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Michel
45 abonnés
29 critiques
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5,0
Publiée le 30 juillet 2014
Bonsoir à tous ! je viens de sortir de l'avant première de La Planète Des Singes : L’Affrontement, et bien j'ai eu ce que j'attendez! pas déçu du tout, mise à part que le film ne prenais pas tout l'écran mais c'est pas le plus important !
spoiler: Pour ce qui est de KOBA, je suis vraiment choqué :o je ne pensé pas qu'il aurais tiré sur César et pris le contrôle des autre singes
Ouf. J'avais vraiment adoré le premier opus et le fait que la suite allait être réalisé par un autre m e faisait peur. Heureusement, Matt Reeves est bon. Un très bon même. D'abord le film est vraiment très bien filmé. J'dirais même que j'ai rarement vu un film aussi maîtrisé à ce niveau. En plus de cela, le film prend plein de grosses prises de risque pour blockbuster (très peu de dialogues, se concentrer plus sur les singes que sur les humains). Au niveau des personnages, je les ai trouvés tous assez réussis, surtout les singes. Les acteurs quant à eux sont tous très bon également, surtout celui qui joue Cesar (j'ai oublié son nom). Pour la musique, j'ai tout simplement adoré, elle me faisait pensé à celle de Super 8 (normale c'est le même compositeur). Pour les défauts, je dirais juste un manque de rythme dans la première partie et quelques incohérences vers la fin. Sinon, c'est un très bon film !
Un vrai chef d'œuvre! On trouve de tout dans ce 2ème opus de La Planète des Singes: de l'action, de magnifiques paysages, des effets spéciaux, qui nous font oublier que ce n'est qu'une fiction, mais aussi une sacré dose de sentiments... C'est bluffant comment l'âme de César perce l'écran... Ne soyez pas étonnés si quelques larmes d'affection coulent...
Allez les gars on va voir ce nouveau "La Planète des singes" en avant première! Trente minutes après le début du film je regrettais déjà avoir accepté. Film plat, lent, sans cohérence aucune. Le pire c'est qu'on ne peut pas en vouloir aux acteurs. Malgré un Gary Oldman très moyen, Andy Serkis campe parfaitement César, Jason Clarke ne dérange pas. La réalisation n'est pas à un seul moment exceptionnelle, souvent les choix de Matt Reeves sont incompréhensibles. Mais le pire c'est le scénario, d'une simplicité abusive et pourtant si mal appliqué! Je ne trouve rien à dire de bon à ce sujet là et dès l'heure de film je m’entraînais déjà à critiquer ardemment le scénariste. Surprise: Ils sont quatre. Quatre pour une merde pareille je n'en reviens toujours pas, et je cherche encore à savoir s'il faut que j'en rie ou que j'en pleure. Car deux de ces tocards écrivent le prochain "Jurassic World" qui était jusqu'alors en panne d'inspiration niveau scénario. Une question m'est alors venue: as t'on le droit de massacrer aussi sereinement une franchise vieille de 46 ans? Mais où va le cinéma? Je sais bien qu'au minimum vous triplerez votre mise sur ce film Mesdames et Messieurs d'Hollywood, mais le respect est il déjà si loin? Mes applaudissements ironiques à la fin du film, suivis par une dizaine de personnes, elles sérieuses, m'ont fortement indiqué que je n'étais en rien la cible de cette "oeuvre cinématographique" là et donnent raison aux destructeurs d'un art qui s'éloigne de plus en plus de ce qu'il était.
Comment confronter les hommes et les singes au 21ème siècle ? C'est une question à laquelle La Planète des Singes : Les Origines tente de répondre avec prudence en passant à coté des questions raciales pour analyser (de manière malheureusement assez faiblarde) les dangers émanant de la science tout en abordant le rapport entre un homme et une intelligence finalement assez artificielle qu'est celle de César, un chimpanzé qui petit à petit va découvrir la face sombre de l'espèce humaine. Faire un reboot de cette célèbre saga n'était pas une idée très concluante malgré son ambition assez casse gueule. Mais dès l'annonce des premiers résultats au box office (54 millions de dollars en un week end) et les critiques très optimistes le studio lance la suite. Rupert Wyatt considérant le projet comme étant trop long à achever (la sortie devait être prévue pour Mars 2014) il fait place à Matt Reeves à l'époque auréolé du succès de Cloverfield, ou plutôt la version found foutage de Godzilla, à l'époque il vient de mettre en scène Laisse Moi Entrer (avec Kodi Smit-McFee lui même présent dans l'Affrontement). Le réalisateur vient d'avoir un enfant et fait directement un lien avec César "Comme lui mon fils était un petit animal. Il ne lui manquait que la parole" dit il à Première. Il compte donc apporter sa personnalité au personnage de César en exploitant la période ou il commence à maitriser la parole (ou plutôt la langue anglaise bien sure) mais en plus de ça Reeves donne également l'aperçu du fondement d'une civilisation. Nous nous retrouvons donc une dizaine d'années après les événements Des Origines, la Terre est revenue à l'âge de Pierre, le personnage de James Franco est probablement mort victime donc de sa propre invention. César le singe nous regarde dès le premier plan du film, un regard colérique et amer plein de haine, plus la caméra s'éloigne de son visage plus nous commençons à voir une sorte d'armée dans son dos, une armée de singes qui n'attend que le signale, dès qu'il sera donné la chasse sera ouverte, pendant ces quelques secondes impossible de nous décoler des ces yeux effrayants, nous sommes à genoux devant César, hypnotisé. Mais bien évidement une petite colonie humaine ne vit qu'à plusieurs dizaines de kilomètres de leur empire, dès que l'un de ces humains déboule sur leur territoire pour demander à reprendre une source d'énergie, la cohabitation est remise en question entre la guerre ou un pacte de paix.
Mais inutile de le cacher, malgré ce pitch déjà alléchant nous attendons ce film avec impatience pour une autre raison : Andy Serkis alias le promoteur infatigable de la performance capture dont il est le plus grand ambassadeur. Cette méthode très technique consiste à enregistrer des mouvements grâce à des capteurs disposés sur une combinaison moulante grise enfilée par les acteurs et de les interpréter par ordinateur pour donner une tout autre morphologie à l'être filmé. C'est par exemple le procédé qui a été utilisé pour tourner Avatar, L'Etrange Noël de Scrooge, pour encore La Planète des Singes : Les Origines et cette suite. Andy Serkis porte donc tout les enjeux du film sur ses épaules, tant technologique qu'au niveau de la dramaturgie et rien à dire le résultat est un prodige dans son contexte. Les effets spéciaux sont d'un vivant et d'un réalisme pas croyable presque au delà du réel. Le film est un prodige technique quand on sait également qu'il a été tourné en plein aire (mis à part quelque prises évidement) des forets de Vancouver à La Nouvelle Orléans ou plus de 250 figurants se sont réunis en manteau sous 30°C. On en est arrivé à un tel degré de détail que l'on se demande comment vont ressembler les blockbuster du futur quand les effets spéciaux de celui ci seront considérés comme vieux et kitsch.
Le film pourrait presque se passer dans un contexte politique ou une société devra faire un choix quant à ce qu'elle va bien pouvoir faire de l'autre, chacune à son avantage, les hommes ont les armes, les singes leur instinct animal et leur solidarité. Matt Reeves maitrise le tout avec une justesse inouï n'ayant d'égal que le charisme de César. Il ne laisse rien au hasard allant du spectaculaire au contemplatif et en invitant à une réflexion sur la condition humaine et animal comme même … Les Origines n'avait réussi à le faire certainement car Reeves prend le temps nécessaire de doser les ingrédients. Tous ont leur différent, des émotions contradictoires mais ils sont tous réuni par leur instinct de survie et l'envie de sauver leur espèce quelque soit le final ce qui n'en fait pas un film à héros conventionnel mais bien un film à enjeux.
Le film offre également une vraie proposition dans le domaine des blockbuster Hollywoodien habituels, ainsi l'humour lourd auxquels les producteurs nous ont habitué disparait pour laisser place à une ambiance très réaliste voir quasi apocalyptique ou la crise et la faim on prit le dessus. Soulignons également les passages intimistes souvent très émouvants, notamment la fin à la fois sombre et émouvante regorgeant de sens par rapport à ce que le film nous a transmit jusque là. On pourrai presque parler d'un péplum shooté à la banane, résumant un langage à assimiler, une bataille à mener, une place à conquérir le tout incarner par le personnage de Jason Clark un individu parmi les "bons" cherchant sa place dans un monde ou tout à changer. Autre chose de particulièrement intéressant et proposé par le film de manière directe est de voir les enjeux pour les singes ce qui finalement n'est absolument pas anodin, ces derniers vivent dans une société démocratique (évidement) sans aucune classe sociale, il est possible d'y voir une métaphore sur notre propre mode de vie et la société tel que l'espèce humaine l'a bâtit. Il est également assez intéressant de les voir parler le langage des signes comme César l'a apprit dans le premier opus et de petit à petit articuler avec difficulté des mots.
Bilan : Malgré de nombreuse faiblesses dans le scénario (clichés malvenus, méchant pas convaincant mais aux intentions compréhensives entre autre) nous tenons enfin un blockbuster digne du vrai Hollywood ! Divertissant, intéressant, captivant en plus de nous offrir une grande proposition de cinéma en terme de technologie. Après pour n'avoir jamais rêvé de voir des singes tirer avec des fusils à cheval il faut vraiment être un primate lambda.
Dawn of the Planet of the Apes est incontestablement une oeuvre réussie et audacieux malgré la prévisibilité de ses péripéties. Doté d'une technique irréprochable avec des singes numériques absolument bluffants; le film de Matt Reeves porte en outre une intelligence remarquable dans sa manière d'aborder son sujet et ses enjeux. Une réussite totale.
Après "Cloverfield" et "Laisse-moi entrer", Matt Reeves montre à nouveau qu'il est un excellent faiseur. Il signe une suite réussie à l'épisode de Rupert Wyatt. Ses personnages sont suffisamment nuancés pour être attachants et éviter de trop sombrer dans le manichéisme.
Initié en 2011 par La Planète Des Singes, Les Origines, la relecture du célèbre livre de Pierre Boulle se poursuit en cette fin juillet 2014 avec un second épisode qui va nous rapprocher encore plus des événements du roman et du film culte qui en avait été adapté. On va enfin savoir comment la race humaine a pu être quasiment exterminée au profit de singes à l'intelligence développée.
Dix ans après les événements de La Planète Des Singes, Les Origines, les singes mené par César se sont installés dans la forêt aux abords de San Francisco où ils vivent paisiblement. Pendant ce laps de temps les humains se sont fait de plus en rares, exterminés par le virus de la grippe simienne et les émeutes qui ont suivies jusqu'au jour où un petit groupe rentre dans le territoire des singes pour tenter de remettre en route un barrage. Pour le bien de l'humanité les deux races décident de s'entendre mais cela n'est pas au goût de tous les singes qui se souviennent des expériences dont ils ont étés victimes. Il en faudrait peu pour que ce soit la guerre.
Fini les surprises, après la tentative pas vraiment à la hauteur confié à Tim Burton ce nouveau reboot de la saga préfère reprendre les événements dans leur fil chronologique. Au lieu de découvrir sur le tard que c'est notre planète qui a été colonisée par les Singes, les scénaristes Rick Jaffa et Amanda Silver ont choisi de nous expliquer étape par étape comment cela a bien pu arriver. Pour ce nouvel opus, ils se voient épauler par Mark Bomback, scénariste du remake de Total Recall et du dernier Wolverine, qui a mis la dernière touche à cette histoire.
Du nouveau aussi à la réalisation puisque Matt Reeves, réalisateur de Cloverfield et Laisse-Moi Entrer remplace Rupert Wyatt. Un changement visiblement très bénéfique car ce second épisode est en tout point bien plus réussi. Alors que le premier volet se traînait dans des origines bien loin de ce qu’on espérait voir dans un film appelé La Planète Des Singes nous sommes désormais vraiment au cœur de l’intrigue qui ont conduit les hommes à leur perte.
Vu que certainement quasiment aucun spectateur n’avait du prêter attention à la propagation du virus qui était expliquée durant le générique de fin de La Planète Des Singes, Les Origines, Matt Reeves a décidé de commencer le film quasiment avec la même scène. Par la suite on plonge dans le camp créé par César donnant aux singes le rôle principal de ce second volet. Toute l’intrigue du film repose sur l’opposition entre César le pacifiste qui veut faire confiance aux Hommes et Koba,martyrisé en laboratoire, qui n’a pas oublié et veut à tout prix se venger. Tout en images de synthèse, ces singes sont pour autant incroyablement crédibles au point d’en oublier qu’ils ne sont pas réels.
Ce résultat on le doit principalement à Andy Serkis qui a développé sa propre société de capture de mouvements suite à ses nombreuses expériences : Gollum, King Kong, le Capitaine Haddock est maintenant César. D’incroyables progrès ont étés fait en la matière au point de ne plus avoir besoin de vrais singes dans le film. De plus alors qu’avant ce procédé nécessitait de travailler dans des studios spécialisés, ils peuvent maintenant être réalisé en plein air au milieu des décors et des autres acteurs facilitant ainsi l’immersion. Ces singes éclipsent tellement les autres acteurs qu’aucun nom de stars ne vient orner l’affiche du film.
Pourtant il y en a bien quelques unes, si James Franco n’a pas rempilé on suit désormais une équipe de survivants mené par Jason Clarke, la révélation de Zero Dark Thirty. La plus grande star du film étant tout de même Gary Oldman, chef du camp de survivants de San Francisco qui est près à prendre les armes si il le faut pour sauver l’humanité. L’actrice Keri Russell est quasiment la seule touche féminine du casting dans un rôle très secondaire. Le jeune Kodi Smit-McPhee,que Matt Reeves avait diriger dans Laisse-Moi Entrer, joue ici le fils de Jason Clarke.
Enfin un vrai coup de neuf à la franchise avec ce nouvel épisode très moderne qui profite pleinement des plus impressionnants progrès en matière d’effets spéciaux. Un blockbuster intelligent qui sait gérer efficacement un scénario brillant et des batailles mémorables. La Planète Des Singes, L’Affrontement va certainement donner un bon coup de vieux aux films d’origine. On se demande bien ce que nous réserve Matt Reeves pour le troisième volet déjà en préparation que l'on a en tout cas vraiment hâte de découvrir.
Sans être un chef d’œuvre d'originalité, il faut avouer, que cette nouvelle mouture de la planète des singes, a le mérite de la cohérence, du réalisme et de la crédibilité. Ce chapitre second parait parfois comme un simple trait d'union, entre deux épisodes qui nous semblent plus importants, connaissant déjà la destinée des deux espèces, il est néanmoins fondamental, pour la trame générale. Réalisation limpide, bon choix de casting, message universel sur la peur de la différence et l'altérité. Une belle série, humble et puissante. Une réussite.
Une suite réussie, même si le résultat est légèrement en dessous du premier volet. Les singes sont extrêmement convaincants, César toujours aussi touchant, et les scènes d'affrontement dantesques. Plus on avance, et plus on se rapproche du support d'origine. Le film est cependant un peu plus bourrin que son prédécesseur, avec ses effets numériques plus présents. Impatient de connaître la suite!!
La planete des singes 2, Réaliser par Matt Reeves (Réalisateur du très bon Cloverfield et de Laisse-moi entrer).Le premier opus m'avais émerveiller, il était génialissime et j'attender avec impatience ce deuxième volet... Jusqu’à que je voye que James Franco soit pas dans le casting, puis que l'histoire se passer 10 ans après... J'aurais voulu voir comment l’infection se propager puis comment les singes survivent, et donc j'étais pas si impatient de voir le film par peur qu'il me déplaise mais.. surprise ! Il est ÉNORME !Pas parfait mais très très bon.Tout d'abord le scénario est très bon... un peut simple oui et surtout trop prévisible... beaucoup trop.Mais on oublie cela grâce au reste du film, surtout la partie des singes, elle est juste parfaite !Dans le premier film, les personnage principaux était les humains, James Franco etc.. Dans celui là c'est les singes et pas les humains. C'est même Andy Serkis (César) l'acteur principal.On ce concentre intégralement au singes, leurs vie, leurs problème, leurs comportement, leurs jour à jour...Et c'est un vrai régal !On s'attache vraiment aux singes dès le début, et bien plus que les personnages humain.Et bien sur, si on parle des singes on parle d'Andy Serkis évidemment, avec un César qui est spectaculaire, intense, attachant et terrifiant en même temps.A quant un vrai rôle important pour Andy sans le motion capture ?Bref, la qualité du réalisme des singes est juste BLUFFANT.Par contre les humains.. On arrive pas vraiment à s'attacher à eux, surtout de Gary Oldman... C'est sans doute parce que c'est un film pour les singes (pas comme le premier qui était plus penser sur les expérimentations qui font le humains etc).En plus le film est tellement fait pour mettre en avant les singes, que le vrai méchant c'est pas Gary Oldman mais le singe Koba (qui est d'ailleurs parfait comme méchant).En plus de sa le film porte une bonne réflexion, avec un César qui essaye de prendre les bonnes chose de l'humain (le partage, l'aide entre tous etc) et pas les mauvaises chose (la vengeance, la rancœur, etc) et qu'en faite ils sont pareil... Enfin, la réalisation est assez bonne, avec un rythme impeccable, les plans sombre, les scènes sont d'une intensité rare (comme la scène où les singes aide les humains dans le barrage, qui est amusant, beau, sympa.. mais en même temps si intense qu'on à peur pour se qu'il pourrait se passer..).Le message vient des singes, le méchant est un singe, le gentils est un singe les acteurs principaux sont des singes, on suit la vie des singes plus que des humains... Sa oui c'est la planète des singes !J'avais peur du scénario.. Mais j'ai eu tort ! Vivement le troisième !
Fan des premiers planète des singes, ce film bizarrement en est assez éloigné. Tout d'abord les singes sont d'un réalisme surprenant. La gestuelle, les mimiques, les attitudes sont bluffants. Le réalisateur réalise une prouesse en alternant action, moment d'humanité, haine, amour ... L'histoire se construit doucement tout en nous faisant comprendre que l'affrontement final est inévitable. Un grand moment du cinéma. A voir, A Revoir et A analyser. vivement le 3 !
10 ans après les événements du premier film, la population humaine diminue et les Singes sont de plus en plus soudés. Rien qu'en lisant ce pitch, c'est un film prometteur ET C'EST LE CAS. Non seulement, il est "bigger & better" que son prédécesseur, mais c'est pour moi le meilleur volet de la trilogie. Les scènes d'attaque sont prenantes, la musique de Michael Giacchino est une des meilleures bande-sons que j'ai entendues et les effets spéciaux sont mieux faits. Les acteurs, humains et "singes", jouent super bien et on a vraiment pitié pour eux. Ce qui est intéressant aussi, c’est de faire les parallèles entre les Singes et les Humains : chacun est la version de l’autre.
Cette suite de reboot est mon volet préféré et reste très impressionnant. La morale peut ainsi être la suivante : "au départ, les humains peuplaient la Terre tout en éliminant les autres espèces animales. Maintenant c'est l'inverse"
J'avais beaucoup apprécié le précédent film La planète des singes : les origines, succès critique et public. Comme souvent, on se posait quelques questions quant à une suite, même si elle était inévitable. Au final, elle est tout aussi réussie. La mise en scène de Matt Reeves est toute aussi solide et rythmée que celle de Rupert Wyatt. Le scénario laisse toujours autant à réfléchir sur...
Aaaaaah j'ai adoré. Bon, mon film préféré est "La planète des singes" de 1968, j'aime les grands singes et suis fasciné par la SF, les voyages dans le temps etc... Bref, finalement cette saga fantastique reflète parfaitement toutes mes adorations. Les 30 premières minutes sont époustouflantes de tension et d'immersion. La forêt abritant les singes dans un univers de genre tribal (bijoux, lances, maquillage etc...), une ville dévastée et envahie par la nature, cette juxtaposition de grands singes traînant dans des lieux qu'on "connaît", la multitudes de clins d'oeil à la saga originale qui a tout mis en place, "Un singe ne doit pas tuer un singe", Yeux bleus rappelle le beaux yeux de Charlton Heston, les singes à cheval arme à la main, des scènes font vraiment penser à la fois à La conquête de la planète des singes et La bataille de la planète des singes, les musiques parfois tellement proche des sonorités du volet originel de 1968 avec des percussions métalliques et en bois très caractéristiques. La chasse au hommes mis en prison dans des cages à gros barreaux en fer ou encore l'orang-outan qui s'appelle Maurice, comme Maurice Evans, l'acteur incarnant le Dr Zaïus dans la première quinqualogie. Une intelligence dans le déroulement, les effets spéciaux juste parfaits, une bonne suite du volet précédent et une ouverture pour le prochain en 2016. AAAAAAARRRRRG, ça va être trèèèès long.