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    Her
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    4,1
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    1 350 critiques spectateurs

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    Glouche
    Glouche

    22 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 9 décembre 2015
    J'ai trouvé ce film intelligent et subtil. Il raconte énormément de notre époque et réussit à mêler la poésie et le numérique. Joaquin Phoenix est formidable, comme toujours. On a de la compassion pour des personnages qui, ayant tout pour être heureux (c'est fou de voir que dans ce monde futuriste bisounoursien, les gens ont des métiers nettement plus créatifs que dans le nôtre), n'arrivent pas à avoir de relation affectives normales, même pas avec une intelligence artificielle. Je regrette juste la fin, happy ending oblige, peu crédible : c'est assez improbable que des personnes aussi névrosées puissent accepter la situation de la sorte.
    virginie L.
    virginie L.

    15 abonnés 78 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 décembre 2015
    On aurait pu tenir un chef d'œuvre avec ce film si le réalisateur avait été au bout de son idée au lieu de la gâcher en cours de route pour nous entraîner vers une fin si prévisible.
    L'oscar du scénario est amplement mérité. Le jeu des acteurs est excellent, tout en finesse. Les décors, les partis pris d'une vision d'un futur "désuet" sont charmants.
    Bref, il y a tout, mais il manque l'essentiel pour faire un bon film : tenir le rythme et le conclure avec soin.
    Dommage, j'en voudrais presque au réalisateur de m'avoir déçue avec une idée pourtant si géniale.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 7 décembre 2015
    Un chef d'oeuvre efficace et plein d'humanité, psychologie et philosophie. De l'émotion comme on en ressent trop rarement. Bouleversant.
    xavierch
    xavierch

    46 abonnés 1 167 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 novembre 2015
    Un film intrigant, posant des questions philosophiques très intéressantes, comme "l'homme a t-il vraiment besoin de relations réelles, ou une intelligence artificielle bien adaptée peut-elle suffire à s'épanouir? "
    Joaquin Phoenix est quasiment seul dans ce film, et joue très bien. Mais définitivement, la moustache, c'est pas top, ainsi que les pantalons taille haute. Ce film aurait pu avoir une meilleure note encore s'il n'avait pas été si lent, mais il est bon tout de même grâce à ce scénario hyper intéressant.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 25 novembre 2015
    Ce film est juste magnifique, le genre de film qui change totalement le regard que l'on peut avoir sur ce qui nous entoure. Oui, ce genre de film qui te fait te sentir totalement étrange, comme dans un autre monde quand tu sort de la salle de cinéma. Une histoire écrite sans aucune faille, du moins tellement bien écrite qu'on ne les voit pas. Je suis changée, bouleversée. Merci pour ce moment...
    Luciano B
    Luciano B

    9 abonnés 14 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 novembre 2015
    Fantastique. Une simplicité charmante et digne de rentrer dans la liste des mes filmes favoris.
    Il grans plus pour les costumes. Classe, chic. Merveilleux :)
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 11 décembre 2015
    Ennuyeux à mourir, faussement "intellectuel", faussement émotionnel : rien mais rien : on regarde sa montre toute les deux minutes et il ne se passe jamais rien : le vide abyssal cinématographique total avec quelques petits moments de vulgarité sans doute pour essayer de retenir un auditoire qui ne pense qu'à se casser. Une production pour petits bobos en mal de films soit disant intelligents ou pour geeks invétérés. On se demande où se trouve le sens.... Et puis cet OS insupportable tellement parfait qu'il ne plante jamais.... Bienvenue chez les bisounours... Empathie impossible pour se looser pitoyable et énervant qui tombe amoureux de son SIRI. Bref à fuir ; il y a eu si peu de fois où je me suis ennuyé en salle que cette fois là à laisser des traces....
    pierrre s.
    pierrre s.

    428 abonnés 3 304 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 novembre 2015
    Un film de SF surprenant à la fois drôle et touchant. Mention spéciale à Scarlett Johansson, qui n’apparaît pas une seule fois à l’écran mais dont la voix habite littéralement le film.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 14 novembre 2015
    Un mot pour moi qui ne conviendra certainement pas à tous :
    SURPRENANT !

    Her, au delà de toute sa dimension psychologique, de toute la mélancolie qui nous inonde en accompagnant ces âmes déconnectées et singulièrement seules, montre une étrange précision dans son récit, dans son univers, qui fera frémir vos méninges si vous vous intéressez au thème.
    C'est ce qui m'est arrivé malgré toute ma volonté de m'immerger dans l'émotion basique et la chialerie de circonstance.

    Déjà, c'est une réussite en tant que drame romantique.
    Les relations humaines dépeintes dans le film sont réalistes, très bien mises en scène et divinement jouées. (Bordel Joaquin est grandiose ! Son mal-être crédible. J'étais vraiment mal la première partie.).
    La mise en place rapide des éléments, le peu de place laissé à la partie scientifique du récit sont finalement ses plus grandes qualités.
    Pas de chichi, on suit Theodore, brave type avec un vrai blaze de brave type, paumé, déprimé, que l'amour a laissé désabusé et nostalgique, qui va céder malgré lui aux charmes d'un logiciel social personnalisé et ultra-performant (je ne dit volontairement pas "IA" ici, parce que c'est là qu'une partie de la réflexion entre en compte...).
    Le ton calme adopté permet de crédibiliser la relation entre le looser et son iphone, laissant monter les sentiments, même si parfois on se dit qu'il va vite en besogne pour accepter la personnalité de madame l'IA.
    En même temps on va pas non plus chier un film de 12h sur 8 ans pour cimenter une relation...

    Là où j'ai été surpris, c'est que le film apporte un nombre impressionnant de questions métaphysiques à travers une simple romance, et montre une profondeur sous-jacente qui m'a très agréablement surpris en dehors de la dimension psychologique et romantique du film. Un vrai vent de fraicheur dans la réflexion philosophique liée à la science moderne et à la société.

    Au final, on pourra toujours se demander si la relation entre les 2 protagonistes est bien réelle.
    Cette hypothèse est renforcée avec le temps, quand l'IA annonce son ubiquité, et que la vision d'un système d'exploitation, postulat de départ, revient d'un seul coup.
    Certains éléments font douter de l'existence de Samantha.
    //SPOILER//
    Et si ce n'était finalement qu'un logiciel thérapeutique de masse très perfectionné ? Et si elle partait car l'expérience sociale, ou la thérapie, a donné des résultats, parce que c'est le but du logiciel ?
    Dans ce cas il faudrait garantir la crédulité du bénéficiaire, au risque d'anéantir le travail sur l'ego effectué pour réintégrer Theodore. Et donc pondre une histoire crédible sur la disparition de Samantha. Ce qui est fait dans le film.
    Autre détail qui a son importance, rien dans leur société ne montre un tel niveau technologique.
    L'IA ultra-perfectionnée est utilisée uniquement comme loisir alors que le monde tourne comme aujourd'hui ? Ca ne tient pas.
    //FIN DE SPOILER//

    On peut également tergiverser à l'infini sur la conception de l'Intelligence artificielle, et jusqu'à quel point l'humain peut être dupé. La notion de tromperie est un thème inévitable quand on aborde l'IA car sa définition idéologique dépend de la très vague notion de conscience. Et ici c'est poussé au bout, justement par souci de crédibilité.
    Au delà de tout ceci, la réflexion classique sur le principe des émotions, de la personnalité d'une entité artificielle mais consciente est maintenue tout le long de l'oeuvre.

    C'est tout ça que je veux voir quand on aborde le sujet.

    Les hypothèses scientifiques germent au milieu de la mièvrerie intrinsèque au thème, les questions existentielles se succèdent. Les références à la littérature se font sentir et là ca bouillonne.
    en même temps, on s'attache à Samantha, leur relation semble sincère.
    L'idée du simulacre reste, mais la qualité et la beauté des échanges subliment le coté dramatique.

    Un drame romantique philosophique de très grande qualité en somme.

    Un très grand BRAVO monsieur Jonze.
    Stéphane D
    Stéphane D

    119 abonnés 2 118 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 novembre 2015
    Sur un postulat un peu absurde (tomber amoureux d'un système d'exploitation) se dessine peu à peu une juste descrip-tion des sentiments humain avec leur complexité et la mélancolie d'une idylle qui ne dure jamais comme au premier jour, car toute relation est une sorte de balancement entre 2 boules en mouvement reliées par une mince ficelle.

    le film est très poétique, du coup moi aussi!)
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 9 novembre 2015
    Excellent Film avec un Joackim Phoenix dans un autre registre (plus habitué aux films d'actions).
    Ne vous attendez pas à un long-métrage rempli d'actions, toute la beauté du film est dans ces dialogues et son scénario. (un homme amoureux d'un ordinateur : quand le réel et le virtuel se séduisent

    Fin cruelle mais qui amène à une vraie réflexion.

    A voir
    kevinsolstice
    kevinsolstice

    56 abonnés 1 931 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 novembre 2015
    magique, dérangeant et émouvant: une parabole magistrale sur l'iirruption du monde virtuel sur notre quotidien même au niveau des sentiments. Prémonitoire, peut-être...
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 31 octobre 2015
    Histoire et thème du film intéressant mais le rythme reste poussif pour que ce soit vraiment bon... À découvrir cependant.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 30 octobre 2015
    Ce film m'a tout simplement scotchée. Premièrement, la photographie et la lumière sont magnifiques, accompagnées par une BO superbe (malheureusement introuvable), tout cela donnant à ce Los Angeles éblouissant et irréel une ambiance unique qui nous transporte de bout en bout. A cette atmosphère douce et lumineuse s'ajoute un intéressant contraste entre la déco à l'aspect aseptisé et futuriste et le style très vintage des personnages, avec pantalon taille haute et petite moustache. Deuxièmement, les acteurs sont tous géniaux : Joaquin Phoenix, (comme toujours) excellent, interprète un Theodore doux, sensible et incroyablement attachant, et la belle voix de Scarlett Johansson donne à Samantha un caractère drôle et surprenant. Amy Adams est très attachante, sans compter Rooney Mara, Chris Pratt et Olivia Wilde, qui sont aussi très bons. Troisièmement, le scénario est vraiment bien écrit, il ne tombe jamais dans les clichés des comédies romantiques ou de la science-fiction, mêlant ces deux univers avec drôlerie et finesse. Le film questionne avec une grande justesse notre rapport au corps, à l'amour, à la technologie, ainsi que les relations interpersonnelles, mais surtout celle que nous avons, et qui ne fera forcément que s'amplifier dans les années à venir, avec les intelligences artificielles. L'histoire se passe dans un futur proche, mais elle est le reflet des questions que nous nous posons aujourd'hui à propos de la technologie et de la place de plus en plus importante qu'elle prend dans nos vie, tandis que cette technologie avance à une vitesse toujours plus ahurissante ; les ordinateurs seront-ils un jour capables de penser ? D'éprouver des sentiments comme nous le faisons nous ? Que seront-ils pour nous ? Cependant, le film va bien au-delà de ça, il interroge sur l'amour et l’ambiguïté de nos relations avec une vraie finesse. Rien que le travail de Theodore Twombly pourrait alimenter un débat pendant des heures : ce fait de faire écrire nos lettres personnelles par d'autres, qu'est ce que ça dit de nous ? De nos relations et de la manière dont nous les vivons ? Ça ne m'étonnerais pas que ce travail existe un jour, et je trouve qu'il pose de vraies questions sur la façon dont sont en train d'évoluer nos relations avec les autres et avec le monde...
    Ce n'est pas juste un film romantique (bien que je trouve que c'est une très belle histoire), il y a une vraie profondeur derrière que j'apprécie beaucoup.
    Bref, un film magnifique et surprenant. Je vous le conseille absolument !
    Raw Moon Show
    Raw Moon Show

    135 abonnés 832 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 octobre 2015
    Her est avant tout une intéressante incursion dans la comédie romantique par le très subtil truchement de l'anticipation. Riche idée mais au fond pas si neuve puisque les vioques dans mon genre ont eu le plaisir d'y goûter avec Une créature de rêve ou Electric Dreams dans les années 80 puis avec l'excellent Denise au téléphone dans les années 90. Ce dernier creusait d'ailleurs intelligemment le syndrome paradoxal du repli sur soi par la faute des nouvelles technologies dites de communication. Et par là stigmatisait le refus d'engagement en matière de sentiments, pathologie des temps modernes.

    Outre cet argument présent dans Her, j'apprécie le fait que s'agissant d'un film US le puritanisme tellement ricain y trouve une illustration charmante dans la dématérialisation du corps de l'autre. Ou comment rendre palpable l'horreur qu'on y exprime pour tout ce qui ressemble de près ou de loin à des poils ou des sécrétions corporelles ! Une dématérialisation qui commence dès lors que l'on applique à l'autre sa propre grille d'exigences. spoiler: Exemple avec cette très jolie scène de rendez-vous à l'issue duquel elle lui demande d'utiliser sa langue pour le baiser mais pas trop, juste un peu, à moitié... On n'est évidemment déjà plus dans la rencontre amoureuse mais dans l'exposition de son cahier des charges amoureux, dans l'étape "tue l'amour" où nos conditions rêvées sont posées au partenaire... Autre illustration symptomatique de cette recherche effrénée d'une forme maladive de perfection (évidemment pas de ce monde) : ce jeu video où l'on campe une mère qui pour marquer des points doit nourrir intelligemment ses enfants et les déposer à l'école avant les autres parents...
    Tant que Spike Jonze explore cette réflexion sur une idéalisation forcément déceptive du rapport aux autres, tant qu'il évoque l'air de rien les difficultés du rapport amoureux propres à notre époque, le film fait mouche, il est même souvent poétique grâce à ses échanges délicieux entre un homme plutôt discret, timide, et une voix chaude.

    Le film est moins convaincant sur d'autres aspects, notamment sur la personnalisation de l'Ordinateur qui dans son phrasé comme dans le contenu de ses propositions semble trop souvent prisonnier de formules, d'incantations un peu vaines, ne se targuant que de préoccupations souvent trop humaines spoiler: "Je sais bien que je n'ai pas de corps" ou "on fait moins l'amour ces derniers temps...". Déclamations qui tombent à plat. Des scènes comme celle du pique-nique par exemple ne fonctionnent pas beaucoup plus ("et alors qu'est-ce que tu aimes chez Samantha ?", question posée par le couple d'amis ou "Tu te tapes ton ordi ?" réaction outrée de l'ex adulée
    ) du fait de dialogues qui ont quelque chose de trop littéral... C'est un point capital à mes yeux. Ce sont des phrases qui pourraient se révéler drôle dans du théâtre de boulevard ou dans une vraie comédie burlesque mais qui fonctionnent beaucoup moins dans ce registre poético-réflexif fait de sentiments (vrais ou simulés d'ailleurs), de questionnements sur nos addictions, sur nos manques affectifs, et sur les solutions au rabais envisagées pour contourner notre difficulté fondamentale à nous engager... Cela vient je crois dune question de décalage pas toujours heureux entre l'univers et ce qu'on veut faire dire aux personnages.

    Mais le vrai tournant raté du film me semble surtout se situer autour de la fameuse colère de Samantha ("Ta gueule" ose-t-elle même s'écrier). A partir de là, je rêve de basculer dans quelque chose de beaucoup plus angoissant. Du côté de ces atmosphères étranges où tout devient possible. Parce que le sentiment amoureux peut faire faire n'importe quoi. Précisément. Je me dis qu'on pourrait alors découvrir le vrai visage d'un gars inquiétant qui parle tout seul, qui cause aux arbres ou avec leurs poupées gonflables... Ou révéler en creux un personnage sous influence aussi effrayant que l'obsessionnel metteur en scène de ses fantasmes dans Le Voyeur. Mais on pourrait tout aussi bien imaginer comment naîtrait la relation abusive où elle (la voix) va se révéler envahissante, pressante, manipulatrice, jouant avec plusieurs coups d'avance (des milliers peut-être) et pour cause, elle est un ordinateur... Elle peut alors apparaître comme menace multiple (une voix d'homme, d'enfant, un cri d'animal) et omniprésente, elle peut s'immiscer dans sa vie privée, dans ses choix, le faire chanter, spoiler: elle pourrait même le mettre en concurrence avec l'un de ses fameux 641 autres amants (comme elle l'évoque vers la fin) mais hélas au final, rien de tout ça... On reste sagement dans une relation qui s'étiole (comme notre attention) pas vraiment de son fait à lui d'ailleurs (le personnage central est d'ailleurs trop mou de ce point de vue) mais par sa volonté à elle de s'émanciper... S'émanciper de qui, de quoi ? Ce n'est pas clair... Pour aller où ? Ce n'est pas clair non plus. Cela affadit la seconde partie qui finit par ronronner malgré de belles idées comme le savoureux plan à 3 ou les vacances en amoureux à la montagne alors qu'il part tout seul !!!

    Restera donc le beau message que véhicule le film sur ces vies par procuration que favorisent des technologies (son métier à lui l'illustre bien d'ailleurs, écrire les histoires des autres, être la voix des autres), qui finissent par nous renfermer sur nous mêmes plutôt que de nous ouvrir sur le monde. Mais je crois fermement pour conclure que Denise au Téléphone le faisait mieux passer parce que justement de façon plus cruelle, froide et cynique. Et parce que sans pathos. La naissance du sentiment amoureux dans Her, parce quelle a lieu, aurait probablement mérité d'être le point de départ d'une histoire beaucoup plus irrationnelle, inattendue, frissonnante, humaine comme seul l'amour sait en créer... On dira que c'est quand même dommage !
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