Du Mexique en passant par l’Autriche et l’Italie, James Bond va réussir à infiltrer une réunion ultra-secrète et découvre par la même occasion, l’existence de la redoutable organisation terroriste qui se fait appeler "SPECTRE". Au même moment à Londres, l’arrivée de C ne se fera pas sans heurtes et pour cause, ce dernier va remettre en cause le programme « double-zéro » en décidant purement et simplement d’y mettre un terme.
Après avoir réalisé Skyfall (2012), Sam Mendes récidive pour la seconde fois consécutive aux manettes d’un James Bond et nous offre ici un film à grand spectacle et ça commence sur les chapeaux de roues, avec une scène d’ouverture doublé d’un plan-séquence au Mexique pendant “Dia de Muertos” ("La Fête des Morts"), entre l’effondrement d’un immeuble et une cascade en hélicoptère, le film a le mérite de nous mettre dans l’ambiance en un rien de temps. S’ensuivra par la suite, une impressionnante poursuite enneigée dans les montagnes autrichienne, une course-poursuite automobile dans les rues italiennes avant d’aller faire une halte dans le désert marocain (tourné à Gara Medouar, on se retrouve face à une impressionnante reconstitution numérique du repaire de Blofeld, censé être situé dans le cratère d’une météorite).
Spectre (2015) peut se targuer d’être l’un des James Bond les plus cher de l’Histoire de la franchise (245M$), à en voir les innombrables effets pratiques et numériques, sans parler de l’explosion
(celle de l’installation de SPECTRE, nécessitant près de 8 mille litres de carburant et une trentaine de kg d’explosif, d’où son apparition dans le Guinness Book pour la plus grande explosion du cinéma).
A la distribution, Daniel Craig est toujours de la partie, avec à ses côtés, la sympathique (mais pas mémorable) Léa Seydoux, Christoph Waltz égale à lui-même (combien de fois à t-il interprété ce genre de psychopathe ?), alors certes, il est toujours aussi brillant, mais on a sans cesse l’impression de voir et revoir toujours la même partition. Sans oublier l’armoire normande Dave Bautista et (pour une raison qui m’échappe) Monica Bellucci dans une apparition de 5min montre en main.
Un 24ème opus tel qu’on l’espérait, suffisamment spectaculaire, divertissant et porté par une belle brochette d’acteurs, pour que l’on n’ait pas le temps de s’ennuyer.
► http://bit.ly/CinephileNostalGeek ★ http://twitter.com/B_Renger ◄