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    007 Spectre
    Note moyenne
    3,6
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    1 705 critiques spectateurs

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    bolt
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    120 abonnés 808 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 12 novembre 2015
    Classique et calibré, SPECTRE ne surprend jamais et s'avère bourré de scènes inutiles. Bref un film décevant qui ne prend aucun risque.
    Sheogh
    Sheogh

    27 abonnés 74 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 11 novembre 2015
    La fabuleuse séquence d'ouverture nous met en appétit, malheureusement, la suite a un goût de réchauffé.
    On retrouve les ingrédients habituels de la saga servis avec peu d'originalité.
    La rencontre de James et de son némésis aurait mérité bien mieux.
    Chris46
    Chris46

    514 abonnés 978 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 mai 2019
    " Spectre " 24ème volet de la saga culte " 007 James Bond " .

    Pour sa nouvelle mission James Bond ( Daniel Craig ) va tenter de retrouver et d’arrêter le membre ( Christoph Waltz ) d'une mystérieuse organisation criminelle nommer SPECTRE ...

    Bon que vaut ce 24ème épisode de la saga culte " 007 James Bond " sortie 3 ans après l'énorme carton de " Skyfall " . Ben ma fois il est pas mal . Il est certe pas dénuer de défauts mais sa reste un bon divertissement dans l’ensemble . Le scénario est assez classique mais efficace . Disons que le scénario n'a rien de franchement originale et reste assez classique par rapport aux autres volet de la saga . James Bond va tenter d'arrêter un des chefs du SPECTRE , bref sa sent le déjà vu . Sa manque un peu de surprise , le déroulement est assez classique et un peu prévisble mais le film est efficace . Le scénario a par contre été malin en réussissant à lier les 4 films avec Daniel Craig et à former un tout . Dans cette opus James Bond va donc tenter de retrouver et d’arrêter un des chefs du SPECTRE ce qui va l’embarquer dans une nouvelle aventure remplit d’action , d’aventure , de suspense , de rebondissements et d’humour . Les scènes d'actions sont fun et spectaculaire

    spoiler: ( course poursuite en voiture à Rome , course poursuite en avion dans les montagnes d' Autriche , combat dans un train ...)

    avec nottament une superbe scène d'ouverture

    spoiler: en hélicoptère à Mexico

    . Tout les ingredients pour passer un bon moment . Dommage que la deuxième partie du film soit un peu moins fun que la première . C'est un peu plus longuet et moins jouissif avec nottament la séquence finale qui m'a un peu déçu .

    spoiler: Je m'attendait a un affrontement un peu plus spectaculaire entre Blofeld et James Bond

    Si on est fan de la saga on retrouve enfin tout les ingrédients d'un bon James Bond à l’ancienne ( gunbarell au début du film , musique phare de James Bond bien plus présente , action fun et spectaculaire avec son lot de course poursuite en voiture et de cascades en tout genre , belle voiture , gadget , humour , belles filles , action se déroulant aux 4 coins du monde ... ) . Et je doit dire que sa fait vraiment plaisir de retrouver tout ses ingrédients d'un bon vieux " James Bond " à l’ancienne qui manquait un peu dans les 3 précédents opus ( " Casino Royale " , " Quantum Of Solcace " et " Skyfall " ) . Les films étaient bien mais il manquait quelques éléments pour en faire un vrai film " James Bond " même si " Skyfall " commençait à remettre en place ses éléments . Et c'est cela qui à un peu diviser le public à sa sortie . Les fans de la première heure ont été plutôt content de retrouver tout les ingredients qui ont fait le sel de cette saga pendant de mombreuses années et ceux qui ont adorer le reboot de la franchise depuis " Casino Royale " qui avait casser un peu les codes de la franchise avec un coté un peu plus serieux , plus réaliste et moins extravagant ont été assez déçu de voir que la saga faisait un retour en arrière dans le coté " James Bond " fun à l’ancienne .
    Le film contient de nombreux clins d’oeils sympathique aux anciens films de la saga ce qui devraient ravir les fans de la première heure

    spoiler: ( la scène du train qui rappelle la scène du train de " Bons baisers de Russie " ou de " L’espion qui m’aimait " , la Clinique ou travail Lea Seydoux en plein coeur des montagne qui rappelle la clinique de Blofeld situer dans les montagnes Suisse dans " Au service secret de sa majesté " , le cratère ou est situer le repère de Christoph Waltz qui rappelle le cratère ou est situer le repère du SPECTRE dans " On ne vit que deux fois � , la scène de l’hélicoptère qui n'est pas s'en rappeller celle de " Rien que pour vos yeux " ... )

    Daniel Craig est toujour aussi bon dans son rôle de James Bond . Il sera confronter à un nouveau méchant incarner par l’acteur Christoph Waltz le membre d'une mystérieuse organisation criminelle nommer SPECTRE qu'il tente de retrouver et d'arrêter . Christoph Waltz est plutôt bon dans le rôle du méchant même si il est moins charismatique et mémorable que Silva le méchant de " Skyfall " par exemple . Dommage qu'on ne le voit pas énormément . Autant il est assez crédible en membre lambda du SPECTRE autant il est pas très credible et charismatique quand

    spoiler: il se révèle être Blofeld le chef suprême du SPECTRE ( il tient franchement pas la comparaison avec ceux qui ont incarner Blofeld dans les opus precedents comme Donald Pleasence par exemple )

    Enfin bon sa fait quand même plaisir de revoir

    spoiler: le personnnage de Blofeld qui n'était plus apparu dans la saga depuis la scène d'intro de " Rien que pour vos yeux " en 1981 le 12e volet de la saga il y a presque 35 ans ou il apparaissait furtivement


    . J'ai dailleurs bien aimer qu'on nous montre

    spoiler: comment il avait obtenu sa célèbre cicatrice à l’oeil


    James Bond va avoir a ses cotés pendant sa mission de nouvelle James Bond Girls incarner par Monica Belluci et Lea Seydoux . Bon Monica Bellucci fait une apparition éclair on la voit 10 minutes à tout casser c'est un peu décevant . Heureusement que la charmante Lea Seydoux est beaucoup plus présente . Le film nous fait voyager pour notre plus grand plaisir aux 4 coins du globes grâce aux mombreuses escales de James Bond durant sa mission . Entre la fête des Morts de Mexico ( superbement reconstituer grâce à de bons décors et costumes ) en passant par les montagne d'Autriche ou les paysages sont superbe le dépaysement est clairement assurer . Le générique d’ouverture est bien foutu avec un beau graphisme et une bonne chanson de Sam Smith qui colle bien a l'esprit " James Bond " . Elle est certe un peu en dessous des dernières chansons de " James Bond " ( chanson de " Casino Royale " , " Quantum Of Solace " et la cultissime chanson de " Skyfall " signer Adèle ) mais elle reste efficace . La réalisation de Sam Mendes est efficace même si c'est un peu moins grandiose que pour " Skyfall " ou ils nous avaient fait des plans magnifique . La c'est un peu moins mémorable même si ils nous offrent quand même de beaux plans de Mexico pendant la fête des morts ou des beaux plans des montagnes en Autriche .

    Pour résumer ce 24e volet de la saga culte " 007 James Bond " est un bon cru qui n'est certe pas le meilleur à cause de quelques défauts mais qui reste très divertissant et qui a surtout eu le malheur de passer juste après le très bon " Skyfall " et la comparaison fait très mal . En tous cas le public à répondu présent car le film à été comme son prédécesseur un très gros succès en salle ( près de 5 millions d'entrées ) rentrant directement dans le top 5 des plus gros succès de la franchise .
    PowerKing - Les Chroniques du Cinéphile
    PowerKing - Les Chroniques du Cinéphile

    352 abonnés 1 372 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 11 septembre 2016
    L’effondrement du MI6 fait monter l’effervescence chez les dernières entités encore debout. Les conflits ont évolués à des années lumière de la période guerre froide, désormais à base de nanotechnologie et de chantage au sommet. Pourtant, l’existence du SPECTRE au sein de la saga ne date pas d’hier. Voici la deuxième réalisation signée Sam Mendes. Spectre, 24ème opus en lice, suit la continuité directe de ses prédécesseurs. Le fil conducteur est d’ailleurs bien tracé depuis Casino Royal. On retrouvera les mêmes qualités que dans Skyfall, à la différence près que la perfection s’égard ici dans des longueurs inutiles. Bien que d’un point de vu scénaristique, il n’y a rien à jeter. Inutile n’est donc pas le mot qui convient, cependant on constate une baisse flagrante de régime dans la gestion de l’action. L’esthétisme époustouflant et le génie photographique ne font pas tout, bien que ces deux aspects se suffiraient presque à eux même. Mais il est tout de même difficile de chercher des poux à Sam Mendes. Les personnages qu’il nous livre sont convaincants au possible. Ce qu’il y avait d’insignifiant chez certains, passe au premier plan. Q par exemple, joue désormais un rôle essentiel, non dans l’unique but d’élaborer les gadgets pour 007, il intervient sur le terrain en qualité de génie informatique. M également, Campé par Ralph Fiennes, apporte une touche de mordant patriarcale. Sans oublier Moneypenny, qui ne se contente plus de jouer les gratte-papier, à présent femme de terrain, mais toujours irrésistible auprès de l’agent double 0. Une image plus jeune et dynamique de tout un casting, pour des figures emblématiques devenues poussiéreuses. Il s’agit là d’une réalisation épurée, mais d’une richesse certaine. Bravo Mendes ! 4,5/5
    Black-Night
    Black-Night

    186 abonnés 421 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 décembre 2015
    007 Spectre est un film pas mal. Pour ce 24ème épisode de la célèbre saga de l’agent double zéro sept James Bond, c’est la déception qui règne en maître. L’un des épisodes voir l’épisode le plus long de la saga avec ses 2h30 de métrage au compteur. Et ce n’est pas pour notre plus grand plaisir pour le coup, car même si je ne retiens pas forcément de grosses longueurs, ça reste tout de même longuet malgré tout.
    Un James Bond que je qualifierais de mineur, lent, silencieux et décevant sur pas mal de points et sans aucun doute l’un des moins bons. La barre était sans doute trop haute avec son prédécesseur Skyfall qui lui était génial et laissait à penser à un grand retour flamboyant avec cet opus, ce qui n’est évidemment pas le cas. L’histoire ne nous passionne et ne nous embarque pas plus que cela non plus mais après je ne dis pas que c’est totalement mauvais, car on ne passe pas forcément un si mauvais moment que cela pour autant notamment grâce un final plutôt convaincant, des scènes d’actions très sympa, des courses poursuites que j’ai particulièrement adoré avec une pointe d’humour, même s’il est vrai que dans l’ensemble sur ces points, auparavant y a eu mieux aussi.
    Déçu aussi sur la scène d’introduction qui bien qu’assez belle visuellement et tout de même bien fichue, je n’ai pas été si emballer ni scotcher que ça. J’en arrive également à un autre point noir, le fameux générique d’ouverture qu’on attend toujours de découvrir, qui ici est plutôt sympa, une nouvelle fois original et visuellement assez joli, mais qui est malheureusement pourri par une musique absolument atroce à mon sens, le très mauvais titre Writing’s On The Wall de Sam Smith, après ça reste une question de goût mais ça fait mal surtout par rapport à tous ces excellents génériques de la saga.
    J’enchaîne donc sur la bande son de Thomas Newman, très simpliste et sans thèmes particulier à retenir donc pas mal sans plus. A noter le plaisir de réentendre ce fameux thème au début du film.
    Le réalisateur Sam Mendes maîtrise malgré tout sa caméra et nous offre tout de même une bonne réalisation digne d’un James Bond malgré quelques incohérences visible et risible, du genre d’une scène d’action dans le train, où avant la baston, y avait du monde puis pendant bah y a plus personne.
    Le casting est plutôt alléchant et correct. Bon question de goût personnel mais je n’adhère toujours pas à Daniel Craig qui pour moi n’endosse pas le rôle de Bond à la perfection (rendez-nous Pierce Brosnan) mais ça c’est encore une fois du ressort du goût personnel, car il reste convaincant malgré tout, très bon acteur et m’a fait rire une fois dans ce film. Léa Seydoux bonne mais on a vu mieux, Ralph Fiennes excellent, Naomie Harris très bien, Ben Whishaw excellent, Monica Bellucci excellente et qui aurait mieux fait de prendre la place de Léa Seydoux dans le rôle de la James Bond Girl, David Bautista très bien et mention spéciale à Christoph Waltz excellent dans le rôle du méchant.
    Spectrement décevant mais regardable malgré tout pour ce Bond mineur mais non dénué de qualités tout de même.
    Ma note : 6/10 !
    Chevalier du cinéma
    Chevalier du cinéma

    253 abonnés 338 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 novembre 2015
    Attendu comme l’apothéose de l’ère de Daniel Craig dans le costume de 007 et comme l’un des films les plus incontournables de l’année 2015, Spectre n’est malheureusement pas aussi surprenant et mémorable que l’était Skyfall qui avait su conquérir il y a déjà trois ans le cœur des spectateurs en s’affirmant comme l’un des meilleurs opus de la saga James Bond. Présenté comme une sorte conclusion du reboot amorcé par Casino Royale sorti en 2006, Spectre est donc globalement décevant de par son scénario et par le fait qu’il ne soit pas LE grand James Bond que nous voulions tous. Mais ce 24ème épisode reste tout de même agréable à regarder car c’est James Bond, tout en laissant à ma grande tristesse un sentiment de déception et la vision d’un film inégal. Un message cryptique surgit du passé de James Bond le pousse à se rendre, sans autorisation de ses supérieurs, à Mexico pour une mission très personnelle puis à Rome, où il rencontre Lucia Sciarra, la très belle veuve d’un célèbre criminel, éliminé par Bond lors de sa mission au Mexique. Dès lors, il réussit à infiltrer une réunion secrète lui faisant découvrir l’existence d’une mystérieuse organisation qui se fait appeler Spectre. Pendant ce temps à Londres, Max Denbigh, le nouveau directeur du Centre pour la Sécurité Nationale, remet en cause l’existence même du MI6 ainsi que le programme double zéro dirigé par M. Bond persuade alors Moneypenny et Q de l’aider à localiser une certaine Madeleine Swann, la fille de son vieil ennemi Mr. White, qui pourrait l’aider à en finir avec le Spectre. Mais en s’approchant du cœur de cette terrible organisation criminelle, Bond découvre qu’il existe peut-être un lien, en rapport avec son passé, entre lui et le mystérieux ennemi qu’il traque. Film que j’attendais le plus de l’année 2015 et surtout parce que je suis fan de James Bond depuis mon enfance, Spectre devait donc être une conclusion épique au reboot de la saga avec Daniel Craig dans le rôle de l’agent secret de sa Majesté. Mais le problème, et c’est ce que l’on pouvait redouter depuis le début, c’est que le film déçoive grandement, n’arrive pas à atteindre l’ambition sur laquelle il est bâtit et à ne parvienne pas à surpasser Skyfall. Et, étrangement sans surprise, Spectre est bel et bien décevant et est peut-être le moins bon James Bond de l’ère Daniel Craig, à ma grande tristesse. Attention je ne dis pas qu’il s’agit d’un des plus mauvais épisodes de la saga, non, car Spectre possède des qualités qu’il faut souligner et il reste un Bond relativement solide malgré des défauts qui paraissent assez déconcertants, surtout quand le film arrive après Casino Royale, Quantum of Solace et Skyfall. Le film partait pourtant si bien, dans notre imaginaire d’abord puisque jamais l’ère Craig n’a connu de sans faute, sauf peut-être avec Quantum of Solace pour certain mais personnellement je le trouve très bon, et surtout parce que ce 24ème James Bond se nomme Spectre, une référence directe à son plus grand ennemi, et que forcément le film se devait d’être une pure réussite scénaristique en tant que conclusion au fil rouge que nous suivons depuis Casino Royale, à savoir l’exploration plus profonde de la psychologie du personnage de Bond et surtout la découverte de son mystérieux passé amorcé brillamment avec Skyfall. Les trailers sont arrivés et l’espoir d’un chef-d’œuvre ultime s’est installé dans nos esprits : sombre, explosif, ambitieux, allant au cœur du passé de Bond, Spectre semblait être le James Bond que nous voulions tous. Mais une fois les premières critiques arrivées, j’avoue avoir été un peu refroidi, le film est contre toute attente, mais sans surprise au final, montré comme un épisode décevant, et surtout beaucoup moins bien réussit que Skyfall. Beaucoup ont reproché ce retour à un James Bond plus classique avec des codes très marqués comme un grand méchant voulant entre autre dominer le monde, des gadgets plus irréalistes, l’humour assez « mooresque » je trouve, une histoire plus classique,… mais moi je trouve cette idée excellente car depuis Casino Royale, l’ère Craig a réussi à se démarquer des autres films en cassant ces codes justement, en innovant et en s’encrant dans la réalité afin de s’éloigner du style classique qui a fait le succès de la série. Et donc Spectre apparaît dans sa forme comme l’épisode le plus « bondien » de l’ère Craig mais il reste tout de même très moderne dans son sujet lié à la surveillance mondiale et possède une ambiance assez sombre comme l’était le fabuleux Skyfall. Car en effet, ce qui pose en partie problème à Spectre c’est d’arriver juste après Skyfall qui en 2012 à exploser tous les records. Accompagné d’élogieuses critiques aussi bien de la presse que par les spectateurs, plaçant ainsi cette 23ème aventure de 007 dans le haut du top des meilleurs opus de la saga, Skyfall est rapidement devenu très populaire, passant le milliard de dollars de recettes dans le monde, devenant donc le plus gros succès de le saga, et remporta de nombreux prix dont l’Oscar de la Meilleure chanson récompensant ainsi la chanteuse Adèle. Mais surtout, ce qui faisait la totale réussite de Skyfall c’était son approche plus ténébreuse et psychologique de son scénario, un film moins bondien et plus moderne, plus surprenant, bref totalement inédit dans son approche de traiter le personnage et l’univers qui l’entoure. Et donc forcément Spectre se devait de poursuivre sur cette voie en surpassant cet épisode vraiment fascinant et en étant encore plus ambitieux. Alors, quoi de mieux comme ambition qu’un retour aux sources bondiènnes de la grande époque Sean Connery et Roger Moore avec en prime l’organisation du S.P.E.C.T.R.E. comme grand ennemi de James Bond, le tout dans un film dans la même noirceur et exploration de passé que Skyfall ? Sur le papier c’est le James Bond parfait, le chef-d’œuvre ultime de la saga et du reboot que constitue cette période Daniel Craig dans la peau de 007. Mais Spectre, qui possède pourtant des éléments de ce parfait James Bond imaginaire, n’est pas cette œuvre ultime et restera un opus inégal partagé entre sa volonté d’être à l’ancienne et ambitieux mais est anéanti en quelque sorte par un certain relâchement des têtes pensantes du film à savoir le réalisateur, les scénaristes et les producteurs. Spectre avait en effet tout pour être réussit car les producteurs Michael G. Wilson et Barbara Broccoli avaient réussi à convaincre Sam Mendes de revenir à la mise en scène après son travail de génie sur Skyfall. Le metteur en scène, au départ réticent à l’idée de se relancer dans un tournage long et difficile d’une telle production puisqu’on parle de l’épisode le plus cher de la saga entre 245 et 300 millions de dollars de budget, est donc finalement revenu pour conclure son chapitre et sa vision de James Bond au sein de la saga. Ce fut à la fois une bonne et une mauvaise idée. Bonne idée d’abord car Sam Mendes est un excellent réalisateur et depuis Skyfall il s’est révélé capable de shooter des scènes d’action impressionnantes et très stylisées. De plus, le réalisateur semble accorder beaucoup d’importance à la psychologie et au passé de Bond et s’est donc au départ entouré du scénariste John Logan pour raconter ce 24ème James Bond. En faisant ceci Mendes a écarté les scénaristes Neal Purvis et Robert Wade, pourtant à leur poste depuis 1999 avec Le Monde ne suffit pas. Mais le scénario de Mendes et Logan ne convainc malheureusement pas la production (on parle d’un méchant féminin, de Tanner en traitre, du Spectre, de trafic de diamants, de plutonium,… bref trop complexe), et les scénaristes historiques de la saga Neal Purvis et Robert Wade sont rappelés pour réécrire le script tout en gardant de nombreuses idées de l’original de Logan. Déjà au niveau même de la rédaction du scénario le film partait mal, en partie à cause de Sam Mendes qui rempilait ainsi derrière la caméra et qui écartait Purvis et Wade. Tout le monde était heureux et optimiste à l’idée de revoir un Bond tourné par Mendes, car on se souvient parfaitement du brio de sa mise en scène dans Skyfall accompagné de la magnifique photographie de Roger Deakins : la première scène de Javier Bardem en plan séquence dément, la scène d’ouverture à Istanbul, la poursuite dans le métro londonien, le final explosif et dark en Ecosse,… Les trailers de Spectre nous préparaient eux-aussi à des scènes d’action plus que démentes, tournées en prises de vue réelles et en décors naturels, en claire du Bond pur à 100% en termes de scènes d’action. Mais au final, et nous en arrivons au fait qu’il ne fallait peut-être pas réengager Mendes à la réalisation, les scènes d’action de Spectre sont incroyablement molles ! Hormis une scène d’ouverture d’anthologie à Mexico pendant la Fête des Morts avec un plan séquence démentiel et incroyablement immersif, les scènes d’action du film sont très lentes pour un James Bond et le film paraît alors beaucoup plus lent que Skyfall qui lui ne possédait pas énormément d’action en terme de nombre de scène d’action mais gardait un rythme constant et de la tension jusqu’à la fin. Spectre, lui, manque donc cruellement de rythme et Sam Mendes semble livrer le minimum syndical dans une mise en scène moins bien inspirée. La poursuite en voiture à Rome est sur le papier ambitieuse, à l’écran elle déçoit où il n’y a pas vraiment de dynamisme, la scène d’action en Autriche avec l’avion par exemple c’est la même chose, la scène d’action au Maroc dans la base du Spectre est bâclée et ce par une explosion certes titanesque et la plus grosse jamais faite dans le Septième Art mais bizarrement elle ne passe pas du tout, ça explose trop vite comme si on voulait vite passer à autre chose ou simplement nous dire « regardez ce qu’on peut faire avec 300 millions de dollars ! », et enfin le final dans Londres, sans spoiler, n’est pas des plus palpitants que j’ai vu dans la saga 007. En 2015, James Bond aurait pu scotcher tout le monde sur son siège avec des scènes d’action explosives tournées en prise de vue réelle, mais finalement nous retiendrons plutôt Mad Max : Fury Road ou Mission : Impossible - Rogue Nation, beaucoup plus dynamiques et mouvementés dans leurs scènes d’action. Après bien sûr il y a des choses à sauver dans la mise en scène de Sam Mendes avec, comme je l’ai dit plus haut, l’incroyable scène d’introduction mais aussi la scène de la réunion du Spectre à Rome, magnifiquement éclairé et très intéressante à regarder ou encore le violent et physique combat entre Bond et Mr. Hinx dans le train qui rappelle celui de Bons Baisers de Russie entre Sean Connery et Robert Shaw. De plus, même si le rythme n’est pas ce à quoi nous nous attendions, Spectre se regarde très bien et on a envie d’aller jusqu’au bout, mais il n’est pas aidé par une durée assez longue (2h30 quand même) et un scénario assez inégal. Et j’en arrive à l’autre gros point faible de ce 24ème épisode de l’agent 007 : l’histoire. Là où elle était le point culminant de la réussite de Casino Royale et Skyfall, l’histoire de Spectre est à la fois sympathique mais décevante. Après une première partie de qualité (Mexico, Londres, Rome, début de l’Autriche), le film, comme le disent de nombreuses critiques, est très décevant dans sa seconde partie. Finalement l’histoire nous apparaît, certes plus classique mais c’est en même temps une volonté de retrouver l’ambiance des James Bond à l’ancienne, mais dans sa globalité elle manque de mordant et de fil conducteur prenant. Quel est l’objectif de Bond ? Tuer le méchant point barre. C’est une chasse tout simplement. Dans Casino Royale il se passait énormément de choses (la mission à Madagascar, Bond en mode incontrôlable car tout jeune double zéro, les intrigues aux Bahamas, la poursuite dans l’aéroport de Miami, la longue partie de poker avec de nombreuses péripéties, l’histoire d’amour avec Vesper, la scène de torture mythique, Venise, la fin,…) et le scénario était dense, riche en rebondissements et en sous-intrigues qui s’emboitaient magnifiquement pour n’en former qu’une seule. Dans Spectre, le scénario est trop « simple » si je puis dire, trop linéaire, pas assez captivant à cause du manque de rythme, l’organisation criminelle du Spectre est peu approfondie, elle ne nous apparaît même pas comme tentaculaire et machiavélique, les motivations du méchants sont assez floues mais apportent une réflexion sur notre ère où nous sommes saturés de numérique en tout genre, le lien personnel entre le méchant et James Bond est lui aussi décevant car il n’apporte rien de plus à l’histoire spoiler: (et avouez que c’est un peu gros que son demi-frère se trouve comme par hasard à la tête du Spectre, la plus puissante et dangereuse organisation criminelle existante…)
    , l’histoire familiale de Bond aurait finalement dû être stoppée avec Skyfall et surtout (surtout !) le méchant est raté. Voilà un autre élément qui retiendrait le spectateur en haleine jusqu’au bout : le méchant. Quand arrivera-t-il dans l’histoire ? Que vas-t-il faire ? Quelles sont ses motivations ? Sa personnalité ? Dans Skyfall à chaque fois que Javier Bardem apparaissait on était juste fasciné et totalement pris dans le film grâce à son interprétation magistrale ! Il a bluffé le monde entier. La barre était haute (trop ?) pour que le méchant de Spectre se hisse au-dessus de la prestation de Javier Bardem ou même de Mads Mikkelsen qui jouait le Chiffre, lui aussi fascinant. Surtout que le film devait logiquement mettre en scène le numéro 1 du Spectre et montrer que les ennemis que Bond a affrontés depuis Casino Royale étaient tous membre de l’organisation, sans doute l’un des éléments scénaristiques les plus intéressants du film qui permet de connecter parfaitement Spectre aux autres opus avec Daniel Craig. Et donc le méchant du film est ici interprété par l’excellent acteur autrichien Christoph Waltz, qui, lorsqu’il a été choisi pour incarner l’ennemi de Bond pour ce 24ème film, a mis tout le monde d’accord. Beaucoup avait été sceptique sur l’annonce de Javier Bardem en bad guy de Skyfall mais au final il a mis une claque à tout le monde, et avec Spectre c’est totalement l’inverse ! La présence de Christoph Waltz en tant que méchant avait rassuré les fans qui s’attendaient à l’ultime méchant de l’ère Craig puisqu’il joue Franz Oberhauser, leader du Spectre. Et puis contre toute attente, l’acteur passe complètement à côté de son méchant bondien. Peu présent à l’écran, pas machiavélique du tout, trop clame, pas assez « fou », Christoph Waltz semble peu intéressé par son personnage, Franz Oberhauser est logiquement le pire méchant de l’ère Daniel Craig, même Mathieu Amalric est plus convainquant dans son rôle de Dominic Greene dans Quantum of Solace. C’est pour dire la déception. Et surtout quand on voit le personnage que Waltz incarne il y a de quoi être déçu… vraiment. Finalement, Christoph Waltz restera Hans Landa pour toujours, à savoir son incarnation la plus démente d’un méchant au cinéma dans Inglourious Basterds de Quentin Tarantino pour lequel il reçut le Prix d’Interprétation Masculine au Festival de Cannes et l’Oscar du Meilleur acteur dans un second-rôle. Et donc sans transition, passons au casting car même si ce n’est pas l’élément qui fera la force principale d’un film (c’est bien évidemment le scénario), pour un James Bond, les acteurs sont essentiels. Nous retrouvons donc pour la quatrième fois dans le costume de 007 notre cher Daniel Craig qui est toujours aussi excellent, charismatique et classe dans le personnage de Bond qu’il s’est définitivement approprié (bonne chance pour lui succéder) et qui pour une des premières fois de sa période balancent énormément de vannes et de punchlines bien senties. D’où cette volonté de retrouver l’ambiance des Bond à l’ancienne, quitte à oublier un peu l’ambiance générale établie depuis Casino Royale, un peu dommage. Son duo avec Q, Ben Whishaw très bien, fonctionne parfaitement bien ainsi qu’avec Ralph Fiennes en M et Naomie Harris en Moneypenny, de retour dans leur personnage installé depuis Skyfall. Ensuite les James Bond Girls, une des traditions intemporelles de la franchise, et dans Spectre nous avons d’abord la Bond Girl la plus âgée de la saga, une James Bond Lady en fait, puisqu’il s’agit de Monica Bellucci, âgée de 51 ans, qui tombe dans les bras de James Bond … pour cinq minutes de film. Et oui, la célèbre actrice italienne a une apparition digne d’un caméo de Stan Lee dans un Marvel ! Je plaisante un peu mais pour un James Bond c’est un peu ça, et finalement on se rend compte que Monica Bellucci ne sert pas à grand-chose à part ajouter un nom célèbre sur l’affiche et une source de motivation pour le public italien pour aller voir Spectre. Si ça avait été une autre actrice ça n’aurait dérangé personne ! Et ensuite la deuxième Bond Girl de Spectre est cocorico une Française ! Il s’agit en effet de la séduisante Léa Seydoux qui succède ainsi à Claudine Auger, Carole Bouquet, Sophie Marceau, Eva Green et Bérénice Marlohe. Et bonne nouvelle, suite à un certain nombre de critiques négatives sur sa prestation, j’ai trouvé la performance de Léa Seydoux de qualité, juste avec ce qu’il faut de séduction et de beauté, et très élégante lors de la scène du train dans sa magnifique robe de soirée. Alors certes Eva Green avait atteint le sommet de la parfaite Bond Girl mais Léa Seydoux s’en sort très bien, et son duo avec Daniel Craig fonctionne assez bien. Après côté méchant et bien comme on a pu le voir ce n’est pas un grand cru, Christoph Waltz est très décevant en méchant suprême et Dave Bautista qui joue l’homme de main Mr. Hinx, s’en sort assez bien de son côté, une sorte d’hommage au Requin de L’Espion qui m’aimait et Moonraker qui ne parle jamais sauf une fois pour ne rien dire, mais possède une présence physique imposante, c’est un personnage violent (mon dieu la scène à la Oberyn Martell pendant la réunion du Spectre), c’est le retour de l’homme de main implacable et pot de colle de la saga qui poursuit sans relâche Bond aux quatre coin du monde. Et avant de conclure, je ferais juste un petit focus sur la traditionnelle chanson qui accompagne le générique de début. Il s’agit du titre « Writing’s on the Wall » interprété par Sam Smith, et cette chanson qui a subi de violente critique au moment où elle a été dévoilée, s’est tout de suite imposée pour moi comme l’une des meilleures de la saga car très mélancolique, très belle et beaucoup plus calme que certaine, bondiènne en fait. Bien sûr elle n’atteint pas le chef-d’œuvre « Skyfall » d’Adèle cependant je la trouve superbe ! Mais bizarrement la chanson est meilleure quand on l’écoute hors film car sous le générique, très beau mais moins percutant que celui de Skyfall, la chanson de Sam Smith passe beaucoup moins bien et paraît moins agréable aux oreilles. Donc il vaut mieux l’écouter seule, sans le générique, sans regarder le film, pour vraiment l’apprécier et laisser sa propre imagination faire le générique et l’ambiance de ce qu’aurait peut-être pu être Spectre s’il n’avait pas eu tous ses défauts que nous avons pu analyser. Mais voilà, le film que nous attendions tous avec une immense impatience est arrivé dans les salles, il a malheureusement déçu sur de nombreux points mais reste tout de même un James Bond solide qui ne coule jamais dans les profondeurs du ratage bondien total, qu’on a déjà pu atteindre avec Les Diamants sont Eternels ou Meurs un autre Jour par exemple, et Spectre ne sera sans doute pas l’épisode de la saga le plus mémorable mais il a tout de même le mérite de rester divertissant jusqu’au bout malgré un cruel manque de rythme, un scénario moins dense et prenant et un méchant très décevant. Notre agent secret préféré a déçu oui, mais rassurez-vous, James Bond reviendra, comme toujours.
    Alain D.
    Alain D.

    589 abonnés 3 282 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 février 2016
    Un bon film d’espionnage réalisé par Sam Mendes (American Beauty en 2000, Les Sentiers de la perdition en 2002, Skyfall en 2012…). Le scénario comporte les ingrédients habituels de la Saga 007 : action, cascades, poursuites, humour, séduction, rebondissements, effets spéciaux… Ce film à très gros budget a obtenu un Golden Globes 2016 pour … La meilleure chanson. Encore une fois, Sam Mendes nous délivre une mise en scène efficace et bien rythmée ; nous voyageons en Angleterre, au Maroc, et en Autriche sur une BOF de qualité. Le casting est brillant avec un Daniel Craig toujours aussi efficace, bien entouré par Christoph Waltz et Léa Seydoux un peu effacée.
    Le pitch : Suite à une mission perso au Mexique, 007 est mis à pied du MI6. James possède heureusement des amis dans la place qui vont l’aider à accomplir la mission confiée par Moneypenny.
    Marceau G.
    Marceau G.

    389 abonnés 365 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 novembre 2015
    Avant de commencer la critique du dernier "James Bond", j'aimerais parler un peu des tragiques événements qui ont frappé Paris ce vendredi 13 novembre, soit avant-hier. Car plus qu'un besoin de se confier, c'est un devoir - de citoyen - de parler. Je voudrais tout d'abord apporter mon soutien aux proches des victimes de ces attaques infâmes et aux blessés rescapés. Comme tout le monde, je suis resté anéanti devant cet affront inqualifiable que j'ai découvert dans des circonstances banales mais significatives. Alors que je regardais tranquillement chez moi le match France-Allemagne, j'entend, comme les 80 000 spectateurs du Stade de France et les millions de téléspectateurs quelques énormes détonations, n'y prêtant, comme tous, que sommairement attention, étant captivé par la partie. C'est en fin de match que les spectateurs présents à Saint Denis et les habitants provinciaux ont pris connaissance de la vague d'attentats qui avait secoué Paris. Une vague d'attentats d'autant plus atroce et insupportable qu'elle fait écho à celle de janvier dernier, soit il y a dix mois. Cette violence barbare et inimaginable, la France n'en a pas le monopole, il faut le dire. Elle éclate toutes les semaines à travers le monde, que ce soit au Nigéria, en Irak, en Afghanistan, au Kenya, au Cameroun, au Pakistan, en Syrie, où la situation est des plus difficiles ; bref, la liste est sans fin ! Ce qui m'amène à parler de l'attentat de Beyrouth ayant eu lieu un jour avant celui de Paris, et ayant causé au moins 44 morts. Il faut parler de cet attentat, au même titre que celui de Paris, au même titre que celui d'Ankara le mois dernier, et au même titre que tous ceux qui surviennent partout dans le monde. Enfin, j'aimerais inciter les gens à ne pas se réfugier dans la haine, à ne pas faire d'amalgame, à prendre conscience dans la réflexion, à se documenter et à parler, à faire son deuil et continuer à vivre, autrement, les ordures qui nous ont attaqué auront gagné. C'est là que la culture intervient, qu'elle est utile. Il faut continuer à s'évader, à aller au ciné, au théâtre, au musée, à des concerts... Il faut vivre. Ceci était peut-être hors-sujet, n'avait peut-être rien à voir avec le cinéma, et la sortie du dernier "James Bond", mais c'était indispensable, parce qu'on ne peut, parce que je ne peux rester indifférent face à ce qui s'est passé ! "Spectre" maintenant. Le nouveau film dédié à l'agent 007 envoie du lourd, mais déçoit. Dans ce film, James Bond devient plus humain et en même temps plus héroïque que dans "Skyfall". Il dézingue à tout va, emballe par-ci par-là, cours sur tous les toits et ne picole presque pas ! En fait, "Spectre" est un pur condensé de la saga, il y a tout : une belle James Bond Girl, un grand méchant (mais pas par sa taille), des belles voitures (DB5, DB10...), des cascades de folies et un homme de main musclé. Malheureusement, c'est trop. Ou du moins, le scénario ne réussit pas à rendre le tout homogène et surtout original. Car, si il n'y a rien à reprocher à la mise en scène de Sam Mendes, le script est quant à lui assez mince. Le teaser laissait pourtant présager un mystère planant et consistant... Le fait est qu'en 2 heures et demi de film, le long-métrage ne réussit pas à mettre grand chose sous la dent du spectateur en matière de nouveautés et de révélations. Car si on aime voir du classique (femmes, voitures, gadgets...) en matant un "James Bond", on espère toujours que le dernier sorti révélera son lot d'anecdotes et de gourmandises qui lui sont propres. Or, ici, mis à part l'aspect formel, on ne voit rien de vraiment nouveau... Le scénario est peu profond, certains personnages annoncés comme importants sont anecdotiques : la Lucia Sciarra de Monica Bellucci, avec tout le respect que je lui dois, ne sert qu'à figurer au panthéon des conquêtes de Bond, car si cette partie du film avait au moins un réel lien avec l'histoire, ou qu'elle présenterait des caractéristiques formelles intéressantes, ça irait, mais là juste non quoi ! Il se dégage également du dernier "007" une nette impression de marketing, le long-métrage étant rempli de placements de produits (voitures, habillements, montres, technologie ou encore boissons) tellement nombreux et ostensibles qu'on croirait regarder parfois un spot publicitaire de plus de deux heures (!), mais aussi une impression de "too much", due aux énormes moyens déployés (promotion et budget) et du manque de pragmatisme de certaines scènes. Vous me direz, le placement de produit n'a rien de nouveau dans la franchise, c'est aussi le jeu, et tant que les "James Bond" restent bon(d)s, je ne trouverai rien à redire. Vous me direz aussi, le pragmatisme est l'ennemi d'un vrai "James Bond", et les moyens déployés ici sont quand même remarquables... "Spectre" reste malgré tout bien interprété (un Daniel Craig en forme, une Léa Seydoux rayonnante mais peu importante, et un Christoph Waltz bon mais trop peu charnu) et à couper le souffle visuellement, ce qui n'est pas négligeable finalement.
    elbandito
    elbandito

    344 abonnés 964 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 novembre 2015
    Digne héritier de Sean Connery, Daniel Craig apporte à chaque nouveau film profondeur, humanité et une certaine autodérision à son personnage de James Bond, agent secret impitoyable mais torturé, tel qu’imaginé par son auteur Ian Fleming. Spectre est donc le lien entre les trois précédents 007 et tous les ingrédients sont habilement réunis par Sam Mendes, piochant allègrement des idées dans la mythologie bondienne, pour remettre au goût du jour une histoire de contrôle et manipulation des services secrets du monde entier. Au final, un grand moment de cinéma doté d'une introduction spectaculaire, un plan-séquence techniquement époustouflant au cœur de Mexico, lors de la Fête des Morts, la course poursuite nocturne feutrée à Rome entre l’Aston Martin DB10 et la Jaguar C-X75, la relation ambiguë entre 007 et le personnage énigmatique campé par Christoph Waltz, numéro 1 de l’organisation SPECTRE, sans compter sur les seconds rôles plus ou moins bons, Monica Bellucci hors du coup, Léa Seydoux un rien potiche certes, mais efficace lorsque la situation l'exige, et l'homme de main indestructible Hinx, qui est excellent sans pour autant prononcer le moindre mot. Les fans retrouveront avec plaisir de nombreux clins d’œil aux anciens James Bond et la fin inhabituelle laisse entrevoir un nouvel opus directement lié à Spectre.
    Soundtrack F
    Soundtrack F

    33 abonnés 50 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 novembre 2015
    Plus impressionnant que Skyfall, plus violent ! Spectre est le meilleur James Bond de la saga. Le liens avec les anciens 007 est très bien établi. Plus spectaculaire, une réussite totale !
    Alexarod
    Alexarod

    282 abonnés 1 867 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 décembre 2020
    La franchise étant assez inégale je ne savais pas à quoi m’attendre. En effet, si Casino Royale a dynamité les codes et dépoussiéré le genre en le revisitant façon Jason Bourne, Quantum of Solace était mou, tandis que Skyfall avait le mérite d’explorer le passé et de faire avancer l’intrigue, alors là vers quoi le réalisateur allait s’orienter ?
    Tout simplement il met un point final à la série, comme Nolan avec Batman Rises, on voit la tête du complot qui gérait tout ça. Bon ça me parait un peu tiré par les cheveux mais pourquoi pas, les grandes organisations qui dirigent le monde ça marche toujours. Par contre il y a 2 soucis : d’abord le méchant, nul, raté, sans charisme, Waltz ça paraissait alléchant mais là… Pas d’épaisseur, pas bien joué, un Elliott Carver (Demain ne meurt jamais) de meilleure facture, sans plus, et une motivation pour ses méfaits juste… euh risible, ridicule, déb.ile, capillotractée, incohérente, grotesque, absurde, aberrante… non toutes les mentions sont valables. Franchement le coup du spoiler: je suis jaloux de mon petit frère alors je vais dominer le monde et le faire souffrir en montant une organisation gérant même les gouvernements et des attentats internationaux
    non désolé mais ça peut pas passer, pour le coup les scénaristes auraient pu se creuser un tantinet. En plus, ce côté point final va gêner le dernier Bond de Daniel Craig car relancer l’intérêt pour une seule production me semble hasardeux.
    L’autre problème c’est qu’à force de faire du Bourne, du spectaculaire et tout, on perd en réalisme, comme dans la saga susnommée. Bond était pas censé spoiler: perdre ses sens avant d’avoiner tout le monde ? Au passage il devrait avoir des trous dans la tête, ça se voit et ça saigne, non pas là.
    D’ailleurs niveau réalisme on en revient, comme dans Sexcrimes, à l’enchaînement des situations. C’est tout bonnement impossible de prévoir les actions et réactions de tant d’acteurs dans la pièce que monte Waltz. Là ça parait même banal, n’importe quoi, tout comme le fait de récupérer autant d’argent pour toutes ses organisations et constructions.
    Bon à part ça tout n’est pas nul, loin de là : la scène du début est canon, comme Monica Bellucci même si on la voit peu et qu’on ne pige pas trop l’utilité de son rôle (oui je sais, une JBG de plus, c’est normal, faut du glamour), l’histoire reste pas mal, la trame pas complètement usée, l’action est là mais à force on ne la remarque plus guère, la musique est bien dans le ton, comme le rythme (endiablé) malgré plusieurs longueurs vraiment inutiles, les dialogues sont moyens et l’humour régresse un peu. Niveau acting c’est compliqué. Si Waltz n’a pas un super rôle il semble le savoir vu qu’il joue avec retenue, pas de mégalomanie, c’est assez plat, adjectif qui peut s’appliquer à toutes et tous. Craig a toujours eu ce style, s’il est actif il demeure mou et assez inexpressif, le tas de muscle en somme. Quant à notre « fierté nationale » alias Léa Seydoux je ne vois pas ce qu’elle vient faire ici, son rôle est pitoyable (oui spoiler: se faire enlever comme ça et secourir façon princesse, mais se révolter pour se la jouer féministe mais quand même succomber sans raison à l’autre
    ) bref tout ça et plus encore sans trop montrer d’émotions (enfin plus que Daniel déjà) c’est juste, pas attrayant dirons-nous. Mention spéciale néanmoins pour les décors, trop inhabituel de voir de tels paysages si bien filmés.
    Au final c’est un opus dans la lignée des précédents, qui relie tous les Bond avec Daniel Craig sous des prétextes très limites, sans sortir des codes de la saga. Ça clôt une intrigue sous-jacente qu’on ne sentait pas dans ce genre de reboot de la franchise, ça montre que Quantum of Solace est na.ze car zappé, mais ça essaie d’imposer un renouveau sans s’affranchir complètement du passé, donc ça tombe à plat.
    Avoine M.
    Avoine M.

    60 abonnés 279 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 18 novembre 2015
    Quand, vers la fin, le spectateur se surprend à fredonner la Madeleine de Brel pendant que Bond cavale à la recherche de la sienne ( Léa Seydoux, transparente ), c'est qu'il n'est plus vraiment dans le film. Et comment lui en vouloir tant cette resucée de Docteur No, doublée d'intrigues de couloirs censées booster l'histoire mais ne parvenant qu'à la parasiter, fait de Spectre le pire James Bond de l'ère Craig, Sam Mendes réussissant même à foirer les scènes d'action ( et qui a besoin de la millième poursuite de voitures ?) Seul Daniel Craig a l'air d'y croire et se démène comme il peut pour éviter le naufrage concocté par 6 -six! - scénaristes. Et ce n'est pas Waltz, trop occupé à soigner son sourire en coin, qui l'y aide. Craig ayant annoncé que c'était son dernier Bond, c'est avec sincérité mêlée d'amertume que le spectateur regrettera qu'il rate sa sortie à ce point.
    dug99
    dug99

    34 abonnés 91 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 27 novembre 2015
    Il y a quelque jour, un jour d’automne delicieux et ensoleillé, je me trouve á la terrase d’un bar a cocktails, l’ambiance est bonne, le temps parfait, l’accompagnement feminin de haute volée…Bref un debut de soirée parfait, pour completer cet excellent moment je commande donc mon breuvage fetiche: Un Old fashioned, le temps passe et mon cocktail preferé tarde a venir, c’est bon signe un bon old fashioned demande du temps et de l’amour pour etre parfaitement realisé. Enfin il arrive, il a l’air parfait: le verre est bien glacé, la couleur est bien ambrée signe d’un bourbon de haute qualité, le zeste d’orange est la bien visible, il y a meme une cerise confite au sommet des glacons. En clair j’ai presque une erection rien qu’a l’idée du plaisir que je vais prendre. Enfin je trempe mes lévres. Et la c’est le drame, la tragedie, l'’accident nucléaire, le cocktail est parfaitement degueulasse…
    Et bien Spectre c’est la meme sensation, c’est beau, on l’a attend longtemps mais c’est parfaitement degueux et je pése mes mots. Casino royale m’avait mis une sacré gifle, Quantum of solace n’etait pas grandiose mais c’etait regardable, Skyfall était sympa, Spectre c’est de la daube: Qu’est ce qui s’est passé??? Le scenario est parfaitement débile, le méchant sans charisme (et pourtant j’adore Christophe Waltz), le placement produit manque de style et de classe, Monica Bellucci est sous utilisé (excusez moi mais entre Lea Seydoux et Monica mon choix est vite fait, enfin chacun ses gouts). Tu m’etonne que Daniel n’ait pas envie de remettre le couvert…. Je vais etre dur mais je pense que c’est le film est une terrible DECEPTION.
    tristan stelitano
    tristan stelitano

    60 abonnés 1 126 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 décembre 2015
    L'Après " Skyfall " est tout à fait bien sentit dans cette suite directe des aventures de l'agent secret des Services britanniques. Annoncé comme un film aussi troublant et intense que " Skyfall " , le résultat s'est révélé décevant. Ce quatrième épisode n'est pas le meilleur de la série avec Daniel Craig mais il reste bon.
    " Spectre" nous livre un film d'action qui n'apporte pas beaucoup de fraicheur avec laquelle , l'intensité visuelle et la tension se perdent dans un scenario un peu bancale. La mise en scène est juste correct. Sauf l'introduction qui réussit à nous surprendre durant cinq à six minutes. Un très beau plan séquence. Les scènes de courses poursuites sont prenantes , les scènes de combats à mains nues sont correct mais la confrontation entre James Bond et le Big Boss de Spectre, n'est pas assez marquant et ni impressionnants. La relation entre ces deux personnages n'est jamais poussée plus loin. Elle est presque transparente. La distribution est correct dans l'ensemble. Daniel Craig est toujours très convaincant dans la peau de 007, Léa Seydoux est une bonne actrice et par la suite , Monica Bellucci n'est pas si présente que ça. Vite vue , vite oubliée. Et Christoph Waltz perd un peu de son charme , n'offrant aucunement un méchant digne de ce nom. Son jeu ne vaut pas celui de Javier Bardem . Au vu de toutes ces déceptions , il est toutefois de reconnaitre que la bande son est mémorable. Cette bande son qui introduit bien la mystérieuse organisation fantôme. Sam Mendes réalise son dernier James Bond, ne s'en sort pas cette fois-ci avec les honores, mais nous livre toutefois un bon divertissent. Un bon 007 distrayant.
    Shephard69
    Shephard69

    335 abonnés 2 259 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 12 novembre 2015
    Avec "Avengers, l'ère d'Ultron" et le prochain "Star Wars VII, le réveil de la Force", l'un des films que j'attendais le plus en 2015 et il y a peut-être là une infime déception à cause d'un schéma très proche de "Skyfall" avec lequel la comparaison est inévitable. Malgré cela, un excellent moment au scénario riche, suffisamment manipulateur pour entraîner le spectateur jusqu'au dénouement très réussi. Un excellent traitement des personnages dont l'évolution est vraiment intéressante, des scènes d'action dantesques, parfaitement chorégraphiées, une flopée de références bien visibles aux volets interprétés par Daniel Craig depuis "Casino Royale" jusqu'à "Skyfall" et d'autres clins d'oeil plus subtils à d'anciennes oeuvres de la saga comme "Bons baisers de Russie", une interprétation de haute volée avec personnellement un coup de coeur pour la prestation de David Bautista. Du rythme malgré quelques petites longueurs, une photographie assez belle mais moins marquante que dans l'autre opus de Sam Mendes. Satisfaisant.
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