Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Der Metzgermeister
40 abonnés
245 critiques
Suivre son activité
4,0
Publiée le 1 octobre 2014
Une sorte de mélodrame, dans la continuité des Origines mais qui fait preuve de bien plus d'innovations et qui met considérablement en avant autre chose que de magnifiques effets spéciaux. En effet, l'Affrontement se démarque très largement de son prédécesseur car il se focalise nettement sur les échanges. Je veux parler d'interlocutions, de discussions, qui au final parviennent à apporter un incroyable souffle de crédibilité. Il aurait été de mauvais choix de la part de Reeves d'inculquer aux singes le langage humain Néanmoins leur affecter la langue des signes était un choix judicieux. . Andy Serkis, toujours aussi expressif donne magnifiquement la réplique au talentueux Jason Clarke. Ne vous faites pas écraser par les stéréotypes qui ne savent qu'enfoncer un film qualifié de pop corn pour une génération Pop Corn. Bien au contraire, l'Affrontement est une leçon de cohabitation entre deux camps hostile, et un beau message destiné aux frictions entre peuples. Les effets spéciaux ( bluffant, encore une fois ) marque le coup et servent avec constance un blockbuster efficace.
Ce film bien qu'étant voué a une carrière de blockbusters nous amène là ou peu de film nous ont menés jusqu’à présent c'est à dire comment par un manque de confiance une peur réciproque et une haine de l’autre une guerre se déclenche . Rien que pour cela ce film est réussi mais en plus la mise en scène les effets spéciaux le climax tout est parfait. Comme quoi un blockbusters peut être un grand film lorsque on ne met pas derrière la caméra un tâcheron de studio mais un vrai cinéaste.
Suite beaucoup trop prévisible et moins palpitante que ne le furent «les origines», cette aventure qui voit la fin de la civilisation humaine et la naissance de celle de singes traite avant tout de la lutte des classes. Quelle que soit la population étudiée, humaine, simiesque ou autre, les meneurs sont avides de pouvoirs, exercent des pressions sur les plus faibles, font parfois les mauvais choix, se laissent absorber par leurs sombres penchants et commettent finalement les mêmes erreurs. Un cercle infernal qui se répète à l’infini. Au bout du compte, le film de Matt Reeves aurait sans doute gagné en crédibilité sans un final aussi rocambolesque où l’image de synthèse ne sert plus le propos et condamne, in fine, l’ensemble au ridicule. Reste à retenir l’incroyable faciès d’un Andy Serkis, chargé d’émotions diverses et variées, acteur roi de la motion capture, très en vogue.
Après avoir relancé cette franchise avec succès,il fallait faire mieux que le premier..difficile tant il est réussi..Pour ce nouvel opus,les effets spéciaux sont impressionnants, le casting parfait, manque juste Franco..le scénario est malheureusement trop prévisible..et il y a quelques longueurs...mais on s'attache a ce César..Et on a envie de voir la suite..mission accomplie..
Cette suite met plus en avant les singes contrairement à l'épisode d'avant. Les effets spéciaux sont impressionnants , les singes plus vrai que nature.
N'ayant pas vu "la planète des singes : les origines", c'est avec une certaine appréhension que je vais voir ce film, peur d'une incompréhension totale. Je commence à regarder et j'avoue que je suis perdu, spoiler: on se retrouve en 2014 avec César déjà chef du village. Autant que je me souvienne, il s'agit du 5eme film des années 70, et je me suis dit, ok on va nous refaire une star wars avec des épisodes dans le désordre. Mais une fois ces impressions passées, c'est un magnifique film qui se passe devant mes yeux, l'expression des singes, qui au final vivent aussi avec leur peur, leur joie, comme nous. En tout cas, vraiment pas déçu.
Tout juste trois ans après La Planète des Singes : Les Origines, ce second opus démarre là où s'était terminé le précédent : le virus à l'origine du développement cérébral des singes s'est transmis à l'Homme et en a tué la grande majorité. Ceux qui restent vivent dans la crainte, réciproque, de l'autre espèce dominante. Les vingt premières minutes du film sont consacrées à la vie en société des singes, dont on perçoit l'analogie avec l'Histoire telle qu'on la connaît. A ce moment-là du film, César, comme son nom l'indique, est tel un empereur tout puissant sur son peuple qui l'adule. Son détracteur, Koba le belliqueux, a une telle haine des humains qu'il fera tout pour déclencher la guerre, faisant ce qu'il a toujours reproché aux humains de faire aux singes. Le mal, l'envie, la jalousie, la soif de pouvoir seraient donc trans-genre et non cantonnés à l'Homme. Le film est d'une bonne facture, et les héros de chaque camp font tout pour éviter l'affrontement pourtant inévitable. Je suis très heureux de voir le sous-estimé Jason Clarke dans le rôle principal et tous les acteurs sont dans l'ensemble bons. Le point négatif du film vient de son manque de rythme. Le début tient bien la route, jusqu'à ce qu'humains et singes se mettent à réparer le barrage. Ce moment, crucial dans l'avancement de l'histoire, est le début d'une succession de longueurs. On sait où le film va, on sait que l'affrontement, qui est même le titre du film, va pointer le bout de son nez, et on nous tient en haleine bien longtemps avant de finalement le déclencher. Bon film, mais à trop vouloir en faire, il perd en intensité.
Comme souvent dans les suites, l’histoire est moins fournie que celle du premier épisode et est même ici très basique, résumée parfaitement par le titre du film : « L’Affrontement ». Cette guerre entre deux populations qui cohabitaient jusque-là pacifiquement ne peut que faire penser aux conflits de l’été (Irak/Syrie, Ukraine/Russie ou Israël/ Palestine). On peut voir dans ce film une belle analogie avec la bêtise de certains dirigeants va-t-en-guerre. Côté effets spéciaux, on a encore progressé dans la « Performance Motion Capture » depuis le 1er volet avec des singes hyper expressifs ! En somme, un bon moment à passer dans une salle équipée en 3D mais un film qui ne marquera pas durablement les esprits tant il ne se démarque pas assez des autres blockbusters et il est très en-deçà, par exemple, côté scénario, de films comme « Edge of Tomorrow » sorti le mois précédent.
Après un 1er volet qui avait prouvé que Hollywood pouvait encore produire des blockbusters intelligents qui savaient utiliser avec beaucoup de savoir-faire leur immense potentiel technologique au service d'une histoire certes pas très originale dans son déroulement mais d'une manière efficace et brillante, il était normal de faire une suite. Et comme une bonne suite se doit d'être radicalement différente du précédent volet, ils ont changés le personnage principal du côté des humains et le metteur en scène aussi. Si le choix du personnage principal humain peut se comprendre (après tout, les héros, ce sont les singes), au niveau du mettuer en scène, ça pouvait faire peur. M. Reeves a jusqu'içi réaliser un pur produit marketing conçu par son mentor J.J Abrams et un remake d'un film nordique devenu culte "Laisse-moi entrer". Bref, pas vraiment un auteur selon la définition des cahiers du cinéma. Sauf que le bougre est très doué visuellement et qu'il le prouve içi avec quelques démonstrations techniques proprement bluffantes (plans-séquences dingos, travellings élégants, plans dans la forêt sublimes) et sa direction d'acteur est plutôt bonne. Les effets spéciaux sont tout simplement époustouflant et on a franchit un nouveau cap dans la motion capture avec un réalisme saisissant, notamment au niveau des yeux. Le film en lui-même est assez malin, suivant un déroulement là encore pas très original et même plutôt convenu mais le propos lui est intelligent et place tranquillement les bases de l'établissement de la future planète simiesque. Bon casting, scénario bien construit, spectacle de haute volée bref, c'est le type même de cinéma qu'Hollywood pourrait produire en masse si la direction des studios évoluait un peu. Certes, ça ne fait pas les scores d'entrées de "Les Gardiens de la Galaxie" ou des autres Marvel ou encore ceux de "Transformers" mais le résultat m'a comblé. Pas de placement de produits, pas d'ados débiles, pas de scène ridicule bref, du vrai cinéma adulte, sombre et responsable. Inutile de dire que j'attends la suite avec beaucoup d'impatience. D'autres critiques sur
Dans La planète des singes de 1968, Charlton Heston découvrait que les Hommes étaient devenus les escalves des singes. En 2011, Tim Burton réalisait Les origines, expliquant comment on en était arrivé là du point de vue du premier singe « intelligent », César. En 2014, Matt reeves reprend le projet de Burton et en fait une suite, La planète des singes : l’affrontement, pour dévoiler encore plus les origines du bouleversement. Et c’est une pure merveille.
Pour voir la suite de cette critique sur The Cinester:
L'histoire originelle est complètement revisitée, ce qui, dans le 1er film, passait plutôt bien. "La Planète des singes : l'affrontement" est, pour moi, un blockbuster sans profondeur, un Transformers avec des singes. Les acteurs "humains" manquent cruellement de charisme (n'est pas Charlton Heston ou James Franco qui veut) et le seul frisson que j'ai eu durant la projection eut lieu lorsque l'on voit des images du 1er pendant quelques secondes. Puristes des anciens films des années 70, passez votre chemin. Pour les plus jeunes, ce n'est qu'un énième film superficiel avec beaucoup d'argent. Bref, en sortant du cinéma, j'ai juste voulu relire le Pierre Boule...