Pour être franche, j'attendais mieux de ce thriller, desservi par deux acteurs que j'apprécie. Mais il y a tant d'invraisemblances, que j'ai souvent souri devant tant de légèreté. L'ex-junkie braqueur se réinsère après un accident cardiaque, ( pourquoi ce look de clochard, ses amis aussi défoncés que lui ont l'air clean, détail, me direz-vous, c'est pour ensuite mieux montrer son complet changement, sans doute ). Il devient ouvrier, et va refaire sa vie avec une bourgeoise classe. A ma connaissance, les gens se mélangent peu quand la classe sociale s'en mêle, mais admettons. De plus, je croyais que la maison était celle de sa copine, ah non, c'est la sienne, les ouvriers sont donc bien payés en Australie. Détail, encore. Dominic Purcell joue les psychopathes, je n'y ai pas cru une seconde, les deux acteurs ont échangé leur répertoire habituel, mais pourquoi pas ? Ce que je reproche le plus à ce film, c'est sa grande prévisibilité, sans même parler de la fin mièvre et hollywoodienne. Et la réplique qui tue: le copain lui parlant du psychopathe: " il ne craint personne, pas même Dieu ". Il est vrai que Dieu est ce qu'il y a de plus effrayant dans ce monde, les Américains sont vraiment des gens à part. Sinon, on ne s'ennuie pas, le film ne tient pas ses promesses, mais il peut divertir un moment.