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videoman29
244 abonnés
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3,5
Publiée le 14 janvier 2021
« La maison rouge » est un thriller sombre, à la limite du fantastique, sorti en 1946 sous la direction du grand cinéaste Delmer Daves (« La flèche brisée », « 3h10 pour Yuma »)... on ne peut donc pas dire que cette vieille bobine, que tout le monde croyait perdue, soit de toute première fraîcheur. Pourtant, grâce à un nettoyage de qualité, la photographie en noir et blanc se fait une intéressante cure de jouvence et reste agréable à regarder malgré son grand âge. Côté scénario, l'histoire fonctionne plutôt bien et réserve son lot de suspense et de mystère... au moins dans la première partie. En effet, la fin reste tout de même assez prévisible et gâche un peu la bonne impression générale que laisse ce film méconnu. Pour autant, les amateurs de curiosités cinématographiques « vintage » seront conquis par cette œuvre éminemment sympathique... à condition d'en trouver une copie, bien sûr !
Un film de Delmer Daves (1947) avec Edward G. Robinson. Un polar campagnard qui commence assez bien, puis qui patauge pas mal et qui finit en eau de boudin. Il faut dire que le scénario essaie de compenser sa pauvreté en mélangeant tout, l'angoisse psychologique, "le secret du bois maudit", et les romances adolescentes (assez peu convaincantes). Delmer Daves a réussi à poser un climat angoissant mais n'a pas su tenir la distance. Edward G. Robinson joue très bien mais c'est bien le seul. Ça se regarde quand même mais c'est bien mineur tout ça !
Je me sens d'autant plus à l'aise pour dire que ce film est totalement raté que j'aime beaucoup Delmer Daves, pas seulement ses westerns mais presque tous ceux que j'ai pu voir (il en a fait une trentaine). La maison rouge est l'exemple même que chaque réalisateur à ses limites; Daves en fin de carrière a laissé voir sa vraie nature: le sentimentalisme. Il y est d'ailleurs si bon qu'il a indisposé des milliers de spectateurs masculins s’interdisant de tomber dans ce qui est pour eux un travers indigne. La '' maison rouge'' est tout ce que Daves n'aime pas et cela se voit du début à la fin. Rien n'est défendable, le scénario est une élucubration, la mise en scène lourde, les décors encombrent l’écran, les acteurs secondaires sont insignifiants, E.G. Robinson n'a jamais été aussi mauvais, la bande son ridicule. Seule petite satisfaction: découvrir Julie London à 20 ans, c'est vraiment très peu. L'histoire en plus est mal racontée, elle piétine la plupart du temps car elle n'a en vérité rien à dire. Enfin, les rapports amoureux qui auraient pu apporter un peu de fraicheurs sont massacrés. Quant au côté ‘’Psychanalyse’’ c’est faire du Kafka dans sa culotte. Sept ans plus tard, Freud aurait quitté la salle.
Doté d’une ambiance bien mystérieuse (la fameuse maison rouge serait devenu maudite, tout comme la forêt environnante) et grâce à le très bonne tenue de son casting (mention spécial pour l’impeccable Edward G. Robinson), "The Red House" est un thriller de Delmer Daves qui à défaut de marquer considérablement les esprits à tout de même le mérite de bien nous divertir et de nous tenir en haleine du début à la fin. Malheureusement, cette fin est un brin décevant, car étant tout de même assez prévisible.
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3,0
Publiée le 20 mai 2012
Rèalisè en 1946 (mais sorti en 1947), ce thriller mèconnu de Delmer Daves n'est pas mal du tout. "The Red House" devrait offrir aux amateurs du genre leurs frissons pour la semaine car le grand Edward G. Robinson est comme à l'habitude remarquable dans un rôle inhabituel puisque ce dernier campe un infirme dont l'esprit vacille sous l'atroce secret de la maison rouge (d'où le titre en français). Avec dans les seconds plans, Judith Anderson, actrice diablement impressionnante dans le rôle de la soeur à Robinson, qui a partagè son fardeau mental! Quand cette dernière a des accès de folie, il ne vaut mieux pas être dans les parages! Cousu de fil blanc par un Daves inspirè, c'est un bon classique à (re)dècouvrir...
Une curiosité pas totalement réussie mais incontestablement très intéressante qu'est "La Maison rouge". Une ferme isolée prise dans le souffle continu et fort du vent, voilà une très bonne idée de départ. Dommage qu'elle n'ait pas été exploité jusqu'au bout. Le gros point faible est en fait, sans mauvais jeu de mots, le manque de souffle de la réalisation de Delmer Daves ce qui a pour conséquence que le temps passe parfois un peu trop lentement. Mais le cinéaste arrive par intermittence à créer un climat angoissant mais peut-être cela est dû plus à la qualité et l'originalité du scénario et à celle de l'interprétation, en particulier bien sûr celle magistrale d'Edward G. Robinson. Une qualité que l'on peut mettre tout de même à l'actif du metteur en scène, la Nature est ici superbement filmée. Ce thriller (fantastique ?) mérite en tous les cas qu'on s'y arrête.
C'est mélodramatique, freudien et aussi puritain en diable. En cela bien américain : on a droit aussi à la belle garce et au mauvais garçon. Il y a je pense aussi quelque chose des soeurs Bronté dans ce film... La réalisation n'a rien d'exceptionnelle mais c'est suffisamment dense et bien fait pour tenir jusqu'au bout (séquence finale un peu tarte tout de même). Une curiosité intéressante.
je suis d'accord avec lacritique de mon predecesseur le tout est honnete malgré un sujet difficile a maitriser l'atmosphere angoissante du film nous tient jusqu'au bout
Le thème de la psychanalyse est un sujet plus que "casse-gueule" au cinéma, ce n'est pas un scoop. La Maison Rouge ne permet pas vraiment de rompre avec la règle, mais a au moins le mérite de nous révéler certains éléments assez rapidement, permettant ainsi de rendre le récit toujours assez crédible, et surtout clair. Dommage alors que Daves, bien que sa mise en scène n'aie rien de malhonnête, à créer une atmosphère inquiétante, pour ne pas dire traumatisante. Les acteurs sont eux passables, bien que les jeunes comédiens aient un coté fadasse un peu gênant. Edward G. Robinson lui cabotine un peu, mais il le fait avec talent et ne sombre donc jamais dans le ridicule. Bref, un essai pas totalement réussi, mais au final plutot correct, l'ensemble n'étant de plus jamais ennuyeux. Honnête.