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Un visiteur
4,0
Publiée le 16 décembre 2014
Je m'attendai à des scènes d'affrontements interminables. Mais en réalité le scénario est très travaillé, avec une petite morale et un côté frustrant. En effet, on se dit qu'ils auraient pu trouver la paix, qu'ils étaient à deux doigts. ... Et puis finalement c'est la peur qui conditionne toute l'histoire. Magistral !
J'avais plutôt bien aimé le premier opus mené par l'excellent James Franco, je craignais que l'absence de ce dernier ne soit un bémol pour celui ci mais j'ai été agréablement surpris. Le nouveau casting assure, le film est plus sombre que le précédent, la mise en scène réussie. Andy Serkis excellent en CGI, un bon moment. Je le recommande.
Je suis relativement déçu par cette suite. Certes, du côté réalisation, technique, ambiance, c'est du bonbon. Bluffant visuellement, il nous en met plein la rétine. Seulement voilà, au niveau du scénario, le bât blesse. Trop simpliste, trop manichéen, trop prévisible... on est loin du magnifique récit du premier film.
Le film est bien réalisé. Les effets spéciaux offrent un bon rendu et "on s'y croirait"... Mais hélas il faut faire avec certains bémols : les singes en viennent à être presque trop 'humanisés", notamment avec la parole alors qu'ils vivent comme des "sauvages". Le mélange des réactions 'humain/animal" ne prend pas toujours. Aussi pas mal de scènes manquent de crédibilité : la remise en forme "minute" de César et sa femme, l'isolement du groupe de personnes par rapport au reste du monde.... Mais si on se laisse prendre dans le film sans trop réfléchir au scénario, on passe un bon moment.7/10 semble correct.
Déjà bien emballé par le premier opus d'il y a deux ans, de deuxième volet a su également me séduire, par son rythme, sa tension, et bien sur son scénario plutôt bien ficelé. Le puzzle prend forme petit à petit, et c'est ça qui est intéressant. Les singes deviennent plus organisés, et les rapports homme singes se compliquent. L'affrontement est donc un très bon blockbuster, avec des effets visuels magnifiques, et un Andy Serkis parfait pour prêter ses traits à César. Les 2h passent assez vite, avec notamment une deuxième partie de film, très tendue. Un très bon film.
Un seul comédien de renom, Gary Oldman, mais du talent chez tout le monde. Un scénario peu complexe, mais loin d'être simpliste. Une approche pas innovante, mais qui se distingue intelligemment de toutes les précédentes, cependant. En effet, l'effort de l'étude psychologique sur les singes est porté à son paroxysme pendant tout le film. Les acteurs principaux sont bel et bien les singes. Si les techniciens à l'origine des images de synthèse et les maquilleurs sont à féliciter, les vrais exploits reviennent aux acteurs, les faux singes.Parvenir à faire passer tant d'émotions et tant de réalisme est époustouflant. Matt Reeves nous avait ravis avec son astucieux "Cloverfield", puis avec son très bon remake "Laisse-Moi Entrer". Il persiste dans l'excellence avec ce nouveau volet de "La Planète Des Singes".
César le singe plus que savant du premier épisode de la saga réactivée par Robert Wyatt en 2010 (La planète des singes : les origines) est depuis dix ans retiré avec ses congénères dans la forêt de Muir Woods aux abords de San Francisco. La vie semble avoir repris ses droits dans le calme et la paix au sein d'une sorte d'Eden formidablement mis en image par Reeves et son équipe. La part d'humanité qu'ont acquis les singes dans le premier épisode par l'injection du rétrovirus ALZ-113, antidote maléfique contre la maladie d'Alzheimer ne semble pas leur avoir transmis cette propension à l'autodestruction qui caractérise l'homme. Comme l'aurait dit le Candide de Voltaire : "Tout semble pour le mieux dans le meilleur des mondes" avec une Dame Nature de nouveau à la fête . C'était sans compter que dans San Francisco envahie par la végétation, une "colonie" de survivants rêve de reprendre le contrôle de la planète. Dès lors César va devoir tout à la fois combattre l'homme qui ne conçoit sa position dans le monde que comme dominante et la contestation interne qui monte face à ses hésitations stratégiques, le poussant instinctivement au compromis. Toute cette réflexion géopolitique assez juste qui n'est que le simple reflet des relations entre pays est malheureusement un peu gâchée par un simplisme et un larmoiement qui rend le déroulement de l'intrigue plus que prévisible, chacun des personnages étant façonné à coups d'archétypes un peu plombant. En résumé l'homme est un loup pour l'homme, on le savait déjà mais le singe le devient aussi pour lui-même dès qu'un soupçon de notre humanité l'a pénétré. Décidément il n'y a rien à sauver de nous pauvres hères condamnés au péché après avoir, il y a très longtemps, mordu la pomme. Le scénario pédalant un peu dans la semoule, l'attitude des singes devient presque grotesque à force d'imitation de nos stigmates, visibles derrières des effets spéciaux pas si convaincants qu'on pourrait l'espérer (les mouvements des singes un peu mécaniques). Seul Koba désigné comme le traitre parce qu'il refuse la compromission nous sort un peu de la molle attitude des autres singes, nous gratifiant de deux scènes de mime drolatiques, meilleure surprise du film. Reste les vues de San Francisco rendue à la nature qui sont grandioses et envoûtantes, un peu à l'image des peintures de ruines d'Hubert Robert, peintre français du XVIIIème siècle aujourd'hui injustement oublié. Une relative déception qui n'apporte pas la prolongation narrative qu'un premier épisode prometteur laissait poindre. Le fugace hommage à King Kong accroché à l'Empire State Building ne change rien à l'affaire. Espérons que le troisième épisode clairement annoncé dans la scène finale sera de meilleure tenue.
Cette magistrale séquelle de "La Planète des Singes : les Origines" va jusqu’à dépasser son modèle grâce à la mise en scène toute en retenue de Matt Reeves et au scénario audacieux de Rick Jaffa, Amanda Silver et Mark Bomback, privilégiant le point de vue des singes à celui des humains. Chaque incident, chaque malentendu, chaque faux pas marque une progression vers l’affrontement qui semble inévitable entre singes et humains. Les parallèles avec maints conflits ethniques bien réels nous viennent fatalement à l’esprit. Le fait que la guerre se déclare à cause de l’omniprésence d’armes à feu dans le camp des humains permet d’appréhender sans ambigüité le positionnement politique du film. (Pour lire la critique complète, cliquer sur le lien ci-dessous)
Moin passionant que le premier opus et aussi moin bien réalisé à mes yeux le film reste quand même tres solide .Visuellement tres réussi c'est au niveau du rythme et de l'écriture qu'il y a des choses a redires , le choix de l'acteur principal ne me convainc qu'a moitié et gary oldman se retrouve sous exploité , une multitude de petits défauts qui entachent un peu ce grand film qui offre quand même de beaux moments. Je doutes que ce réalisateur fera une tres grande carriere malheureusement car il n'exploite pas au mieux ses ressources comme savent le faire les tout grands , reste un bon film d'une possible trilogie (le 3eme étant annoncé pour 2016) nettement supérieur a l'oeuvre de base.
Je l'ai légèrement moins bien apprécié que le précédent mais il reste très bien realisé. On s'attache plus facilement aux animaux qu'aux hommes dans ce genre de film.
Avatar semble bien loin, très loin. Les effets spéciaux tendent vers un réalisme extraordinaire ! "La planète des singes : l'affrontement " poursuit l’itinéraire dessiné par le premier épisode sans sortir du droit chemin ! Décrire le regard de ce César suffit à décrire le film tant il est marquant ! Andy Serkis excelle la où tout autre aurait paru anecdotique ! Avé César !
Autre bockbuster estival, autre pari (une suite budgétée à 120 millions sans grande star avec seulement la popularité de la franchise), « La Planète des Singes : l'affrontement » est vite devenu pour un grand nombre le gros budget estival le plus réussi. C'est sûr qu'à côté des spectacles décérébrés signés Luc Besson ou Michael Bay, un peu de fraîcheur et de calme. Même si elle fait suite à un premier film pas déjà glorieux (une énième tentative de transformer un blockbuster en film d'autetur), cette suite est vraiment mi-figue, mi-raisin : les 40 premières minutes sont d'une beauté stupéfiante, que ce soit au niveau du besitaire, de leur habitat ou de leur mode de vie, véritable documentaire fictionnel au cœur d'un blockbuster qui se voudrait explosif. La suite est un peu moins réussie et joue sur des éléments ocnvenus si bien que l'on peine à rester attentif jusqu'à la fin du film. Pas un mauvais film en soi mais pas le meilleur de l'été non plus.
La Planète des singes : L'Affrontement ou Dawn of the Planet of the Apes (le titre original est supérieur au titrage Francais) est un très bon film de science-fiction réalisé par Matt Reeves, écrit par Mark Bomback, Scott Z. Burns, Rick Jaffa et Amanda Silver, d'après l’œuvre de Pierre Boulle qui met en scéne un groupe de singes mené par César (excellente presence d'Andy Serkis) occupe dans un camp a cotés des ruines de la ville San Francisco... ou habite un groupe d'humains commandé par un certain Dreyfus (excellent Gary Oldman)... jusqu'au jour ou l'équilibre fragile de la paix est perturbé par un groupe d'extrémiste... A noter que ce très bon film est la suite de La Planète des singes : Les Origines, un excellent reboot de la célèbre série cinématographique adaptée du roman éponyme de Pierre Boulle... Ce très bon second volet de la saga monte également d'un cran au niveau des scènes spectaculaires et de l'interprétation ahurissante d'Andy Serkis sur un scénario pas si bête (on pense au conflit Israélo-palestinien (toute proportion gardé bien sur) aux accents shakespeariens... font de ce film (qui est a voir absolument) Le meilleur Blockbuster de l'année.