes d’action, grandiose comme l’interprétation d’Andy Serkis absolument parfait pour donner vie à César (et qui mériterait un oscar pour l’ensemble de son œuvre…dans l’ombre), grandiose comme l’intelligence d’un scénario qui ne fait pas uniquement la part belle aux combats mais amène davantage de psychologie que le précédent opus. En tout point ce second volet a su satisfaire les attentes immenses d’un public impatient depuis le premier film déjà très réussi, en sachant allier avec brio des scènes dantesques d’invasion, de guerre, de chaos à des scènes d’émotion intenses. Bref, une réussite quasi-totale si l’on excepte quelques longueurs inutiles en début de film, la présence trop moralisatrice d’un discours écolo et l’absence de James Franco, remplacé ici par des acteurs qui n’ont pas son talent (hormis l’immense Gary Oldman bien sur) et font pale figure face aux prouesses émotionnelles de Serkis ou Kebbel sous les traits de César ou Koba. On ne peut attendre le 3e opus qu’avec une impatience encore plus forte… Auteur du livre "Guide de Survie du Cinéphile Amateur" (sortie janvier 2019)
Ce deuxième film de la deuxième saga "La Planète des singes", cette fois réalisé par Matt Reeves et sorti en 2014 est assez décevant. Après le premier qui ne s’avérait être pas mal du tout, j'avais bon espoir dans cette trilogie en tout cas, dans ce deuxième opus mais pourtant, il m'a déçu et je le trouve en définitif vraiment pas terrible. Dix ans après les évènements du premier film, la grippe mortelle a contaminée le monde entier, seul quelques petits groupes d'humains sont encore en vie mais malheureusement, ils vont vite être confrontés aux singes. Bon, alors déjà, rien qu'avec le synopsis, on se rend compte que l'on va droit vers un blockbuster sans âme et c'est, sans surprise, le cas. Avec le premier, nous étions également face à un blockbuster mais nous avions quand même un certain raisonnement et quelques propos intelligents, pas du même niveau que celui de 1968 mais cela restait très bien alors qu'ici, nous sommes plus au niveau du remake de Tim Burton, c'est à dire un film bourré d'action mais qui n'a pas de personnalité. De plus, le scénario est très cliché et classique, tout est manichéen, les méchants contre les gentils (quoique l'on peut encore se demander qui sont les gentils des méchants) et cela n'a réellement pas de surprises, jusqu'à la fin qui est très attendue. Le rythme n'est pas bon non plus, on s'ennuie beaucoup et pourtant, comme je l'ai dit plus haut, il y a pas mal d'action mais le propos de fond est tellement inintéressant que ça ne prend pas. La réalisation est quant à elle assez fade, tout est aseptisé pour correspondre au film américain à gros budget classique mais les effets spéciaux sont quant à eux toujours aussi bons et agréables à voir. Du côté des acteurs, seul Andy Serkis continue de nous livrer une très belle prestation, les autres sont banals, même pour Gary Oldman que j'adore pourtant mais je pense que ça vient plus de leur personnage que de leur jeu en général. "La Planète des singes : L'Affrontement" est donc une suite très décevante qui n'est pas à la hauteur du premier.
Très déçu de cette suite. Les effets spéciaux sont d'avantages plus discrets donc plus perfectionnés mais le scénario est assez mauvais. Manichéen (le rôle du méchant singe Koba) et basique (la gueguerre entre la poignée d'hommes restants et les singes). Le héros humain est autant charismatique qu'une huitre et seul césar le héros singe est intéressant.
Un seul comédien de renom, Gary Oldman, mais du talent chez tout le monde. Un scénario peu complexe, mais loin d'être simpliste. Une approche peu innovante, mais qui se distingue intelligemment de toutes les précédentes. En effet, l'effort de l'étude psychologique sur les singes est porté à son paroxysme pendant tout le film. Les acteurs principaux sont bel et bien les singes. Si les techniciens à l'origine des images de synthèse et les maquilleurs sont à féliciter, les vrais exploits reviennent aux acteurs, les faux singes. Parvenir à faire passer tant d'émotions et tant de réalisme est époustouflant. Matt Reeves nous avait ravis avec son astucieux "Cloverfield", puis avec son très bon remake "Laisse-Moi Entrer". Il persiste dans l'excellence avec ce nouveau volet de "La Planète Des Singes".
La dualité entre humains et singes est féroce, sans merci, l’intelligence des deux races est dépassé par la situation, une métaphore de la violence des guerres de l’humanité, de l’esclavage, du nationalisme, il y a de l’émotion dans la rage des singes.
Même si je lui ai mi la même note que "La Planète des Singes : Les Origines", j'ai quand même pas mal de perplexité concernant ce film et je l'ai un peu moins aimé que le premier. Même si j'ai bien aimé quand même, "La Planète des Singes : L'Affrontement" (Dawn for The Planet of The Apes en VO) est un film qui a des problèmes. Déjà au niveau du scénario, y'a vraiment de bonnes idées, mais ça a tendance à se montrer assez bancal vers la moitié du film. Le film aussi peut se montrer poussif par moment, comme avec le rapprochement des singes avec les humains qui pour moi n'apporte pas grand-chose, mais heureusement, le film rebondit bien, avec des scènes d'actions vraiment stylées. Les effets spéciaux sont toujours impeccables, ça a pas beaucoup évolué par rapport au film précédent, mais c'est toujours bien foutu à ce niveau-là. On voit l'évolution des singes par rapport au premier film, c'est super intéressant de voir le développement intellectuel des singes dans le film. Les acteurs sont majoritairement tous corrects, mais pour moi, c'est plus la toute fin du film qui m'a posé problème (no spoil). Mais heureusement que le film suivant saura être meilleur en apportant plus de développement. Mais concernant "La Planète des Singes : L'Affrontement", je l'ai trouvé un chouïa moins bien que le premier film à cause de son manque de rythme, de sa lenteur, mais c'est pas non plus un mauvais film, comme je l'ai dit, y'a quand même des scènes d'action et des rebondissements efficaces et prenants. Au niveau des acteurs, Andy Serkis est toujours aussi bon dans le rôle de César, toujours convaincant et sérieux, et avec un design bien foutu. Même chose pour Toby Kebell dans le rôle de Koba, qui lui aussi envoie bien des caisses. Jason Clark et Keri Russel sont très bons, mais par contre, Gary Oldman fait peine à voir, et ça me fait un peu mal de dire ça car d'habitude j'aime beaucoup Gary Oldman. Mais sinon, "La Planète des Singes : L'Affrontement" reste un bon film, ses rebondissements le sauvent carrément du poussif, donc si le premier film vous a plu, celui-là pourra aussi vous satisfaire. Mais comme je dis, c'est le troisième film le meilleur.
J'ai trouvé les singes pas mal trop humains et même ayant des spoiler: cours d'anglais écrits après avoir vécu 10 ans dans la nature. Un vilain singe prêt à trahir. Et le reste un tas de suiveux, incluant le fils de ceasar (blague sur le dos du vrai Jules je suppose). Même vieille histoire de guerre sauf avec des singes.
Beaucoup plus sombre et intense que le premier , une ambiance apocalyptique ! les effets spéciaux sont excellents ! /l'interprétation d'Andy Serkis est encore une fois époustouflante 17/20
Matt Reeves réalise ici un film saisissant de réalisme, tant au niveau des décors que pour l'animation des singes. Le scénario reste simple, efficace, et le final captivant laisse augurer un troisième film particulièrement explosif.
Contrairement à beaucoup de spectateurs, je pense que la force du film est de s’intéresser davantage aux singes qu'aux humains. Les singes, qui occupent presque en permanence l'écran, n'ont jamais été aussi réalistes. Grâce à la performance capture, la caméra peut s'attarder sur les visages simiesques, en saisir les moindres détails comme pour tout acteur humain. Cette technique permet de dégager toute une palette d'émotions, notamment chez César, Koba, Yeux Bleus, et Maurice, à travers leurs mimiques et leurs regards. D'ailleurs ici, les singes sont autant voire plus humains que les humains eux-mêmes, ces derniers étant clairement le maillon faible. Le film ne s'attarde guère que sur leur chef et la famille pro-singe. Heureusement, car Il nous épargne ainsi le quotidien des rescapés, souvent évoqué dans de nombreux films post-apocalyptiques. D'une simplicité apparente, le scénario transpose chez les singes des thèmes classiques d'une intensité tragique indéniable (pouvoir, trahison, racisme, survie de l'espèce...). Des scènes intimes souvent émouvantes en côtoient d'autres plus spectaculaires (spoiler: la bataille singes contre humains, le duel à mort final ). Le résultat est bluffant tant sur la forme (effets spéciaux omniprésents mais paradoxalement invisibles à l'écran, photographie pas trop sombre pour une fois) que sur le fond (puissance dramatique). La franchise y gagne vraiment en ampleur.