Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Luc H.
25 abonnés
457 critiques
Suivre son activité
4,5
Publiée le 20 juin 2013
J'ai adoré ce court-métrage (qui est passé juste avant un film dans un cinéma), je félicite le réalisateur. Si vous le tapez sur YouTube, vous le trouverez en entier, ou allez sur le site officiel. Voila
Un petit coup de cœur niveau court-métrage d'animation, The Maker bénéficie d'une ambiance assez originale, qui m'a un peu rappelé celle du film 'Numéro 9'. C'est de l'animation pas forcément joyeuse, avec des décors ternes et morbides, mais ça reste mignon. Le personnage principal est touchant, et le film est sublimé par une musique qui accompagne parfaitement le récit. L'animation quant à elle est impressionnante et très bien maitrisée. La technique du stop-motion semble ne pas avoir de secrets pour le réalisateur Christopher Kezelos. J'émets simplement des réserves concernant la fin, que j'ai trouvé un peu décevante. Et puis l'utilisation d'images de synthèses sur la fin m'a un peu sorti de l'ambiance de base. Disons que ces effets spéciaux ne sont pas forcément jolis et contrastent fort avec l'animation qui régit le reste du film. Mais ça reste une très bonne surprise, en espérant que le réalisateur aura d'autres projets de ce genre!
Un court métrage exceptionnel, d'une grande beauté esthétique, qui navigue quelque part entre les mythes de Pygmalion et d'Orphée. Un film méta-artistique qui interroge la notion de création avec la délicatesse du stop-motion.
L'affiche de The Maker m'a interpelé, elle représente une sorte de lapin regardant la caméra avec un intérêt poli. Mais plus que son attitude, c'est son design qui frappe : la petite veste, les quatre dents dépassant de sa bouche et les ouïes de violons gravées sur son front. Cela promettait un court-métrage inventif. Et c'est exactement ce qu'est cette réalisation de Christopher Kezelos ! J'aime beaucoup l'environnement où se déroule l'action, l'éclairage chaleureux de ce petit atelier, qui sent bon le bois ciré et qui est rempli d'outils et de babioles... Le tout bénéficie du charme de l'animation, cette dernière étant impeccable. Le soucis du détail est vraiment présent du début à la fin, en particulier lorsqu'on se rend compte que l'image du lapin se reflète dans les yeux de sa partenaire ! C'est super bien fichu. La musique, quant à elle, ne fait pas qu'accompagner l'ensemble, elle joue un rôle beaucoup plus important : elle sert à ancrer dans le spectateur l'empressement du personnage principal (d'ailleurs un lapin blanc qui lutte contre le temps, ça ne vous rappelle rien ?). Et puis, ce passage de musique extradiégétique à musique intradiégétique est vraiment magnifique, cela emporte la fin dans une envolée lyrique du plus bel effet. Mon seul regret est que ce soit très court (4 minutes si l'on enlève le générique) et très linéaire, mais en même temps cela fait entièrement partie du propos de l’œuvre, qui fait passer pas mal de choses en un laps de temps très court, il faut l'avouer.