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Arlette et les mécanos
69 abonnés
560 critiques
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3,5
Publiée le 14 août 2013
Comme toujours Emmanuelle Devos est remarquable et ici crève l'écran. Ecriture toute en nuances où la complexité des sentiments est parfaitement bien exprimée. Toutefois, ce coup de foudre impossible et sans lendemain a quelque chose de Sur la route de Madison... Bonne mise en scène de Jérôme Bonnell, quelques longueurs cependant. Point négatif: la musique. Ce violon...au secours !!!
Je ne sais plus si c'est Hitchcock, Gabin ou Orson Welles qui disait "pour faire un bon film il faut 3 choses : une histoire, une histoire et une histoire". Eh bien l'histoire de "le temps d'aventure" je la cherche encore. Certes Emmanuelle Devos joue bien (encore qu'il ny ait pas de quoi tomber par terre), mais cela ne suffit pas à faire un film. Un specteur a écrit que c'est un court métrage en version longue; je trouve cette définition parfaite ! Je ne comprends pas que la critique encense ce film comme elle le fait. Il faut dire que la critique me paraît manquer souvent d'objectivité lorsqu'il s'agit du cinéma français !...
Une "aventure" à deux niveaux, où celle de l'amour se dispute avec celle où il faut perpétuellement se battre avec le temps et parfois s'en jouer. Dommage que l'introduction prenne la moitié du film pour en venir au fait, surtout avec cette insistance sur l'ennui des transports en commun. Pas non plus très convaincant dans les sentiments alors que le film est basé dessus ; un peu à côté de la plaque.
Une part 'aventure entre 2 inconnu vas se tisser en une une journée , mêlant dialogue potache et drôlerie avec les proche j'usqu'a une totale remise en question sur elle et sa vie de couple ! A VOIR !
La bande-annonce du "temps de l'aventure" est le plus grand atout de ce film délicat mais aussi son plus grand handicap. Elle résume parfaitement une intrigue simple : un homme et une femme échangent des regards dans un train, s'abordent et s'aiment le temps d'une journée. Elle, c'est Emmanuelle Devos, qui joue à la perfection une actrice un peu paumée, sans carte bleue ni portable,montée à la capitale passer une audition qui tourne à la catastrophe. Lui, c'est Gabriel Byrne, le cheveu poivre et sel, plus British que nature, venu à Paris assister à l'enterrement d'une amie d'enfance. Le film déroule sans surprise en 1h45 l'histoire de leur rencontre résumée dans les 2 minutes de la bande-annonce. Les deux amants volent à l'été parisien une journée ensoleillée entre la gare du Nord et Sainte-Clotilde en passant par les quais de Seine et le Marais : lui, loin de sa femme et de ses enfants restés en Angleterre, elle, coupée de son compagnon qu'elle ne réussit pas à joindre. Rien de vulgaire ni de voyeuriste dans cette rencontre filmée avec l'élégance bourgeoise dont ne se départissent jamais les hôtels du 7ème arrondissement, même lorsqu'ils abritent des amours adultères. Les chants les plus tristes sont les plus beaux. La scène finale de ce film mélancolique m'a rappelé celle d'"Une brève rencontre" de David Lean qui m'avait ému aux larmes. Le regard triste de Gabriel Byrne, derrière un pilier de la gare du Nord, m'a fendu le cœur.
Noir et blanc. Le blanc, Emmanuelle Devos, étincelante, elle crève l'écran, nul doute. Pourtant pas fan, je l'admet, je m'incline. Mais le noir, Gabriel Byrne, mou comme un chamallows à la guimauve, qui ne change pas de posture du début à la fin. Ce regard vide, translucide. C'est fou comme il passe à côté du personnage et rend, à lui tout seul, le film ennuyeux à souhaits!
L’histoire est simple et a déjà été traitée au cinéma [« Brève rencontre » (1945) de David Lean, par exemple]. Alix Aubanet (Emmanuelle Devos), comédienne qui joue à Calais « La dame de la mer » (1888) d’Henrik Ibsen, se rend à Paris (où elle habite, rue Guy-Môquet, avec son compagnon Antoine) en train le 21 juin 1984 (c’est le jour de la fête de la musique) pour y passer une audition [spoiler: scène désopilante où elle joue une personne coincée sur son palier (sans clé pour ouvrir sa porte refermée derrière elle), de 2 façons différentes ]. Dans le train, un anglais, Douglas (Gabriel Byrne) lui demande son chemin pour se rendre à l’église Ste-Clotilde. Elle décide d’y aller : il s’agit de l’enterrement de Patricia, amie de Douglas (qui vit à Maidstone dans le Kent) ; elle le retrouve après les obsèques dans un bar. Ayant appris dans quel hôtel il logeait, elle frappe à la porte de sa chambre… Le film vaut par la qualité de ses 2 interprètes, tout en nuances : Emmanuelle Devos campe une comédienne pleine de doutes sur son métier et sa relation avec son compagnon (spoiler: qu’elle n’arrive pas à joindre tout au long de cette « journée particulière » et à qui elle doit annoncer qu’elle est enceinte de 7 semaines ), sans oublier sa relation difficile avec sa sœur (superbe scène de dispute) tandis que Gabriel Byrne reste très pudique, rassurant et attirant à la fois. Beaucoup de thèmes sont abordés mais sans lourdeur : Eros et Thanatos, la solitude, le bonheur passé ou futur. Sans oublier l’accompagnement musical qui participe au charme : concerto n°6 de Vivaldi et « Ave verum » de Mozart. Le film rappelle aussi « Deux nuits jusqu’au matin » (2015) du finlandais Mikko KUPARINEN mais au scénario plus inventif, voire même « Sur la route de Madison » (1995) de Clint Eastwood.
Avec "Le temps de l'aventure", Jérôme Bonnell a certainement réalisé un des plus beaux films français de cette année 2013. En s'appuyant surtout sur un jeu de regards particulièrement subtil, orchestré par un duo génial (G. Byrne - E. Devos), le film dégage un certain charme. La rencontre extrêmement réaliste entre ces deux personnes et l'excellente qualité de l'écriture participent à installer un climat oscillant entre douceur et tragédie. Mais si cette aventure se suit avec un intérêt particulier, le regret de voir qu'elle ne constitue pas tout le scénario reste bien présent. Un choix scénaristique notamment, interrompt temporairement l'histoire principale, et même s'il n'est pas déplaisant, il se révèle inutile. Le rythme du film, heurté de façon maladroite, n'empêche pourtant pas un final réussi, bien que prévisible. En conclusion, un scénario pas toujours à la hauteur d'une mise en scène soignée et habile.
Gabriel Byrne est un bg. J'ai trainé mon copain au cinéma parce que Gabriel Byrne est un bg et tout le monde devrait être aussi bonne. Gabriel Byrne est un bg. Si j'avais cent ans de plus et lui cent ans de moins, je lui sauterais dessus. Même actuellement, je le ferais. Sinon je ne sais pas trop de quoi parlait le film... il me semble que ça racontait vaguement comment le bogossitude de Gabriel Byrne s'exerçait sur une fille à Paris, donc elle lui a montré ses boobs. En tout cas, je n'ai pas l'impression d'avoir raté une grande aventure spirituelle, mais ça valait largement les 4€ juste parce que Gabriel Byrne est un bg.
Oh est la musique est grave dramatique. Faites gaffe.
Sensible parenthèse entre 2 êtres. Tout en Attentes et en souffles retenus. Peu de paroles et pourtant tant de choses dites Un pas puis un autre, au fil des secondes de cette journée hors du quotidien, Alix écarte l'impossible et l'habituel pour vivre autrement ou autre chose Merci
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18 103 critiques
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1,5
Publiée le 27 septembre 2020
Déjà vu serait un euphémisme grossier pour décrire Le temps de l'aventure réalisé par Jérôme Bonnell. Il n'offre aucune nouvelle histoire aux spectateurs. De plus nous avons tous vu d'innombrables films avec deux inconnus se rencontrant dans un transport en commun ayant des relations sexuelles et évoluant dans leur vie vers leurs chemins individuels. Ce thème est tellement surfait que l'on s'ennuie à la simple évocation d'un film appartenant à ce genre. Le Temps De L'Aventure commence comme un film sur des amants inconnus mais se déplace pour révéler des conflits familiaux notamment une relation troublée. Cependant cette sous-intrigue ne contribue pas beaucoup à maintenir l'intérêt des spectateurs. Bien qu'il n'y ait pas trop de dialogues en français pour son rôle d'acteur Gabriel Byrne a l'air complètement perdu. Emmanuelle Devos est géniale comme dans ses autres films. Cependant sa réputation d'actrice sérieuse aimant s'amuser peut être endommagée si elle choisit de faire plus de film de ce genre. Enfin en raison de son contexte régional, un film sur une femme française tombant amoureuse d'une personne non francophone en un jour n'a qu'un intérêt limité pour les spectateurs intéressés par le cinéma mondial...
Envie de voir un film intimiste, qui sort des sentiers battus et de la violence gratuite ? Eh bien, courez voir ce très beau film, porté par deux acteurs magnifiques et une musique classique qui nous enchantent....