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🎬 RENGER 📼
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3,0
Publiée le 13 mars 2021
On avait quitté César après qu’il ait libéré de leur captivité tous ses congénères. 10ans plus tard, on apprend que la grippe simiesque (dû au rétrovirus ALZ-113 censé guérir de la maladie d'Alzheimer) a décimé les ¾ de l’humanité. Un groupe d’humains tente de survivre dans ce qu’il reste de San Francisco, tandis que la tribu de César vit en autarcie dans les hauteurs, au beau milieu de la forêt.
Alors que le premier opus (Les Origines - 2011) posait les bases de ce qui allait devenir la seconde franchise de La Planète des singes, cette fois-ci, on entre clairement dans le vif du sujet. A la réalisation, on retrouve cette fois-ci Matt Reeves (Cloverfield - 2008), qui succède à Rupert Wyatt et très clairement, on sent que l’on ne va pas s’ennuyer.
En premier lieu, ce qui nous bluffe, ce sont bien évidemment les SFX qui ont grandement été améliorés depuis le précédent opus. C’est impressionnant de voir comment en si peu de temps, les trucages peuvent évoluer et conférer aux singes une allure beaucoup plus réaliste. Dans un second temps, il faut saluer les magnifiques scènes d’action qui nous sont proposées, aussi bien dans la forêt qu’en centre-ville, où l’on se retrouve constamment au cœur de l’action (remarquable scène à 360° depuis un char d’assaut). Enfin, on pourra aussi saluer le superbe travail au niveau des décors (de la centrale électrique en passant par la station-service au beau milieu de la forêt, ainsi que ce San Francisco délabrée et où Dame-Nature y a repris ses droits).
Il est amusant de constater que les scénaristes ont fait quelques clins d’œil aux films de la première saga, impossible de ne pas faire le lien entre Koba, le rebelle bonobo et Aldo, le général gorille dans La Bataille de la planète des singes (1973), ainsi que les séquences dans le métro et celles à la station de Queensboro Plaza dans Le Secret de la planète des singes (1970).
Alors que l’on pouvait craindre le pire avec cette suite (ce qui, en règle générale, s’avère être le cas), force est de constater que l’on n’est pas déçu et que l’on ne s’est pas moqué de nous. On était venu pour du grand spectacle, pour assister à un « affrontement » comme annoncé. Au final, on ne boude pas notre plaisir, tout le contraire du dernier opus de la première saga (1973), qui nous annonçait une « bataille » et qui au final, ressemblait plus à un pétard mouillé qu’autre chose.
LA PLANETE DES SINGES: L'AFFRONTEMENT (2014): L'affiche publicitaire de ce film présentera assez bien le souhait de César, la paix et non la guerre. César un idéaliste, un utopiste? Non, le reflet de son regard exprimera un autre raisonnement, celui d'éviter un affrontement dévastateur. Sa confiance envers l'homme n'aura pas changé, mais il s'apercevra que sa politique pourra aussi semer le doute et la trahison parmi les siens. Cette naissance d'un nouveau monde ne se fera pas sans difficultés. Deux civilisations bien différentes, l'homme et le singe, pourront-ils coexister? Des méchants et des gentilles dans les deux camps, et toujours les yeux verts expressifs de ce leader primate pour nous dire que cette planète n'appartient pas qu'aux hommes. Par ce nouveau script, le réalisateur Matt Reeves suivra parfaitement la continuité de l'épisode précédent LA PLANETE DES SINGES: LES ORIGINES (Rupert Wyatt). Cette idée, sans aller trop loin dans le temps, de nous nous montrer les premières étapes sur l'évolution de cette nouvelle civilisation de singes sera toujours en plein développement. Une sorte de retour à La Guerre du Feu, où les singes chasseront pour se nourrir, habiteront en forêt dans de gigantesques abris en bois, communiqueront par le langage des signes. C'est dans cette colonie qu'ils auront créé, que leur intelligence commencera à s'épanouir, ils observeront, écouteront, comprendront, réagiront. L'animal distrait et joueur que nous connaissons, commencera à s'effacer. Quant à l'homme, son géni ne l'aura pas épargné, une bonne partie de l'humanité aura disparu, si bien qu'il aura fait un grand bond en arrière et devra vivre avec une végétation envahissante qui transformera son urbanisation en une véritable jungle de béton, adieu le confort d'avant. Mais ce film captera vraiment l'attention par cette incroyable réussite de rendre le singe plus réel que la fois précédente. Une performance capture à son zénith, on ne pourra pas faire mieux. Andy Serkis sera si convaincant que l'on ressentira une très forte empathie pour son personnage, César. La décision d'être aux côtés de ce singe généreux, rempli d'humanité, se fera sans difficulté. Au cœur de tous ces drames, les acteurs Jason Clarke (Malcolm) ainsi que Gary Oldman (Dreyfus), apporteront énormément par leur talent l'énergie nécessaire à cette humanité en pleine déperdition. Un film grand spectacle, sombre, tragique, pour la vision d'un futur bien flippant. Surprenant.
Totalement bluffé par ce "Planète des singes : l'affrontement". Ayant vu le premier film hier, j'y avais trouvé beaucoup de défauts, même si le film était globalement bon (je vous invite à lire ma critique). Toutefois, il était une base solide pour construire une très bonne trilogie, et visiblement, ce deuxième film vient me prouver cela : il reprend à peu près la formule du premier film, mais la transcende complètement pour nous offrir (et je n'ai pas peur de le dire) un vrai chef d'œuvre de blockbuster. Le personnage de César est toujours aussi réussi et prend encore plus en profondeur, il transpire l'humanité (notamment grâce à la superbe performance d'Andy Serkis encore une fois) et est un modèle de sagesse. Le genre de personnage tellement juste qu'il peut nous inspirer au quotidien, et qui constitue vraiment le héros du film selon moi. Les autres singes sont moins développés mais restent très compréhensibles et parfois touchants, comme le fils de César ou bien Koba. La coexistence des humains et des singes durant tout le film rend chaque minute stressante, car on ne sait jamais si un singe ou un humain va faire une bourde entraînant un conflit entre les deux espèces. On assiste à une véritable lutte pour la survie, ou au moindre faux pas, n'importe quel personnage peut mourir. Et cela contribue à donner à ce film un ton sombre, mature et violent qui m'a complètement absorbé, et qui prouve que le traitement philosophique des personnages d'un blockbuster peut être brillamment traité pour ceux qui en doutaient encore. Cette lutte pour la survie contribue aussi à rendre les personnages beaucoup moins manichéens que dans le premier film puisque ils ne sont pas fondamentalement bons ou mauvais, c'est juste qu'ils sont paranoïaques et très prudent. Ainsi, les singes et les humains sont tout autant compréhensibles et attachants dans ce film, là où dans le premier, les humains étaient vraiment des gros abrutis pour la plupart. Enfin, ce deuxième film remplit aussi toutes les qualités du film à grand spectacle : un rythme chirurgicale où chaque scène est importante et fait avancer l'intrigue parfois dans des directions qu'on ne soupçonne passpoiler: ( La trahison de Koba m'a personnellement beaucoup surpris (même si ça a un certain côté "Roi Lion") et vient vraiment ajouter du drame et de la tension entre la communauté des singes) , des effets spéciaux qui sont encore meilleurs que dans le premier et permettent de comprendre autant les émotions des humains que des singes, et enfin, des scènes d'action toujours aussi bourrines et jouissives avec une mise en scène irréprochable. Bref, il n'y a vraiment rien qu'on puisse reprocher à ce film selon moi, je l'ai trouvé parfait et ai totalement accroché. Très hâte de découvrir le troisième volet, j'espère qu'il sera à la hauteur.
Il n’y a vraiment rien à dire, les effets spéciaux sont ici époustouflants, la démonstration numérique est remarquablement accomplie. Tant au niveau des détails que par rapport aux plans admirablement étudiés, aussi bien que la lumière ou des décors travaillés, le plus haut soin a été accordé à l’image pour atteindre un niveau de réalisme quasi-parfait. C’est plaisant à regarder, enfin dans un sens purement visuel, car dès qu’il s’agit de penser un peu à l’histoire, ce rendu soigné perd tout son effet. Pour ma part je m’y attendais un peu, vu l’élan donné par « Les origines », il n’y avait pas vraiment grand chose à espérer si ce n’est d’être éventuellement agréablement surpris par un soudain changement de cap. Le miracle n’aura pas eu lieu, on reste dans le même registre que précédemment, on ne cherche pas à se casser la tête, en se contentant d’un scénario non seulement simple, mais semé de clichés, surtout de cette abrutissante idée d’imputer le chaos à des personnages bêtes et méchants au milieu de gentils bienveillants. Ce principe est à la base de tous les dénouements, j’aurai presque spoilé tout le film en annonçant ça, c’est dire le néant narratique qui le caractérise ! Qu’on ne vienne pas me dire qu’il serait superflu de trouver davantage d’inspiration, le sujet c’est quand même la guerre, cette horrible entreprise qui a de tout temps morbidement caractérisé l’Histoire de notre civilisation. Au lieu de s’entraider on se tue, au lieu d’accepter nos différences on se massacre mutuellement, était-il si compliqué d’approfondir ce genre de points de vues par exemple? Était-il si pénible pour les scénaristes de respecter les adultes que nous sommes en nous proposant une mûre réflexion sur ce grand sujet, en nous déclenchant une guerre sur des prétextes dont ou pourrait facilement faire le parallèle édifiant avec des exemples issus de notre triste réalité ? À croire que oui, enfin pour être exact, l’objectif de « L’affrontement » étant de façon évidente exclusivement commercial, le choix porté directement vers le blockbuster s’affranchit de toute contrainte déontologique, ce qui fait du scénario une composante totalement dérisoire devant la nécessité de bluffer tout son monde par la qualité de ses effets spéciaux. Un singe s’exciterait peut-être devant l’écran pour toutes ces images réalistes, un amateur de blockbuster en apprécierait l’aspect visuellement sophistiqué, un cinéphile par contre ne peut absolument pas espérer avoir la banane au sortir de la séance.
Encore un volet magnifique issu de la saga des films de la planète des singes comme d'habitude les effets spéciaux et les scenes d'actions sont excellentes l'intrigue est très bonne le casting d'acteurs est très bon aussi franchement a regarder
Il faudrait vraiment faire la fine bouche pour ne pas mettre au moins 4 étoiles à ce film. C'est du grand cinéma. Magnifique! La critique ci dessus n'a pas été acceptée par la modération d'allocine, qui veut absolument des précisions. Je précise donc que c'est la métaphore du film qui m'a plu, ainsi que les effets spéciaux, et que l'ensemble constitue du "grand spectacle". C'est assez détaillé là?
à ma première lecture je ne l'ai pas aimer (très long, pas d'action, mou, juste la fin qui est bien) mais je n'avait pas vu le premier et après avoir vu le premier et le deuxième le films est excellent, très bonne suite, effet spéciaux rien à dire, bonne histoire et des singe juste incroyable MAIS il faut regarder le 1er avant. bref : excellente suite. note : 17,5/20 (et les titres des 3 films en français sont juste NUL GERMAIN NUL)
Belle évolution de la série, et choix audacieux de rester centré sur le même César, car il est dur de s'attacher à un singe en un seul film contrairement à un humain pour qui on reçoit de "l'affection" presque immédiate au bout de 5 minutes à l'écran. Bonne intrigue, qui glisse lentement vers le futur de la planète des singes. Pour la première fois il y a quelques raisons de soutenir les singes. spoiler: Dommage qu'ils n'aient pas tous été tué lors de la destruction de la tour pour sauver l'humanité.
Les effets spéciaux sont toujours aussi magistraux et Andy Serkis est formidable en César même si de fait, il laisse peu de place aux autres ! Toutefois, ce second opus de cette nouvelle trilogie de « La planète des singes » pourra décevoir par son scénario assez simpliste et qui se résume à la future guerre entre humains et primates. Le premier volet, même s’il semblait moins spectaculaire était beaucoup mieux construit côté script, un peu dommage !
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0,5
Publiée le 16 juin 2020
Je me demande pourquoi La Planète des singes : l'affrontement a une cote si élevée. Un virus tue la plupart des gens sur terre mais les singes évoluent et deviennent intelligents. Cela doit se produire au fil des générations et pas seulement par le passage du temps. Disons que cela s'est produit et tous les trous de l'intrigue commencent : Tous les survivants humains sont rassemblés dans un bâtiment au milieu de San Fransisco. Ils ne peuvent pas se rendre à la raffinerie ou au dépôt de gaz le plus proche et remplir un camion-citerne. Mais ils risquent leur vie pou aller dans les montagnes contre des singes intelligents en colère. Les singes peuvent tous parler mais cependant ils utilisent la langue des signes. Les singes apprennent à utiliser des armes à feu et ils tirent littéralement des milliers de balles sans jamais recharger. Pas besoin de recharger nous sommes au pays des merveilles. L'humain avertit les singes que l'armée vient les éliminer mais le chef des singes qui dans tout le film est décrit comme intelligent n'ordonne pas de se cacher dans les bois. Mais il reste dans la ville en attendant l'armée. Ne regardez pas ce film si vous avez moins de 16 ans car il est plein de violence et dénuée de sens...
Une très bonne suite qui offre de nombreuses scènes d'action. Les effets spéciaux sont excellents et le film est bien rythmé et prenant. Cet affrontement entre singes et humains tient ses promesses.