J'avais envie de voir ce film et j'y suis allé sans a priori.Je n'y ai pas trouvé le plus petit début de commencement d'intérêt du début à la fin.Si j'avais été seul je serai parti avant la fin, tellement j'en avais assez de n'entendre qu'une très mauvaise musique et les cris incessants des singes. Visuellement c'est ... combat de singes dans un tunnel c'est à dire que quasiment toutes les scènes sont dans une plus ou moins grande obscurité.De plus les personnages humains sont insignifiants.J'aurais trouvé intéressant d'y voir des correspondances avec les conflits du moment mais même pas. En conclusion le plus mauvais film vu cette année.
Que dire... si vous voulez passer un bon moment, courrez-y..mais le "sous titre" français est trompeur.. on est plus dans la rencontre que l'affrontement. Après pourquoi que 3étoiles et non pas 4, 5 , 12, 42? Car votre ptite poupée si au début fut emportée ...la deuxième partie du film est plus classique limite prévisible..le vieux coup de l'homme est un loup pour l'homme..qu'on a avec des indiens, des zombies, et patati..alors là on le met avec des singes.. Certains que ce sont des passages obligés..certes.. mais autant les "origines" surprenaient...autant là on arrive à un destin inexorable qui aurait peut etre demandé plus de subtilité
A quoi bon écrire tout un thèse pour commenter ce film, encore une fois chacun ses gouts. Tout ce que je peux dire:Mon fils de 12 ans à adoré, perso j'ai vraiment accroché et pourtant je ne suis pas un adepte de ce genre de film.super pour les effets spéciaux et les maquillages, le scénario? disons qu'il reste à la hauteur du contexte. Ce film engendre une bonne morale à savoir que dans n'importe quelle monde, ou que l'on soit, avec n'importe quel espèce, là ou il y a différence, il y a conflit!! De plus l'histoire prouve qu'il suffit d'un seul individu, pourvu qu'il sache parler, pour déclencher une guerre sans merci.Je recommande ce film et invite les spectateurs à le regarder profondément.
Sans retrouver la puissance du premier opus, sans jamais trouver la grandeur dans des propos grandiloquents mais un peu ternes, sans jamais surprendre personne, sans nous rassasier "d'affrontement", la planète des singes déçoit.
Véritable satire politique, ce deuxième volet du remake fait honneur aux films des années 70. Certes, le scénario est d'un convenu sans nom (le méchant, le gentil , le traitre, le combat final...) mais la critique du monde actuel est si proche que le message s'ancre sans souci, porté par une réussite technique de haut vol. Ce volet porte de manière obligatoire le titre "d'affrontement", chaque tournant devant être dirigé par un face à face : le premier, la première parole, le dernier. Une saga sur la bonne voie.
"Envoutant ! Intense ! Sombre ! Angoissant ! Le film "La planète des singes : l'affrontement " se déroule 10 ans après le premier opus, la contamination d'un virus mortel crée par les humains, qui a décimé la plus grande partie de leur espèce et qui a épargné des singes devenus plus intelligents ... On retrouve les singes réfugiés en paix dans une forteresse dans la forêt près de San Francisco désert et dévasté par les plantes. Les scènes apocalyptiques sont visuellement époustouflantes. On a presque l'impression de retrouver les décors des films "Je suis une légende", "28 jours plus tard" ... Génial ! Ce film est une bonne suite logique du film "La planète des singes : les origines" mais ... mais ... attendez-vous d'en savoir pourquoi je dis : "mais...". Le réalisateur Matt Reeves a su prendre le temps de nous familiariser le contexte de la vie des singes cachés dans une forêt et la personnalité de quelques singes comme César, Koba, Maurice et un gorille, qu'on a bien vu dans le premier opus de ce film. Les décors de la forêt avec pleins de singes m'ont donné l'impression d'être vraiment le seul humain comme dans le film "Greystoke, la légende de Tarzan " ... En plus, les expressions du visage des singes sont intimidants car ils sont méfiants, marqués par les souvenirs du laboratoire ...Lorsque les humains et les singes se rencontrent, on guette pour savoir comment va se passer leur cohabitation ... Vont-ils s'entendre alors que les humains ont peur de la grippe simienne, les singes méfiants des humains ? Vont-ils vivre en paix ? Comment réagissent les singes sachant la survie d'une petite poignée humaine à San Francisco ? Palpitant ! Matt Reeves a bien réussi à nous montrer comment la relation entre les singes et les humains s'est basculée pour déclencher la conflit entre eux .. Scénario intelligent mais ... ah voilà, je vais vous dire pourquoi ... Par rapport au titre "La planète des singes : l'affrontement ", le démarrage du film est à mon goût, long, voire un peu décevant ... Même si c'est une suite réussie du premier opus, le film manquait quand même, je répète, quand même de profondeur, de rebondissements ... Eh oui, je suis exigeant ... Il fallait oser et aller plus loin pour qu'on voie vraiment que ce conflit se bascule vraiment, vraiment en faveur des singes ... La faute à qui ? au réalisateur Matt Reeves ? Non, c'est la faute à la traduction française du titre "Dawn of the planet oh the apes" ! Le titre "L'aube de la planète des signes " et non "L'affrontement ", serait plus approprié pour nous faire comprendre que les singes ne règnent pas ENCORE notre planète bleue ! Alors, vivement la troisième opus qui annonce surement le retournement total et dévasteur envers les humains, d'où le sentiment de petite frustration face à la lenteur du rythme de ce film ! Sinon, les effets spéciaux sont bluffants grâce à la technique de motion de capture qui enregistrent les mouvements et les expressions du visage des cascadeurs avant de les coller aux singes ! Quelle précision ! Impressionnant ! Enfin, malgré le titre trompeur, j'ai beaucoup aimé ce film "La planète des singes : l'affrontement" ... Vivement le 3e opus ! Allez, dépêchez-vous ! "
Le premier opus qui s’affichait comme un prequel narrant les origines de la saga de Pierre Boule, se révélait être une excellente surprise qui avait conquis critique et public. Dans la même lignée, l’effet de surprise en moins, cette suite offre véritablement la part belle aux singes, laissant de côté les humains déjà à la peine dans le premier épisode si ce n’était le charisme de James Franco. Et c’est là que le bât blesse ici. Les acteurs de chair et d’os sont totalement désincarnés à tel point que les singes semblent meilleurs acteurs qu’eux. Peut-être à cause d’un casting peu avenant mais surtout à cause du summum de la perfection atteint par la performance capture avec ce film. Les singes semblent réellement se comporter comme des humains et se fondent parfaitement dans les paysages et cohabitent en totale interaction avec les humains à l’écran. De ce fait, ils sont les véritables stars du film, César en tête. Encore une fois incarné par le spécialiste en la matière, Andy Serkis, il est le véritable héros et pivot du film. Le scénario, peu complexe mais efficace, oppose les comportements belliqueux et pacifistes des deux côtés de l’échiquier, humains comme singe et montre que la peur de la différence entraîne inéluctablement la violence. Un peu trop avare en scènes d’action (il faut attendre une heure pour la première et aucune n’est véritablement marquante), cette suite est cependant riche en séquences épiques comme son prédécesseur : la charge à cheval des singes dans les flammes ou l’invasion du City Hall de San Fransisco sont, en effet, mémorables. Pour la suite on espère que les scénaristes corrigeront le tir du côté des humains et ne laisseront pas l’émotion venir des seuls singes, et donc des effets spéciaux pour amener la saga au-delà de l’excellent divertissement.
Rien à regretter, une bonne soirée passée en compagnie de grands personnages gentils et méchants, totalement imaginaires mais extraordinairement réalistes grâce à la magie du cinéma. Encore une fois ne pas aimer ce film c'est ne pas aimer toutes les facettes du septième art car la part de rêve ou de cauchemar qu'il contient est remarquablement présente. On ne pouvait s'attendre à mieux depuis que le meilleur est fini : la jeunesse et l'adolescence de Cesar. Les affrontements qui suivent sont sur le plan du scénario d'une banalité confondante certes, vue des dizaines de fois, mais nous n'allons pas voir ce Cesar là comme celui de Mankiewitz. Il n'y a à voir que les images mais quelles images! Les décors sont époustouflants dépassant ceux de ''je suis une légende'' avec des scènes de foules simiesques ou humaines à couper le souffle. La mise en scène imite très bien celle d'un bon réalisateur et tant que nous resterons en 2 D, le cinéma est toujours là. D'ailleurs pourquoi compliquer les choses lorsqu'il y a tant à regarder, la moindre touffe de poil est déjà un prodige sur ces êtres improbables mais qui dans des milliers d'années pourraient évoluer si l'homme la nature leur en laissait la possibilité (Pierre Boulle est un visionnaire comme Jules Verne). Je crains davantage le troisième opus qui risque d'être rempli de bruits et de fureurs au point de tout gâcher…Je rajouterai un reproche qui arrive trop souvent avec ce genre de film, c'est un manque des respect pour nous spectateurs que de ne pas nous montrer ou nous dire ce que devient le reste du groupe des électriciens lors du début de la scène de révolte, c'est plus important par exemple que de nous faire admirer les dessins du jeune homme.
une suite très intéressante avec une 3D grandiose. après le récapitulatif des faits l'entame donne le ton sur les scènes d'action. on en prend plein les yeux et l'intrigue reste soutenue. un deuxième opus très réussi.
Encore un blockbuster qui souffre du formatage grand public sacrifiant la profondeur de l'intrigue et des personnages sur l'autel du manichéisme. Dès le début, les personnages sont mis dans une case : les gentils singes, les méchants singes, les gentils humains, les méchants humains. Ne reste plus qu'à pondre la "bouse de dernière minute", scénario artificiel vu, revu et sans surprise, ouf.
La planète des singes l’affrontement n’est qu’une farce comparé au premier volet. Le scénario est quasi inexistant et le peu est soit des clins d’œil soit des clichés. Le tout pour un scénario qui traîne en longueur du début à la fin. Le film n’est qu’une énorme publicité pour le studio chargé des effets spéciaux qui sont d’excellentes qualités. La 3D ??? De la profondeur dans certaines scènes et rien de plus, sans oublier que la 3D ne sert à rien et n’apporte rien au film. Le casting n’est pas non plus à la hauteur des espérances, le seul qui s’en sort réellement c’est Andy Serkis qui apporte un réel travail et un réel plus au personnage de César.
Un nouvel opus visuellement époustouflant, à la hauteur des attentes engendrées par le reboot de cette saga mythique. Le scénario est un peu simpliste mais tient néanmoins la route, il est juste dommage que les humains manquent un peu trop de profondeur. Les singes sont extrêmement convaincants avec une nouvelle fois, un Andy Serkis étonnant de justesse. La réalisation est parfaite, avec des scènes à la fois dantesques et réalistes et une photographie somptueuse. Un blockbuster d’excellente facture, du pur divertissement.
Petit miracle industriel, le reboot de La Planète des Singes sorti en 2011 effaçait le vilain souvenir laissé par la tentative de T. Burton dix ans plus tôt. Retournant la table pour donner la part belle aux primates, Les Origines fut une réussite qui trouva sa force dans une approche humaniste qui cohabitait parfaitement avec les effets spéciaux de pointe. Le numérique n'était plus seulement un prétexte pour épater, mais un outil pour raconter. Ce film marqua une nouvelle percée pour la motion-capture, et son glorieux représentant Andy Serkis (incarnant le singe César en motion capture). La 20th Century Fox tente la confirmation ce retour en grâce avec L'Affrontement. Situé dix ans après les évènements du premier, la suite conte la difficile coexistence entre les singes et l'homme dans un monde dévasté par le virus simiesque. Si l'espoir n'a pas disparu, il est largement compromis par les rancœurs qui empoisonnent les deux côtés. De retour à la manœuvre, Rick Jaffa et Amanda Silver, appuyés par Mark Bomback, utilisent pleinement le potentiel shakespearien d'une telle base de travail. Par conséquent, ils se refusent à céder au manichéisme. L'intrigue place les espèces face à un tournant où les visions convergentes sont menacées par leurs angles morts...et la guerre. Vaste programme dont se saisit Matt Reeves (après l'excellent Cloverfield). Le réalisateur succède à Rupert Wyatt, et il ne met pas longtemps à trouver ses marques. Avec patience, L'Affrontement pose ses marques dans la droite lignée de son prédécesseur. Le sel de cette franchise se trouve dans une humilité si peu courante dans les grosses productions. La surenchère ne prendra pas racine, les explosions de fureur sont bien plus impressionnantes quand on est émotionnellement investis dans les enjeux. Ce qui est le cas ici, malgré quelques petits manquements (la relation Alexander/Maurice peu développée, le personnage de Dreyfus trop en arrière-plan). Reeves emballe pourtant un spectacle chargé d'images iconiques (le refuge des singes, les batailles de nuit), mais qui ne prend jamais le pas sur les interactions entre les personnages. En trois ans, le chemin parcouru en motion capture saute aux yeux. Les singes vivent, respirent et jamais on ne doute de leur adéquation avec le monde "réel". L'animation de leurs faciès, leurs mouvements et le comportement de leur poils est une pépite. Bien entendu, cela est principalement à mettre au crédit des comédiens : Andy Serkis (monumental, encore), Karin Konoval, Toby Kebbell,... Si vous pensiez encore que les effets visuels ne peuvent pas vous arracher quelques larmes, attendez de voir L'Affrontement. Ce qui ne signifie en rien que les protagonistes humains sont laissés de côté. Jason Clarke apporte son charisme à Malcolm, Gary Oldman l'ambigüité nécessaire à Dreyfus, et Kirk Acevedo la répulsion. Chaque personnage trouve un reflet dans le camp adverse, à tel point que le miroir finit par renvoyer l'image d'une humanité aux contours contondants, notamment dans ses réminiscences historiques (les premiers temps du Nouveau-Monde). Le défi est largement relevé, imposant La Planète des Singes comme l'un des reboots les plus passionnants à regarder. Une belle performance narrative, une grande prouesse technique, et une superbe réinterprétation du classique de Pierre Boulle.