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    Le temps de l'aventure
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    215 critiques spectateurs

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    defleppard
    defleppard

    375 abonnés 3 364 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 28 août 2013
    Très bobo, Parisien, R.A.T.P, .On y prend un certain plaisir. 2 étoiles.
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    133 abonnés 1 621 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 août 2013
    C’est le temps des copains et de l’aventure… Pas du tout… Condenser sur une journée, la vie d’une femme dans le doute sentimental, qui, à la croisée des chemins, va devoir ou croit pouvoir encore faire des choix de vies radicaux… Là est l’aventure humaine ordinaire rythmée par le tic tac continue du temps qui s’égrène et emporte avec lui le champ des possibles. Cette femme revient sur Paris pour passer un casting avant de rejoindre à nouveau sa troupe à Calais. Son objectif est de caler un moment avec son compagnon, un repas avec sa mère et son casting, mais voilà un coup de foudre dans le train et les minutes de cette journée lui échappent comme le sable entre les doigts.
    Le thème du coup de foudre est classique et archi rebattu par le cinéma. Mais Jérôme Bonnell donne une facture nouvelle au genre, tout en délicatesse et retenu. Avare en dialogue mais généreux en postures et regards, il conte la violence du coup de foudre avec beaucoup de pudeur et de silence. Il dissèque surtout dans tous ces gestes l’itinéraire de la journée de cette femme en proie au doute. Ce portrait de femme est porté par une Emmanuelle Devos au sommet de son art sublimé par la mise en scène de Bonnell. Quelle envie de jouer et quel pouvoir comique chez elle. Prodigieuse comédienne. Sa prestation tranche avec celle d’un Gabriel Byrne aussi expressif qu’une serpillère. De fait, mis à part un échange très juste et très profond dans le lit de la chambre d’hôtel, toutes les scènes où ils ne sont que tous les deux font flop ; dommage pour un film romantique.
    Après, comme tout film d’atmosphère, certains le trouveront hermétique. Mais le va et vient entre la quête du temps qui file comme une étoile et les interrogations profondes sur ses désirs de vie confèrent un charme fou ainsi qu’un romantisme attendrissant à ce film. Un combat permanent entre raison et pulsion : ce n’est pas un peu çà aussi la vie ? Bonnell y ‘ajoute une touche de burlesque à plusieurs reprises qui désamorce pour mieux nous reprendre. Quelques belles scènes très drôles : l’embrassade avec le poteau, la rencontre houleuse entre les deux sœurs, l’échange avec le barman,…
    Après le choix contestable du premier rôle masculin, un second bémol relayé aussi par Ouest France : « Une réserve quand même. L'écriture du cinéaste se suffit à elle-même. Tout comme la prestation des deux interprètes. Alors pourquoi Jérôme Bonnell s'est-il cru obligé d'en rajouter, sur la corde melo, avec les accents violoneux de Vivaldi? ».
    Profond, romantique, et une Emmanuelle Devos fantastique pour un film à voir.
    Du même réalisateur, faut que je prévoir une séance de rattrapage apparemment avec « le chignon d’Olga ».
    Jibse
    Jibse

    2 abonnés 22 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 23 août 2013
    Futile escapade (pléonasme ?) selon le type des Cahiers du cinéma (deux étoiles seulement pour ce film). Grande estime pour les Cahiers (en dépit de certains tropismes américains ou asiatiques). Grâce à eux j’économise beaucoup de temps et d’argent ou je découvre de grands cinéastes. Comme Xavier Beauvois, par exemple, dont le moins bon film a tout de même obtenu un grand prix à Cannes (voyez Nord et N’oublie pas que tu vas mourir, ses chefs-d’œuvre)… et Jérôme Bonnell (J’attends quelqu’un, puis tous ses autres films). Oui, J’attends quelqu’un avait été encensé par beaucoup de critiques, mais ils encensent tout et n’importe quoi, du coup ils sapent toute valeur à leurs jugements (c’est peut-être bon pour l’économie du cinéma, je n’en sais rien, mais ce n’est pas bon pour les cinéphiles). Tandis que les Cahiers… Je n’achète jamais un DVD les yeux fermés si les Cahiers ne lui ont pas mis au moins 3 étoiles, et j’espère que les Cahiers dureront toujours, car sur qui compter sinon eux ? Pardon, il faut ajouter Chronic’Art (mais ce sont souvent les mêmes). A moins que mon idée soit faite sur l’auteur. Ce qui est le cas pour Jérôme Bonnell. J’attendais son film depuis longtemps (La Dame de trèfle, 2008 !). Pas déçu. Elle (Emmanuelle Devos), la quarantaine, doute de son compagnon. Elle est enceinte depuis 7 semaines, mais ne lui a encore rien dit. Elle croise le regard d’un anglais (Gabriel Byrne), la soixantaine, qui se rend aux obsèques d’une amie. Il lui demande la route… Peu importe qu’il s’agisse d’une escapade ou d’un coup de foudre. Faire un film sur un coup de foudre plutôt qu’une escapade, fût-elle futile, quelle importance ? Le titre est mal choisi (a-t-il dérouté le type des Cahiers ?), c’est le temps d’une hésitation, pas celui de l’aventure. Et il faut être un grand cinéaste pour faire un film sur une hésitation. La fin d’un film en est le moment le plus difficile et le plus important. Et là, chapeau Bonnell : des pas précipités pour ne pas rater un train, pour elle qui finalement renonce à l’aventure ; un léger sourire heureux pour lui, quand, voyant ces pas précipités, il découvre son adresse sur l’enveloppe dont elle avait utilisé le verso pour faire son portrait. Les deux acteurs excellents.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 23 août 2013
    Si l'on est patient, attentif, calme... Le ton fini par vous surprendre et finalement par vous séduire... Merci;-))
    Incertitudes
    Incertitudes

    203 abonnés 2 320 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 août 2013
    Le Temps de l'aventure est typiquement le type de film que l'on qualifiera de film d'auteur, intello, bobo, un brin longuet, et, d'une certaine manière, il l'est. Mais si l'on fait un effort pour rentrer dans le film, on se rend compte qu'il est bien plus subtil qu'il en a l'air. Pour tout dire, il me fait penser à Sur la route de Madison toutes proportions gardées. Un homme d'âge mûr, professeur de littérature, tombe amoureux d'une comédienne, future mère de famille. Les premiers regards gênés, les moments où ils tentent de s'apprivoiser sont assez touchants et rappellent les premiers émois de l'adolescence. Puis Alix un peu paumée, il faut bien le dire (à la fin Doug lui demandera : "vous connaissez votre texte ?" Ce à quoi elle lui répondra : "oui, c'est la seule chose que je sais"), se mettra à errer dans les rues de Paris avant de le retrouver lors de funérailles à l'église Sainte-Clothilde. Les deux amoureux vont vivre une après-midi d'amour avant de se poser la question essentielle : peuvent-il rester ensemble ou leur amour est-il mort né ? Étrangement, la fin reste assez ouverte à ce sujet tandis que le film de Clint Eastwood, lui, était assez clair. Le Temps de l'aventure est un film d'une grande délicatesse avec plein de sentiments sincères et comme on a envie de savoir s'ils vont un jour se revoir, c'est que c'est bon signe.
    Jonathan M
    Jonathan M

    130 abonnés 1 528 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 16 août 2013
    Noir et blanc. Le blanc, Emmanuelle Devos, étincelante, elle crève l'écran, nul doute. Pourtant pas fan, je l'admet, je m'incline. Mais le noir, Gabriel Byrne, mou comme un chamallows à la guimauve, qui ne change pas de posture du début à la fin. Ce regard vide, translucide. C'est fou comme il passe à côté du personnage et rend, à lui tout seul, le film ennuyeux à souhaits!
    Arlette et les mécanos
    Arlette et les mécanos

    69 abonnés 560 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 août 2013
    Comme toujours Emmanuelle Devos est remarquable et ici crève l'écran. Ecriture toute en nuances où la complexité des sentiments est parfaitement bien exprimée. Toutefois, ce coup de foudre impossible et sans lendemain a quelque chose de Sur la route de Madison... Bonne mise en scène de Jérôme Bonnell, quelques longueurs cependant. Point négatif: la musique. Ce violon...au secours !!!
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 2 août 2013
    Un film désespérément ennuyeux (qu'on a l'impression d'avoir déjà vu 10 0000 fois) qui étale ses tartines de sentiments et de lieux communs pendant un temps qui semble bien interminable.
    Yves G.
    Yves G.

    1 454 abonnés 3 480 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 juillet 2013
    La bande-annonce du "temps de l'aventure" est le plus grand atout de ce film délicat mais aussi son plus grand handicap.
    Elle résume parfaitement une intrigue simple : un homme et une femme échangent des regards dans un train, s'abordent et s'aiment le temps d'une journée. Elle, c'est Emmanuelle Devos, qui joue à la perfection une actrice un peu paumée, sans carte bleue ni portable,montée à la capitale passer une audition qui tourne à la catastrophe. Lui, c'est Gabriel Byrne, le cheveu poivre et sel, plus British que nature, venu à Paris assister à l'enterrement d'une amie d'enfance.
    Le film déroule sans surprise en 1h45 l'histoire de leur rencontre résumée dans les 2 minutes de la bande-annonce. Les deux amants volent à l'été parisien une journée ensoleillée entre la gare du Nord et Sainte-Clotilde en passant par les quais de Seine et le Marais : lui, loin de sa femme et de ses enfants restés en Angleterre, elle, coupée de son compagnon qu'elle ne réussit pas à joindre. Rien de vulgaire ni de voyeuriste dans cette rencontre filmée avec l'élégance bourgeoise dont ne se départissent jamais les hôtels du 7ème arrondissement, même lorsqu'ils abritent des amours adultères.
    Les chants les plus tristes sont les plus beaux. La scène finale de ce film mélancolique m'a rappelé celle d'"Une brève rencontre" de David Lean qui m'avait ému aux larmes. Le regard triste de Gabriel Byrne, derrière un pilier de la gare du Nord, m'a fendu le cœur.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 11 juillet 2013
    J’aurais aimé l’aimer plus….reste un beau film bien interprété.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 20 juin 2013
    Une parenthèse de la vie qui interpelle le côté sentimental.
    Le film traine un peu en lenteur mais ne laisse pas indifférent.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 16 juin 2013
    Actrice française dans la quarantaine qui habite Paris, adultère avec un anglo-saxon suite à des regards appuyés dans un train, embrouille de l’héroïne avec sa soeur = déjà vu ? Oui et non. Oui car le film ressemble au cinéma nombriliste qui agace tellement et qui tire vers le bas notre cinéma national. Non car les acteurs sont bons, toujours justes et les situations sont assez bien écrites pour que le film se remarque. Quant à la fin avec sa révélation, elle réserve un bon petit suspense qui fait plaisir à voir.
    Septième Sens
    Septième Sens

    84 abonnés 762 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 juin 2013
    Le coup de foudre existe. Vous n'avez cas demander à Emmanuelle Devos et Gabriel Byrne. Concentrée, elle prend le train pour un casting. En larmes, il se déplace pour un enterrement. Un seul regard, réciproque et complice, changera leurs vies à jamais.

    Loin des clichés qu'on peut se faire de ce genre de scénario, Jérôme Bonnell nous place dans une aventure pleine de pudeur, un peu lente et qui peine à débuter. Ce n'est qu'à partir de la seconde partie que le film prend son envol. La tension commence à nous envahir, où chaque minute qui passe est un supplice pour le couple, et pour nous spectateurs. Elle sait qu'elle doit partir, et le réalisateur nous le rappelle bien en nous faisant sentir dans sa narration le temps qui passe (nombreuses pendules, heures du train).

    Alix et cet homme n'ont aucune raison de tomber amoureux l'un de l'autre, et c'est ce qui fait l'intelligence du récit. Afin de ne pas rendre Le temps de l'aventure trop pathétique, le cinéaste réalise des petites touches d'humour grâce à son actrice Emmanuelle Devos, brillante. Mais l'écriture du scénario est ce qui constitue le réel point fort du film. On peut notamment penser à la scène familiale où Alix rend visite à sa soeur (jubilatoire et criante de vérité), ou certains propos aussi justes que touchants : « Ils ont appris à m'aimer, à me haïr et maintenant à m'accepter ».

    L'envie soudaine de tomber amoureux et la présence exceptionnelle de Gabriel Byrne n'empêcheront pas Le temps de l'aventure de nous proposer une fin décevante, qui ne correspond pas à l'enjeu principal du film : l'instant présent. Et Pascal le disait si bien : « Le présent n'est jamais notre fin : le passé et le présent sont nos moyens ; le seul avenir est notre fin. Ainsi nous ne vivons jamais, nous espérons de vivre. »
    jm6455
    jm6455

    5 abonnés 408 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 juin 2013
    La jolie histoire d'un coup de foudre, de l'envie de vivre l'instant présent. Un film porté par une belle écriture , filmé simplement mais de manière très juste et l'interprétation est assez remarquable. On se laisse aisément et agréablement emmener du début à la fin.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 9 juin 2013
    Un temps suspendu a l’écoute de soi. .
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